Aller au contenu
Busquet2

Chloroquine : pourquoi la France n'y va pas ? Quelles sont les autres solutions pour combattre le coronavirus ?

Messages recommandés

@Elendir et @ tous pour en débattre 

que penses tu du nouveau décret  permettant de dispenser du rivotril pour les personnes atteintes du corona, sachant que ce médicament a pour contre indications... les symptômes du coronavirus... 

 

Euthanasie ? 

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites

La poursuite interminable du confinement va devenir réellement insupportable, surtout plus les plus de 70 ans (comme moi).

Quand les jeunes que je croise au supermarché lors de mes rares courses semblent super à l'aise et font peu de cas des "mesures barrière", les plus vieux sont beaucoup plus stressés.

Alors pourquoi refuser encore une faible lueur d'espoir à tous ces vieux qui vont sombrer dans la dépression ?

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites

« L’éthique du traitement contre l’éthique de la recherche », le Pr Didier Raoult critique les « dérives » de la méthodologie

Le Pr Didier Raoult, directeur de l'IHU Méditerranée-Infection à Marseille, est au coeur de la polémique autour de l'utilisation de de l'hydroxychloroquine dans l'infection Covid-19. Contacté plusieurs fois par « le Quotidien », l'infectiologue médiatique a répondu sous la forme d'une tribune. Pour le fer de lance de l'antipaludique, l'épidémie de coronavirus est l'occasion de remettre en place « une réflexion sur la morale du choix entre le soin et l’expérimentation ».

6adf6c8b-9ecd-48f3-b293-32a080b6cfc9.jpg

Crédit photo : AFP

Les études comparatives randomisées (les patients sont tirés au hasard pour recevoir un traitement ou un autre) ont bénéficié depuis le début du XXIe siècle d’un engouement considérable, poussé à la fois par l’industrie pharmaceutique et par un nouveau groupe de chercheurs spécialistes d’analyses des data produites par les autres, que sont les méthodologistes. Cette approche est restée contestée, et les 2 articles, les plus cités dans ce domaine, concluent que les essais randomisés ne sont pas supérieurs aux essais observationnels.

Les méthodologistes ont réussi, dans à un certain nombre de cas, à imposer l’idée que leurs pensées représentaient la raison, mais en pratique, ce n’est jamais qu’une mode scientifique parmi d’autres.

 

Une définition a été baptisée, à la fin du XXe siècle, pour savoir s’il était autorisé de faire une étude randomisée, du nom barbare de « Clinical équipoise ». Cette notion introduit l’idée que l’on ne peut faire une étude randomisée que si l'on est certain qu’il n’existe pas de traitement efficace, sinon il n’est pas éthique, bien sûr, de choisir l’expérimentation plutôt que le soin. Le premier devoir du médecin est le soin, et non l’expérimentation.

La place de l'observation anecdotique pour les maladies infectieuses

Toutefois, cette approche raisonnable fait l’objet de très nombreux débats chez les gens qui pratiquent réellement l’éthique dans le monde, celui-ci paraît absent en France. En pratique, les partisans majeurs des essais randomisés ont fini par les introduire comme la preuve unique de l’efficacité d’un traitement, ce qui signifie que l’on ne devrait plus pouvoir utiliser un traitement en disant qu’il est efficace sans avoir fait un essai randomisé.

Dans ma propre expérience, j’ai déjà mis au point dix traitements différents, dont la plupart se retrouvent dans tous les livres de médecine rapportant les maladies sur lesquelles j’ai travaillé, sans jamais avoir fait d’essais randomisés. Les éléments, qui amènent, généralement, à la découverte des traitements, sont : l’observation anecdotique et les observations de séries correctement analysées. Il est clair, si on a la curiosité de regarder, par exemple, Wikipédia « Randomized Controlled Trial » en anglais (celui en français est, comme souvent, mal fait), que la plupart des gens reconnaissent que la découverte ne vient pas des effets randomisés, mais des initiatives individuelles. C’est ce qu’il s’est passé dans 99 % des traitements de maladies infectieuses. Par ailleurs, pour beaucoup de maladies, comme pour le sida ou pour les hépatites, l’efficacité du traitement est extrêmement facile à évaluer par les dosages dans le sang du virus, qui ne nécessite pas d’étude randomisée mais simplement des dosages réguliers.

Légitimité du placebo en question

Concernant le coronavirus, dès l’annonce officielle des autorités chinoises de l’efficacité des médicaments du groupe de la chloroquine ou de l’hydroxychloroquine, se posait la question de la légitimité de l’utilisation d’une branche placebo d’expérimentation. C’est-à-dire un groupe sans médicaments, dans l’essai Discovery. Ceci, sur le plan de l’éthique du soin, n’était pas tenable. Il faut éviter les raisonnements circulaires qui, généralement, sont promus par les partisans d’une solution, non pas au nom de la science mais au nom de la certitude d’avoir raison. On ne peut pas dire que pour pouvoir sauver les malades, il faut des essais randomisés, car ceux-ci sont pratiqués d’une façon bien récente pour des domaines extrêmement précis pour lequel leur contribution à la santé globale du monde reste pour l’instant à démontrer.

Personnellement, je souhaite que l’occasion de cette épidémie permette au pays de remettre sur place réellement ce à quoi le comité d’éthique était destiné au départ, c’est-à-dire une réflexion sur la morale du choix entre le soin et l’expérimentation, et non pas sur les dérives que j’ai pu constater dans mon expérience, où par exemple pour l’évaluation du microbiote digestif du patient infecté par le virus du sida, il fallait proposer au patient un délai de 7 jours de droit de retrait pour revenir chercher sa crotte, afin de pouvoir changer d’opinion, ou celle d’imposer des essais randomisés. Ces recommandations ne sont plus de l’éthique mais une dérive déconnectée, et de la recherche, et de la priorité du soin sur la recherche. Et, je crois être aussi un chercheur !

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Il y a 5 heures, Elendir a dit :

C'est bon, tu as gagné, je renonce

Heureusement pas et ça me fait plaisir que tu continues à argumenter avec intelligence.

Merci de persévérer même si nous ne sommes pas d'accord, tu es plus crédible que moi par ta profession et ton quotidien, je ne cherche pas forcément à te convaincre, je partage mon point de vue.

Y a 2 choses qui m'ennuient dans ton discours :

- le fait que tu insistes sur la dangerosité du Plaquenil. Un médicament qui n'avait pas besoin d'ordonnance il y a qq mois.

- ton dégout de Raoult, je me répète mais perso je me fiche de lui, c'est le résultat qui m'intéresse.

 

J'espère que tu as raison pour les cas qui diminueraient mais je resterais prudent là-dessus.

 

Merci sincèrement du temps que tu prends pour nous répondre.

 

 

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Autant je suis admiratif de l’engagement de chaque soignant devant cette catastrophe, autant je trouve l’organisation et la gestion globale de notre appareil sanitaire bien insuffisante dans la réponse d’ensemble.

J’ai déjà parlé de la façon dont les médecins libéraux sont écartés des soins du COVID-19 ou de la non-communication entre hôpitaux publics et privés.

Ma fille (généraliste libérale) voit son cabinet déserté et doit rappeler ses patients pour qu’ils viennent consulter sans risque. Elle m’a fait part ce jour du fait que la plupart des cliniques privées parisiennes qui ont une capacité indéniable de lits de réanimation sont quasiment vides et ses connaissances à l’AP-HP lui ont dit qu’ils n’ont aucune vision sur cette disponibilité des cliniques alors qu’ils ont en direct celle des hôpitaux publics français.

Comme je me suis inscrit comme bénévole sur la plateforme AP-HP, j’ai voulu proposer de réaliser un outil pour faire cette interface "disponibilités cliniques -> hôpitaux". J’ai d’ailleurs eu immédiatement le soutien de 2 autres volontaires pour aider dans ce travail. Malheureusement, la coordonatrice générale nous a vite freiné par le laconique: "Merci mais ces sujets sont déjà gérés en interne".

J’espère que l’on tirera aussi en interne de cette vaste organisation des enseignements pour le futur. 

 

Modifié par Samsaggace

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites

il y a 55 minutes, Samsaggace a dit :

Comme je me suis inscrit comme bénévole sur la plateforme AP-HP, j’ai voulu proposer de réaliser un outil pour faire cette interface "disponibilités cliniques -> hôpitaux

Même moi qui y travaille ils n'ont pas besoin de moi. Info personnelle : ils ont reçu 2200 candidatures à l'APHP pour aider pendant cette crise, 1000 ont été retenu.

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites

il y a une heure, Samsaggace a dit :

Autant je suis admiratif de l’engagement de chaque soignant devant cette catastrophe, autant je trouve l’organisation et la gestion globale de notre appareil sanitaire bien insuffisante dans la réponse d’ensemble.

J’ai déjà parlé de la façon dont les médecins libéraux sont écartés des soins du COVID-19 ou de la non-communication entre hôpitaux publics et privés.

Ma fille (généraliste libérale) voit son cabinet déserté et doit rappeler ses patients pour qu’ils viennent consulter sans risque. Elle m’a fait part ce jour du fait que la plupart des cliniques privées parisiennes qui ont une capacité indéniable de lits de réanimation sont quasiment vides et ses connaissances à l’AP-HP lui ont dit qu’ils n’ont aucune vision sur cette disponibilité des cliniques alors qu’ils ont en direct celle des hôpitaux publics français.

Comme je me suis inscrit comme bénévole sur la plateforme AP-HP, j’ai voulu proposer de réaliser un outil pour faire cette interface "disponibilités cliniques -> hôpitaux". J’ai d’ailleurs eu immédiatement le soutien de 2 autres volontaires pour aider dans ce travail. Malheureusement, la coordonatrice générale nous a vite freiné par le laconique: "Merci mais ces sujets sont déjà gérés en interne".

J’espère que l’on tirera aussi en interne de cette vaste organisation des enseignements pour le futur. 

 

Une guéguerre public-privé en 2020 dans ce contexte crucial ? Naannn, on est pas si cons on est bien trop intelligent pour ne pas le faire là à ce moment là...Si ? Quand même...Naaann. Pauvre France...

 

 

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Il y a 7 heures, Elendir a dit :

pour finir sur une note d'espoir : le pic est passé par chez nous. De moins en moins de nouveaux cas, des réas qui commencent à être moins surchargées. On est heureux d'assister à nos premières guérisons sans séquelles

Gloops : 1355 décès déclarés aujourd'hui 😳en France, c'est pour ça que des lits se libèrent ?

Je n'ai jamais vu un tel chiffre sur une journée ?!

https://www.worldometers.info/coronavirus/

Modifié par Busquet2

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites

il y a 1 minute, Busquet2 a dit :

Info personnelle : ils ont reçu 2200 candidatures à l'APHP pour aider pendant cette crise, 1000 ont été retenu.

C’est instructif.

Pour le bénévolat, nous sommes 15000 mais seulement 600 sont utilisés.

Je crois que l’on peut faire un parallèle entre l’organisation et la gestion de l’éducation nationale et celle de la santé.

D’ailleurs, ces 2 grands groupes refusent d’être jugés et souvent encadrés par d’autres qu’eux.

Seuls les militaires ont dû en faire le deuil après les déroutes successives des guerres passées. 


Autre petit effet de bord de la catastrophe sur les organisations : La Poste (bien aidée par ses syndicats) s’est littéralement sabordée dans cette épreuve. Elle qui voulait se développer dans les services de proximité, c’est pitoyable ! 

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites

il y a 8 minutes, Busquet2 a dit :

Gloops : 1355 décès déclarés aujourd'hui

C’est l’agrégation entre le chiffre quotidien de l’hôpital et celui des EPHAD sur le mois de mars.

Si le total est exact, il est toujours dommage de changer un indicateur en cours de route.

Je vais essayer de suivre l’indicateur (hôpital) d’origine.

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites

il y a 7 minutes, Busquet2 a dit :

Gloops : 1355 décès déclarés aujourd'hui 😳en France, c'est pour ça que des lits se libèrent ?

Je n'ai jamais vu un tel chiffre sur une journée ?!

https://www.worldometers.info/coronavirus/

Ce chiffre doit inclure les presque 900 décès en EHPAD qui n'avaient jamais été recensés et qui sont pour très peu des morts du jour.

Le chiffre des décès en hôpital (471) est similaire à celui d'hier (509). Il faut se garder d'en conclure une réelle baisse de la mortalité, des écarts aussi petits ne sont pas significatifs, on a déjà eu une baisse le 29 mars, suivie, hélas, d'une nette  reprise le 30.

 

 

 

 

 

 

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites

il y a 16 minutes, Samsaggace a dit :

C’est l’agrégation entre le chiffre quotidien de l’hôpital et celui des EPHAD sur le mois de mars.

Si le total est exact, il est toujours dommage de changer un indicateur en cours de route.

Je vais essayer de suivre l’indicateur (hôpital) d’origine.

Je le suis depuis le 4 mars avec une petite incertitude pour le 5, le 6 et le 8 mars.

 

décès hopital au 2020-04-02 .png

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Il y a 7 heures, hybridex a dit :

Je le suis depuis le 4 mars avec une petite incertitude pour le 5, le 6 et le 8 mars.

Voici les chiffres du départ qui te manquent :

Date FR morts FR morts Total
     
15-févr 1 1
16-févr   1
17-févr   1
18-févr   1
19-févr   1
20-févr   1
21-févr   1
22-févr   1
23-févr   1
24-févr   1
25-févr   1
26-févr 1 2
27-févr   2
28-févr   2
29-févr   2
01-mars   2
02-mars 1 3
03-mars 1 4
04-mars   4
05-mars 3 7
06-mars 2 9
07-mars 7 16
08-mars 3 19
09-mars 11 30
10-mars 3 33

😉

 

Modifié par Samsaggace

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Je ne sais pas si quelqu'un a déjà évoqué cette piste, qui semble prometteuse:

 

Un traitement japonais contre la pancréatite empêcherait la transmission du coronavirus. 

 

400135951.jpg

 

Identification of an existing Japanese pancreatitis drug, Nafamostat, which is expected to prevent the transmission of new coronavirus infection (COVID-19)

 

https://www.u-tokyo.ac.jp/focus/en/articles/z0508_00083.html

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Les chiffres constatés au jour le jour sont toujours à prendre avec des pincettes car la fluctuation est assez forte.

Elle est certainement due aux rattrapages de certains oublis ou manques dans les décomptes journaliers.

Les courbes de suivi montrent néanmoins assez bien une moindre croissance ces derniers jours.

La mortalité à l'hôpital passe au dessous du doublement à 5 J (-3%) et les cas critiques (en réanimation) sont au dessous du doublement à 7 J (-7%). Pour ces derniers, il est toujours difficile de dire si cela traduit une moindre croissance réelle ou une saturation dans certains hôpitaux.

image.png.0fb03a2ee58a49b13c92253b34effc0a.png

image.png.40ed6228bac200e6056647eb706e1b79.png

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Il y a 2 heures, Kratus a dit :

Je ne sais pas si quelqu'un a déjà évoqué cette piste, qui semble prometteuse:

 

Un traitement japonais contre la pancréatite empêcherait la transmission du coronavirus. 

 

400135951.jpg

 

Identification of an existing Japanese pancreatitis drug, Nafamostat, which is expected to prevent the transmission of new coronavirus infection (COVID-19)

 

https://www.u-tokyo.ac.jp/focus/en/articles/z0508_00083.html

 

Au seuil de la mort je lègue à l'éminent anthropologue de la santé Jean-Dominique Michel

 (cité dans Médiapart et ici dans un post de @laprise)

Mes stocks de nafamosta,camostat, azithromycine, chloroquine, acyclovir, zelitrex, valaciclovir, ozeltamivir, zanamivir, pleconaril, lamivudine, ribavirine, huiles essentielles de banane, de fenouil et de réséda, gelée royale, extraits de marron d'inde et de ginkgo biloba qui m'ont évité la covid19

mais:

J'ai la rate
Qui s'dilate
J'ai le foie
Qu'est pas droit
J'ai le ventre
Qui se rentre
J'ai l'pylore
Qui s'colore
J'ai l'gésier [gosier]

Anémié
L'estomac
Bien trop bas
Et les côtes
Bien trop hautes
J'ai les hanches
Qui s'démanchent
L'épigastre
Qui s'encastre
L'abdomen
Qui s'démène
J'ai l'thorax
Qui s'désaxe
La poitrine
Qui s'débine
Les épaules
Qui se frôlent
J'ai les reins

 

 

Bien trop fins
Les boyaux
Bien trop gros
J'ai l'sternum
Qui s'dégomme
Et l'sacrum
C'est tout comme
J'ai l'nombril
Tout en vrille
Et l'coccyx
Qui s'dévisse

Ah ! bon Dieu ! qu'c'est embêtant
D'être toujours patraque,
Ah ! bon Dieu ! qu'c'est embêtant
Je n'suis pas bien portant.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites

La mutuelle santé du Groupe automobile Ford lance une étude en double aveugle sur 3000 personnes pour vérifier si l'hydroxychloroquine empêche la contamination par le Coronavirus

https://www.henryford.com/news/2020/04/hfhs-leads-national-study-to-determine-drugs-effectiveness-in-preventing-covid19

Citation

 

DETROIT - Le système de santé Henry Ford dirigera la première étude à grande échelle aux États-Unis sur l'efficacité d'un médicament antipaludéen dans la prévention du COVID-19 chez les travailleurs de la santé et les premiers intervenants qui se portent volontaires pour participer.

L'étude de l'hydroxychloroquine utilisée à titre prophylactique pourrait commencer dès la semaine prochaine, après un appel au gouvernement fédéral par le maire de Detroit, Michael Duggan, et des experts en soins de santé de Metro Detroit.

«Il s'agira de la première étude majeure et définitive chez les travailleurs de la santé et les premiers intervenants de l'hydroxychloroquine en tant que médicament préventif», a déclaré l'organisateur de l'étude, le Dr William W. O'Neill du Henry Ford Health System, cardiologue interventionnel de renommée mondiale. et chercheur qui a lancé de multiples traitements pour les maladies cardiaques. «Il y a eu beaucoup de discussions sur ce médicament, mais seulement une petite étude non aveugle en Europe. Nous allons changer cela dans Metro Detroit et produire une réponse scientifique à la question: ça marche? »

La participation à l'étude est strictement volontaire. Le Dr Marcus Zervos, chef de division des maladies infectieuses pour le système de santé Henry Ford, supervisera cette étude avec le Dr O’Neill.

"Nous sommes heureux de voir que Henry Ford dirige cette étude de volontaires qui pourrait aider à protéger les travailleurs médicaux et les premiers intervenants dans le sud-est du Michigan", a déclaré le maire Duggan, reconnaissant le commissaire de la Food & Drug Administration des États-Unis, le Dr Stephen M. Hahn. «J'apprécie également profondément le soutien rapide du Dr Hahn à cet effort important.»

Les travailleurs de la santé et les premiers intervenants seront inscrits à l'hôpital Henry Ford de Detroit. Actuellement, il n'existe pas de thérapies approuvées par la FDA pour prévenir ou traiter COVID-19. Selon les Centers for Disease Control & Prevention des États-Unis, l'hydroxychloroquine (également connue sous le nom d'hydroxychloroquine sulfate) est un médicament contre l'arthrite approuvé par la FDA qui peut également être utilisé pour prévenir ou traiter le paludisme. Il est disponible aux États-Unis uniquement sur ordonnance. Le médicament est vendu sous le nom de marque Plaquenil et il est également vendu comme médicament générique. Il est couramment utilisé par les patients souffrant d'arthrite, de lupus ou d'autres affections rhumatismales.

«Metro Detroit a une histoire d'intensification lorsque les choses deviennent difficiles», a déclaré le Dr Adnan Munkarah, vice-président exécutif et chef de la direction clinique du système de santé Henry Ford. "Nous nous engageons à le faire dès maintenant - à examiner toutes les options de manière scientifique - face à cette pandémie mondiale."

L'étude, intitulée WHIP COVID-19 Study, est une étude de plus de 3 000 sujets visant à déterminer si le médicament empêche les travailleurs de première ligne de contracter le virus. Une fois qu'ils ont fourni un échantillon de sang, les sujets de l'étude recevront des flacons de pilules spécifiques non identifiées à prendre au cours des huit prochaines semaines: une dose hebdomadaire d'hydroxychloroquine, une dose une fois par jour ou un placebo (une pilule qui ressemble au médicament, mais ne contient aucun médicament ou autre ingrédient actif). Le médicament à l'étude a été spécialement acheté pour cette étude et n'affectera pas l'approvisionnement en médicaments pour les personnes qui prennent déjà le médicament pour d'autres conditions.

Les participants ne sauront pas dans quel groupe ils se trouvent. Ils seront ensuite contactés chaque semaine et en personne à la semaine 4 et à la semaine 8 de l'étude pour voir s'ils présentent des symptômes de COVID-19, y compris une toux sèche, de la fièvre ou des problèmes respiratoires, ainsi que les effets secondaires des médicaments. À huit semaines, ils seront vérifiés à nouveau pour les symptômes, les effets secondaires des médicaments et des prises de sang. Les résultats seront comparés entre les trois groupes pour voir si le médicament a eu un effet.

 

 

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Un Américain raconte son expérience avec le Coronavirus et la combinaison HCQ + Azithromycine

https://www.fox17online.com/news/local-news/michigan/it-is-truly-a-miracle-38-year-old-mi-man-shares-story-of-surviving-covid-19

COMTÉ DE MACOMB, Michigan - Jim Santilli se rétablit à son domicile, une semaine après avoir appris qu'il était positif pour le coronavirus.

Le PDG de la Transportation Improvement Association a déclaré qu'il avait commencé à se sentir malade le 18 mars, avec une soudaine apparition de graves problèmes respiratoires et cardiaques.

"C'est arrivé vite, C'est arrivé fort, et comment dire, ça va vous aspirer la vie rapidement", a-t-il dit.

Santilli a été admis à l'hôpital Henry Ford Macomb dans le canton de Clinton, où son état s'est aggravé. Bien qu'il n'ait pas eu de fièvre, l'homme de 38 ans a été testé pour COVID-19.

"Mon rythme cardiaque était à 160, ma tension artérielle était très élevée, j'avais du mal à respirer, j'avais une respiration sifflante, j'avais une toux", a-t-il expliqué. "Le samedi 21 mars, c'était si mauvais ce matin-là, je me souviens juste de m'être allongé là-bas, et de penser que je n'allais pas survivre jusqu'à minuit, alors que je haletais pour avoir de l'air. Je me sentais littéralement comme si je me noyais lentement. "

Santilli a déclaré qu'un médecin spécialiste des maladies infectieuses avait ensuite été amené pour évaluer son cas.


"Il a dit qu'il voulait essayer, un traitement expérimental non approuvé, c'est l'hydroxychloroquine et l'azithromycine, c'est le même traitement que le président Trump avait récemment mentionné lors d'une conférence de presse ... à ce moment-là, ma réponse était qu'est-ce que j'ai à perdre?" "

Le 22 mars, Santilli a appris qu'il était en fait positif pour le coronavirus. Mais, il a également commencé à se sentir mieux.

"La respiration haletante s'est arrêtée, mes signes vitaux s'amélioraient, dans l'ensemble j'avais fait un virage à 180 degrés, c'était incroyable, en fait j'étais en larmes, juste parce que je ne pouvais pas croire l'énorme soulagement que je venais d'avoir. "

Le 24 mars, Santilli a quitté l'hôpital. Il a dit qu'il était reconnaissant aux infirmières et aux médecins de risquer leur vie pour sauver la sienne.

"C'est vraiment un miracle", at-il dit. "Cela a fonctionné, je suis la preuve que cela a fonctionné et je pense vraiment que le peuple américain peut avoir l'espoir que nous avons quelque chose qui peut aider les gens, qui peut sauver des vies."

Santilli a déclaré qu'il se sentait mieux chaque jour et il reste isolé à la maison, en continuant à se remettre.

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites

il y a une heure, Agfa a dit :

Le 22 mars, Santilli a appris qu'il était en fait positif pour le coronavirus. Mais, il a également commencé à se sentir mieux.

Comme 98 % des personnes contaminées, avec ou sans traitement donc!

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Les biologistes médicaux sont des gens polis. Lorsque Le Point les a contactés il y a 10 jours, ils ont hésité à parler. « Nous sommes en contact avec le gouvernement, la situation va forcément se débloquer… » Et puis ? Et puis rien. Silence radio. Un silence « incompréhensible », pour plusieurs des directeurs de laboratoires départementaux que Le Point a entendus. Les Français les connaissent mal, mais ils sont un rouage essentiel de notre système de santé. Implantés sur tout le territoire, 75 laboratoires publics (et leurs 4 500 employés) dépendent des départements, et assument la lourde tâche d'effectuer les analyses de contrôle des eaux, d'hygiène alimentaire ou de santé animale. Contrairement aux laboratoires de santé humaine, qui ne traitent ordinairement qu'un faible nombre d'analyses, ils sont dimensionnés pour travailler « par troupeaux », à la chaîne : pendant les crises de la vache folle ou de la peste aviaire, ils ont réalisé des dizaines de milliers de tests… par jour ! Et justement : c'est cette spécificité qu'ils pensaient que le gouvernement prendrait en compte. « Les laboratoires de biologie humaine, qui réalisent les tests aujourd'hui, travaillent avec des machines très performantes, mais » fermées, « c'est-à-dire conçues pour ne travailler qu'avec un seul type de réactif », décrypte Philippe Nicollet, directeur du Laboratoire départemental de l'environnement et de l'alimentation de Vendée. Cela explique la pénurie de réactifs actuels : les appareils disponibles dans les CHU ou les laboratoires privés, peu nombreux, sont souvent limités aux réactifs de leurs fabricants (une machine Biomérieux ne peut pas traiter un réactif Roche, par exemple.) À l'inverse, les machines utilisées dans les laboratoires départementaux sont « ouvertes » : « Pour nous prémunir contre une pénurie de réactifs en cas d'épizootie, nous avons choisi d'utiliser des thermocycleurs qui acceptent différents types de réactifs », précise Philippe Nicollet. « Nous pouvons donc travailler avec une trentaine de kits disponibles. » Des tests PCR, ils en réalisent des centaines par jour. Et parmi leurs kits, certains détectent déjà le coronavirus : « Le Covid-19 appartient à la même famille que les autres coronavirus ! » insiste Jean-Pierre Barreaud, président du Laboratoire d'analyses départementales de la Creuse. « Il suffirait de vérifier auprès de l'Institut Pasteur que nos kits sont fiables, de les adapter au besoin… C'est l'affaire de quelques jours », confirme Jean-Louis Hunault, président du SIMV (Syndicat de l'industrie du médicament et diagnostic vétérinaires.)

Lire aussi Coronavirus : comment le général Macron dirige son « armée »

 

Une proposition est adressée par mail dès le 15 mars

Lorsqu'ils entendent, le 12 mars, Emmanuel Macron appeler à la mobilisation générale, les acteurs de l'analyse vétérinaire se lancent dans un recensement de leurs « troupes ». Soixante-quinze laboratoires d'analyses départementaux maillent le territoire. Du personnel de pointe, formé et compétent, est disponible pour réaliser les tests. Des chaînes capables de travailler à grande échelle sont opérationnelles. Et des fournisseurs, capables de pallier, en partie, la pénurie de réactifs qui fait les unes de la presse se manifestent aussitôt : les fabricants (tous basés en France) IDVET, IDEXX, BIOSELLAL confirment qu'ils disposent de la matière première pour fournir des kits en grande quantité. Une proposition est adressée par mail dès le 15 mars au directeur général de la santé Jérôme Salomon. Quelques jours plus tard, les professionnels ont établi leur plan : les laboratoires départementaux pourraient réaliser, sous un délai de 15 jours, entre 150 000 et 300 000 tests PCR par semaine. Et ils sont outillés pour traiter en masse les tests sérologiques à venir, éléments clés de la sortie de confinement, qui permettront de déterminer quelle population est immunisée.

Lire aussi Les tests, armes de déconfinement massif

 

La réponse ? Pas de réponse.

« On nous répète, depuis, que le dossier est à l'étude », se lamentent différents acteurs, qui se battent localement pour accélérer la décision. Dans le département d'Indre-et-Loire, les élus s'en arrachent les cheveux. Le laboratoire du secteur couvre quatre départements. « Notre labo [Inovalys, NDLR] peut monter à 2 000 tests par jour, il a stocké des réactifs pour 30 000 tests, et acheté 30 000 écouvillons pour les prélèvements », détaille un proche du dossier, que la préfecture essaie vainement de pousser depuis deux semaines. « Nous avons établi un protocole de prélèvement avec le CHU de Tours, tout le monde travaille en intelligence, on est prêts… Mais l'ARS bloque. » L'ARS : l'Agence régionale de santé, instance administrative dépendant du ministère, qui refuse pour l'instant l'hypothèse, d'après des motifs flous. « On ne nous a pas vraiment dit ce qui bloquait », explique Jean-Gérard Paumier, président du conseil départemental d'Indre-et-Loire. « On me parle de blocages juridiques, qui seraient à l'étude… Mais moi, sur le terrain, je dois gérer mon personnel d'Ehpad, qui vient travailler sans être testé, la peur au ventre, et qui menace de s'arrêter chaque jour ! » À l'heure actuelle, le CHU n'est en mesure de délivrer qu'une centaine de tests quotidiens… Insuffisant pour tester l'ensemble du personnel hospitalier, celui des Ehpad, de la gendarmerie, des pompiers, sans parler des manutentionnaires, livreurs et caissières de supermarchés, qui redoutent chaque jour de contaminer quelqu'un – ou d'être contaminés. « Je n'ai pas l'impression qu'ils réalisent, au ministère, les conséquences concrètes de leur blocage. J'entends partout qu'une rupture de la chaîne logistique serait terrible pour le pays, mais on ne fait rien pour l'empêcher. Et sur le front, la ligne de soldats se réduit  ! »

Un blocage administratif

L'explication (parcellaire) fournie jusqu'à présent par les services d'Olivier Véran, qui refusent de répondre aux questions, tient en une formule sibylline, répétée hier encore par le Premier ministre : « C'est à l'étude. […] Nous avons des normes réglementaires à respecter. » Mais quelles normes ? Curieusement, elles n'embarrassent ni les Allemands, ni les Belges, ni les Espagnols qui mobilisent d'ores et déjà toutes les ressources disponibles, y compris leurs laboratoires vétérinaires. Mais en France, depuis une loi du 30 mai 2013, les laboratoires de biologie médicale vétérinaire n'ont plus le droit de traiter le moindre prélèvement issu d'un corps humain, et inversement. Si bien qu'à ce jour, seul le laboratoire départemental des Bouches-du-Rhône réaliserait des tests Covid-19… Parce qu'il compte dans ses effectifs un médecin biologiste, habilité à traiter des échantillons que les vétérinaires biologistes ne peuvent pas toucher. « C'est absurde. Il n'y a que l'homme pour se considérer comme non-mammifère », s'étrangle Jean-Louis Hunault. « Un virus est un virus, quel que soit le corps où il se loge. » Mais pour autoriser les vétérinaires à traiter des échantillons humains (ce que d'autres pays font sans problème), il faudrait modifier la règle. Et vérifier, bien sûr, la validité des tests. « Concrètement, nous en sommes là. Nos tests existent. L'Institut Pasteur doit les homologuer, et nous les rectifierons au besoin. Dès l'homologation reçue, et si le gouvernement donne son feu vert, nous pouvons déclencher la production de tests, disponibles sous 15 jours. Mais tant que nous n'avons pas ce feu vert, nous ne pouvons rien faire… »

Lire aussi Emmanuel Macron et le chantage de l'état de « guerre »

 

Trois semaines perdues

La pression des fantassins du terrain pour des conditions de travail dignes se fait tellement intense que de nombreux élus, ces derniers jours, sont montés au créneau. Le président de l'Association des départements de France Dominique Bussereau, celui des députés LR à l'Assemblée, Bruno Retailleau, en ont parlé, ce jeudi matin, au Premier ministre Édouard Philippe. Jusqu'au président du Sénat Gérard Larcher, vétérinaire de profession, qui a directement évoqué la question, à deux reprises, avec le président Emmanuel Macron. Résultat ? Si le président se serait dit favorable, son administration répond invariablement : « C'est à l'étude. […] Nous avons des normes réglementaires à respecter. » De quoi faire s'étrangler les acteurs de terrain. « Si la décision avait été prise dès le départ, le 15 mars, nous serions déjà en train de réaliser ces tests, à un rythme de 150 000 à 300 000 par semaine », enragent les professionnels. Qui peinent sincèrement à comprendre quelle est la stratégie de dépistage du gouvernement, et d'où vient le blocage. « Est-ce que les ARS surfent sur la crise pour obtenir le financement de machines pour leurs propres centres hospitaliers ? Est-ce qu'elles méconnaissent le fonctionnement de nos laboratoires ? » s'interroge un élu. Lui préfère rester anonyme : il veut croire que cette situation ubuesque finira par se débloquer. «  Peut-être qu'ils n'ont pas assez de personnel pour effectuer les prélèvements en amont ? C'est possible. Ce n'est pas le tout d'analyser des échantillons : encore faut-il des bras pour les prélever. Et cela fait beaucoup de bras. Mais dans ce cas, qu'ils arrêtent leur stratégie, et qu'ils nous le disent ! Mais je ne veux pas les braquer, vous comprenez ? »

Nous comprenons. Sollicité par Le Point à plusieurs reprises depuis 10 jours, le ministère de la Santé ne nous a pas répondu. Sinon par ces mots : « Il y a un problème de norme. C'est à l'ét

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Il y a 18 heures, Samsaggace a dit :

Quand les jeunes que je croise au supermarché lors de mes rares courses semblent super à l'aise et font peu de cas des "mesures barrière", les plus vieux sont beaucoup plus stressés.

Du coup, masque ou pas masque ?

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Invité
Ce sujet ne peut plus recevoir de nouvelles réponses.




×
×
  • Créer...
Automobile Propre

Automobile Propre est un site d'information communautaire qui est dédié à tout ce qui concerne l'automobile et l'environnement. Les thématiques les plus populaires de notre blog auto sont la voiture électrique et les hybrides, mais nous abordons également la voiture GNV / GPL, les auto à l'hydrogène, les apects politiques et environnementaux liés à l'automobile. Les internautes sont invités à réagir aux articles du blog dans les commentaires, mais également dans les différents forums qui sont mis à leur dispositon. Le plus populaire d'entre eux est certainement le forum voiture électrique qui centralise les discussions relatives à l'arrivée de ces nouveaux véhicules. Un lexique centralise les définitions des principaux mots techniques utilisés sur le blog, tandis qu'une base de données des voitures (commercialisées ou non) recense les voitures électriques et hybrides.