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po589

ZFE

Messages recommandés

Le 20/05/2025 à 23:34, Maxoo a dit :

Sur une 1200 Vmax, en tout et pour tout, il y a :

 

Le 21/05/2025 à 12:16, hybridex a dit :

Grosse moto à carbus avec la consommation d'un SUV essence moderne mais sans dispositifs de dépollution. Dix à 20 fois plus polluante qu'une vulgaire Crit'air 3. Sa seule place en ZFE c'est sur une remorque accrochée à ton VE pour l'emmener s'éclater de temps à autre au loin dans des campagnes dépeuplées.

 

Le 21/05/2025 à 22:11, Maxoo a dit :

C'est marrant, pour une moto réputée comme pilier des terrasses des cafés de centre-ville.

En même temps sa réputation d'être un dragster pour lignes droites n'est peut être pas entièrement usurpée ?

 

VMaxquivasemettreautas.JPG.f47f0ae4dc2de06a554a06d9490564ef.JPG

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Le 21/05/2025 à 22:37, Maxoo a dit :

Et à plus forte raison s'il est bleu et clignotant. 🤪

 

Cela dit, les crétins qui roulent en pleins phares "pour être bien vus" sont tout autant à coté de la plaque que ceux qui croient être en sécurité en pétant les records de décibels : quand on est ébloui, on devient incapable d'évaluer correctement les distances. Ça augmente les probabilités de gros câlins musclés entre véhicules.

Ah mais le pire, c'est que je parle même de plein phares. Certaines éclairent franchement haut et sans regarder particulièrement le retro, on les voit venir. Je dis ça, mais je sais pas ce que donne ma Leoncino dans un retro. La seule certitude que j'ai, c'est un phare à LED est autrement plus violent pour la rétine qu'une ampoule Edison.

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Le 20/05/2025 à 16:54, ManuTaden a dit :

et pourquoi ne pas rouler au volant d'un véhicule au GPL ?

en occasion ça se trouve à moins de 5000€, c'est Critair 1, et si vous aimez l'odeur d'essence, vous pouvez même ne rouler qu'à l'essence.

Savez vous, @cassios qu'il n'y a aucune obligation de passer au VE pour pouvoir circuler en ZFE ?

Par exemple, à  Toulouse, ville que dites habiter / fréquenter, sont interdits de circulation permanente les Critair 5 et 4, c'est dire les voitures diesel d'avant 2006 et les essences d'avant 1997. Tous les véhicules plus récents, qu'ils soient essence ou diesel sont autorisés.

Alors forcément il y en un, au fond de la salle qui va chouiner : "oui mais mon vieux grand père avec sa trapanelle achetée neuve en 1952  (*) comment il va faire pour aller à son rendez vous médical ? "  et bien il existe un pass qui permet de venir 52 jours par an avec un véhicule non ZFE compatible. Le grand père, s'il n'a pas de Citroen plus récente que sa Traction, pourra donc échapper au trajet en VSL électrique vers son RDV médical.

 

(*)  Si c'est comme en Picardie, je dirais qu'il fallait bien dépenser les lessiveuses de billets provenant du marché noir avec les officiers allemands et la bourgeoisie locale 🤢

 

Tout à fait, passer au GPL, on a tendance à oublier ce moyen (moi le premier).

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Le 21/05/2025 à 07:47, AKM74 a dit :

Bien dit.

Désolé d'avoir mal interprété ton post auquel je répondais. Il semblait reposer sur le biais cognitif très souvent utilisé par des anti-ZFE, qui consiste à dire que les pro-ZFE ne sont que des bobos urbains qui ne comprennent rien à "la vraie vie" et à toutes les difficultés qu'éprouvent "les gueux" à circuler en ville, tout en négligeant soigneusement de donner la parole à ceux qui souffrent de la pollution de l'air, ou même à considérer que les pro-ZFE puissent se soucier d'eux. Beau retournement de cet argument de ta part 😁

Très mauvais biais cognitif, il faut éviter de caricaturer au maximum.

De la même manière certains pro-zfe sont de mauvaise foi avec les problèmes engendrés par la pollution atmosphérique en parlant de celle-ci comme si elle venait intégralement de la pollution engendrée par les moteurs thermiques alors que la pollution atmosphérique des villes vient:

1) De particules nocives naturelles apportées par le vent (sable du sahara)

2) de particules engendrées par les divers moyens de chauffage de la zone

3) de particules apportées par les usines du coin (ou des fois amenées par le vent)

4) de particules générées par les pneus et le freinage sur les plaquettes de frein

5) des moteurs thermiques

etc, etc.... la pollution atmophérique est multi factorielle, c'est un problème global.

 

Généralement, ils n'apprécient pas que je donne ce genre de détail.

Tout comme quand je tombe sur un gros radin qui veut rouler dans une ZFE avec son vieux clou alors que je sais qu'il a largement les moyens de se payer un véhicule bien moins polluant et que je lui fais remarquer.


Avec de la bonne volonté et des moyens, on a des solutions pour trouver des solutions honorables acceptables pour tout le monde.


Ce sont les mecs arc boutés sur leurs vérités absolues qui posent réellement problème....

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Le 13/05/2025 à 16:15, suseng a dit :

Tu es certain que ce sont les spécialistes qui racontent des grosses erreurs ? 

Par exemple, pour le nuage de Tchernobyl, c'était le journal météo qui a mis un gros panneau STOP sur la carte.

Pour le "plus de pétrole dans 2 ans", je n'ai jamais entendu ça...

 

Ce qui est marrant, c'est que la partie de la population très défiante envers ceux qui se prétendent spécialistes est la même qui tombe dans les bras de Didier Raoult. Personnellement, je pense que la défiance est plutôt envers ceux qui disent des choses qui les gênent.

Pierre A. J.-C. Pellerin, était fondateur et directeur du Service central de protection contre les rayonnements ionisants (SCPRI), il a en outre été fondateur et directeur (de 1956 à 1992) du Centre international de référence pour la radioactivité de l'OMS (1967-1995).

 

Le 29 avril 1986, trois jours après la catastrophe de Tchernobyl et alors que la nouvelle vient tout juste d'arriver en France, Pierre Pellerin, en tant que directeur du Service central de protection contre les rayonnements ionisants (SCPRI) intervient au journal télévisé du soir et déclare : « ça ne menace personne actuellement, sauf, peut-être, dans le voisinage immédiat de l'usine, et encore c'est surtout dans l'usine que je pense que les Russes ont admis qu'il y avait des personnes lésées»].


De même, interrogé sur Antenne 2 par Noël Mamère, qui présente le journal de la mi-journée du 29 avril, François Cogné, autre spécialiste, directeur de l’Institut de protection et de sûreté nucléaire (ISPN),déclare  "Des mesures ont été faites en France et sont faites en permanence, en particulier par le Service central de protection contre les rayonnements ionisants. Ces mesures sont tout à fait négatives, et il n’y a aucune raison de part les conditions météorologiques elles-mêmes que quoi que ce soit, soit mesuré en France".

 

Puis le 6 mai par exemple, le ministère de l’Agriculture précise que "le territoire français, en raison de son éloignement, a été totalement épargné par les retombées de radio-nucléïdes consécutives à l’accident de la centrale de Tchernobyl. A aucun moment les hausses observées de radioactivité n’ont posé le moindre problème d’hygiène publique".

 

Aucune précaution particulière n’est demandée aux femmes enceintes et aucune mesure n’est prise concernant l’agriculture et l’alimentation. Chez nos voisins européens, en Italie, en Suède, au Royaume-Uni ou en Allemagne de l’Ouest, les autorités prennent pourtant leurs précautions pour limiter les contaminations : interdiction de vendre des légumes à feuilles et du lait frais, interdiction pour les enfants de jouer dans les bacs à sable, indemnisation des agriculteurs, etc. "En France, on a dit que tout allait entièrement bien alors que ce n'était pas le cas. Pourtant, les autres pays d’Europe ont pris des mesures de précaution. On aurait dû distribuer des comprimés d’iode", résume Galia Ackerman.

 

Donc il n'y a pas que les journalistes qui ont raconté n'importe quoi... avec leur panneau STOP :)

 

Modifié par azerty67

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Le 22/05/2025 à 17:29, azerty67 a dit :

Pierre A. J.-C. Pellerin, était fondateur et directeur du Service central de protection contre les rayonnements ionisants (SCPRI), il a en outre été fondateur et directeur (de 1956 à 1992) du Centre international de référence pour la radioactivité de l'OMS (1967-1995).

 

Le 29 avril 1986, trois jours après la catastrophe de Tchernobyl et alors que la nouvelle vient tout juste d'arriver en France, Pierre Pellerin, en tant que directeur du Service central de protection contre les rayonnements ionisants (SCPRI) intervient au journal télévisé du soir et déclare : « ça ne menace personne actuellement, sauf, peut-être, dans le voisinage immédiat de l'usine, et encore c'est surtout dans l'usine que je pense que les Russes ont admis qu'il y avait des personnes lésées»].


De même, interrogé sur Antenne 2 par Noël Mamère, qui présente le journal de la mi-journée du 29 avril, François Cogné, autre spécialiste, directeur de l’Institut de protection et de sûreté nucléaire (ISPN),déclare  "Des mesures ont été faites en France et sont faites en permanence, en particulier par le Service central de protection contre les rayonnements ionisants. Ces mesures sont tout à fait négatives, et il n’y a aucune raison de part les conditions météorologiques elles-mêmes que quoi que ce soit, soit mesuré en France".

 

Puis le 6 mai par exemple, le ministère de l’Agriculture précise que "le territoire français, en raison de son éloignement, a été totalement épargné par les retombées de radio-nucléïdes consécutives à l’accident de la centrale de Tchernobyl. A aucun moment les hausses observées de radioactivité n’ont posé le moindre problème d’hygiène publique".

 

Aucune précaution particulière n’est demandée aux femmes enceintes et aucune mesure n’est prise concernant l’agriculture et l’alimentation. Chez nos voisins européens, en Italie, en Suède, au Royaume-Uni ou en Allemagne de l’Ouest, les autorités prennent pourtant leurs précautions pour limiter les contaminations : interdiction de vendre des légumes à feuilles et du lait frais, interdiction pour les enfants de jouer dans les bacs à sable, indemnisation des agriculteurs, etc. "En France, on a dit que tout allait entièrement bien alors que ce n'était pas le cas. Pourtant, les autres pays d’Europe ont pris des mesures de précaution. On aurait dû distribuer des comprimés d’iode", résume Galia Ackerman.

 

Donc il n'y a pas que les journalistes qui ont raconté n'importe quoi... avec leur panneau STOP :)

 

Aie, fais gaffe, tu vas finir catalogué complotiste toi.

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Le 22/05/2025 à 10:41, ManuTaden a dit :

En même temps sa réputation d'être un dragster pour lignes droites n'est peut être pas entièrement usurpée ?

 

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Comme on dit dans le milieu, c'est une moto qui tient la route... Toute la route.

OIn dit aussi que c'est une moto que rien n'arrête... Pas même ses freins.

 

:mrgreen:

 

Le 22/05/2025 à 17:29, azerty67 a dit :

Pierre A. J.-C. Pellerin, était fondateur et directeur du Service central de protection contre les rayonnements ionisants (SCPRI), il a en outre été fondateur et directeur (de 1956 à 1992) du Centre international de référence pour la radioactivité de l'OMS (1967-1995).

 

Le 29 avril 1986, trois jours après la catastrophe de Tchernobyl et alors que la nouvelle vient tout juste d'arriver en France, Pierre Pellerin, en tant que directeur du Service central de protection contre les rayonnements ionisants (SCPRI) intervient au journal télévisé du soir et déclare : « ça ne menace personne actuellement, sauf, peut-être, dans le voisinage immédiat de l'usine, et encore c'est surtout dans l'usine que je pense que les Russes ont admis qu'il y avait des personnes lésées»].


De même, interrogé sur Antenne 2 par Noël Mamère, qui présente le journal de la mi-journée du 29 avril, François Cogné, autre spécialiste, directeur de l’Institut de protection et de sûreté nucléaire (ISPN),déclare  "Des mesures ont été faites en France et sont faites en permanence, en particulier par le Service central de protection contre les rayonnements ionisants. Ces mesures sont tout à fait négatives, et il n’y a aucune raison de part les conditions météorologiques elles-mêmes que quoi que ce soit, soit mesuré en France".

 

Puis le 6 mai par exemple, le ministère de l’Agriculture précise que "le territoire français, en raison de son éloignement, a été totalement épargné par les retombées de radio-nucléïdes consécutives à l’accident de la centrale de Tchernobyl. A aucun moment les hausses observées de radioactivité n’ont posé le moindre problème d’hygiène publique".

 

Aucune précaution particulière n’est demandée aux femmes enceintes et aucune mesure n’est prise concernant l’agriculture et l’alimentation. Chez nos voisins européens, en Italie, en Suède, au Royaume-Uni ou en Allemagne de l’Ouest, les autorités prennent pourtant leurs précautions pour limiter les contaminations : interdiction de vendre des légumes à feuilles et du lait frais, interdiction pour les enfants de jouer dans les bacs à sable, indemnisation des agriculteurs, etc. "En France, on a dit que tout allait entièrement bien alors que ce n'était pas le cas. Pourtant, les autres pays d’Europe ont pris des mesures de précaution. On aurait dû distribuer des comprimés d’iode", résume Galia Ackerman.

 

Donc il n'y a pas que les journalistes qui ont raconté n'importe quoi... avec leur panneau STOP :)

 

 

 

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Le 22/05/2025 à 16:26, cassios a dit :

Très mauvais biais cognitif, il faut éviter de caricaturer au maximum.

De la même manière certains pro-zfe sont de mauvaise foi avec les problèmes engendrés par la pollution atmosphérique en parlant de celle-ci comme si elle venait intégralement de la pollution engendrée par les moteurs thermiques alors que la pollution atmosphérique des villes vient:

1) De particules nocives naturelles apportées par le vent (sable du sahara)

2) de particules engendrées par les divers moyens de chauffage de la zone

3) de particules apportées par les usines du coin (ou des fois amenées par le vent)

4) de particules générées par les pneus et le freinage sur les plaquettes de frein

5) des moteurs thermiques

etc, etc.... la pollution atmophérique est multi factorielle, c'est un problème global.

 

Généralement, ils n'apprécient pas que je donne ce genre de détail.

Tout comme quand je tombe sur un gros radin qui veut rouler dans une ZFE avec son vieux clou alors que je sais qu'il a largement les moyens de se payer un véhicule bien moins polluant et que je lui fais remarquer.


Avec de la bonne volonté et des moyens, on a des solutions pour trouver des solutions honorables acceptables pour tout le monde.


Ce sont les mecs arc boutés sur leurs vérités absolues qui posent réellement problème....

Oui, à chacun sa pollution. Les oxydes d'azote c'est beaucoup le diesel, les particules c'est beaucoup le secteur résidentiel et en tout premier lieu le chauffage au bois. Les méfaits d'une cheminée ouverte sont considérables. De plus on sait depuis plus de 50 ans que le bois doit brûler par flambées franches.

Citation

Faire une flambée dans sa cheminée, c’est sympa … mais pas anodin pour l’air. En effet, le feu de cheminée émet d’importantes quantités de particules fines dans l’atmosphère liées à la combustion du bois. Le chauffage au bois est responsable en IDF de 86 % des émissions de PM10 (et 87% des émissions de PM2.5) du secteur résidentiel alors que ce combustible ne couvre que 6 % des besoins d’énergie de ce secteur (AIRPARIF- Bilan émissions 2021 Île-de-France).

Le secteur résidentiel représente quant à lui, la première source d’émission de particules fines en Ile-de-France : 34 % pour les PM10 et de 54 % pour les PM2.5.

source: https://www.drieat.ile-de-france.developpement-durable.gouv.fr/le-chauffage-au-bois-un-fort-impact-sur-la-qualite-a3791.html

 

Il est très regrettable que ça fasse beaucoup moins de bruit que la pollution automobile

ce qui ne dédouane en rien le secteur automobile de devoir faire sa part de dépollution

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Le 22/05/2025 à 11:24, Spif a dit :

Ah mais le pire, c'est que je parle même de plein phares. Certaines éclairent franchement haut et sans regarder particulièrement le retro, on les voit venir. Je dis ça, mais je sais pas ce que donne ma Leoncino dans un retro. La seule certitude que j'ai, c'est un phare à LED est autrement plus violent pour la rétine qu'une ampoule Edison.

Exact.

Quand les phares ne sont pas prévus pour accueillir des lampes à LED, les faisceaux partent dans tous les sens.

Le pire étant les lampes premier prix, dont la position du foyer est incorrecte, ce qui les rend particulièrement éblouissantes.

On a le même problème avec les xénon "deuxième monte", d'ailleurs.

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Le 22/05/2025 à 22:55, hybridex a dit :

Oui, à chacun sa pollution. Les oxydes d'azote c'est beaucoup le diesel, les particules c'est beaucoup le secteur résidentiel et en tout premier lieu le chauffage au bois. Les méfaits d'une cheminée ouverte sont considérables. De plus on sait depuis plus de 50 ans que le bois doit brûler par flambées franches.

source: https://www.drieat.ile-de-france.developpement-durable.gouv.fr/le-chauffage-au-bois-un-fort-impact-sur-la-qualite-a3791.html

 

Il est très regrettable que ça fasse beaucoup moins de bruit que la pollution automobile

ce qui ne dédouane en rien le secteur automobile de devoir faire sa part de dépollution

Il faut aussi voir l' infographie du milieu, le bois est vertueux pour le CO2 et pose problème pour la pollution locale, une voiture pose problème dans les deux cas...

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Merci pour ta réponse argumentée.

Face aux messages exagérément rassurants que tu as relevés, il y avait aussi dans la presse et parmi les spécialistes, des personnes qui donnaient les chiffres, les mesures. Il y avait aussi d'autres sons de cloche à l'étranger.

 

L'analyse des faits à l'époque et l'analyse rétrospective montre que les niveaux de radiation en France dans les jours qui ont suivi l'accident nucléaire étaient de l'ordre du centième de la radioactivité qui nécessiterait de prendre des mesures de précaution.

 

Le 22/05/2025 à 17:29, azerty67 a dit :

Puis le 6 mai par exemple, le ministère de l’Agriculture précise que "le territoire français, en raison de son éloignement, a été totalement épargné par les retombées de radio-nucléïdes consécutives à l’accident de la centrale de Tchernobyl. A aucun moment les hausses observées de radioactivité n’ont posé le moindre problème d’hygiène publique".

Cette phrase est toujours vraie, il n'y a pas eu de problème d'hygiène publique en France.

 

Le 22/05/2025 à 17:29, azerty67 a dit :

Aucune précaution particulière n’est demandée aux femmes enceintes et aucune mesure n’est prise concernant l’agriculture et l’alimentation. Chez nos voisins européens, en Italie, en Suède, au Royaume-Uni ou en Allemagne de l’Ouest, les autorités prennent pourtant leurs précautions pour limiter les contaminations : interdiction de vendre des légumes à feuilles et du lait frais, interdiction pour les enfants de jouer dans les bacs à sable, indemnisation des agriculteurs, etc. "En France, on a dit que tout allait entièrement bien alors que ce n'était pas le cas. Pourtant, les autres pays d’Europe ont pris des mesures de précaution. On aurait dû distribuer des comprimés d’iode", résume Galia Ackerman.

Certains autres pays ont d'autres polémiques : les gens ont paniqué, il y a eu des avortements inutiles par exemple.

 

La communication de crise est quelque chose de compliqué. Si on prend l'accident de Fukushima par exemple, l'évacuation et le stress associé a causé plus de décès que l'accident nucléaire lui-même. Au point que certains se demandent si l'excès de prudence n'a pas fait plus de mal que de bien.

 

Quoi qu'il en soit, mon propos était de bien distinguer la parole scientifique de la parole des personnes au pouvoir. Les personnes au pouvoir ont d'autres objectifs que l'exposé factuel des données et leur analyse.

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Le 23/05/2025 à 07:09, doudous74 a dit :

Il faut aussi voir l' infographie du milieu, le bois est vertueux pour le CO2 et pose problème pour la pollution locale, une voiture pose problème dans les deux cas...

C'est vrai, en partie, car il existe des utilisations plus écologiques du bois que celle qui consiste à en tirer de l' énergie, c'est très contestable dans les cas de combustions mal conduites et ça n'a pas trop sa place en ZFE. Les cartes airparif montrent une importante diminution de la pollution aux oxydes d'azote parce qu'on a fait de gros efforts en matière de pollution automobile et une bien moins bonne diminution des pollutions aux particules parce qu'on n'a pas imposé des contraintes équivalentes aux autres secteurs

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Le 22/05/2025 à 16:26, cassios a dit :

Très mauvais biais cognitif, il faut éviter de caricaturer au maximum.

De la même manière certains pro-zfe sont de mauvaise foi avec les problèmes engendrés par la pollution atmosphérique en parlant de celle-ci comme si elle venait intégralement de la pollution engendrée par les moteurs thermiques alors que la pollution atmosphérique des villes vient:

1) De particules nocives naturelles apportées par le vent (sable du sahara)

2) de particules engendrées par les divers moyens de chauffage de la zone

3) de particules apportées par les usines du coin (ou des fois amenées par le vent)

4) de particules générées par les pneus et le freinage sur les plaquettes de frein

5) des moteurs thermiques

etc, etc.... la pollution atmophérique est multi factorielle, c'est un problème global.

 

Généralement, ils n'apprécient pas que je donne ce genre de détail.

Tout comme quand je tombe sur un gros radin qui veut rouler dans une ZFE avec son vieux clou alors que je sais qu'il a largement les moyens de se payer un véhicule bien moins polluant et que je lui fais remarquer.


Avec de la bonne volonté et des moyens, on a des solutions pour trouver des solutions honorables acceptables pour tout le monde.


Ce sont les mecs arc boutés sur leurs vérités absolues qui posent réellement problème....

Oui, mais les analyses et les modèles permettent justement d'isoler la part des particules fines dues au trafic, et surtout, de distinguer entre la composition des PM, ainsi que leur taille.

Par exemple, très facile d'identifier les pics de particules de sable du fait de leur occurrence temporelle limitée. Ce sont des particules de silicate, peu dangereux, et elles sont très épaisses, donc très peu dangereuses.

Tout le contraire des particules ultrafines de carbone rejetées par les moteurs. 

 

Le chauffage urbain reste lui la principale source de particules et de pollution, devant le trafic, lui-même devant les usines (et aussi devant une autre sources importante, celle des PM issues des épandages agricoles).

Et justement, toutes ces sources sont aussi sujettes à des contraintes, limitations, et incitations au changement. Parfois pas assez d'ailleurs, tout comme les ZFE qui sont actuellement surtout théoriques.

 

A noter aussi que si le trafic est effectivement minoritaire dans l'émission de PM en général, il est probablement majoritaire dans l'émissions des particules ultra-fines sus-évoquées, les plus dangereuses. Je dis probablement car il y a encore peu de mesures, et les analyses générales sont faussées par une tendance à mesurer la concentration, qui dépend du poids. Or il est évident qu'un PM10 est plusieurs ordres de magnitudes plus lourde qu'une PM0,1, alors même que, pénétrant bien moins profondément dans l'organisme (la PM10 s'arrête aux bronches, la PM 0,1 peut pénétrer dans le cerveau), elle est moins dangereuse.

 

Et les émissions des moteurs sont largement majoritaires dans la génération de NOW (oxydes d'azote), de l'ordre de 60-70%.

 

Les gens que tu décris sont ceux qui n'ont pas pris le temps de creuser le problème et de chercher l'info. C'est pour éviter d'être de ceux-ci que j'ai rejoint une association de professionnels médicaux et sectoriels sur la qualité de l'air, et dont le premier but est de partager littérature scientifique et études sur la qualité de l'air, et ensuite seulement de faire des recommandations. 

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Le 23/05/2025 à 08:20, suseng a dit :

Merci pour ta réponse argumentée.

Face aux messages exagérément rassurants que tu as relevés, il y avait aussi dans la presse et parmi les spécialistes, des personnes qui donnaient les chiffres, les mesures. Il y avait aussi d'autres sons de cloche à l'étranger.

 

L'analyse des faits à l'époque et l'analyse rétrospective montre que les niveaux de radiation en France dans les jours qui ont suivi l'accident nucléaire étaient de l'ordre du centième de la radioactivité qui nécessiterait de prendre des mesures de précaution.

 

Cette phrase est toujours vraie, il n'y a pas eu de problème d'hygiène publique en France.

 

Certains autres pays ont d'autres polémiques : les gens ont paniqué, il y a eu des avortements inutiles par exemple.

 

La communication de crise est quelque chose de compliqué. Si on prend l'accident de Fukushima par exemple, l'évacuation et le stress associé a causé plus de décès que l'accident nucléaire lui-même. Au point que certains se demandent si l'excès de prudence n'a pas fait plus de mal que de bien.

 

Quoi qu'il en soit, mon propos était de bien distinguer la parole scientifique de la parole des personnes au pouvoir. Les personnes au pouvoir ont d'autres objectifs que l'exposé factuel des données et leur analyse.

 

Selon une tactique bien rodée, on a, pas toi, introduit là une polémique n'ayant qu'un rapport bien lointain avec le sujet au prétexte de généralisation abusive et systématique d'erreurs ou de fautes éventuellement commises dans le passé.

 

Les pollutions, réelles ou supposées dues à Tchernobyl ainsi que leur traitement politique ou médiatique sont complètement étrangères  à la situation des ZFE

Modifié par hybridex

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Le 23/05/2025 à 08:49, hybridex a dit :

Les pollutions, réelles ou supposées dues à Tchernobyl ainsi que leur traitement politique ou médiatique sont complètement étrangères  à la situation des ZFE

Il y a un lien, c'est que du coup des gens se méfient des paroles officielles, y compris celles portées par des "spécialistes".

 

Le problème serait réglé si ces gens reconnaissaient plus tard qu'ils s'étaient plantés (car on peut se tromper de toute bonne foi) et ensuite on ferait un bilan ensuite des fois où ils ont eu raison et tort et ça donnerait une cote de confiance bonne envers ceux qui ont souvent raison.

 

Mais le problème, c'est que ces politiques ou spécialistes ne reconnaissent jamais leurs erreurs!!

Pire, leurs carrières ne sont même jamais affectées, il n'y a pas de pénalité dans l'erreur pour eux...

 

Tant qu'un spécialiste va dans le vent de la doxa en cours, sa carrière continue tranquille, qu'il se plante ou pas.

 

Et faut pas s'étonner ensuite que des gens fassent "sécession" de la parole officielle (ça s'appelle jeter l'eau du bain avec le bébé).

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Le 23/05/2025 à 08:45, AKM74 a dit :

les analyses générales sont faussées par une tendance à mesurer la concentration, qui dépend du poids. Or il est évident qu'un PM10 est plusieurs ordres de magnitudes plus lourde qu'une PM0,1, alors même que, pénétrant bien moins profondément dans l'organisme (la PM10 s'arrête aux bronches, la PM 0,1 peut pénétrer dans le cerveau), elle est moins dangereuse.

Je suis bien d'accord avec toi. C'est consternant que les particules les plus dangereuses ne soient pas différenciées. Je serais assez surpris qu'elles proviennent des pneumatiques de VE mais seule une étude sérieuse permettrait de le savoir.

 

Dans le domaine des émissions par pneumatiques  les analyses trop générales ne peuvent être pas sérieuses, c'est bien trop multifactoriel dans les causes et multiforme dans les conséquences comme les remèdes

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Le 23/05/2025 à 09:07, cassios a dit :

Il y a un lien, c'est que du coup des gens se méfient des paroles officielles, y compris celles portées par des "spécialistes".

 

Le problème serait réglé si ces gens reconnaissaient plus tard qu'ils s'étaient plantés (car on peut se tromper de toute bonne foi) et ensuite on ferait un bilan ensuite des fois où ils ont eu raison et tort et ça donnerait une cote de confiance bonne envers ceux qui ont souvent raison.

 

Mais le problème, c'est que ces politiques ou spécialistes ne reconnaissent jamais leurs erreurs!!

Pire, leurs carrières ne sont même jamais affectées, il n'y a pas de pénalité dans l'erreur pour eux...

 

Tant qu'un spécialiste va dans le vent de la doxa en cours, sa carrière continue tranquille, qu'il se plante ou pas.

 

Et faut pas s'étonner ensuite que des gens fassent "sécession" de la parole officielle (ça s'appelle jeter l'eau du bain avec le bébé).

C'est ça!

Donc au nom des "gens" qui refusent les données scientifiques à environ 99% vraies pour admettre des trucs à 83,52% ineptes tu vas m'obliger, moi, soit à "m'écharper" cordialement avec @Maxoo sur un sujet ZFE parce que tu l'as quasiment contraint à exposer une thèse concernant le nucléaire avec laquelle je ne suis pas forcément d'accord, soit  à taire mes contradictions.

Tout est dans tout et réciproquement mais plus encore la connerie que le reste!

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J'ai surtout l’impression que certains gèrent mal les nuances.

Ils confondent causes et conséquences.

Les extraits que vous avez cités parlent de "retombées insignifiantes sur le plan sanitaire".

Beaucoup ont retenu "pas de retombées", et viennent se plaindre qu'on leur a menti, alors que ça ne veut pas dire la même chose.

Le STOP sur la fameuse carte, c'était un stop aux particules ou un stop au risque ? Rien est écrit.

Et à l'oral, pas mieux : "la météo affirme qu'il restera jusqu'à vendredi prochain suffisamment puissant pour offrir une véritable barrière de protection". Une barrière de protection ne veut pas dire "pas de retombées". Une ceinture de sécurité n'évite pas l’accident, elle ne traite que les conséquences.

 

Sur les ZFE, même chose. Sous prétexte qu'il y a d’autres polluants qui restent autorisés, on chouine qu'on nous ment / qu'on nous manipule / qu'on nous extorque, sans se poser ni la question de la faisabilité technique, ni la question du contrôle, ni la question de l’efficacité.

C'est beaucoup plus facile de remplacer une voiture, qui est un bloc indépendant, que de remplacer les modes de chauffage dans des bâtiments collectifs => intérêt ++ pour le choix "d'attaquer" la voiture.

C'est beaucoup plus facile de contrôler le respect de la consigne sur la voie publique que dans les habitats individuels fermés => intérêt ++ pour le choix "d'attaquer" la voiture.

Et peut-être que de s’attaquer à fond à une seule des sources peut être suffisante pour passer sous un niveau de pollution plus acceptable (hypothèse personnelle), et de fait plus efficace que de s'éparpiller tout azimut.

 

Comme l'a rappelé suseng, c'est bien la différence entre la théorie et la pratique, ou entre la science et la politique. Les détails applicatifs de la science théorique buttent sur la réalité du terrain en pratique.

Pour sécuriser les déplacements en vélo, on crée des pistes cyclables. Alors que le plus efficace serait de supprimer les voitures (ou les vélos, d'ailleurs). Mais comme c'est difficilement envisageable, on fait un compromis plus acceptable, mais moins efficace.

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Le 23/05/2025 à 09:20, hybridex a dit :

Je suis bien d'accord avec toi. C'est consternant que les particules les plus dangereuses ne soient pas différenciées. Je serais assez surpris qu'elles proviennent des pneumatiques de VE mais seule une étude sérieuse permettrait de le savoir.

Les particules venant des VE et des autres véhicules sont les mêmes, vu que ce sont les mêmes pneus ?

 

Le 23/05/2025 à 09:20, hybridex a dit :

rDans le domaine des émissions par pneumatiques  les analyses trop générales ne peuvent être pas sérieuses, c'est bien trop multifactoriel dans les causes et multiforme dans les conséquences comme les remèdes

Michelin a un programme de mesure et d'analyse des particules émises par les pneumatiques :

https://www.michelin.com/publications/groupe/tire-technology-expo-2024-michelin-innove-pour-accélérer-sur-la-connaissance-des-particules-d-usure-des-pneumatiques-et-de-la-route

Il y a un lien sur la page qui pointe vers les publications scientifiques associées.

 

Une autre étude (qui n'est pas commandée par un fabricant de pneus cette fois) donne des résultats chiffrés sur les quantité / taille de particules émises par les pneus, ainsi que leur composition chimique :

https://partage.agirpourlenvironnement.org/wp-content/uploads/2024/10/APE-Rapport-pneus-Web.pdf

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