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jeanlabarque

Je comprend les déçus de l'électrique

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Le 22/01/2025 à 16:43, DanteBe a dit :

Au final nous, on va évidemment faire avec, y a par ailleurs des choses sympas au demeurant, comme la conduite à une pédale en ville par exemple, et puis voilà, ce n'est évidemment pas la fin du monde.

 

Mais on regrette factuellement l'ancienne thermique si on s'en tient au volet "fonction de l'objet", véhicule qui rendait globalement les mêmes services, dans un environnement équivalent, sans générer des contraintes logistiques comparables.

Je comprends ce raisonnement, et le pétrole c'est bien plus facile à gérer parce que en l'espace d'un siècle on a les réseaux d'approvisionnement qui ont été mis en place, la R&D qui a rendu tout le bazar super fiable, les réflexes qui sont passés de père en fils et de mère en fille, et on a la facilité grâce à la fabuleuse densité énergétique du précieux liquide.

Mais c'est comme toutes les bonnes choses, il ne faut pas en abuser. Vous regrettez l'ancienne thermique mais vivez avec, et d'autres qui ont peut être moins de facilités pour recharger un VE ou planifier des recharges sur un long trajet avec un VE bon marché à petite batterie, regretteront encore plus l'ancienne thermique. Mais d'ici quelques années ou dizaines d'années ils risquent de regretter encore plus les forêts françaises qui auront disparu à cause de la sécheresse, les moussons ou les incendies. Et ça, il n'y a personne à la télé ou sur France Info ou sur RMC pour nous l'expliquer, donc la plupart des gens ne s'en rendent même pas compte.

 

C'est un effort certes, mais un effort que nous n'avons pas le choix de faire, déjà parce que c'est l'étape la plus facile pour lutter contre le réchauffement climatique.

En effet un véhicule dure une vingtaine d'années au bas mot donc c'est l'échelle de temps pour leur remplacement. Les logements passoires thermiques vont durer bien plus longtemps et il sera beaucoup plus long de les convertir pour qu'ils consomment moins d'énergie. Les diverses industries à décarboner cela représente des investissements et des coûts faramineux qu'il faudra prendre en compte donc ça prendra aussi énormément de temps et ça se fera dans la douleur.

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Le 22/01/2025 à 16:43, DanteBe a dit :

Oui de fait, après, on peut aussi constater que cette organisation / une discipline associée était pas demandée avec des voitures thermiques; ce qui est la définition même d'une nouvelle contrainte.

 

Je suis d'ailleurs assez frappé de ce point de vue par un curieux angle mort, à la lecture de nombreux posts sur ce fil ou en général sur des forums, à savoir la confusion très fréquente entre ce qu'est une contrainte et ce qu'est la façon individuelle dont on la perçoit, la traite et l'intègre dans son existence, en termes d'adaptation personnelle et d'acquisition de nouvelles compétences.

 

De ce point de vue, les deux domaines qui me semblent le plus prêter le flanc à cette tendance sont l'autonomie et la gestion de la fréquence de recharge d'une part, la multiplicité des types d'opérateurs, de bornes, de moyens de paiement et de standards de prise d'autre part.

 

On lit des paragraphes expliquant (en chinois de mon point de vue la plupart du temps) l'extrême simplicité d'une planification sur un long trajet, en jonglant avec plusieurs cartes d'abonnement, de réseaux d'opérateurs et d'outils de planification divers pour pondre des scénarios de type "je recharge à 60% là seulement pour gagner X minutes que je retrouverais à la borne suivante vue que etc. etc.

 

Le tout pour conclure généralement que "ça montre bien que ce n'est pas du tout un souci ou une contrainte ET qu'il faut quand même être un peu idiot pour ne pas avoir fait / savoir faire tout ça".

 

Raisonnement qui confond "réalité de la contrainte" et "capacité individuelle à l'intégrer",

 

Ce genre de raisonnement biaisé donc, oublie qui plus est un peu vite que, comme pour toute nouvelle compétences ou routines de fonctionnement, celles-ci sont relatives et en grande partie liées à l'intérêt porté à la base (par des gens semblant souvent technophiles dirait on), intérêt amenant une facilité et une inclinaison naturelle à en intégrer les nouveaux codes et en minimiser inconsciemment les contraintes possibles.

 

D'où une posture de "surplomb incrédule" si j'ose écrire, qui peut vite avoir tendance à irriter.

 

Pour quelqu'un comme moi, aimant certes les sensations automobiles mais n'étant pas intéressé le moins du monde par le comment du pourquoi technique, plutôt neutre voire perplexe sur l'objet VE sur un plan éco sociétal,  et attendant surtout de la facilité d'usage au quotidien de mon déplaçoir, c'est une autre affaire.

 

Sans parler de ma compagne, qui n'a aucun lien émotionnel avec la conduite et les voitures, et attend vraiment juste qu'elle l'emmène d'un point A à un point B sans se poser de questions superflues.

 

Du coup, l'acquisition de ces nouveaux savoirs et paradigmes nous ennuie ET (par conséquent en grande partie) nous plonge dans des abymes de perplexité. Et ce alors que par ailleurs, dans d'autres domaines professionnels ou personnels, nous avons toute la sagacité nécessaire et même souvent bien plus.

 

Au final nous, on va évidemment faire avec, y a par ailleurs des choses sympas au demeurant, comme la conduite à une pédale en ville par exemple, et puis voilà, ce n'est évidemment pas la fin du monde.

 

Mais on regrette factuellement l'ancienne thermique si on s'en tient au volet "fonction de l'objet", véhicule qui rendait globalement les mêmes services, dans un environnement équivalent, sans générer des contraintes logistiques comparables.

 

(Même si elle n'avait pas de boite auto, et ça, c'était bien dommage, sur un véhicule "utilitaire", je suis un fervent adepte depuis très longtemps, j'ai donc pas été très chamboulé par la nouvelle :) ).

on est d'accord que le VE est moins contraignant qu'un VT si et seulement si on branche tous les jours sans se poser de question (à la maison ou au taff) et qu'on utilise le GPS de la voiture pour les grands trajets en suivant les consignes du véhicules.

Sans cela, oui ca reste de la charge mentale complexe a appréhender. Bon j'imagine que nos enfant seront moins regardant étant né avec la problématique.

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Oui de fait, après, on peut aussi constater que cette organisation / une discipline associée était pas demandée avec des voitures thermiques; ce qui est la définition même d'une nouvelle contrainte.
 
Je suis d'ailleurs assez frappé de ce point de vue par un curieux angle mort, à la lecture de nombreux posts sur ce fil ou en général sur des forums, à savoir la confusion très fréquente entre ce qu'est une contrainte et ce qu'est la façon individuelle dont on la perçoit, la traite et l'intègre dans son existence, en termes d'adaptation personnelle et d'acquisition de nouvelles compétences.
 
De ce point de vue, les deux domaines qui me semblent le plus prêter le flanc à cette tendance sont l'autonomie et la gestion de la fréquence de recharge d'une part, la multiplicité des types d'opérateurs, de bornes, de moyens de paiement et de standards de prise d'autre part.
 
On lit des paragraphes expliquant (en chinois de mon point de vue la plupart du temps) l'extrême simplicité d'une planification sur un long trajet, en jonglant avec plusieurs cartes d'abonnement, de réseaux d'opérateurs et d'outils de planification divers pour pondre des scénarios de type "je recharge à 60% là seulement pour gagner X minutes que je retrouverais à la borne suivante vue que etc. etc.
 
Le tout pour conclure généralement que "ça montre bien que ce n'est pas du tout un souci ou une contrainte ET qu'il faut quand même être un peu idiot pour ne pas avoir fait / savoir faire tout ça".
 
Raisonnement qui confond "réalité de la contrainte" et "capacité individuelle à l'intégrer",
 
Ce genre de raisonnement biaisé donc, oublie qui plus est un peu vite que, comme pour toute nouvelle compétences ou routines de fonctionnement, celles-ci sont relatives et en grande partie liées à l'intérêt porté à la base (par des gens semblant souvent technophiles dirait on), intérêt amenant une facilité et une inclinaison naturelle à en intégrer les nouveaux codes et en minimiser inconsciemment les contraintes possibles.
 
D'où une posture de "surplomb incrédule" si j'ose écrire, qui peut vite avoir tendance à irriter.
 
Pour quelqu'un comme moi, aimant certes les sensations automobiles mais n'étant pas intéressé le moins du monde par le comment du pourquoi technique, plutôt neutre voire perplexe sur l'objet VE sur un plan éco sociétal,  et attendant surtout de la facilité d'usage au quotidien de mon déplaçoir, c'est une autre affaire.
 
Sans parler de ma compagne, qui n'a aucun lien émotionnel avec la conduite et les voitures, et attend vraiment juste qu'elle l'emmène d'un point A à un point B sans se poser de questions superflues.
 
Du coup, l'acquisition de ces nouveaux savoirs et paradigmes nous ennuie ET (par conséquent en grande partie) nous plonge dans des abymes de perplexité. Et ce alors que par ailleurs, dans d'autres domaines professionnels ou personnels, nous avons toute la sagacité nécessaire et même souvent bien plus.
 
Au final nous, on va évidemment faire avec, y a par ailleurs des choses sympas au demeurant, comme la conduite à une pédale en ville par exemple, et puis voilà, ce n'est évidemment pas la fin du monde.
 
Mais on regrette factuellement l'ancienne thermique si on s'en tient au volet "fonction de l'objet", véhicule qui rendait globalement les mêmes services, dans un environnement équivalent, sans générer des contraintes logistiques comparables.
 
(Même si elle n'avait pas de boite auto, et ça, c'était bien dommage, sur un véhicule "utilitaire", je suis un fervent adepte depuis très longtemps, j'ai donc pas été très chamboulé par la nouvelle  ).

Entre le VT et le VE les contraintes sont différentes. Le problèmes c’est la transition. Certains ont des facilités d’autres non. Le manque d’intérêt joue aussi beaucoup. Mais je trouve que l’obligation par la voiture de fonction c’est une très bonne chose. Par contre dans votre cas il y a une certaine absence d’accompagnement. C’est nécessaire a ceux qui ne peuvent pas charger a domicile. Ça ne semble pas être une grosse préoccupation de l’employeur.

Concernant le VT apprendre à passer les vitesses par exemple c’est une grosse contrainte et ça n’intéresse pas tout le monde. Et pourtant on le faisait car pas le choix. Puis a la longue on s’est habitué. Pour le VE c’est pareil au final. Aujourd’hui on peut passer le permis en boite auto. Mais ça n’était pas très répandu il y quelques années.

Perso je pense qu’il faut faire la transition au VE à marche forcée comme pour les voitures de société car l’énergie à mettre dans le changement de perception c’est de l’énergie en moins pour le reste (Notamment l’organisation de la recharge). Hors il n’y a pas de tergiversations possible sur la nécessité d’abaisser nos émissions de CO2.

Le problème du VT c’est que la dette carbone qu’il génère n’est pas une contrainte directe. Mais en fait le passage au VE c’est la contrainte induite par la dette carbone des générations précédentes et la notre. Donc le VE c’est une contrainte du VT.

Pour en revenir a la recharge. Ne pas pouvoir charger facilement au domicile ou au travail. Ça n’est pas une contrainte tolérable car au quotidien c’est usant. Faut régler ce problème. C’est la priorité.
Mais c’est une contrainte uniquement parce que le nombre de borne est insuffisant. Si le nécessaire était fait ça se passerai mieux.

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Le 22/01/2025 à 16:43, DanteBe a dit :

Oui de fait, après, on peut aussi constater que cette organisation / une discipline associée était pas demandée avec des voitures thermiques; ce qui est la définition même d'une nouvelle contrainte.

 

Je suis d'ailleurs assez frappé de ce point de vue par un curieux angle mort, à la lecture de nombreux posts sur ce fil ou en général sur des forums, à savoir la confusion très fréquente entre ce qu'est une contrainte et ce qu'est la façon individuelle dont on la perçoit, la traite et l'intègre dans son existence, en termes d'adaptation personnelle et d'acquisition de nouvelles compétences.

 

De ce point de vue, les deux domaines qui me semblent le plus prêter le flanc à cette tendance sont l'autonomie et la gestion de la fréquence de recharge d'une part, la multiplicité des types d'opérateurs, de bornes, de moyens de paiement et de standards de prise d'autre part.

 

On lit des paragraphes expliquant (en chinois de mon point de vue la plupart du temps) l'extrême simplicité d'une planification sur un long trajet, en jonglant avec plusieurs cartes d'abonnement, de réseaux d'opérateurs et d'outils de planification divers pour pondre des scénarios de type "je recharge à 60% là seulement pour gagner X minutes que je retrouverais à la borne suivante vue que etc. etc.

 

Le tout pour conclure généralement que "ça montre bien que ce n'est pas du tout un souci ou une contrainte ET qu'il faut quand même être un peu idiot pour ne pas avoir fait / savoir faire tout ça".

 

Raisonnement qui confond "réalité de la contrainte" et "capacité individuelle à l'intégrer",

 

Ce genre de raisonnement biaisé donc, oublie qui plus est un peu vite que, comme pour toute nouvelle compétences ou routines de fonctionnement, celles-ci sont relatives et en grande partie liées à l'intérêt porté à la base (par des gens semblant souvent technophiles dirait on), intérêt amenant une facilité et une inclinaison naturelle à en intégrer les nouveaux codes et en minimiser inconsciemment les contraintes possibles.

 

D'où une posture de "surplomb incrédule" si j'ose écrire, qui peut vite avoir tendance à irriter.

 

Pour quelqu'un comme moi, aimant certes les sensations automobiles mais n'étant pas intéressé le moins du monde par le comment du pourquoi technique, plutôt neutre voire perplexe sur l'objet VE sur un plan éco sociétal,  et attendant surtout de la facilité d'usage au quotidien de mon déplaçoir, c'est une autre affaire.

 

Sans parler de ma compagne, qui n'a aucun lien émotionnel avec la conduite et les voitures, et attend vraiment juste qu'elle l'emmène d'un point A à un point B sans se poser de questions superflues.

 

Du coup, l'acquisition de ces nouveaux savoirs et paradigmes nous ennuie ET (par conséquent en grande partie) nous plonge dans des abymes de perplexité. Et ce alors que par ailleurs, dans d'autres domaines professionnels ou personnels, nous avons toute la sagacité nécessaire et même souvent bien plus.

 

Au final nous, on va évidemment faire avec, y a par ailleurs des choses sympas au demeurant, comme la conduite à une pédale en ville par exemple, et puis voilà, ce n'est évidemment pas la fin du monde.

 

Mais on regrette factuellement l'ancienne thermique si on s'en tient au volet "fonction de l'objet", véhicule qui rendait globalement les mêmes services, dans un environnement équivalent, sans générer des contraintes logistiques comparables.

 

(Même si elle n'avait pas de boite auto, et ça, c'était bien dommage, sur un véhicule "utilitaire", je suis un fervent adepte depuis très longtemps, j'ai donc pas été très chamboulé par la nouvelle :) ).

J'ai découvert ce fil récemment, merci pour vos contributions diverses qui m'aident à "intégrer" ce que signifie de rouler en VE, et le monde que cela dessine pour demain.

 

Ca peut paraître surprenant après une décennie de pratique du VE, mais je ne me suis toujours pas fait de religion sur la confrontation VE vs VT, et plus j'y réfléchis, moins je suis capable de me positionner en faveur de l'un ou de l'autre. C'est probablement du au fait que je pratique indifféremment l'un et l'autre, et que je vois des forces et des faiblesses pour les deux.

 

Ma méta-pensée du moment est que le VT offre une certaine "insouciance" dans ses capacités de nous transporter d'un point A à un point B, alors que le VE impose quoi qu'on en dise une discipline intériorisée, une approche de planification dès qu'un déplacement devient significatif, bref une charge mentale.

 

Je ne pense pas que le consommateur moyen soit prêt à accepter cette charge mentale imposée, du moins dans le cadre actuel de nos libertés. Après c'est sûr que si on continue dans la dystopie actuelle où on ne nous promet que du sang et des larmes, alors oui les gens finiront par courber l'échine, mais j'ose espérer qu'on n'en arrivera pas là.

 

Donc pour revenir au fil, oui moi aussi je comprends que des personnes puissent être déçus par le VE pour toutes les raisons que vous avez largement et bien développées, et personnellement ça ne me pose aucun problème : je suis intimement convaincu que le futur sera fait de VE et de VT quoi qu'on en dise, et le principal c'est que chacun trouve chaussure à son pied.

 

De l'eau va couler sous les ponts, et ce combat VT vs VE nous semblera bien futile dans quelques années 😉

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Le 22/01/2025 à 19:20, lostOzone a dit :

Entre le VT et le VE les contraintes sont différentes. Le problèmes c’est la transition. Certains ont des facilités d’autres non. Le manque d’intérêt joue aussi beaucoup. Mais je trouve que l’obligation par la voiture de fonction c’est une très bonne chose. Par contre dans votre cas il y a une certaine absence d’accompagnement. C’est nécessaire a ceux qui ne peuvent pas charger a domicile. Ça ne semble pas être une grosse préoccupation de l’employeur.


.....


Pour en revenir a la recharge. Ne pas pouvoir charger facilement au domicile ou au travail. Ça n’est pas une contrainte tolérable car au quotidien c’est usant. Faut régler ce problème. C’est la priorité.
Mais c’est une contrainte uniquement parce que le nombre de borne est insuffisant. Si le nécessaire était fait ça se passerai mieux.

Avec un VT tout le monde quelle que soit la voiture passe à pompe et en 10 min fait le plein et zou c'est reparti pour 700 km avant la prochaine recharge, le tout avec un paiement hyper simple par CB et un prix du litre affiché en grand.

Avec un VE... ça dépends.

Même si je suis favorable au VE, je n'appelle pas çà une différence de contrainte mais une contrainte. Il y aura toujours celui qui va la ramener en disant "Moi avec ma Tesla et bla bla bla...", cas qui n'est pas une généralité ; ça le sera peut-être dans 10 ans (en remplaçant "Tesla" par "VE").

Une transition c'est rarement complètement agréable.

 

Il y a bien l'avantage écolo pour le VE mais il faut dire ce qu'il est : ce n'est pas la priorité des gens.

 

Pour la recharge au quotidien, 100% d'accord.

Il faudra quand même que chaque voiture ait une autonomie suffisante pour être polyvalente et puisse faire 250 km en hiver, sinon le mauvais rapport autonomie / prix sera une contrainte trop forte à mon avis.

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Le 22/01/2025 à 16:43, DanteBe a dit :

Mais on regrette factuellement l'ancienne thermique si on s'en tient au volet "fonction de l'objet", véhicule qui rendait globalement les mêmes services, dans un environnement équivalent, sans générer des contraintes logistiques comparables.

non,

moi je regrette que certains VT n'aient pas d'équivalents en VE

Quand je parle d'équivalents, je parle à usage proche. Un Trafic existe en diesel et en électrique, mais s'ils sont comparables par leurs formats ils ne le sont pas aux niveau des fonctionnalités : le VE c'est pour 40500€ ht : un moteur 90 kW - batterie 52 kWh et charge AC 22 kW ... ou comment recycler des mécaniques de Zoé. Le diesel avec un moteur 95 kW c'est 32 600€ ht.

Actuellement, chez Renault, sur les modèles en stock : 18% de remise sur VE, mais 25% sur le diesel.

Donc, trafic électrique ou diesel ? il y en a un qui va être limité en terme de zone de déplacement : pas plus de 150 km avant une charge lente, par contre le second fonctionne au jus de dinosaure, avec les émanations qui vont avec.

 

 

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Le 22/01/2025 à 16:43, DanteBe a dit :

De ce point de vue, les deux domaines qui me semblent le plus prêter le flanc à cette tendance sont l'autonomie et la gestion de la fréquence de recharge d'une part, la multiplicité des types d'opérateurs, de bornes, de moyens de paiement et de standards de prise d'autre part.

 

Salut,

 

Je pense pour ma part que le VE est bien moins compliqué que ce que certains imaginent.

Il faut surtout être bien informé mais ça devrait être fait au niveau des vendeurs sans fakenews dans un sens ou l'autre et sans langue de bois.

Question autonomie, je pense qu'on peut simplifier l'info en la présentant de la sorte : en usage quotidien pour la plupart des utilisateurs il n'y a que peut de problème surtout pour ceux qui peuvent recharger à domicile ou sur le lien de travail.

Pour les trajets plus long, on peut se baser sur une consommation de disons 23 ou 24 kWh/100 km en hiver, il faut donc envisager une batterie  de 72 kWh minimum pour espérer parcourir 250 km en hiver sur à peu près 80% de batterie.

 

Le 22/01/2025 à 16:43, DanteBe a dit :

On lit des paragraphes expliquant (en chinois de mon point de vue la plupart du temps) l'extrême simplicité d'une planification sur un long trajet, en jonglant avec plusieurs cartes d'abonnement, de réseaux d'opérateurs et d'outils de planification divers pour pondre des scénarios de type "je recharge à 60% là seulement pour gagner X minutes que je retrouverais à la borne suivante vue que etc. etc.

 

Le tout pour conclure généralement que "ça montre bien que ce n'est pas du tout un souci ou une contrainte ET qu'il faut quand même être un peu idiot pour ne pas avoir fait / savoir faire tout ça".

 

Personnellement, je ne pense pas que la planification soit encore réellement indispensable et toutes ces stratégie de recharge sont plus des astuce pour minimiser le temps d'arrêt ou payer la recharge moins chère.

Et tout cas pas pour les premiers voyages, c'est se mettre une pression inutile et se créer un stress dont on peut se passer.

On peut très bien se limiter à introduire une destination sur le gps et suivre sagement l'itinéraire sans se prendre la tête plus que ça et si on a perdu 15 minutes ou 10 euros, ce n'est pas la fin du monde.

Le 22/01/2025 à 16:43, DanteBe a dit :

Pour quelqu'un comme moi, aimant certes les sensations automobiles mais n'étant pas intéressé le moins du monde par le comment du pourquoi technique, plutôt neutre voire perplexe sur l'objet VE sur un plan éco sociétal,  et attendant surtout de la facilité d'usage au quotidien de mon déplaçoir, c'est une autre affaire.

 

Sans parler de ma compagne, qui n'a aucun lien émotionnel avec la conduite et les voitures, et attend vraiment juste qu'elle l'emmène d'un point A à un point B sans se poser de questions superflues.

 

Du coup, l'acquisition de ces nouveaux savoirs et paradigmes nous ennuie ET (par conséquent en grande partie) nous plonge dans des abymes de perplexité.

 

Pour moi, mais encore une fois cela devrait être expliqué par le vendeur, il faut savoir :

- qu'un VE consomme plus et recharge moins vite en hiver et pour ne pas être déçu, il faut choisir son véhicule en fonction du pire scénario.

- il existe des bornes lentes, rapides ou ultra-rapides, mais la vitesse de charge sera toujours limité par l'élément le plus lent (voiture qui ne charge qu'à 80 kWh sur borne 300 kWh de prendra pas plus que les 80 / voiture qui charge à 170 kWh sur borne à 11 kWh, ne prendra pas plus que les 11), quand on a compris ça, ça évite des surprises.

- il est plus facile, pratique et moins cher de charger chez soi sur borne lente ou CRO (ce n'est in fine pas plus compliqué que de recharger son gsm).

 

Pour le reste, je pense que celui qui pour l'une ou l'autre raison ne peut pas passer à l'électrique peut très bien continuer en thermique, c'est bien plus dommage pour celui qui remplit toutes les conditions requises pour le faire mais ne franchit pas le pas à cause de la désinformation.

Si déjà tous ceux qui pourraient le faire facilement le faisait, ce serait déjà pas mal et cela lancerait le mouvement et si d'ici 5 ou 10 ans ceux qui ne pouvaient pas passer à l'électrique trouvent des véhicules qui leur correspondent (en terme d'autonomie, de charge utile, de poids tractable etc..) ou rencontrent des facilités pour recharger ils passeraient probablement plus facilement le cap.

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Le 22/01/2025 à 19:20, lostOzone a dit :


Entre le VT et le VE les contraintes sont différentes. Le problèmes c’est la transition. Certains ont des facilités d’autres non. Le manque d’intérêt joue aussi beaucoup. Mais je trouve que l’obligation par la voiture de fonction c’est une très bonne chose. Par contre dans votre cas il y a une certaine absence d’accompagnement. C’est nécessaire a ceux qui ne peuvent pas charger a domicile. Ça ne semble pas être une grosse préoccupation de l’employeur.

Concernant le VT apprendre à passer les vitesses par exemple c’est une grosse contrainte et ça n’intéresse pas tout le monde. Et pourtant on le faisait car pas le choix. Puis a la longue on s’est habitué. Pour le VE c’est pareil au final. Aujourd’hui on peut passer le permis en boite auto. Mais ça n’était pas très répandu il y quelques années.

Perso je pense qu’il faut faire la transition au VE à marche forcée comme pour les voitures de société car l’énergie à mettre dans le changement de perception c’est de l’énergie en moins pour le reste (Notamment l’organisation de la recharge). Hors il n’y a pas de tergiversations possible sur la nécessité d’abaisser nos émissions de CO2.

Le problème du VT c’est que la dette carbone qu’il génère n’est pas une contrainte directe. Mais en fait le passage au VE c’est la contrainte induite par la dette carbone des générations précédentes et la notre. Donc le VE c’est une contrainte du VT.

Pour en revenir a la recharge. Ne pas pouvoir charger facilement au domicile ou au travail. Ça n’est pas une contrainte tolérable car au quotidien c’est usant. Faut régler ce problème. C’est la priorité.
Mais c’est une contrainte uniquement parce que le nombre de borne est insuffisant. Si le nécessaire était fait ça se passerai mieux.

Sur le point de la maîtrise de la boîte de vitesse, je suis à la fois d'accord sur le fait qu'en soit c'est une barrière à la conduite donc une contrainte, et en désaccord au sens où cela arrive a priori une fois et puis c'est fait.

 

Dans le cas de la fréquence des recharges en rue ou sur le site de travail, c'est la répétition de la logistique "aller charger / aller récupérer et déplacer le véhicule" qui fait la contrainte, pas son niveau de difficulté (encore que retrouver de la place dans la rue à certains moments de fin de charge est parfois pas si simple mais bref).

 

Et de ce point de vue, en tout cas en rue, pour l'instant, on a tjs plus ou moins trouvé une borne libre, donc nous n'avons actuellement QUE la contrainte de la manutention, et ce n'est pas le nombre de bornes en soi qui changera-it la donne.

 

Si le succès des véhicules faisait qu'en plus les bornes n'étaient plus jamais accessibles, on passerait d'une contrainte irritante à une contrainte vraiment bloquante pour le coup.

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Le 23/01/2025 à 17:48, DanteBe a dit :

Si le succès des véhicules faisait qu'en plus les bornes n'étaient plus jamais accessibles, on passerait d'une contrainte irritante à une contrainte vraiment bloquante pour le coup.

Ça c'est le syndrome de l' oeuf et de la poule... Les infrastructures progressent déjà plus vite que les VE. Pas de raison que ça s' arrête quand il y aura vraiment du pognon à se faire...

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Le 23/01/2025 à 17:48, DanteBe a dit :

Sur le point de la maîtrise de la boîte de vitesse, je suis à la fois d'accord sur le fait qu'en soit c'est une barrière à la conduite donc une contrainte, et en désaccord au sens où cela arrive a priori une fois et puis c'est fait.

Mais c'est un peu la même chose pour le VE, si les premières recharge sur bornes publiques peuvent sembler compliqué, une fois qu'on l'a fait, ça ne l'est plus

 

Le 23/01/2025 à 17:48, DanteBe a dit :

Dans le cas de la fréquence des recharges en rue ou sur le site de travail, c'est la répétition de la logistique "aller charger / aller récupérer et déplacer le véhicule" qui fait la contrainte, pas son niveau de difficulté (encore que retrouver de la place dans la rue à certains moments de fin de charge est parfois pas si simple mais bref).

 

J'ignore le pourcentage de personnes qui sont dans le cas, est-ce beaucoup ou peu ?

Et si c'est vraiment compliqué au point de se pourrir la vie, qui les forcent à passer à l'électrique actuellement ? A part le gars à qui on impose de rouler à l'électrique, les autres peuvent très bien choisir une thermique ou une hybride qui conviendrait mieux à leurs besoins et cela jusque fin 2024, après il faut espérer que les choses seront plus facile pour ces gens.

 

 

Le 23/01/2025 à 17:48, DanteBe a dit :

Et de ce point de vue, en tout cas en rue, pour l'instant, on a tjs plus ou moins trouvé une borne libre, donc nous n'avons actuellement QUE la contrainte de la manutention, et ce n'est pas le nombre de bornes en soi qui changera-it la donne.

Si le succès des véhicules faisait qu'en plus les bornes n'étaient plus jamais accessibles, on passerait d'une contrainte irritante à une contrainte vraiment bloquante pour le coup.

Le 23/01/2025 à 19:32, doudous74 a dit :

Ça c'est le syndrome de l' oeuf et de la poule... Les infrastructures progressent déjà plus vite que les VE. Pas de raison que ça s' arrête quand il y aura vraiment du pognon à se faire...

 

Je pense aussi que le nombre de bornes suivra le nombre de voitures électriques.

Je ne fais pas de longs trajets sur les routes des vacances mais toutes les bornes que je croise dans mes trajets quotidiens ont toujours plusieurs prises de libres même les stations Electra 200 ou 300kW implantées sur des parking d'hypermarchés.

Je n'ai jamais vu de stations saturées lors de mes déplacements, le maximum vu c'était 33% je pense, mais j'admets bien volontiers que mon expérience personnelle n'en fait pas une généralité; Je pense que pour celui qui ne peut pas charger à domicile c'est un aspect qui doit être étudié avant de décider du passage à l'électrique.

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Le 23/01/2025 à 21:39, marcs a dit :

Et si c'est vraiment compliqué au point de se pourrir la vie, qui les forcent à passer à l'électrique actuellement ?

Bonne question, je ne comprends pas qu'on puisse s'emmerder à ce point, y'a pas mieux pour te dégouter du VE que de jongler en permanence pour tes recharges du quotidien.

Soit tu as une solution simple et indolore (la prise chez toi, et sinon éventuellement au boulot mais toujours accessible), soit il vaut mieux laisser tomber et rester en VT.

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Le 24/01/2025 à 06:24, Bouboune a dit :

Bonne question, je ne comprends pas qu'on puisse s'emmerder à ce point, y'a pas mieux pour te dégouter du VE que de jongler en permanence pour tes recharges du quotidien.

Soit tu as une solution simple et indolore (la prise chez toi, et sinon éventuellement au boulot mais toujours accessible), soit il vaut mieux laisser tomber et rester en VT.

Ben ils sont quand même plusieurs à faire ça ici même et ça n'a pas l' air insurmontable...

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Le 23/01/2025 à 19:32, doudous74 a dit :

Ça c'est le syndrome de l' oeuf et de la poule... Les infrastructures progressent déjà plus vite que les VE. Pas de raison que ça s' arrête quand il y aura vraiment du pognon à se faire...

Possible oui, mais je serais curieux de connaître un modèle mathématique qui montre l'équation théorique de couverture minimale nécessaire entre les variables besoin de charges / temps de charge par recharge sur des bornes lentes en rue / nombre de bornes nécessaires, sur base des véhicules thermiques possédés par des gens sans possibilité de recharge à domicile.

 

Histoire de voir si c'est réaliste juste sur le papier par exemple, et pas juste un vœu pieux.

 

Le 23/01/2025 à 21:39, marcs a dit :

...

 

 

J'ignore le pourcentage de personnes qui sont dans le cas, est-ce beaucoup ou peu ?

Et si c'est vraiment compliqué au point de se pourrir la vie, qui les forcent à passer à l'électrique actuellement ? A part le gars à qui on impose de rouler à l'électrique, les autres peuvent très bien choisir une thermique ou une hybride qui conviendrait mieux à leurs besoins et cela jusque fin 2024, après il faut espérer que les choses seront plus facile pour ces gens.

 

 

 

Je pense aussi que le nombre de bornes suivra le nombre de voitures électriques.

Je ne fais pas de longs trajets sur les routes des vacances mais toutes les bornes que je croise dans mes trajets quotidiens ont toujours plusieurs prises de libres même les stations Electra 200 ou 300kW implantées sur des parking d'hypermarchés.

Je n'ai jamais vu de stations saturées lors de mes déplacements, le maximum vu c'était 33% je pense, mais j'admets bien volontiers que mon expérience personnelle n'en fait pas une généralité; Je pense que pour celui qui ne peut pas charger à domicile c'est un aspect qui doit être étudié avant de décider du passage à l'électrique.

Ce qui peut les forcer? La politique de l'entreprise qui fournit le véhicule de société, ainsi que je l'ai expliqué dans mes messages, politique elle-même basée, j'imagine, principalement sur une réglementation fiscalement très incitatrice, au delà de considérations sociétales tjs possibles. Il n'y a donc pas eu de décision stricto sensu mais une obligation externe.

 

Pour les longs trajets, nous en avons fait un seul pour l'instant (et encore, 300 km et quelques), donc c'est une base statistique très faiblarde, je le reconnais volontiers.

Lors de ce trajet, on a du attendre qu'un véhicule quitte une des bornes sur l'aire en question à l'aller et au retour. L'attente a duré 10 15 min avant qu'une des 8 bornes se libèrent (sur 10 bornes dont 2 en panne, station de bornes rapides donc quelqu'un finit bien par bouger certes),  délai à rajouter à la charge elle même de 25 30 min.

Nous n'étions pas forcément très enchantés de l'expérience, sur un trajet de largement moins de 3 h en théorie hors recharge, on s'y fera évidemment.

 

Le 24/01/2025 à 06:24, Bouboune a dit :

Bonne question, je ne comprends pas qu'on puisse s'emmerder à ce point, y'a pas mieux pour te dégouter du VE que de jongler en permanence pour tes recharges du quotidien.

Soit tu as une solution simple et indolore (la prise chez toi, et sinon éventuellement au boulot mais toujours accessible), soit il vaut mieux laisser tomber et rester en VT.

Voir réponse si dessus.

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En fait le problème est surtout d'appliquer le même logiciel au VE que celui qui s'applique aux VT : si on pense sa recharge comme un plein à faire quand on arrive en réserve, et donc une immobilisation longue en VE, c'est un problème potentiel.

Si toutefois on change de paradigme et que l'on pense la charge comme un geste standard du stationnement (frein à main, coupe le contact, brancher la prise, fermer la voiture), les besoins changent car le véhicule est en fait tout le temps chargé pour correspondre à une très grande partie des usages quotidiens, les cas particuliers disposant du coup des charges rapides en quantité suffisantes.

Je rappelle que l'usage moyen en France est de l'ordre de 30km/jour lissés sur l'année, dont les grandes transhumance des vacances représentent une grande partie.

 

Pour ça il faut un réseau de charges lentes correct sans qu'il soit nécessaire d'être pléthorique : si la borne juste là où je dois stationner n'est pas libre et que je n'en ai pas une autre à 500m, avec la méthode ci-dessus il est fort probable que je puisse tenir jusqu'à demain ou après-demain pour en disposer... Par contre si j'attends d'être à 2%... Et bien j'ai créé moi-même l'urgence dont je reporte la faute sur le VE et les infrastructures ! 😜

Pour finir : chaque habitation est potentiellement une borne de recharge : en cas d'urgence, si on demande gentiment, on peut se brancher chez n'importe qui pour se sortir de la panade ! C'est long, cela demande de la politesse, mais ça marche très bien ! 😁

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Le 24/01/2025 à 09:27, DanteBe a dit :

Voir réponse si dessus.

J'ai pas compris en quoi tu as répondu, et je suis sincèrement attristé par tes premières expériences.

Ne le prends surtout pas mal, mais je ne comprends pas comment tu peux te plier à ces galères.

A la base l'automobile était (ou du moins a été voulue) comme un instrument de liberté, à quoi bon se prendre la tête à ce point ?

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Le 24/01/2025 à 09:27, DanteBe a dit :

Ce qui peut les forcer? La politique de l'entreprise qui fournit le véhicule de société, ainsi que je l'ai expliqué dans mes messages, politique elle-même basée, j'imagine, principalement sur une réglementation fiscalement très incitatrice, au delà de considérations sociétales tjs possibles. Il n'y a donc pas eu de décision stricto sensu mais une obligation externe.

Salut,

J'en suis conscient et je le dit d'ailleurs dans le message qui vous a fait réagir

 

Le 23/01/2025 à 21:39, marcs a dit :

Et si c'est vraiment compliqué au point de se pourrir la vie, qui les forcent à passer à l'électrique actuellement ? A part le gars à qui on impose de rouler à l'électrique, les autres peuvent très bien choisir une thermique ou une hybride qui conviendrait mieux à leurs besoins et cela jusque fin 2024, après il faut espérer que les choses seront plus facile pour ces gens.

 

Modifié par marcs

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Le 24/01/2025 à 10:27, marcs a dit :

Salut,

J'en suis conscient et je le dit d'ailleurs dans le message qui vous a fait réagir

 

 

Comme les deux interrogations, dont la vôtre, sur le pourquoi avoir fait ça, et que j'ai citée donc, faisaient référence à un de mes messages, je supposais que l'élément en question vous manquait dans ce cas précis.

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Le 24/01/2025 à 09:27, DanteBe a dit :

Pour les longs trajets, nous en avons fait un seul pour l'instant (et encore, 300 km et quelques), donc c'est une base statistique très faiblarde, je le reconnais volontiers.

Lors de ce trajet, on a du attendre qu'un véhicule quitte une des bornes sur l'aire en question à l'aller et au retour. L'attente a duré 10 15 min avant qu'une des 8 bornes se libèrent (sur 10 bornes dont 2 en panne, station de bornes rapides donc quelqu'un finit bien par bouger certes),  délai à rajouter à la charge elle même de 25 30 min.

Nous n'étions pas forcément très enchantés de l'expérience, sur un trajet de largement moins de 3 h en théorie hors recharge, on s'y fera évidemment.

J'imagine que c'est (un peu) ennuyant et j'ignore si on parle d'un endroit régulièrement saturé ou pas.

 

Comme je l'ai expliqué quelque part, les bornes rapides que je croise ne sont jamais occupées à plus de 33% quand je passe devant, mais je suis conscient que ça ne veut pas dire qu'elle ne sont jamais saturées à d'autres moment.

 

Et c'est bien le problème, une borne qui est rarement saturée va emmerder les gens qui veulent (ou ont besoin de) charger à ces moments précis mais n'est pas suffisamment fréquentée pour qu'il soit rentable d'agrandir la station actuellement ou même de motiver un autre opérateur à installer une borne à proximité.

 

En gros, l'utilisateur va pester contre cette borne "toujours saturée" alors que l'opérateur va trouver que sa station n'est "pas suffisamment fréquentée pour l'agrandir", et quelque part, ils ont tout les deux raison par rapport à leur besoin.

 

La remarque de Mokkette est assez juste et illustre bien le (petit) changement de mentalité qu'implique le VE, encore que lorsque je roulais en thermique dans des endroit que je ne connaissais pas, j'évitais scrupuleusement de descendre trop bas dans le réservoir, même si on le sait tous, il est généralement plus facile pour l'instant de trouver une pompe à essence (elles se valent toutes ou presque en terme de débit et à moins d'être allergique à une compagnie particulière, on s'arrêtera à la première pompe croisée).

En usage courant avec mon VE, il m'est arrivé de vouloir recharger devant chez moi (je charge en rue) mais de ne pas pouvoir accéder à la prise, ça n'a pas été un problème puisque j'avais encore suffisamment de batterie pour mes déplacements, dans ce cas là je charge le lendemain ou quand la personne qui bloque ma prise s'en va (ce n'est arrivé que deux fois en deux ans, l'avantage des petits village ou tout le monde se connait, cela aurait très probablement été différent en ville).

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Le 24/01/2025 à 10:50, marcs a dit :

En gros, l'utilisateur va pester contre cette borne "toujours saturée" alors que l'opérateur va trouver que sa station n'est "pas suffisamment fréquentée pour l'agrandir", et quelque part, ils ont tout les deux raison par rapport à leur besoin.

 

C'est valable pour de nombreux équipements : les pompes à essence d'autoroutes, les voies de péage, les métros, trains et trams...

 

Pour certains il est possible d'envisager (dans une certaine mesure) une augmentation temporaire de la capacité (plus de trains les jours de grands départs par exemple), mais pour les autres, il faut faire un compromis.

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Le 22/01/2025 à 19:33, Bouboune a dit :

J'ai découvert ce fil récemment, merci pour vos contributions diverses qui m'aident à "intégrer" ce que signifie de rouler en VE, et le monde que cela dessine pour demain.

 

Ca peut paraître surprenant après une décennie de pratique du VE, mais je ne me suis toujours pas fait de religion sur la confrontation VE vs VT, et plus j'y réfléchis, moins je suis capable de me positionner en faveur de l'un ou de l'autre. C'est probablement du au fait que je pratique indifféremment l'un et l'autre, et que je vois des forces et des faiblesses pour les deux.

 

Ma méta-pensée du moment est que le VT offre une certaine "insouciance" dans ses capacités de nous transporter d'un point A à un point B, alors que le VE impose quoi qu'on en dise une discipline intériorisée, une approche de planification dès qu'un déplacement devient significatif, bref une charge mentale.

 😉

l'insouciance est récente.

J'ai commencé à conduire à la fin des années 80, la CB n'était pas courante, faire le plein ça sous entendait aller dire bonjour à un pompiste. donc il était impossible de faire un plein la nuit (à Lille, il existait UNE station ouverte la nuit, et il fallait donner des espèces avant de prendre le carburant. Accessoirement, il y avait un fusil de chasse à canon scié et un un fusil à pompe sous le comptoir, la vitre était blindée), ou les jours fériés ou le dimanche ... sauf sur autoroutes, moins courants qu'actuellement.

Circulant en 2cv je peux vous assurer que j'ai plus d'une fois piqué un petit somme tôt le matin en attendant l'arrivée du pompiste pour terminer ma route vers des vacances ou un weekend entre amis.

 

Le 22/01/2025 à 20:09, gatouille a dit :

Avec un VT tout le monde quelle que soit la voiture passe à pompe et en 10 min fait le plein et zou c'est reparti pour 700 km avant la prochaine recharge, le tout avec un paiement hyper simple par CB et un prix du litre affiché en grand.

 

lundi, coupure du réseau Orange => plus de paiement CB à Dinan, et autour pendant plusieurs heures

hier matin, j'ai des achats à faire => 2 GSB, 4 magasins alimentaires=> pas de paiement CB possible, le réseau Orange est encore tombé.  Passage devant 3 stations services => affichage : "en panne, pas d'informatique". à la maison, pas de problème, l'électricité est présente je peux  charger le VE.

la CB et les pompes à carburant, ça nécessite de l'électricité et des moyens de communication, s'il y a coupure, ça ne fonctionne plus. Et rares sont les personnes à avoir une pompe à essence, ou une réserve de carburant à domicile.

A la limite, s'il s'agit d'un diesel ancien, l'huile végétale bien filtrée peut remplacer le gazole, mais ce n'est pas le carburant le plus courant chez nous.

 

 

 

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Le 24/01/2025 à 14:05, ManuTaden a dit :

......

 

lundi, coupure du réseau Orange => plus de paiement CB à Dinan, et autour pendant plusieurs heures

hier matin, j'ai des achats à faire => 2 GSB, 4 magasins alimentaires=> pas de paiement CB possible, le réseau Orange est encore tombé.  Passage devant 3 stations services => affichage : "en panne, pas d'informatique". à la maison, pas de problème, l'électricité est présente je peux  charger le VE.

la CB et les pompes à carburant, ça nécessite de l'électricité et des moyens de communication, s'il y a coupure, ça ne fonctionne plus. Et rares sont les personnes à avoir une pompe à essence, ou une réserve de carburant à domicile.

A la limite, s'il s'agit d'un diesel ancien, l'huile végétale bien filtrée peut remplacer le gazole, mais ce n'est pas le carburant le plus courant chez nous.

Dans ce que vous évoquez il y a d'autres sujets primordiaux : les besoins impératifs d'avoir des réseaux électrique et téléphonique fonctionnels h24. Electricité et communications sont devenues vitales.

 

Sans faire l'avocat du VT, un VT ça a de l'autonomie, pas besoin d'aller recharger tous les jours. Ce n'est pas une coupure téléphonique de quelques heures qui va le mettre à mal.

Les bornes de recharges électriques pourraient être également HS et les gens seraient carrément coincés.

 

L'argument de dire que l'on a pas de pompe à la maison ne vaut à peu près rien. Les stations carburant sont ouvertes h24, le plein est fait en moins de 10 minutes et on le fait moins souvent que sur un VE.

Bien sûr l'utilisateur d'un VE va dire qu'il y trouve des avantages à recharger à la maison ; tant mieux !

Je sais bien que ce n'est pas une grosse contrainte, pour celui qui peut, de brancher sa voiture 1 jour sur 2 ou 3 mais aujourd'hui en 2025 il y a une addition de facteurs (prix achat, autonomie, recharge) qui font que le VE n'est pas suffisamment attractif pour que la majorité des gens le voit comme avantageux.

Un plein de VT c'est 500 kWh. Avec le rendement pourri du moteur thermique ça fait un réservoir de 150 kWh utiles rechargé en 10 minutes. Même en acceptant de réduire son confort (moins d'autonomie, recharger plus souvent) la faiblesse du stockage batterie fait que le VE n'est aujourd'hui pas compétitif.

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Le 24/01/2025 à 15:27, gatouille a dit :

L'argument de dire que l'on a pas de pompe à la maison ne vaut à peu près rien.

Nombre de personnes que je connais ont un jerrican dans le garage ou le cagibi. Et c'est pas forcément pour la tondeuse.

Avec un VE, en effet, à moins d'avoir des panneaux solaires et un découpleur réseau, en cas de coupure, la recharge de secours sera impossible.

 

Après l'informatique et les réseaux de communication, c'est l'architecture choisie qui peut être à l'origine du soucis : Mes parents sont commerçants, et leur TPE peut accepter une transaction même sans wifi/GSM momentané. En revanche, à la fin de la journée, cette connexion est indispensable pour que le TPE transmettre à la banque les opérations effectuées.

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Le 24/01/2025 à 15:44, Spif a dit :

Nombre de personnes que je connais ont un jerrican dans le garage ou le cagibi. Et c'est pas forcément pour la tondeuse.

Avec un VE, en effet, à moins d'avoir des panneaux solaires et un découpleur réseau, en cas de coupure, la recharge de secours sera impossible.

 

Après l'informatique et les réseaux de communication, c'est l'architecture choisie qui peut être à l'origine du soucis : Mes parents sont commerçants, et leur TPE peut accepter une transaction même sans wifi/GSM momentané. En revanche, à la fin de la journée, cette connexion est indispensable pour que le TPE transmettre à la banque les opérations effectuées.

Avec un VE ,bien sur que la recharge de secours est possible .

Comme  préalable avoir un autre VE à proximité  c'est de plus en plus facile  et bien sur avoir le bon cable T2/T2 :

Recharge V2L pour illustration :

v2l.thumb.png.27c77928d35de8884708e687cb849133.png

C'est très simple et l'utilisation V2L seule ,permet d'utiliser des terminaux paiement et sono sur des lieux festifs .

Donc oui ,l'avenir est à l'électrique 😀 

Modifié par dan11
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Le 24/01/2025 à 15:44, Spif a dit :

Nombre de personnes que je connais ont un jerrican dans le garage ou le cagibi. Et c'est pas forcément pour la tondeuse.

Avec un VE, en effet, à moins d'avoir des panneaux solaires et un découpleur réseau, en cas de coupure, la recharge de secours sera impossible.

 

Après l'informatique et les réseaux de communication, c'est l'architecture choisie qui peut être à l'origine du soucis : Mes parents sont commerçants, et leur TPE peut accepter une transaction même sans wifi/GSM momentané. En revanche, à la fin de la journée, cette connexion est indispensable pour que le TPE transmettre à la banque les opérations effectuées.

le problème du jerrycan de carburant, c'est la durée de vie du carburant actuel.

en théorie, dans un réservoir en métal, plein, opaque bien fermé, des carburants purs se conservent entre 1 an (SP) et 3 à 5 ans (gazole).

Sauf que les carburants distribués ne sont plus purs mais additivés : => 1 à 2 mois maxi de conservation pour l'essence, quelques semaines pour l'ethanol et quelques mois pour le gazole / GNR : maxi 3 mois chez un voisin agriculteur qui préfère payer un peu plus à cause des livraisons fréquentes, et avoir la sécurité d'un carburant récent, sur le net j'ai souvent vu 6 mois.

- SP95 et le SP98 =>  85% à 95% d’essence sans plomb et  5% d'éthanol pur ou 15% sous forme d’ETBE

- SP95-E10 => 90% d’essence sans plomb et 10% d'éthanol pur ou 22% sous forme d’ETBE
- E85 => 15% à 40% d’essence sans plomb et 60% à 85 d'éthanol

- gazole => jusque 7% d'esters d'acides gras

- GNR => idem gazole mais colorant et taxes #

- B10 => jusque 10% de bio carburants

Après, il existe un tas de "vieux" moteurs qui acceptent du carburant plus tout jeune dilué avec du plus récent. Mais les injecteurs d'un moteur récent apprécieront assez moyennement un carburant ancien chargé en bactéries ou en micro particules issues du plastique du bidon ...

 

le forum econologie, tout comme les sites survivalistes ont un tas de pages au sujet de la conservation du carburant.Le plus simple en cas d'arrêt de distribution des dérivés du pétrole : le vieux moteur diesel et l'huile végétale, ou le vieux moteur essence et l'alambic dans la grange. sinon, il existe des moteurs polycarburants, capables de brûler un peu n'importe quoi. C'était assez courant dans les véhicules militaires des années 60/70, ça l'est bien moins au 21ème siècle. Si vous avez un permis C, un Berliet GBC ex armée française ou un M35 ex US Army permettra de circuler avec quasi tout type de carburants de l'essence au fuel en passant par les huiles végétales et même de l'huile de vidange (diluée) ou du kérosène d'aviation.

Avec ces véhicules, l'âge du carburant ne doit plus vraiment poser problème.

 

 

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