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Vélib’ : un modèle économique bidon

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Le vandalisme est une plaie, et ces nouveaux acteurs vont en faire l'amère expérience en quelques mois.

 

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Le fameux Velib' de Bamako a beaucoup fait rigoler à l'époque, malheureusement ce n'était que la partie visible de ce qui rend le partage du matériel économiquement impossible en France.

 

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http://www.lefigaro.fr/international/2013/06/07/01003-20130607ARTFIG00683-le-mystere-du-velib-de-bamako.php

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Un article du monde de ce jour :

 

Faux départ pour le nouveau Vélib’ en Ile-de-France

 

Le système de vélos en libre-service, qui devait se déployer à partir du 1er janvier dans Paris et 67 autres communes, rencontre de sérieux dysfonctionnements.

Par OLIVIER RAZEMON

 

Je vous fais un copier/coller car cet article est payant (source : http://mobile.lemonde.fr/planete/article/2018/01/11/faux-depart-pour-le-nouveau-velib-en-ile-de-france_5240132_3244.html)

 

Enrobé noir, bandes blanches parfaitement tracées, bordures de protection, les toutes nouvelles pistes cyclables de Paris sont superbes. Mais, en ce début janvier froid et gris, elles demeurent sous-utilisées. Pas seulement à cause de la météo : les abonnés au Vélib’, qui constituent en temps normal 40 % des cyclistes, sont absents.

 

Le nouveau Vélib’, qui devait se déployer à partir du 1er janvier dans les rues de la capitale et de 67 autres communes d’Ile-de-France, rencontre de sérieux dysfonctionnements. Initialement, 600 stations devaient être installées dans Paris au début de l’année, un nombre ramené à 300 fin 2017 lorsque les premières difficultés ont commencé à se manifester.

 

Ainsi, le jour du Nouvel An, seulement 64 stations étaient identifiées sur le site velib-metropole.fr, et certaines n’étaient pas actives : on n’y trouvait aucun vélo… Dix jours plus tard, la situation s’est à peine améliorée. Soixante-huit stations étaient opérationnelles le 10 janvier au soir. L’opérateur Smovengo, qui a ravi en avril 2017 le marché à JCDecaux, concessionnaire depuis 2007, assure que la mise en place va s’accélérer, avec l’ouverture de « 60 à 80 stations chaque semaine ».

 

Une ambition mise en doute par le site velib.nocle.fr, qui tient un décompte rigoureux mais non officiel des stations en service. « Pour atteindre le rythme de 80 par semaine, il faudrait 11 ou 12 nouvelles stations par jour (y compris le dimanche) », observe le créateur de cette plate-forme, « JonathanMM », un « geek célibataire de 26 ans », comme il se définit sur son compte Twitter.

 

Compensations aux usagers

 

Le ratage commence à se voir. L’opposition à la maire (PS) de Paris, Anne Hidalgo, s’est engouffrée dans la brèche. Les élus Républicains au Conseil de Paris ont dénoncé « un fiasco », tandis que le groupe UDI-MoDem évoque « la chronique d’une catastrophe annoncée ». Sur Twitter, l’édile elle-même s’est agacée, « en tant que Maire de Paris et utilisatrice », de ces dysfonctionnements.

 

Le 9 janvier, le conseil du syndicat mixte Autolib’ Vélib’ Métropole, qui rassemble les élus des 68 communes, a infligé à Smovengo des pénalités qui serviront à financer des compensations destinées aux usagers. Selon les termes du contrat passé avec l’opérateur, ces sanctions pourraient atteindre, chaque mois, un million d’euros si plus de 200 stations manquent par rapport au stock prévu. Or aujourd’hui, on en est à plus de 500 stations manquantes.

 

Smovengo, consortium entre la société montpelliéraine Smoove, Mobivia (ex-Norauto) et le groupe espagnol Moventia, justifie les dysfonctionnements de deux manières. Tout d’abord, le raccordement électrique des 45 000 bornes connaît des ratés. Les nouvelles stations, qui pour la plupart sont installées aux mêmes endroits que celles de JCDecaux, ont besoin d’une alimentation puissante. Il ne s’agit pas seulement de faire fonctionner la station, mais de recharger les vélos à assistance électrique, qui constituent un tiers de la flotte.

 

Le sous-sol parisien étant « suréquipé » en raccordements en tous genres, l’opération « implique une coordination complexe avec les autres opérateurs de réseau (éclairage, signalisation) », ainsi qu’avec Enedis, le réseau de distribution d’électricité, explique le nouveau concessionnaire. Sous le couvert de l’anonymat, un élu parisien admet que ces travaux « risquent de durer, car le personnel manque pour les réaliser ».

 

Par ailleurs, Smovengo affirme aujourd’hui subir un retard de six semaines en raison du recours intenté, au printemps 2017, par son prédécesseur, un argument qui n’avait toutefois pas été invoqué avant la fin de l’année.

 

Toutes les recettes sont bonnes à prendre

 

A ces délais s’ajoutent de nombreux bugs, dénoncés sur Twitter par des clients. Certains abonnés ont reçu leur nouvelle carte en deux exemplaires, le service téléphonique demeure la plupart du temps indisponible, l’application fonctionne de manière aléatoire sur Android, le temps d’utilisation est parfois mal décompté, et enfin deux sites Internet présentent pratiquement les mêmes informations, velib-metropole.fr et velib2018.com.

 

Il est vrai que les ambitions des pouvoirs publics sont énormes. Le nouveau Vélib’ doit devenir, selon la formulation en vogue à la mairie de Paris, à la fois « électrique et métropolitain ». La version Decaux fonctionnait à Paris et dans les communes limitrophes, à moins de 1,5 km du périphérique. Mais il s’agit désormais de couvrir un territoire correspondant à une bonne partie des trois départements de la petite couronne et même au-delà, puisque Juvisy-sur-Orge (Essonne) et Argenteuil (Val-d’Oise) ont adhéré au syndicat mixte.

 

Cette transition s’accompagne en outre d’un détachement entre le marché du vélo partagé et celui de l’affichage publicitaire, contrairement au modèle qui a prévalu à Paris pendant dix ans et qui fonctionne toujours à Lyon, à Toulouse ou à Nantes. Et ce n’est pas tout : les pouvoirs publics espèrent réduire le coût du service pour la collectivité, très élevé en raison des dégradations mais aussi des redevances publicitaires.

 

Dans ces conditions, toutes les recettes sont bonnes à prendre. Le concessionnaire pourra ainsi baptiser une station du nom d’un annonceur, comme « BHV » pour la station située à proximité du célèbre grand magasin.

 

« Accident industriel »

 

Les circonstances de la mise en place du nouveau service suscitent la colère de l’association de cyclistes Paris en selle. Ses responsables parlent d’« accident industriel » et exigent une gratuité du service pendant trois mois. L’association dénonce en outre la tendance des élus à « faire de la com’ trompeuse », au sujet du Vélib’ comme de la progression des aménagements cyclables.

 

L’omerta du syndicat mixte agace aussi Mathieu Marquer, qui fut membre entre 2007 et 2009 d’un éphémère comité des usagers, et qui continue de suivre l’actualité du vélo. « On pouvait deviner dès l’automne qu’on n’atteindrait pas les 600 stations au 1er janvier, et pourtant le syndicat mixte a observé le silence le plus complet pratiquement jusqu’à la veille du lancement », attaque-t-il.

 

Les déboires du Vélib’ parisien font écho aux difficultés rencontrées par d’autres systèmes de vélos en libre-service, sans même parler de la concurrence du « free-floating » – services de partage de vélos, de scooters ou de voitures « sans station ». Face à des coûts très élevés et à un nombre d’abonnés désespérément faible, plusieurs villes moyennes ont en effet abandonné leurs vélos partagés ces derniers mois. Perpignan a renoncé à son « Bip ! » fin décembre 2017. A Caen, le V’eol, qui existait depuis 2008, a cédé le 1er janvier la place au Vélolib’, qui propose beaucoup moins de stations.

 

Olivier Schneider, le président de la Fédération des usagers de la bicyclette, qui rassemble plus de 260 associations, juge sévèrement les choix des municipalités. « En France, le vélo en libre-service ne s’est jamais inscrit dans une politique cyclable. Il a fait office de politique cyclable. Si on avait créé des pistes cyclables et des places de stationnement sécurisé, si on avait agi contre le vol et le recel de vélos, les citadins seraient aujourd’hui beaucoup plus enclins à posséder leur propre vélo », estime-t-il. Et les pistes cyclables seraient bien plus utilisées qu’elles ne le sont aujourd’hui.

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Pour bien connaitre la Hollande , le pays du velo, je peux vous assurer que le vandalisme des velos et leur vol existent , peut etre pas autant qu'en France mais c'est reel : il est difficile de garder longtemps son velo si on le laisse couramment sur la voie publique , d'ailleurs l'un entrainant l'autre , lasser de se le faire voler certains le remplace en en volant à leur tour.

 

Si vous vous promenez dans les villes au Pays Bas et regardez attentivement les zones de stationnement de velos vous en verrez attachés sans roue , sans selle , avec des roues tordues ....

 

 

C'est une utopie bien couteuse de mettre des objets couteux en libre service , le modele ne fonctionnera jamais si il n'y a pas de contrôle à la réception ou Etat très répressif (Chine)

Les systemes Velib coutent une fortune aux contribuables et vu qu'on lui donne jamais la parole, que les élus ne sont pas inquiétés par ces gouffres financiers , on pousse encore plus loin en y mettant maintenant des couteux velos electriques .

Jackpot pour les voleurs : un velo electrique c'est une batterie couteuse et tres facile à revendre

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j'ai pu échanger de nombreuses fois avec le Président de Smoove quand la société débutait entre 2006 et 2012.

 

Le prix de ses vélos à même service était de moitié par rapport à Decaux. C'est pour cela d'ailleurs qu'il a ravi la place de Paris.

L'un des objectifs initiaux était de remettre les urbains au vélo.

Pari réussi, le vélo est devenu LE moyen de locomotion branché qui plait. Les magasins de vélos urbains poussent comme des champignons, ce qui signifie que la pratique personnelle du vélo augmente.

 

Qui se souvient de l'image complètement ringarde du vélo de ville en France avant la mise en place du Vélov en 2005 et du Vélib en 2007 ?

 

Et à propos du vandalisme. Ben oui, les français sont moins disciplinés et consciencieux quand aux objets utilisés collectivement mais ils ont d'autre qualités. Ils créent une société où il fait bon vivre.

C'est aussi pour celle-ci que 80 millions de touristes viennent les voir chaque année non ?

Alors assez de ces réflexions sectaires qui attaquent les français à qui mieux mieux.

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Les systemes Velib coutent une fortune aux contribuables et vu qu'on lui donne jamais la parole, que les élus ne sont pas inquiétés par ces gouffres financiers , on pousse encore plus loin en y mettant maintenant des couteux velos electriques .

Jackpot pour les voleurs : un velo electrique c'est une batterie couteuse et tres facile à revendre

+1 : c'est le contribuable qui finance sans mot dire le Velib... Je crois me souvenir que la 1ère année à Paris on a eu 80% des Velib endommagés ou volés. Et du coup Decaux a renégocié son contrat... Pour Autolib j'ai pas les statistiques, mais en tout cas c'est moi qui paye ! La propriété privée a du bon : le clampin moyen fait attention à ses affaires. A bas les utopies collectivistes, on a déjà donné ! A la fois le vol de masse, et l'inefficacité totale !

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+1 : c'est le contribuable qui finance sans mot dire le Velib... Je crois me souvenir que la 1ère année à Paris on a eu 80% des Velib endommagés ou volés. Et du coup Decaux a renégocié son contrat... Pour Autolib j'ai pas les statistiques, mais en tout cas c'est moi qui paye ! La propriété privée a du bon : le clampin moyen fait attention à ses affaires. A bas les utopies collectivistes, on a déjà donné ! A la fois le vol de masse, et l'inefficacité totale !
Tu as vu ça où que c'est le contribuable qui paie ??? Oui il y a certainement une participation des villes dans lesquelles sont implantées Velib, mais ce n'est rien du tout par rapport à ce que cela peut apporter : des franciliens qui font du sport, moins de pollution, etc... et cela au même titre que pour toutes les aides en faveur du VE d'ailleurs !!!

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L'abonnement du Velib c'est 29 € par an; utilisation gratuite toute l'année (pour 1/2 h par voyage). Ça ne couvre qu'une infime partie des dépenses (gestion, vandalisme, bénéfices de Decaux etc). Au delà des 29 € c'est le contribuable qui paie.

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Bonjour,

Tout à fait! C'est comme les transports en commun: un vrai scandale! Le prix du ticket de métro ou de bus devrait être multiplié par vingt au moins afin de ne plus faire supporter à la collectivité cette subvention déguisée des classes populaires... La marche à pied est bonne pour la santé, et se lever deux ou trois heures plus tôt n'a jamais fait de mal à personne!

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@Christian B

"La marche à pied est bonne pour la santé, et se lever deux ou trois heures plus tôt n'a jamais fait de mal à personne!"

J'espère que tu t'appliques à toi-même ce conseil.

Puisque tu veux faire payer aux utilisateurs des services qui permettent de réduire efficacement les encombrements dans les villes (transport en commun, vélo en libre-service, véhicule en autopartage, etc.), on doit alors faire payer le vrai prix à ceux qui sont à l'origine des externalités liées à la voiture (plus de 80 % des automobilistes qui circulent dans Paris n'y habitent pas), à savoir coût:

- des encombrements,

- des différentes pollutions,

- des infrastructures,

etc.

Parce que ce sont bien les urbains qui payent un lourd tribu du comportement de personnes qui circulent sans bourse déliée.

 

La lecture des compte-rendus des assises de la mobilité est forte instructive à ce titre.

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Les transports en commun sont peu financés par les contribuables mais majoritairement par le versement transport des entreprises.

Exemple Le Mans pour 2015 (dont tramway) :

- coût total : 64 225 k€,

- versement transport : 41 254 k€,

- billetterie : 12 633 k€.

Coût pour la collectivité dont le contribuable particulier : 10 338 k€ soit 10,4 M€ à rapprocher des 43,8 M€ de dépense annuelle pour les voiries départementales de la Sarthe (combien pour celles de la ville du Mans financé par les Mancaux et pour la métropole financé par les habitants de la métropole ?).

 

Les chiffres de fréquentation sont :

- 29 386 milliers de voyages,

- 143,2 voyages par habitant du ressort territorial de l'autorité organisatrice.

 

Si les salariés préfèrent prendre leur voiture pour aller travailler alors qu'ils pourraient augmenter leur pouvoir d'achat en évitant cette dépense en prenant les transports financés par leur employeur, c'est leur problème mais pendant ce temps ils représentent bien un coût pour la communauté.

 

Je rappelle juste qu'avant le développement des réseaux de transports en commun, ce sont les grands industriels eux-même qui avaient mis en place des réseaux de bus pour leurs propres salariés. Il est apparu plus intéressant de les mutualiser.

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@Christian B

De mon point de vue, votre affirmation est ignoble

presentation-membres/presentation-de-stephane53-t9869.html

Je paye bien des impôts et pourtant je ne peux utiliser totalement les services mis en place avec les impôts et à terme je ne pourrai plus en utiliser certains.

Quand les transports en commun ne représenteront plus que votre unique moyen de déplacement, vous reviendrez sur votre analyse, je pense.

Mais en attendant, vos propos manquent de finesse et d'analyse.

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Pour Autolib j'ai pas les statistiques, mais en tout cas c'est moi qui paye !
Tu as vu ça où que c'est le contribuable qui paie ???

 

Article de presse du 13/11/2017:

 

Autolib', une facture salée pour le contribuable

Le recul des abonnements Autolib' intervient alors que le service enregistre des pertes importantes. D'ici à 2023, elles pourraient s'élever à 179 millions d'euros.

Une partie de cette somme pourrait être supportée par le contribuable, car contractuellement le groupe Bolloré n'est engagé à couvrir des pertes qu'à hauteur de 60 millions d'euros. Le reste, soit 119 millions d'euros devrait rester à la charge des villes où le service est installé. Un audit est en cours sur cette situation financière.

 

source : http://bfmbusiness.bfmtv.com/entreprise/les-abonnements-autolib-en-perte-de-vitesse-1301915.html

 

PS : j'ai un abonnement Autolib

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Une partie des couts d'autolib sont aussi dues aux degradations , c'est d'ailleurs le commun de toutes les offres de ce type et bien sur aussi des transports en commun .

Pour utiliser le RER parisien je constate tous les jours des actes inciviques : blocages en force de porte au mépris de la durée de vie des mecanismes souillures généralisées sur les sieges , degradations des vitres et autres ... jamais un citoyen ne s'eleve contre un acteur de dégradation, on estindifférent à ce qui ne nous appartient pas . C'est un fait . Sans une répression active pour proteger le commun , l'être humain ne respecte rien d'autre que lui .

L'humain est fait comme ça : si ca lui appartient pas il n'apporte aucun soin et pire certains ont un esprit de vandalisme assis sur un instinct bestial qui n'a rien de logique sans compter ceux qui reglent leurs comptes avec "la société" en attaquant toute représentation de l'Etat.

 

J'aime pas le penser mais j'y crois : aucun projet qui s'appuie sur la mutualisation libre et sans surveillance ne sera rentable

 

V'lib , Autolib and co ne seront viable économiquement que si il y a un service de surveillance forte de l'objet du prêt.

D'ailleurs tant qu'à financer quasi le renouvellement de tout le parc chaque année , ne serait il pas plus économique de donner définitivement chaque velib a chaque demandeur ou un gardien sur chaque station qui réceptionnerait chaque pret avec le pouvoir de sévir en cas de dégradation constatée ?

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Une partie des couts d'autolib sont aussi dues aux degradations , c'est d'ailleurs le commun de toutes les offres de ce type et bien sur aussi des transports en commun .

Pour utiliser le RER parisien je constate tous les jours des actes inciviques : blocages en force de porte au mépris de la durée de vie des mecanismes souillures généralisées sur les sieges , degradations des vitres et autres ... jamais un citoyen ne s'eleve contre un acteur de dégradation, on estindifférent à ce qui ne nous appartient pas . C'est un fait . Sans une répression active pour proteger le commun , l'être humain ne respecte rien d'autre que lui .

L'humain est fait comme ça : si ca lui appartient pas il n'apporte aucun soin et pire certains ont un esprit de vandalisme assis sur un instinct bestial qui n'a rien de logique sans compter ceux qui reglent leurs comptes avec "la société" en attaquant toute représentation de l'Etat.

 

J'aime pas le penser mais j'y crois : aucun projet qui s'appuie sur la mutualisation libre et sans surveillance ne sera rentable

 

V'lib , Autolib and co ne seront viable économiquement que si il y a un service de surveillance forte de l'objet du prêt.

D'ailleurs tant qu'à financer quasi le renouvellement de tout le parc chaque année , ne serait il pas plus économique de donner définitivement chaque velib a chaque demandeur ou un gardien sur chaque station qui réceptionnerait chaque pret avec le pouvoir de sévir en cas de dégradation constatée ?

 

Va voir en Suisse ce qui se passe quand tu dégrades un bien public devant un témoin.

Tout est une question de valeurs et de normes comportementales, c'est à dire d'éducation. Effectivement quand l'éducation a flanché et le citoyen n'a pas intégré les normes comportementales adéquates pour faire fonctionner durablement des systèmes de vélos publics, il ne reste plus qu'à mettre de la surveillance partout, gardiennage, surveillance, police.

Eduquons !

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Va voir en Suisse ce qui se passe quand tu dégrades un bien public devant un témoin.

Tout est une question de valeurs et de normes comportementales, c'est à dire d'éducation. Effectivement quand l'éducation a flanché et le citoyen n'a pas intégré les normes comportementales adéquates pour faire fonctionner durablement des systèmes de vélos publics, il ne reste plus qu'à mettre de la surveillance partout, gardiennage, surveillance, police.

Eduquons !

+ 1 ! Bravo ! Mais éduquons et réprimons si certains ne respectent pas l'éducation qui leur ai enseigné donc le respect des autres tout simplement.

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Ben c'est tout le problème ! Au minimum un retour du service militaire, voir sous une forme "civique" ne ferait pas de mal à personne... Au moins ça permettrait d'harmoniser un certain "modèle" français.

Mais bon, on est Hors Sujet, quoique...

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Un article du Monde sur le retard du nouveau Velib : http://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2018/01/12/velib-en-ile-de-france-de-l-entreprise-smovengo-au-syndicat-mixte-qui-fait-quoi_5241021_4355770.html

On voit aussi la liste des communes où le Syndicat Mixte gère le Velib et Autolib, impressionnant !

 

Mais sérieusement, ne pas confondre Velib avec les nouveaux venus tel que Goobee, Oobike, etc ! Le titre de ce sujet devrait être changé.

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@Christian B

De mon point de vue, votre affirmation est ignoble

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Je paye bien des impôts et pourtant je ne peux utiliser totalement les services mis en place avec les impôts et à terme je ne pourrai plus en utiliser certains.

Quand les transports en commun ne représenteront plus que votre unique moyen de déplacement, vous reviendrez sur votre analyse, je pense.

Mais en attendant, vos propos manquent de finesse et d'analyse.

Désolé je n'avais pas vu cette apostrophe.

Je suis un fervent admirateur de Pierre Desproges et m'essaie modestement à marcher dans ses traces de temps en temps. Il est par ailleurs inutile de me lancer votre présentation à la figure: internet étant le repère de mythomanes en tous genres, je n'y attache aucune importance et me créé une image de chaque intervenant au fil de ses contributions. Maintenant si vous tenez à pour suivre ce passionnant échange, merci de le faire en MP

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C'est vrai. Pourtant cela fonctionnait très bien tous les midi au début des années 80 sur France inter! Mais il y avait le ton et la voix inimitables du maître... Merci en tous cas cher voisin!

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@Christian B

Moi aussi je me fais une idée sur les interlocuteurs.

Moi aussi je suis conscient qu'il y a des mythomanes sur internet.

Je n'ai pas vu dans votre présentation que vous étiez humoriste.

Par contre dans vos différents commentaires j'ai bien appréhendé que vous ne supportiez pas les gens qui pensaient autrement de vous ou qui ne faisaient pas comme vous.

Donc aucun intérêt pour moi de poursuivre la discussion avec vous en MP, commencez déjà par prendre en compte la différence en vous mettant à la place des gens différents de vous, plutôt que de tenir des propos ignobles sous couvert de l'humour.

J'espère que vous n'êtes pas comme l'immense majorité des motards à garer leur engin sur les trottoirs et à m'amener des difficultés de circulation (c'est de l'humour !! ). J'ai un ami aveugle qui a été blessé par la chute d'un deux-roues. Avec sa canne au balayage, il n'a pas "vu" la moto mais en passant il a heurté le guidon avec son bras, ce qui a fait chuté la moto sur lui. Mais le pire est le comportement du motard qui en est venu aux mains.

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Et à propos du vandalisme. Ben oui, les français sont moins disciplinés et consciencieux quand aux objets utilisés collectivement mais ils ont d'autre qualités. Ils créent une société où il fait bon vivre.

C'est aussi pour celle-ci que 80 millions de touristes viennent les voir chaque année non ?

Alors assez de ces réflexions sectaires qui attaquent les français à qui mieux mieux.

Mais quel rapport entre "moins disciplinés et consciencieux" et vandalisme ? Absolument aucun ! Je suis plus ou moins consciencieux, c'est pas pour ça que je m'emploie à détruire systématiquement !

 

D'autre part il ne s'agit pas des Français pris collectivement, mais d'un tout petit nombre dans une certaine catégorie : « Sur les mois de décembre et janvier, la destruction en masse de notre flotte s’est amplifiée en devenant le nouveau passe-temps d’individus, le plus souvent mineurs, encouragés par des contenus largement diffusés et partagés sur les réseaux sociaux »

 

Et c'est comme ça que Gobee.bike jette l'éponge en France.

http://www.lemonde.fr/entreprises/article/2018/02/25/les-velos-en-libre-service-gobee-bike-contraint-d-arreter-en-france_5262235_1656994.html

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Et regardez après un mois de mise à disposition de ces vélos à Paris. Photos prises cet après-midi dans le quartier chic du Luxembourg. C est déplorable. L’idée de rétablir le service militaire me plait bien mais y a du boulot...

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