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L'hydrogène, pas l'avenir...

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Oui, hydrogen ready est un joli verdissage, un peu comme les véhicules hybrides rechargeables que certains prétendent "électriques". Ou pire encore, les véhicules "autorechargeables" ;-)

 

Il s'agit là de centrales électriques. Dans le même tonneau, les Allemands ont inventé les chaudières domestiques à gaz étiquetées "hydrogen ready" et qui pourraient échapper à la future mais assez proche interdiction de vente d'appareils de chauffage à énergie fossile en Allemagne. Comme si le réseau de gaz naturel fossile allait bientôt servir à transporter du dihydrogène. C'est techniquement possible mais en mélange, et avec une assez faible proportion d'hydro. Et ce ne sera pas fait avant longtemps pour la même raison, du H² bien vert et pas cher, y-en a pas!

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Le 01/02/2024 à 14:14, Raistlin a dit :

A priori, ça ne change surtout que le coût de l'électrolyseur.

La quantité d'énergie électrique à fournir pour produire l'hydrogène reste quand même bien supérieure à celle qu'on peut récupérer en utilisant l'hydrogène produit (et on parcourt toujours bien plus de km avec un véhicule à batteries).

Modifié par Remy

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ça ne change rien aux pertes de compression transport rendement etc... ni rien en amont pour le prix de l'électricité pour alimenter cet électrolyseur ! 

Le but étant, on le rappelle, que ça soit compétitif par rapport au H2 d'origine fossile ! bien plus dur à battre. 

Mais persévérons dans la recherche indus. On ne sait jamais ^^

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Je reste sur des bases simple

  • 60kWh pour produire 1kg H2 via electrolyse
  • le pouvoir calorifique de H2 , c'est 33kWh / kg

En gros , on es a 50% de perte ......

donc "abaisser significativement " me parait très un argument léger alors qu'il faudrait une révolution.

 

 

 

 

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Il y a un moment il faut être capable de faire un point sur une technologie de manière rationnelle. On n’empéchera pas  « 25 ans de bureaucraties, de réputations et d'investissements ont une inertie qui les maintiendra bien au-delà du moment où il sera évident que l'idée dans son ensemble est fatalement erronée dans chaque segment considéré, par rapport aux alternatives qui fonctionnent déjà mieux, sont moins chères aujourd'hui et resteront moins chères.

 

Cette article résume très bien l’état de l’art en la matière: H2

 

https://cleantechnica-com.translate.goog/2024/02/04/the-devolution-of-hydrogen-for-energy-over-25-years-is-a-fascinating-tale/?_x_tr_sl=en&_x_tr_tl=fr&_x_tr_hl=fr&_x_tr_pto=sc

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Le 09/02/2024 à 14:37, Raistlin a dit :

C'est ton état d'esprit et il est éminemment respectable, mais je suis étonné que pour une gabegie pure les projets continuent de se multiplier ?

C'est pourtant simple, tout est question de " financements" et de subventions ..publiques (nos impots) !!!

Par parenthèse, depuis la cécision allemande de novembre de sabrer dans les budgets, nombre de "projets fumeux "(dans tous les sens du terme s'agissant d'H2), passent ...à la trappe .

Chez nous cela arrive, y'a eu un excellent article dans les échos sur le sujet, concernant le retour aux réalités et " l'inquiétude" de certains...de ce petit monde de l'H2 ...

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Le 09/02/2024 à 14:37, Raistlin a dit :

C'est ton état d'esprit et il est éminemment respectable, mais je suis étonné que pour une gabegie pure les projets continuent de se multiplier ?

As tu réellement envie que se développe une filière de la mobilité hydrogène qui te permettra de rouler dans une voiture hors de prix avec un carburant hors de prix et des stations de remplissage souvent en panne et un taux de fuite global qui au mieux annulera le gain d'émissions de CO2 par rapport au pétrole ?

Même question pour les camions...

 

Avant que tu me dises les économies d'échelles etc, gardons à l'esprit qu'une voiture à pile à combustible est au moins un ordre de grandeur plus compliquée à fabriquer et à entretenir qu'une électrique.

 

Et avant que puisse se développer la production d'H2 pour différentes industries chimiques (et a fortiori les e-fuels), le préalable est une électricité décarbonée disponible en quantités laaaargement supérieures à ce qu'on a maintenant, je parle de plusieurs ordres de grandeurs donc pas avant 2045 sans doute.

 

D'ici là, il nous faut jouer sur d'autres leviers pour nos décarboner, et la voiture électrique à batterie est un de ces leviers!

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Un rapport qui dit que les professionnels de l'hydrogène estiment que l'hydrogène est incontournable...

 

Forcément, on ne va pas demander au boucher de faire la promo du véganisme...

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Le 16/02/2024 à 14:47, Raistlin a dit :

L'hydrogène, carburant incontournable pour décarboner les transports (h2-mobile.fr)

 

Mais je suppose que la plupart d'entre vous contesteront le rapport.

 

Sympa ce rapport, 

Cela montre que même les pro-H2 indiquent que la techno Batterie est supérieure sur la plupart de la mobilité.

Après sur les camions/Autocar/Bus-inter-urbain , j'ai peur qu'il y ai déjà plus de tests concluants coté batterie que coté H2 , mais laissons cet espoir a la filière H2 mobilité ;-)

 

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Le 16/02/2024 à 14:56, triphase a dit :

Forcément, on ne va pas demander au boucher de faire la promo du véganisme...

Et aux ministres de ne pas être influencé par la FNSEA et la CFBCT quand ils veulent empêcher de faire des menus végétariens à l'école et prétendent qu'il faut de la viande rouge à chaque repas pour les enfants en croissance ce qui est exactement le contraire de ce que les nutritionnistes et médecins démontrent sur les études ? 🤬 (progression obésité infantile et maladies cardiovasculaires de + en + jeunes malgré la régression du tabac? 😱 cherchez l'erreur... 😡).

oups j'me suis lâché dans un HS pardon.

 

La mobilité en H2 aux USA était vraiment restreinte et limitée à l'état de Californie. Ce n'est pas à proprement parler une fermeture "de masse mais révélateur des perspectives : " le constructeur californien (Tesla) a tué le H2 " :D 

Quant au rapport de h2-mobile : https://www.h2-mobile.fr/pages/contact/

c'est la société MT COM : ne serait-elle pas "subventionné" par une association d'industriels du secteur de l'hydrogène ?  parce que leurs diagrammes semblent bien bidons :)

Modifié par cornam

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Station hydrogène : Hyundai à la rescousse de Hynet (h2-mobile.fr)

"Depuis son lancement en 2019, HyNet n'a cessé de cumuler les pertes, ce qui a entraîné une dépréciation partielle de son capital. Sa perte nette a atteint 8,4 milliards de wons en 2022 (5,8 millions d'euros), contre 4,7 milliards de wons en 2021 (3,26 millions d'euros)."

 

En Californie, la voiture à hydrogène subit un nouveau coup dur (h2-mobile.fr)

"Alors que l’Etat américain était victime de grosses problématiques d’approvisionnement fin 2023, le géant pétrolier Shell vient d’annoncer la fermeture de 7 de ses stations hydrogène dédiées aux véhicules légers. Une décision qui intervient seulement quelques mois après l’abandon d’un gros projet de déploiement."

 

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Le 16/03/2024 à 22:11, Stop Consumation a dit :

Station hydrogène : Hyundai à la rescousse de Hynet (h2-mobile.fr)

"Depuis son lancement en 2019, HyNet n'a cessé de cumuler les pertes, ce qui a entraîné une dépréciation partielle de son capital. Sa perte nette a atteint 8,4 milliards de wons en 2022 (5,8 millions d'euros), contre 4,7 milliards de wons en 2021 (3,26 millions d'euros)."

Station hydrogène : avec sa nouvelle usine, HRS change d'échelle (h2-mobile.fr)

Le 16/03/2024 à 22:11, Stop Consumation a dit :

 

En Californie, la voiture à hydrogène subit un nouveau coup dur (h2-mobile.fr)

"Alors que l’Etat américain était victime de grosses problématiques d’approvisionnement fin 2023, le géant pétrolier Shell vient d’annoncer la fermeture de 7 de ses stations hydrogène dédiées aux véhicules légers. Une décision qui intervient seulement quelques mois après l’abandon d’un gros projet de déploiement."

 

La Chine, nouveau leader mondial de la mobilité hydrogène (h2-mobile.fr)

Si le marché de la mobilité hydrogène a connu un recul important en 2023, il est fort probable qu’il reparte à la hausse au cours de l’année 2024.

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Le 18/03/2024 à 13:40, Raistlin a dit :

Station hydrogène : avec sa nouvelle usine, HRS change d'échelle (h2-mobile.fr)

La Chine, nouveau leader mondial de la mobilité hydrogène (h2-mobile.fr)

Si le marché de la mobilité hydrogène a connu un recul important en 2023, il est fort probable qu’il reparte à la hausse au cours de l’année 2024.

Abandon par Wattenfall du projet de production D'H2  (source Mer et Marine )...

Visiblement, avec l'arrête de certaines subventions, les " beaux projets" concernat l'H2 ; sont de + en + nombreux, à faire ...pschitt !!! (à défaut de faire BOOOUUUMMM )!

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Pourquoi l'Allemagne ferme ses stations hydrogène ? (h2-mobile.fr)

 

"Au final, la stratégie allemande n’est pas sans rappeler celle adoptée par Shell en Californie où la major pétrolière a choisi de fermer ses « petites » installations pour se concentrer sur la mobilité lourde."

 

Hydrogène : Pour Carlos Tavares, le coût reste un défi majeur (h2-mobile.fr)

 

« À l'heure actuelle, nous constatons que la technologie de mobilité basée sur l'hydrogène est deux fois plus chère que les véhicules électriques, ce qui signifie que nous sommes très loin des technologies conventionnelles »

 

"Ce n’est pas la première fois que Carlos Tavares alerte sur la question du coût de l’hydrogène. Début décembre 2023, lors de l’inauguration de la gigafactory de Symbio, le dirigeant avait déjà pointé du doigt les problématiques de coûts, invitant notamment les autorités à poursuivre les mécanismes de subventions pour accompagner le démarrage de la filière."

 

Pourquoi Engie et Shell ont discrètement abandonné ce projet hydrogène (h2-mobile.fr)

 

"Compte tenu de l'absence de réglementation claire, de la maturité actuelle du marché cible et de l'absence d'infrastructures suffisantes, les différents partenaires du projet ont pris la décision de mettre fin au projet au Portugal en octobre 2023"

 

 

"Au-delà des problématiques économiques, c’est aussi le transport qui pose problème. Sous sa forme liquide, l’hydrogène doit être acheminé via par des navires spécifiquement conçus pour stocker le gaz à -253°C. Or, les perspectives du marché sont encore floues et le seul navire du genre en fonctionnement, le Suiso Frontier battant sous pavillon japonais, a déjà connu des problèmes de fuites. Si des recherches sur de nouvelles générations de réservoirs sont en cours, il n’est pas sûr que les technologies soient prêtes d’ici à la fin de la décennie. "

 

Fuite d'hydrogène sur le Suiso Frontier : des mesures de sécurité revues à la hausse (h2-mobile.fr)

 

"Une vanne automatisée de l’unité de combustion de gaz (qui brûle la petite quantité d'hydrogène gazeux qui s'évapore du liquide afin de maintenir la pression à l'intérieur des cuves à un niveau sûr) avait été mal dimensionnée à la conception. Lors de sa mise en fonction, elle a généré une fuite au cours du voyage retour vers le Japon. Lorsque la soupape s'est rompue, un ventilateur s'est arrêté, faisant surchauffer l'unité de combustion des gaz, ce qui a provoqué une flamme. L’incident a rapidement été maîtrisé mais amène néanmoins le constructeur à revoir, à la fois ce point de conception et les procédures de contrôle automatisé."

 

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Hydrogène décarboné : la fin de l’euphorie

L’engouement pour les projets d’électrolyseurs destinés à produire de l’hydrogène bas carbone menace de retomber. Sur 360 gigawatts d’investissement annoncés au niveau mondial, seuls 12 sont réellement en passe d’être effectifs.
 

Citation

 

Après le temps des ambitions, celui des déceptions. Malgré de grandes promesses, celles de décarboner les secteurs de l’industrie et de la mobilité lourde, la filière naissante de l’hydrogène bas carbone – à partir d’électricité renouvelable (éolien et solaire) ou nucléaire – marque le pas. La liste de projets continue bien de s’allonger. Mais la mise en œuvre est loin de suivre, à en juger par le faible déploiement des électrolyseurs. « Que ce soient des responsables politiques ou des entreprises, un certain nombre de gens ont survendu l’hydrogène, disant qu’il allait sauver le monde », reconnaît Philippe Boucly, président du réseau professionnel France Hydrogène. Du côté des entreprises, « cette tendance peut, par exemple, s’observer en cas de levée de fonds ou d’entrée en Bourse ».

Seuls 12 gigawatts (GW) de puissance d’électrolyse au niveau mondial sont en cours de construction ou ont déjà fait l’objet d’une décision finale d’investissement, selon une étude de l’Agence internationale de l’énergie (AIE), au début de l’année. Très loin des 360 GW d’électrolyseurs annoncés à l’échelle mondiale pour l’horizon 2030, sachant qu’une capacité d’à peine plus de 1 GW est déjà en service, majoritairement en Chine. « La raison principale est la lenteur à mener les projets planifiés jusqu’aux décisions finales d’investissement, en raison d’un manque d’acheteurs et de l’impact de la hausse des prix sur les coûts de production », synthétise l’AIE.

« Les fondamentaux de l’hydrogène n’ont pas changé, maintient Pierre-Etienne Franc, directeur général d’Hy24, gestionnaire de fonds d’investissement. Sauf que, ces derniers temps, patatras. Différents facteurs ont compliqué les conditions de son essor : inflation, montée des taux d’intérêt, risques géopolitiques, négociations réglementaires… »

« La filière se confronte à la réalité »

Le français Engie traduit bien l’ambiance du moment. En février, l’acteur gazier numéro un dans le pays a annoncé décaler de cinq ans son objectif, affiché en 2021. Il vise désormais 4 GW d’hydrogène « vert », à partir d’énergies renouvelables, pour 2035, et non plus pour 2030. « Le défi est de passer toutes les technologies désormais existantes à une échelle plus grande. C’est ce qui fera véritablement baisser les coûts de production », considère Erwin Penfornis, vice-président de la branche mondiale « énergie hydrogène » d’Air Liquide.

Cet autre acteur de premier plan entend mettre en service, pour 2026, l’un des plus grands électrolyseurs au monde, près du Havre. « Normand’Hy », c’est son nom, disposerait d’une puissance de quelque 200 mégawatts, soit 0,2 GW. Le projet est estimé à 400 millions d’euros, dont près de la moitié sous forme d’aide publique. A ce jour, la part d’électrolyseurs déjà opérationnels en France est encore infime. Au décompte de la fin de 2023, elle était de l’ordre de 0,03 GW, malgré un objectif gouvernemental (depuis 2020) de 6,5 GW pour 2030.

Entre 2020 et 2021, l’Etat a promis 9 milliards d’euros de subvention d’ici à la fin de la décennie. Selon nos informations, près de 4 milliards ont déjà été réservés à des entreprises, mais le total de subventions contractualisées ou versées est en fait plus faible, dans la mesure où celles-ci attendent encore l’aval de la Commission européenne. Dans ce contexte« l’objectif est de réviser la stratégie française d’hydrogène d’ici au mois de juin », assure le cabinet de Roland Lescure, ministre délégué à l’industrie et à l’énergie.

Tout chantier énergétique « suppose des infrastructures, et il faudra du temps pour les construire, les développer », rappelle M. Penfornis. « Il aura fallu deux siècles pour construire l’industrie, il ne sera pas possible de la transformer en seulement trois ans », considère Matthieu Guesné, président de Lhyfe, un producteur nantais d’hydrogène renouvelable. « Après un cycle d’accélération et d’enthousiasme parfois un peu déraisonnables, la filière se confronte aux réalités des cycles industriels, qui se font sur du temps long », précise Jean-Baptiste Lucas, directeur général du grenoblois McPhy.

Sa société s’apprête à fêter l’entrée en production d’une usine géante (gigafactory) d’électrolyseurs, à Belfort, d’ici à la fin du premier semestre. « La filière se trouve dans la phase des premiers retours d’expérience sur des projets. Elle se confronte à la réalité physique des électrolyseurs, des stockages, des implantations sur des sites industriels déjà existants », énumère-t-il.

L’hydrogène « gris » domine

Pour analyser la « forte disparité entre les attentes et les résultats tangibles », le cabinet de conseil Capgemini a sondé quelque 110 industriels. Cette consultation, présentée en janvier, fait apparaître plusieurs explications aux difficultés de l’hydrogène bas carbone à atteindre un prix compétitif, à commencer par celle-ci : jusqu’à 70 % de son coût dépend de celui de l’électricité à partir de laquelle il est produit. Résultat : plutôt que le « vert », c’est l’hydrogène « gris », à forte teneur en carbone, qui domine toujours largement dans l’industrie, celui produit par vaporeformage d’énergies fossiles, comme le gaz, responsables du réchauffement climatique. Ainsi, l’Europe consomme déjà 9 millions de tonnes d’hydrogène « gris » chaque année, principalement dans les domaines du raffinage et de la chimie.

« L’incertitude d’accès à une électricité bon marché entre 2030 et 2040 » freine aujourd’hui la demande potentielle en hydrogène bas carbone, met en garde le Commissariat à l’énergie atomique et aux énergies alternatives. Sur la base d’une étude, réalisée auprès de quelque 70 industriels, publiée en mars par l’établissement public français, cette demande en Europe ne serait que de 2,5 millions de tonnes en 2030 et de 9 millions en 2040, c’est-à-dire très loin des 20 millions de tonnes par an prévues pour 2030 par le plan REPowerEU, adopté en 2022 par l’Union européenne – une moitié par des électrolyseurs du continent, l’autre par des importations.

 


Et puis justement ce matin il y a aussi le podcast de Chaleur Humaine (en écoute libre): 

https://podcasts.lemonde.fr/chaleur-humaine/202404230500-climat-faut-il-compter-sur-lhydrogene#origin=podcast_home

 

bonne lecture + écoute !

Modifié par cornam
https://www.lemonde.fr/economie/article/2024/04/22/hydrogene-decarbone-la-fin-de-l-euphorie_6229203_3234.html

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Le 23/04/2024 à 00:21, cornam a dit :

Hydrogène décarboné : la fin de l’euphorie

L’engouement pour les projets d’électrolyseurs destinés à produire de l’hydrogène bas carbone menace de retomber. Sur 360 gigawatts d’investissement annoncés au niveau mondial, seuls 12 sont réellement en passe d’être effectifs.
 


Et puis justement ce matin il y a aussi le podcast de Chaleur Humaine (en écoute libre): 

https://podcasts.lemonde.fr/chaleur-humaine/202404230500-climat-faut-il-compter-sur-lhydrogene#origin=podcast_home

 

bonne lecture + écoute !

Dès que le fric des subventions publiques s'arrête de pleuvoir.....

Le pire, c'est que cela va continuer nettement plus longtemps en Chine, qui finira pas être la seule " compétitive " dans la décarbonation de l'industrie (d'autant qu'elle en a grandement besoin), seul avenir pour l'H2, sachant que pour le transport, c'est mort !!!

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Le 23/04/2024 à 00:21, cornam a dit :

Hydrogène décarboné : la fin de l’euphorie

L’engouement pour les projets d’électrolyseurs destinés à produire de l’hydrogène bas carbone menace de retomber. Sur 360 gigawatts d’investissement annoncés au niveau mondial, seuls 12 sont réellement en passe d’être effectifs.

En Finlande, Sunfire déploie un électrolyseur de 20 MW (h2-mobile.fr)

Hydrogène : aux Etats-Unis, Nel change d'échelle (h2-mobile.fr)

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Et donc ? Insinues-tu que la France, qui n'a pas du tout le même mix que les 2 autres pays cités, doivent suivre aveuglément ?

Non l'investissement publique a été aveuglé par le chant des sirènes des secteurs industriels qui faisaient leur levée de fonds.

Il faut l'admettre.

Je n'ai pas dit que l'Hydrogène était inutile. Il serait juste bien plus cher que ce que ces gaziers-vendeurs, nous ont fait croire. Donc il en faut le minimum pour atteindre nos objectifs. 
c’est à dire surtout pour la chimie faite à partir de gaz fossile (méthane). Pour cet usage, les électrolyseurs auraient une puissance suffisante pour décarboner la confection d’engrais.

D'ailleurs : il serait pertinent de comparer ce qu'on aurait pu construire en EnR avec ces investissements trop précoces et trop dispendieux dans l'H2... ça aurait plus décarboner et plus rapidement plutôt que la filière transport à l’H2 pour dans 10 ans...

Modifié par cornam

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