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Steph117

La production électrique en France.

Message ajouté par XOrangoutan,

Mix de production énergétique en temps réel en France par RTE:

https://www.rte-france.com/eco2mix/la-production-delectricite-par-filiere#

Messages recommandés

@Spif

 

Je veux bien admettre que je pourrai avoir une réputation d’anti ENR pour ceux qui ne font pas l’effort de comprendre mon point de vu, mais là, en l’occurrence, je parlais des sociétés qui vendent de l’énergie dans le cadre de l’ARENH et qui ne sont, n’ont et ne seront jamais des producteurs du moindre électron.

 

Tu me ferais pas un procès d’intention par hasard ? 😀

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Le 14/09/2022 à 12:01, farenas a dit :

Mais j’ai un doute et je ne serai pas surpris d’apprendre, un jour, que tel ou tel dirigeant d’une de ces “sociétés d’énergie” soit bien ami avec le pouvoir en place actuel ou antérieur.

Ce qui est sûr, ce sont les lobbys libéraux à Bruxelles.

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Je reformule, puisque j’ai du mal me faire comprendre.

 

Qu’il y ait des producteurs effectifs d’énergie parmi les sociétés qui bénéficient de l’ARENH, c’est très bien. Ceux là devraient uniquement commercialiser les électrons qu’ils produisent et ne plus bénéficier du tarif préférentiel pour acheter les électrons d’EDF.

S’ils ont plus de clients à satisfaire que ne le permet leur production, alors, comme tout le monde, ils peuvent acheter à EDF à tarif normal et revendre plus cher s’ils souhaitent faire une marge.

Ca me parait être le fonctionnement normal dans une économie saine et ouverte à une concurrence non biaisée par les règles de l’ARENH

 

Pour ceux qui ne produisent rien et qui n’ont pour seule activité la refacturation, je préfèrerais que leur activité soit suspendue.

Je crois qu’ils ont eu suffisamment de temps pour s’organiser pour devenir de réels producteurs d’énergie.

 

Je n’ai rien contre les producteurs d’ENR.

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Le 14/09/2022 à 18:23, farenas a dit :

Pour ceux qui ne produisent rien et qui n’ont pour seule activité la refacturation, je préfèrerais que leur activité soit suspendue.

Je crois qu’ils ont eu suffisamment de temps pour s’organiser pour devenir de réels producteurs d’énergie.

Ok, merci d'avoir précisé. Ton message ne faisait pas de différence entre ceux qui se lancent avec pour ambition de produire réellement et les spéculateurs. Plus l'ajout du terme "vert", tout était présent pour faire l'amalgame, de mon point de vue (et j’admets être peut être sensible aux médisances que je lis de manière régulières au sujet des enr sur les forums, AP ou ailleurs).

 

On a le même point de vue donc sur ceux qui veulent réellement se lancer et ceux qui ne sont là que pour profiter d'une manne ou spéculer.

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Le 14/09/2022 à 18:23, farenas a dit :

Pour ceux qui ne produisent rien et qui n’ont pour seule activité la refacturation, je préfèrerais que leur activité soit suspendue.

Les autorités soupçonnent l'arrivée d'une troisième catégorie : ceux qui accumulent les clients l'été pour maximiser leurs droits à l'ARENH puis les font fuir à l'automne pour revendre en hiver les MWh achetés au tarif ARENH sur le marché (jusqu'à 20 fois plus cher s'ils s'y prennent bien).

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Je les classes dans la même celles des rentiers / spéculateurs (mais on peut y voir 2 catégories) : ceux qui ne produisent pas. J'y faisait référence sur la page précédente en citant Omh. Les investigations sont en cours et bien sûr, l'accusé se défend. Il n'est probablement pas le seul.

 

Ce qui est fantastique dans cette histoire, c'est qu'il achètes des quotas d'une prod réelle à un acteur, et au final se retrouvent a revendre ces mêmes quotas à ce même acteur alors que la prod est assurée par ledit acteur. Une bonne magouille décorrélée de tout réalité économique. Merveilleux 🤩

Modifié par Spif

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Le 17/09/2022 à 13:19, farenas a dit :

Pourquoi l’UE refuse de dé-corréler le prix de l’électricité par rapport au gaz?

À l'origine, ce n'est pas si idiot. Dans un marché établi, il faut mieux rémunérer la production de pointe, pour rentabiliser un investissement qui sera peu utilisé (centrale gaz) 

 

Le bug, c'est qu'avec la baisse du nucléaire, la baisse de l'hydro et le peu de vent, le gaz fonctionne en base, il fera de toute façon une bonne partie du prix. 

 

 

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Le 14/09/2022 à 18:23, farenas a dit :

Pour ceux qui ne produisent rien et qui n’ont pour seule activité la refacturation, je préfèrerais que leur activité soit suspendue.

Je crois qu’ils ont eu suffisamment de temps pour s’organiser pour devenir de réels producteurs d’énergie.

 

Je n’ai rien contre les producteurs d’ENR.

j'ai vu une vidéo de Blast, dans laquelle un sénateur communiste, spécialiste de l'énergie, dit quasiment la même chose :

 

Voici l'interview :

 

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Le 17/09/2022 à 13:19, farenas a dit :

Pourquoi l’UE refuse de dé-corréler le prix de l’électricité par rapport au gaz?

ils ne le refusent pas. Ils ne nient pas non plus le problème actuel. J'ai lu plusieurs article la dessus mais trop fatigué pour expliqué clairement celà en 3/4 phrases ici :) . Changer un système de facturation électricité au niveau européen c'est complexe et en cours de négociation actuellement pour corriger les problèmes évidents depuis moins d'un an, ça prend du temps c'est tout.

Je ne prétendrai pas pouvoir avoir un avis à peine éclairé dans avoir lu des heures la dessus donc personnellement j'attendrai de voir le système trouvé (et âprement négocié) afin de voir ce qu'ils peuvent faire pour que le système soit fiable pour permettre les investissements et dans la bonne direction ;)

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Petit extrait de l'article suivant par l'éditorialiste Stéphane Lauer « Le débat public sur le nucléaire tient tantôt du café du commerce, tantôt du combat idéologique » :

https://www.lemonde.fr/idees/article/2022/09/19/le-debat-public-sur-le-nucleaire-tient-tantot-du-cafe-du-commerce-tantot-du-combat-ideologique_6142194_3232.html

 

Citation

D’un côté, les pro-nucléaires sont incapables de questionner la dimension « pilotable » du nucléaire, c’est-à-dire la capacité à solliciter la puissance installée selon le bon vouloir de l’opérateur. Quand la moitié du parc est à l’arrêt et que des aléas climatiques comme la sécheresse menace l’alimentation en eau des centrales, peut-on encore parler d’énergie « pilotable » ?

Quant au coût réel du nucléaire, la filière fait preuve d’un manque de transparence suspect. Lassés de prendre les coups d’une opposition antinucléaire organisée et efficace, les « pros » ont fini par adopter les mêmes méthodes. L’émergence d’une influenceuse du nucléaire comme le mannequin brésilien Isabelle Boemeke en dit long. Mais ce que la cause gagne en glamour sur Tik-Tok, ne risque-t-elle pas de le perdre en crédibilité ?

et

Citation

A l’autre bout du spectre, les écologistes se crispent. Depuis que le GIEC affirme que le nucléaire fait partie de la solution pour lutter contre le réchauffement climatique, beaucoup ont du mal à sortir d’un manichéisme confortable faisant de cette énergie le mal absolu, sans jamais prendre en compte qu’entre 1971 et 2020, elle a évité les émissions de 70 milliards de tonnes de CO2, selonl’International Energy Agency.

« Dès lors qu’on se dédouane de l’obligation de s’instruire, les débats en cours sont des histoires d’affects, chacun aimant ou n’aimant pas telle énergie à partir de son halo symbolique », explique le physicien et philosophe Etienne Klein.

(...)

Chez les « anti » ne s’exprime pas seulement la volonté de lutter contre une technologie réputée mortifère, mais aussi la volonté de troubler l’ordre établi et de déstabiliser l’institution. « Ce qui est troublant, c’est que le débat reste figé dans des termes posés il y a cinquante ans, sans tenir compte de ce qui s’est passé entre-temps », regrette Cécile Maisonneuve, conseillère auprès du Centre énergie et climat de l’Institut français des relations internationales.

A nous citoyens de faire évoluer le débat au delà des dogmes plus ou moins conscient des générations précédentes. Et pour finir Stéphane Lauer conclut par la citation de Nietzsche:

« Les convictions sont des ennemis de la vérité plus dangereux que les mensonges. »

 

Bonne semaine aux lecteurs du forum d'AP 😉

Modifié par cornam

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J'aime bien le "halo symbolique"! Jamais entendu avant, pas sûr que j'aie bien compris mais je tenterai de le resservir à l'occasion d'une discussion animée. 😆

 

Citation

« Les convictions sont des ennemis de la vérité plus dangereux que les mensonges. »

C'est une forme différente, mais sur un fond identique de l'autre citation "gardez-moi de mes amis, mes ennemis j'en fais mon affaire!".

 

Sinon, dans la phrase en question, il suffirait d'ajouter un adjectif en 3ème position pour déclencher une guerre mondiale..😠

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EDF ou l’histoire d’une débâcle française

Incertitudes politiques et difficultés technologiques ont contribué à la débâcle industrielle que connaît l’énergéticien français. (...)

 

Le réveil est brutal. Les ménages français vivaient dans la douce illusion que l’électricité bon marché produite par les centrales nucléaires d’EDF les protégerait des turbulences provoquées par la guerre en Ukraine sur l’approvisionnement en énergie. C’était même l’occasion de montrer la supériorité du modèle français, fondé sur la souveraineté nationale, par opposition à nos voisins allemands, qui avaient tout misé sur le gaz russe. Mais rien ne s’est passé comme prévu.

L’arrêt de 26 réacteurs nucléaires sur 56 dans le parc d’EDF rend la France vulnérable aux pénuries de courant et place l’opérateur au cœur des critiques. (...) En 2005, année de son entrée en Bourse, EDF produisait environ 430 térawattheures d’électricité (TWh) d’origine nucléaire ; en 2022, il table sur 280 à 300 TWh. Ce camouflet industriel s’ajoute aux déboires essuyés par la filière nucléaire française pour construire de nouvelles centrales de troisième génération (EPR).

 

Qui blâmer ? Les dirigeants d’EDF ou ceux d’Areva – le frère ennemi défaillant –, l’exécutif, les écologistes, ou Bruxelles et son libéralisme échevelé ? Communistes et Républicains réclament l’ouverture d’une commission d’enquête parlementaire sur le nucléaire pour faire la lumière sur ce désastre. Alors qu’il suffit d’avoir lu Agatha Christie : « EDF, c’est Le Crime de l’Orient-Express. Tout le monde est coupable », tranche un ancien de Bercy qui a souhaité rester anonyme, comme la plupart des grands témoins sollicités.

 

Les monnayages des écologistes

Pour Olivier Marleix, président du groupe Les Républicains à l’Assemblée nationale, le grand coupable, c’est François Hollande, qui a promis, en vue de son élection à la présidence de la République, en 2012, de réduire la part du nucléaire dans la production d’électricité de 75 % à 50 % à l’horizon 2025. (...)

Partout en Europe, depuis la fin du XXe siècle, les écologistes ont monnayé leur participation à des coalitions en échange d’une sortie du nucléaire : ce fut le cas en Allemagne en 1998, ou en Belgique en 2003. En 1997, déjà, le premier ministre (PS), Lionel Jospin, avait sacrifié le surgénérateur Superphénix sur l’autel d’un accord PS-Les Verts. (...)

 

Conséquence, en 2006, lorsque le premier béton est coulé à l’EPR de Flamanville (Manche), il s’agissait du premier réacteur mis en chantier en France depuis seize ans. « Le nucléaire est probablement la seule activité économique dont l’avenir est largement déterminé par l’opinion publique », professait François Roussely, l’ancien patron d’EDF. En mars 2011, un an avant l’élection présidentielle de 2012, l’accident nucléaire de Fukushima, au Japon, fait basculer la perception de l’atome dans le monde.

 

La construction d’un second EPR à Penly (Seine-Maritime), annoncée par le président Nicolas Sarkozy en 2009, est alors repoussée sine die. Et M. Hollande s’attaque au parc installé (et vieillissant) [et promet la mise à l’arrêt de la centrale de Fessenheim (Haut-Rhin). En 2018, le président de la République, Emmanuel Macron] s’engage à mettre sous cloche quatorze réacteurs dans l’Hexagone, avant son revirement à l’issue de son premier mandat. Lors du discours de Belfort, en février 2022, il promet au contraire la construction de six nouveaux réacteurs.

 

Une « équipe de France » qui vit mal

(...)

Areva n’a ni les plans ni les compétences. EDF ricane et réplique en lançant, en 2006, le projet de Flamanville 3 : nouvelle folie, l’électricien n’est guère plus prêt…

« Cette course entre les deux entreprises françaises a conduit au lancement précipité des chantiers de construction de ces deux premiers EPR, sur la base de références techniques erronées et d’études détaillées insuffisantes », assène la Cour des comptes, dans un rapport au vitriol, publié en juin 2020. L’institution accuse « les administrations concernées » de ne pas avoir joué leur rôle de vigie. En particulier, l’Etat actionnaire, qui détenait plus de 87 % d’EDF et d’Areva, a laissé prospérer entre les deux maisons une relation qualifiée de « pathologique » par les observateurs.

 

L’EPR, un enfant mal né

Cette bride laissée trop lâche a coûté cher. Le réacteur d’Olkiluoto 3 a produit ses premiers mégawattheures (MWh) en mars 2022, avec douze ans de retard par rapport aux objectifs initiaux. Son coût est estimé à près de 9 milliards d’euros, soit trois fois le montant prévu. L’Etat a dû restructurer Areva avant d’y injecter 4,5 milliards d’euros en 2017. Comme si le contribuable français payait pour l’électricité des Finlandais. Va-t-il également financer celle des Britanniques ? C’est la crainte qui a poussé Thomas Piquemal, alors directeur financier d’EDF, à démissionner en mars 2016.

Le dirigeant estimait déraisonnable que l’électricien prenne à sa charge autant de risques liés à la construction de deux EPR pour la centrale d’Hinkley Point, dans le sud-ouest de l’Angleterre. « Qui investirait 70 % de son patrimoine sur une technologie dont nous ne savons toujours pas si elle fonctionne ? », a-t-il expliqué par la suite aux députés. Trois EPR tournent actuellement dans le monde, un en Finlande et deux en Chine. Le chargement du combustible à Flamanville 3 est planifié pour juin 2023 (contre une mise en service prévue au départ en 2012).

 

Selon le rapport de juin 2020 de la Cour des comptes, la facture globale du chantier (y compris les frais financiers) devrait atteindre 19 milliards d’euros (contre 3,2 milliards attendus). L’EPR est un enfant mal né. Ce fruit de la collaboration technologique entre Areva et Siemens, bénie par les politiques désireux de forger l’« Airbus du nucléaire », est passé sous les fourches Caudines des autorités de sûreté française et allemande, dont les exigences « ne convergeaient pas toujours », glisse une Cour des comptes amatrice de litote.

(...)

Bruxelles contre les monopoles

Du côté du parc existant, enfin, la mauvaise surprise est venue d’un problème de « corrosion sous contrainte » détecté en décembre 2021 dans les circuits secondaires de la centrale de Civaux (Vienne). Cette rouille, « totalement inattendue pour tous les experts », a insisté M. Lévy lors d’une audition le 14 septembre à l’Assemblée nationale, a entraîné l’arrêt de quinze réacteurs, s’ajoutant aux dix en pause pour une maintenance classique. Plus un connaissant un « arrêt fortuit ».

(...) M. Menesplier reconnaît que l’électricien « s’est reposé sur ses lauriers », renvoie dos à dos les politiques « de gauche, de droite et du milieu », mais, surtout, il en veut à Bruxelles.

(...)  La Commission européenne, dont le dogme fondateur repose sur la protection des consommateurs, n’a eu de cesse de casser les monopoles, EDF en tête. A partir de 1996, elle a imposé aux Etats membres une ouverture progressive à la concurrence de la production, du transport et de la distribution d’électricité.

 

Ce cheminement a culminé dans la loi sur la nouvelle organisation du marché de l’électricité (NOME), votée en 2010, qui oblige l’électricien à vendre chaque année environ un quart de sa production électrique à des fournisseurs alternatifs au prix d’environ 42 euros du MWh. Ce mécanisme, appelé Accès régulé à l’électricité nucléaire historique (Arenh), devrait coûter 10 milliards d’euros au groupe en 2022. « Il est faux de dire que l’Arenh a été mis en place à la demande de Bruxelles. Il y avait d’autres solutions pour ouvrir le marché français à la concurrence », plaide Stéphane Sorin, fondateur du groupement d’achat Collectif Energie.

« Ce dispositif correspond à un choix politique des pouvoirs publics français, qui se sont toujours servis d’EDF pour protéger le consommateur et qui ne souhaitaient pas toucher au parc du groupe », poursuit-il. Le fournisseur historique, en effet, a refusé de vendre des capacités de production, comme Enel l’a fait en Italie par exemple, afin de faciliter l’entrée de concurrents sur le marché français. Bruxelles, en particulier, presse la France depuis des décennies de mettre en concurrence ses concessions de barrages hydroélectriques gérés par EDF : un bras de fer qui dure toujours…

Modifié par cornam
crédits : Isabelle Chaperon

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Le 17/09/2022 à 13:19, farenas a dit :

Pourquoi l’UE refuse de dé-corréler le prix de l’électricité par rapport au gaz?

 

Le 18/09/2022 à 13:25, cornam a dit :

ils ne le refusent pas. Ils ne nient pas non plus le problème actuel. J'ai lu plusieurs article la dessus mais trop fatigué pour expliqué clairement celà en 3/4 phrases ici :) . Changer un système de facturation électricité au niveau européen c'est complexe et en cours de négociation actuellement pour corriger les problèmes évidents depuis moins d'un an, ça prend du temps c'est tout.

Je ne prétendrai pas pouvoir avoir un avis à peine éclairé dans avoir lu des heures la dessus donc personnellement j'attendrai de voir le système trouvé (et âprement négocié) afin de voir ce qu'ils peuvent faire pour que le système soit fiable pour permettre les investissements et dans la bonne direction ;)

 

A noter que la décorrélation a été mise en place "à titre exceptionnel" pour l'Espagne et le Portugal en mai pour 12 mois. Quand on veut, on peut.

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Le 29/09/2022 à 23:35, MrFurieux a dit :

 

 

A noter que la décorrélation a été mise en place "à titre exceptionnel" pour l'Espagne et le Portugal en mai pour 12 mois. Quand on veut, on peut.

Si j'ai bien compris, c'est l'État qui paie la différence entre le prix fixé et le prix marché (Le contribuable Ibérique paie en lieu et place du consommateur Ibérique) . 

Si j'ai bien compris également, le prix fixé s'applique également aux exportations (le contribuable Ibérique paie pour le consommateur français) 

 

 

Modifié par yvanc

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Le 15/09/2022 à 16:46, Spif a dit :

Ce qui est fantastique dans cette histoire, c'est qu'il achètes des quotas d'une prod réelle à un acteur, et au final se retrouvent a revendre ces mêmes quotas à ce même acteur alors que la prod est assurée par ledit acteur. Une bonne magouille décorrélée de tout réalité économique. Merveilleux 🤩

 

C'est ce qu'on appelle la création de valeurs au sein de l'industrie financière. 😕

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Le 30/09/2022 à 01:19, yvanc a dit :

Si j'ai bien compris également, le prix fixé s'applique également aux exportations (le contribuable Ibérique paie pour le consommateur français) 

 

Le contribuable lusitanien aussi je suppose.

 

Et le contribuable français paye pour les consommateurs britanniques et finlandais.

 

Tandis que le contribuable allemand a toujours l'impression de payer pour toute l'UE.

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Le 30/09/2022 à 01:19, yvanc a dit :

Si j'ai bien compris, c'est l'État qui paie la différence entre le prix fixé et le prix marché (Le contribuable Ibérique au lieu du consommateur Ibérique) . 

Si j'ai bien compris également, le prix fixé s'applique également aux exportations (le contribuable Ibérique paie pour le consommateur français) 

Le gouvernement espagnol a mis en place une taxe compensatoire sur les profits des compagnies électriques (en tout cas c'est ce qui a été annoncé)

 

Citation

Le mécanisme ibérique prévoit un plafonnement du tarif du gaz qui entre dans la production électrique. Les gaziers seront compensés et recevront la différence entre le prix du marché et le tarif plafonné auquel il sera introduit dans le mix électrique. Cette compensation sera financée par une réduction des bénéfices extraordinaires perçus par les compagnies électriques à la faveur de l'escalade des prix. « Seul le gaz sera payé au prix du gaz », a expliqué la ministre, en insistant sur le fait que la flambée des cours doit cesser de contaminer le tarif du reste des énergies mobilisées, nucléaire ou renouvelable.

 

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Le 30/09/2022 à 01:19, yvanc a dit :

Si j'ai bien compris également, le prix fixé s'applique également aux exportations (le contribuable Ibérique paie pour le consommateur français) 

Bonjour,

J'ai retenu des explications reçues que le calcul des prix ibériques se fait en deux étapes.

Dans une première étape, destinée à déterminer le prix "international" de l'électricité (pour comparaison au prix français en vue de décider des imports ou exports) le prix du gaz utilisé est celui du marché international.

Dans une deuxième étape, destinée à déterminer le prix du marché "intérieur" à la zone ibérique (celui payé par les fournisseurs et reçu par les producteurs) le prix du gaz utilisé est celui plafonné par les gouvernements espagnol et portugais.

En conséquence, je comprends que ce double mécanisme évite la subvention aux exportations vers la France.

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