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Jeanmanu

La fin du nucléaire, on y est enfin dans 10 ans! 2024?

Message ajouté par Fly,

Ce n'est pas la première fois que ce sujet est suspendu temporairement, en raison de dérapages dans les mots employés les uns envers les autres ou de comportements non acceptables sur un forum public.

Merci de rester cordial dans les échanges, sans quoi nous serons contraint de définitivement fermer le topic.

FLY

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Le 24/10/2023 à 12:42, MrFurieux a dit :

C'est peut être qu'une bonne partie de la jeunesse violente s'oriente vers la police ou la gendarmerie, où au lieu d'exercer la violence bénévolement et avec de gros risques personnels, tu peux être payé pour être violent - et relativement bien protégé par la hiérarchie.

J'ai l'impression que tu as une vision assez sélective de la jeunesse.

c'est celle que je rencontre, via mes enfants : 16 à 20 ans : études supérieures en écoles d'ingé, science po, histoire, langues et sport, ou lycée orienté arts et spectacles. Mais aussi sur des chantiers sur lesquels je travaille : 25-35 ans => archi, artisans spécialisés bâti ancien et autres amateurs de la terre et de la paille, sans oublier les vieilles pierres et le bois. alors oui, c'est très éloignés des amateurs de foot qui sont défoncés tous les week end du vendredi soir au lundi matin avant de reprendre le boulot et que je croisais auparavant à l'usine (20 à 30 ans) mais ce comporter ainsi, me semble montrer, un mal être mal géré.

J'ai un ami journaliste, il a une vision plus large, parce qu'il fréquente aussi d'autres milieux, quand on en parle il a aussi une vision qui se rapproche de plus en plus. Il a même croisé un groupe de jeunes, engagés volontaires dans l'armée, bientôt libérés, qui sont très contents de leurs apprentissages et maitrises des armes, et qui lui ont parlés des IED croisés en Afrique et de tout ce qu'il est possible de faire avec un peu d'ingéniosité et de produits facilement achetable en hyper marché. et jardineries.

Lors des manifs locales toutes gentilles contre la réforme des retraites, un vieux stationné devant chez lui  nous a pris à partie en criant que quand il était jeune, c'était à l'explosif qu'on luttait contre les condés. Certains ont discuté avec lui et ont commencé à échanger des recettes permettant de d'améliorer le pouvoir détonnant de produits comme  les engrais. Je ne suis pas resté parce que j'ai passé l'âge de jouer avec du sulfate de fer, des acides, du fuel et autres produits inflammables et détonants.

 

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@ManuTaden c'était la référence culturelle à J.Chirac (qui avait ses qualités et ses défauts, ne rentrons pas dans des débats politiques stériles, surtout à propos d'un homme d'état décédé) https://reporterre.net/Jacques-Chirac-l-histoire-de-sa-phrase-culte-Notre-maison-brule-et-nous-regardons-ailleurs

Parce que depuis 2002, il s'est écoulé 20 ans et les progrès sont infimes... C'est la même durée qui nous sépare de 2045 ; date à laquelle la France devra être presque neutre en Co2 (objectif = 2050)...

Tout le chemin reste à faire et il est long et difficile...

Modifié par cornam

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Le 24/10/2023 à 13:31, cornam a dit :

@ManuTaden c'était la référence culturelle à J.Chirac (qui avait ses qualités et ses défauts, ne rentrons pas dans des débats politiques stériles, surtout à propos d'un homme d'état décédé) https://reporterre.net/Jacques-Chirac-l-histoire-de-sa-phrase-culte-Notre-maison-brule-et-nous-regardons-ailleurs

Parce que depuis 2002, il s'est écoulé 20 ans et les progrès sont infimes... C'est la même durée qui nous sépare de 2045 ; date à laquelle la France devra être presque neutre en Co2 (objectif = 2050)...

Tout le chemin reste à faire et il est long et difficile...

je sais pour Chirac ... spécialiste du retournement de veste et prêt à promettre tout et son contraire pour être élu. Ce qu'il a finit par réussir, 14 ans après sa première tentative.

Mais pourquoi voudrais tu que les élus actuels s'en occupe ? la majorité pense que leurs successeurs s'en occuperont bien mieux qu'eux alors il préfèrent se gaver temps que c'est possible 🤮

 

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Le 24/10/2023 à 10:02, jfk68 a dit :

@rv45, vous mettez en avant les progrès des pays les plus pollueurs tandis que moi je met en avant les résultats. Il se trouve que ces 10 dernières années l'Allemagne n'a jamais approché les faibles émission de la France même les jours de plein soleil et de vent. Lorsque les conditions ne sont pas bonnes le résultat est catastrophique (17x )... La France à déjà fait sa transition énergétique il y a 50 ans avec la construction des centrales nucléaires et nos dirigeants ainsi que les français comprennent enfin l'avantage considérable qu'elles nous procurent... 😉

Prendre une image à un instant t bien sélectionné... quel raccourci.

Dans ce cas on pourrait aussi prendre la photo du système électrique français en décembre 2022, lorsque les importations d'électricité notamment d'Allemagne représentaient 20% de la consommation électrique française.

 

L'Allemagne est encore très loin du système complètement décarboné, mais son effort de transition sur ces dix dernières années est réel et bien plus grand que ce que l'on raconte souvent côté français. La sortie du nucléaire n'a pas été compensée par un surcroit de charbon. Même si le système de production électrique reste l'un des plus carbonés en Europe il évolue très vite, et en 2023 ça s'accélère encore. 

 

Côté Français on oublie aussi bien volontiers :

- que l'électricité n'est qu'une partie de la consommation d'énergie du pays (chauffage, déplacements... on a beaucoup procrastiné sur le reste)

- que l'on a procrastiné aussi beaucoup sur le nucléaire lui même (état des centrales et surtout gestion des déchets, grand absente du débat public), sans parler des combustibles usagés considérés abusivement comme réutilisables. Ou les relations avec Rosatom.

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Effectivement je trouve stérile la critique sur la basse d’une photographie instantanée de la production électrique Allemande. On se croirait sur LinkedIn !

ce qui est important c’est les progrès réels où qu’ils soient et les Fakes News doivent être dénoncer et pourchasser quand elles sont volontaires. Personne n’est à l’abris mais il faut comprendre les compléments d’informations  contradictoires quand elles sont vraiment justifiées. On a tous des progrès à faire quelques soit le pays à faire. 
 

merci anth89 pour vos complément d’information. 

Modifié par rv45

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Bien sûr que l’Allemagne a fait de gros progrès mais elle part de tellement haut en terme d'émissions...

On critique la photographie instantanée, mais même avec un grands temps de pose je ne vois pas à quel niveau l'Allemagne est un modèle à suivre...

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Modifié par jfk68

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Le 24/10/2023 à 22:15, jfk68 a dit :

On critique la photographie instantanée, mais même avec un grands temps de pose je ne vois pas à quel niveau l'Allemagne est un modèle à suivre...

Il suffit de bien présenter les chiffres 🤡 

 

D'après ce graphique, en 30 ans l'Allemagne a baissé de 250 g CO2/kWh tandis que la France n'a baissé que d'à peine 50 g.

On peut même noter que la Pologne fait bien mieux avec une baisse de 300 g !

 

On peut aussi dire que l'Allemagne et la Pologne font bien mieux que la moyenne de l'UE 🤣

 

Si la France avait fait aussi bien que l'Allemagne, on aurait aujourd'hui en France des moyens de production d'électricité qui consomment du CO2 😇

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Le 24/10/2023 à 22:15, jfk68 a dit :

Bien sûr que l’Allemagne a fait de gros progrès mais elle part de tellement haut en terme d'émissions...

On critique la photographie instantanée, mais même avec un grands temps de pose je ne vois pas à quel niveau l'Allemagne est un modèle à suivre...

image.png.fc6baa8e816a3153e765b4700646399d.png

Personne ne dit que le modele a suivre est l'Allemagne. il est facile de dire qu'il faut se passer du charbon quand on en a plus dans son sous sol et encore... en France on a tout bouffer le charbon  et le gaz de lac aussi. Alors on s'est a juste vite tourné vers l'hydraulique et le nucléaire. Chaque pays a son mixte en fonction de son historique de sa géographie. le critère le plus important c'est comment on baisse nos émissions le plus rapidement possible et ce n'est pas en montrant du doigt que cela avance plus vite et que l'on cache ses propres faiblesses. Mais en regardant ce que nos voisins font de bien, on peut aussi en tirer de riche enseignement a nous de prendre le meilleur. les mauvais choix n'ont pas d'intérêt pour s'en inspirer. A moins d'avoir de mauvaises intention.

Modifié par rv45

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Des feuilles de route "nationales" pour lutter contre des émissions "mondiales" globalement en hausse: on semble ne pas avoir compris que ce n'était pas la bonne méthode malgré un lourd historique des COPs... On pourra toujours évoquer que l'émulation qui découle de la comparaison pourra servir de moteur à la volonté de transition, reste que la coupure entre pays du "nord" et du "sud" (chacun utilisera l'image qui lui parlera le mieux) se traduit naturellement dans l'augmentation annuelle récurrente des émissions de gaz à effet de serre, AVEC DES CONSEQUENCES Y COMPRIS SUR LE TERRITOIRE DES BONS ELEVES QUI REDUISENT LEURS EMISSIONS!!!!

 

Dans un contexte comme celui des inégalités de ce monde, le nucléaire reste un miroir aux alouettes, une illusion d'énergie illimitée qui fait du mal à l'impératif de sobriété en même temps qu'il détourne une partie importante des fonds des investissements nécessaires au développement des énergies renouvelables! De la même manière que TOTAL continue ses investissements prospectifs dans de nouveaux projets "d'énergie fossile" en justifiant cela par un "héritage" de la demande ("On le fait, parce qu'il y a de la demande: Ce n'est pas notre faute!"), on semble croire en France qu'il nous faut continuer dans la voie du nucléaire qui ne constitue pourtant pas une "solution globale", parce que lourde, complexe et onéreuse, et qui handicape du fait des sommes colossales en jeu toute tentative d'atteinte de nos objectifs en matière de renouvelables (en témoigne le retard pris par la France sur ces objectifs).

 

Si l'on souhaite une réduction factuelle du nombre de particules par million des GES dans l'atmosphère, donc de leur impact sur le climat avec ses conséquences sur l'activité humaine ou plus largement sur nos conditions d'existence futures mais aussi actuelles, il faut URGEMMENT miser sur un travail coopératif et le plus collectif possible sur le développement de TOUTES les solutions d'énergies renouvelables et pas seulement sur de grosses infrastructures éoliennes...

 

La France, avec une présence littéralement aux 4 coins du monde a un intérêt tout particulier à tisser des partenariats avec ses voisins européens aussi bien qu'avec ceux qui partagent les mêmes maux et inquiétudes en outre-mer!

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Cette "présence" constituerait un atout pour tout "stratège" qui souhaiterait en jouer afin d'opérer des rapprochements en matière de recherche et développement avec un partage de connaissances qui permettrait aux français d'acquérir une "aura" (du "soft-power") en même temps qu'une "élasticité" en matière de production mais aussi de distribution d'énergie sur leur(s) propre(s) territoire(s) difficilement égalable... Avec possiblement à la clé, un nouveau modèle énergétique moins centralisé et beaucoup plus résilient!

 

 

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@[email protected] oui tu fais bien de le remarquer que nos DOM TOM ont un potentiel Photovoltaïque et Éolien hors norme, et qui sont totalement inexploités (+ hydro pour La Réunion).

NB: Je mets de côté l'exception du géothermique de Bouillante qui est exploité en Guadeloupe.

Dans les îles françaises, j'anticipe deux freins pour l'investissement par les particuliers : financier (surtout Mayotte) et culturel (îles des Caraïbes).

Donc pourquoi ne pas y faire des conditions spéciales (TVA 0%) ? Et montrer des projets étatiques en favorisant de l'électricité très bon marché là-bas pour lutter contre la pauvreté et décarboner le tourisme sur place (à minima) ? Ou aussi des VE à 0% de TVA sur place aussi (avec obligation de la conserver 3 ans comme pour le bonus)?

Bref des idées simples et non couteuses (à peine un manque à gagner de TVA), soit une goutte d'eau comparé aux revenus issus de la métropole !!?

Modifié par cornam
edit: j'inclus la corse dont le mix est d'origine italienne en + carboné

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L'important je pense dans tout cela c'est que depuis quelques mois il y a un mouvement permanent en France à s'autocongratuler sur le nucléaire, notamment via une position comme toujours un peu arrogante par rapport aux Allemands (oubliant au passage ce qui se passe sur ce sujet dans de nombreux autres pays européens : Danemark, Espagne, etc.).

 

En faisant cela on confond en permanence le passé et le futur de cette filière. Je m'explique :

 

En regardant le passé, Oui cette filière a permis d'économiser des tonnes de CO2 dans nos émissions passées (mais à l'époque personne ne l'a fait pour cela...) et Oui cela a permis pendant longtemps d'avoir un système électrique fiable et bon marché, au moins tant que les centrales n'arrivent pas en fin de vie.

 

Pour autant cela ne veut pas dire que l'avenir de cette filière est aussi simple :

- les normes de sécurité actuelles (qui n'existaient pas en 1970) et la désindustrialisation de notre pays font qu'il est aujourd'hui très compliqué de construire de nouvelles centrales : Flamanville 3 n'a toujours pas démarré malgré une décision de construction prise en 2004 et un coût estimé à plus de 13 Mds d'€. Et tout le monde s'accorde à dire qu'aucune des nouveaux réacteurs récemment décidé ne démarrera avant 2035. Il faudra donc construire des renouvelables entretemps pour assumer l'électrification des besoins (cf. rapport RTE)

- plusieurs études montrent que ce problème n'est pas unique à la France, le coût moyen du KWh nucléaire augmente (car l'effet de série est très faible), tandis qu'il diminue fortement sur les renouvelables - cf. graphe ci dessous. Je recommande d'ailleurs la lecture de cet article https://ourworldindata.org/cheap-renewables-growth

- Et on n'a pas réglé les autres problèmes de long terme de la filière, gestion des déchets notamment.

- Sans parler de la dette colossale d'EDF... Si cette énergie est si compétitive pourquoi le groupe est-il autant endetté ? (Vous me répondrez ici que c'est un peu plus complexe que cela et vous aurez absolument raison).

 

Le problème est donc que la relance du nucléaire en France va engloutir des budgets très importants, pour une pari technique et industriel très incertain. Et que cet argent ne sera pas disponible pendant ce temps pour travailler sur nos autres sources d'émissions de carbone (logement & transport !)… Or même en France on est encore très loin d'un modèle soutenable pour la planète en termes d'émissions de CO2!

 

Une politique plus pragmatique financièrement serait de se focaliser sur la prolongation des centrales existantes, avec un plan d'arrêt très étalé dans le temps, et déploiement simultané de renouvelables. Et d'attaquer en parallèle plus sérieusement les nombreux autres chantiers : isolation des logements, réduction du besoin en transport via un meilleur urbanisme, etc. 

 

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Modifié par anth89

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Il est clair que du point de vue du financement, on ne pourra pas (et qu'il ne faudra pas) du tout compter sur les EnR pour les 20 ans à venir pour nous apporter du courant. Les 6 réacteurs prévus (peut-on parler de grande série standardisée à partir de 6??) n'arriveront que trop tard.

Étant donné que la France, même en étant un pays riche, n'a pas une capacité de financement infinie, le développement des EnR est plus sûr, moins couteux et plus fiable (limite les risques budgétaires) que l'investissement nucléaire. Les "pro-nuke et anti-EnR" vont me dire que la comparaison des couts est fausse car couts de réseau etc... mais RTE a chiffré qu'un mix 100% EnR en 2050 ne représentant que +15% des couts de distribution globaux dans le mix.

Comme il faut comparer les investissements pour une meilleure efficacité des financements en réduction de GES le plus rapidement possible il faut se rendre compte qu'investir massivement dès aujourdhui dans le nucléaire pour un bénéfice pour dans 15 ans est un pari risqué... Alors qu'investir massivement dans les EnR aujourdhui n'est pas risqué car on pourra très bien les freiner dans 15 ans avant que les surcouts d'adaptation du réseau ne surviennent. Ainsi on s'arrêtera à un mix grosso modo 50/50 (ou 60/40 ou 40/60 peu importe) et on aura réduit considérablement réduit les risques et éviter de perdes encore 2 décennies comme depuis "la maison brule" (que j'évoquais avec une pointe d'humour).

Ainsi libérant une capacité d'investissement pour rénovation, égalité sociale etc..

 

La filière nucléaire n'est pas mort, elle est encore "réanimable". Mais il va falloir el fait de manière parcimonieuse avec une bien meilleure gestion des couts... Le monde aura besoin d'acheter du nucléaire. Mais mettre tous ses oeufs dans le même panier des EPR est très risqué pour les exportation car limite drastiquement la liste des clients potentiels (indépendamment des contraintes géopolitiques car commercialement c'est Rosatom et les USA qui nous "atomisent" LoL), donc ne pas oublier les SMR etc..

 

En résumé il faut reconnaitre aussi cela. Ce fait est fort justement pointé par @anth89.

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Le 25/10/2023 à 12:01, cornam a dit :

@[email protected] oui tu fais bien de le remarquer que nos DOM TOM ont un potentiel Photovoltaïque et Éolien hors norme, et qui sont totalement inexploités (+ hydro pour La Réunion).

NB: Je mets de côté l'exception du géothermique de Bouillante qui est exploité en Guadeloupe.

Dans les îles françaises, j'anticipe deux freins pour l'investissement par les particuliers : financier (surtout Mayotte) et culturel (îles des Caraïbes).

Donc pourquoi ne pas y faire des conditions spéciales (TVA 0%) ? Et montrer des projets étatiques en favorisant de l'électricité très bon marché là-bas pour lutter contre la pauvreté et décarboner le tourisme sur place (à minima) ? Ou aussi des VE à 0% de TVA sur place aussi (avec obligation de la conserver 3 ans comme pour le bonus)?

Bref des idées simples et non couteuses (à peine un manque à gagner de TVA), soit une goutte d'eau comparé aux revenus issus de la métropole !!?

Et bien l'idée d'un pilotage "public" plutôt que privé apparaît comme la solution idéale pas seulement dans les "DOM-TOM"s...

Par contre, "public" ne veut pas forcément dire "centralisé" et si le contrôle doit en être "démocratique" et "transparent", il est à peu près certain qu'il faut engager nos "voisins" les plus proches dans une démarche de coopération active et d'accords "non commerciaux" autours du développement de solutions de production et de distribution "régionales" d'énergie: les problématiques "communes" engagent plus facilement à des financements publics "conjoints" mais aussi à des échanges de savoir plus ou moins "encadrés" (partage de savoirs plus ou moins académiques ou organisation de festivals/salon/rencontre thématiques).

 

Il y a donc un intérêt notoire à façonner un nouvel écosystème qui par contre ne serait pas financé de manière locale car comme on a pu le constater en France avec la baisse des subsides aux collectivités locales, trop particulièrement soumis au pouvoir "politique", mais de manière supra-nationale (la France et ses partenaires) à hauteur des engagements pris dans des traités de coopération "contraignants" qui engageraient la parole de la France comme celle de ses partenaires (plus difficile à remettre en cause par un gouvernement "climatosceptique"). De la même manière, ce serait cette garantie "supra-nationale" qui empêcherait la main-mise d'un pays partenaire sur ces nouvelles instances dédiées à "booster" l'émergence de solutions EnRs et à leur déploiement rapide! En somme, il faudrait une organisation intergouvernementale régionale de coopération sur les énergies renouvelables sous contrôle démocratique peut-être en collaboration avec l’Agence internationale pour les énergies renouvelables (IRENA)... Les décisions prises pour promouvoir les solutions d'EnRs locales (dont peut-être une partie de vos propositions) seraient alors plus en prise avec les réalités territoriales spécifiques et ne créeraient pas "d'appels d'air" puisque partagées avec les pays voisins.

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Pour relancer (réponse ?) le sujet sur les SMR dont les déboires de NuScale (USA) ont été abordés par @rv45 (notamment), voici un article du journal Le Monde (que j'affectione pour son indépendance) 

L’urgence climatique a donné un nouvel élan à l’industrie nucléaire à travers le monde, avec un nouveau champion : le « small modular reactor » (SMR). Mais toutes les initiatives ne seront pas viables.

Citation

 

Le coup venu des Etats-Unis a été aussi rude que vite encaissé par les partisans des petits réacteurs modulaires, convaincus que ces centrales nucléaires de faible puissance ont l’avenir devant elles. John Hopkins, PDG de la société NewScale Power, a annoncé, jeudi 9 novembre, l’abandon du projet de « small modular reactor » (SMR) prévu dans l’Idaho, les collectivités locales n’ayant pas été assez nombreuses à soutenir une initiative – baptisée « Carbon Free Power Project » (CFPP) – dont le coût avait explosé en quelques mois et avec lui le prix de l’électricité fournie.

Si le CFPP est « un cheval mort », selon M. Hopkins, sa société n’a pas enterré d’autres projets aux Etats-Unis et en Europe. Terra Power, du fondateur de Microsoft, Bill Gates, n’a pas davantage renoncé. Et Sam Altman, patron de la société d’intelligence artificielle OpenAI, est bien résolu à faire entrer en Bourse Oklo, sa start-up qui veut révolutionner le nucléaire. En attendant, seuls deux géants publics, le chinois CNNC et le russe Rosatom, exploitent un SMR, mais près de 80 projets sont développés à travers le monde.

Leurs promoteurs, souvent privés, voient de multiples atouts dans des technologies bas carbone qui s’inspirent des réacteurs nucléaires de propulsion de navires ou de sous-marins : les modules sont fabriqués en usine et assemblés sur site, réduisant durée et coûts de construction ; ils n’ont pas toujours besoin d’être raccordés au réseau électrique ; ils bénéficient de sûretés passives qui empêchent l’emballement de la réaction nucléaire et la fonte du cœur ; les surgénérateurs brûlent les déchets ; ils sont adaptés pour alimenter les sites industriels, remplacer des centrales au charbon, au gaz ou au fioul émettrices de CO2, voire assurer le chauffage urbain ou le dessalement d’eau de mer.

Une technologie très maîtrisée

Jusqu’à présent, la France a privilégié les gros réacteurs. Le dernier en date, l’EPR (1 650 mégawatts) est le plus puissant au monde. Il a fallu le plan France 2030, qui flèche 1 milliard d’euros vers ces équipements, et surtout la relance d’un programme nucléaire par le président de la République, Emmanuel Macron, en février 2022, pour que les industriels regardent les SMR avec plus d’intérêt. Et qu’EDF crée, en mars, une filiale, NuWard (pour « nuclear forward »), sur la base d’un programme existant du même nom.

Avec le CEA, Framatome, Tractebel, Naval Group et TechnicAtome, deux spécialistes des chaufferies des sous-marins à propulsion nucléaire, EDF prévoit la construction, à partir de 2030, d’une centrale dotée de deux réacteurs à eau pressurisée de 170 MW, une technologie très maîtrisée depuis plus de soixante ans. Le CEA travaille aussi sur deux « concepts » de SMR à neutrons rapides et Orano sur une autre technologie pour réduire les déchets des centrales actuelles.

Mais depuis quelques années, plusieurs start-up se sont engouffrées dans le secteur et travaillent en particulier sur les réacteurs à neutrons rapides (RNR). Certains de leurs fondateurs se présentent d’ailleurs comme « les enfants d’Astrid », nom du projet de surgénérateur successeur de Superphénix et abandonné par l’Etat en 2019. Ce bouillonnement technologique permet d’entretenir les connaissances sur ces réacteurs de génération IV où l’expertise de la France se réduit depuis plusieurs années.

Neutrons rapides et sel fondu

Ainsi Hexana a l’ambition de mettre en service une tête de série industrielle en 2035 pour un RNR refroidi au sodium, capable de fournir de l’électricité (300 MW) et de la chaleur (400 MW) aux industriels, en y ajoutant du stockage. Objectif de ce spin-off du CEA : dix petites centrales dans l’Hexagone en 2050. Stellaria, qui s’appuie aussi sur des brevets du CEA, développe un réacteur très compact fonctionnant avec divers combustibles (uranium, plutonium, MOX…) et projette une tête de série industrielle en 2035.

Chez Naarea, qui met au point sa propre technologie (neutrons rapides et sel fondu), on envisage un premier démonstrateur industriel en 2030. Le patron de la maîtrise d’ouvrage, Christophe Béhar, ancien directeur de l’énergie au CEA, assure que son « microgénérateur » multiplie les avantages : de la taille d’un autobus, sans eau de refroidissement, sûr et pilotables aussi rapidement qu’un barrage hydraulique, il est complémentaire de l’éolien et du solaire et produira une électricité « plus compétitive que les ENR ».

Quant à la start-up Newcleo, créée à Turin en 2021 et dotée d’une filiale à Lyon et d’une autre à Londres, elle a le vent en poupe avec un double projet en France : construire un premier SMR refroidi avec un liquide au plomb et une usine de combustible MOX, qui suppose la fin du monopole d’Orano. Après avoir levé 400 millions d’euros, notamment auprès de la famille Agnelli, la pépite italienne a lancé au printemps 2023 un nouveau tour de table pour 1 milliard.

Des processus de labellisation plus courts

Nuward, Newcleo et Naaera sont lauréats de France 2030, qui prévoit une enveloppe globale de 1 milliard pour les réacteurs innovants. Ils ont été rejoints, lundi 27 novembre, par six autres start-up, y compris dans la fusion nucléaire, qui bénéficieront de 77,2 millions d’euros, dont 32 millions pour la jeune pousse Jimmy. Cette distinction renforcera leur crédibilité auprès des institutions chargées de certifier les réacteurs, et avant tout l’Autorité de sûreté nucléaire. Auditionné le 23 novembre par l’Office parlementaire des choix scientifiques et technologiques, des patrons de start-up ont plaidé pour des processus de labellisation plus courts. Et, pourquoi pas, le droit de couler le premier béton d’une centrale avant d’avoir obtenu le décret d’autorisation, quitte à arrêter le chantier en cas de refus.

Tous les projets ne seront pas retenus. Et des obstacles restent à franchir dans les prochaines années. Dans un rapport d’octobre 2022, l’Académie des sciences juge que le développement des SMR est « prometteur ». Mais elle prévient : « Leur commercialisation nécessite encore de lever de nombreux verrous, notamment technologiques », comme la sûreté et la gestion des déchets. Sans oublier les réticences de la population.

 

 

Modifié par cornam
https://www.lemonde.fr/economie/article/2023/11/28/nucleaire-les-start-up-se-multiplient-sur-le-marche-des-petits-reacteurs_6202755_3234.html

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Voici pourquoi l’intérêt d’un nouveau nucléaire cher à de moins en moins d’avenir.

 

« le système électrique passe d’un fonctionnement où l’on adaptait la production à la consommation à un fonctionnement où la consommation doit également s’adapter aux variations de production, pour maximiser le potentiel des énergies renouvelables. Dans ce contexte, le véhicule électrique est l’usage électrique le mieux placé pour répondre à ce besoin de flexibilité. En effet, le véhicule électrique présente une opportunité au système électrique : 70 à 80 % du volume de recharge s’effectue en temps non contraint, le volume énergétique par véhicule est plus important en comparaison à un ballon d’eau chaude sanitaire et la fenêtre d’optimisation qui varie entre l’intra journalier à l’intrahebdomadaire »

 

https://www.avere-france.org/wp-content/uploads/2023/11/202311-Livre-Blanc-pilotage-de-la-recharge-et-V2X.pdf

 

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Modifié par rv45

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Et « PAF » un nouvelle arrêt de l’EPR Finlandais! Juste au moment des grands froids. Forcément il faut du charbon et du gaz pour compensé en attendant le nouvelle éolien marin dans le Nord de l’Europe.

 

https://www.lefigaro.fr/flash-eco/nouvel-arret-pour-le-reacteur-epr-finlandais-le-plus-puissant-du-monde-20231129

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Modifié par rv45

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Le 28/11/2023 à 21:31, cornam a dit :

Pour relancer (réponse ?) le sujet sur les SMR dont les déboires de NuScale (USA) ont été abordés par @rv45 (notamment), voici un article du journal Le Monde (que j'affectione pour son indépendance) 

L’urgence climatique a donné un nouvel élan à l’industrie nucléaire à travers le monde, avec un nouveau champion : le « small modular reactor » (SMR). Mais toutes les initiatives ne seront pas viables.

 

Le SMR n'aurait d'interêt que pour un pays comme la France déjà fortement nuclearisé, pour faire plus efficacement du suivi de charge. 

Pour tous les autres pays qui veulent commencer avec le nucleaire ou renforcer leur parc existant, il faut un systeme nucleaire de base qui tourne au max donc des gros reacteurs. 

 

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Le 30/11/2023 à 08:14, gilbert43 a dit :

Le SMR n'aurait d'interêt que pour un pays comme la France déjà fortement nuclearisé, pour faire plus efficacement du suivi de charge. 
Pour tous les autres pays qui veulent commencer avec le nucleaire ou renforcer leur parc existant, il faut un systeme nucleaire de base qui tourne au max donc des gros reacteurs. 

Tu sembles avoir un avis figé sur cette question si complexe. Serais-tu ingénieur.e. nucléaire au CEA / EDF chargé développement SMR en France ? 😇 Bienvenue sur ce débat :)

Modifié par cornam

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Le 30/11/2023 à 14:08, cornam a dit :

Tu sembles avoir un avis figé sur cette question si complexe. Serais-tu ingénieur.e. nucléaire au CEA / EDF chargé développement SMR en France ? 😇 Bienvenue sur ce débat :)

Rien de tout ça, j'écoute plutôt les spécialistes comme Yves Brechet

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Le 19/12/2023 à 19:38, gilbert43 a dit :

Rien de tout ça, j'écoute plutôt les spécialistes comme Yves Brechet

Et bien afreeman1901 nous propose d’écouter 

https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/france-culture-va-plus-loin-l-invite-e-des-matins/transition-energetique-aux-sources-d-une-fausse-promesse-8969233
 

C’est interessant aussi. Merci afreeman1901 de ce partage.

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Le 07/01/2024 à 12:52, rv45 a dit :

Et bien afreeman1901 nous propose d’écouter 

https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/france-culture-va-plus-loin-l-invite-e-des-matins/transition-energetique-aux-sources-d-une-fausse-promesse-8969233
 

C’est interessant aussi. Merci afreeman1901 de ce partage.

Il démonte à la fois l'optimisme sur la réalité d'une transition énergétique et (au passage) celui sur la transition technologique vers le VE. Tu es d'accord avec sa démonstration ...?

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Le 07/01/2024 à 13:15, MrFurieux a dit :

Il démonte à la fois l'optimisme sur la réalité d'une transition énergétique et (au passage) celui sur la transition technologique vers le VE. Tu es d'accord avec sa démonstration ...?

Il est effectivement plutôt pessimiste mais je ne trouve pas qu'il démonte le VE.

 

Il dit surtout qu'on devrait se poser d'autres questions, plus importantes.  

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Le 07/01/2024 à 13:33, afreeman1901 a dit :

Il est effectivement plutôt pessimiste mais je ne trouve pas qu'il démonte le VE.

Deux fois, la 2eme plus particulièrement à 29:22. Implicitement les VE sont classés dans la catégorie "inutile" (voire nuisible en encourageant la périurbanisation etc).

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