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  1. Ne faut-il pas savoir reconnaître ses erreurs? Je ne rechignerai jamais à le faire... Je remercie donc @barbaresclub d'avoir pointer cette faute. Reste alors la comparaison entre 17% du "Top 1%" et les 12% des "50% plus bas", qui nous ramène au commentaire de l'étude cité précédemment (p.23 donc) : "les choix de consommation et d'investissement d'une fraction de la population [sous-entendu les 1%] causent beaucoup plus de dommages écologiques que l'ensemble de la moitié inférieure de la population mondiale réunie [sous-entendu les 50% du reste de la population la moins "riche"] ". Il aurait été plus "juste" de corriger la phrase en fonction de l'esprit qu'elle portait (car le fait de citer les "ultras riches" semblait indiquer une approche comparative avec les plus "pauvres") plutôt que de la réduire à un simple mensonge. Ainsi au lieu d'affirmer: "Et la démonstration "scientifique": les "ultra riches" représentent 50% des emissions ce qui est faux. " => il fallait plutôt dire: "Les émissions des 1% "ultra-riches "représentent + que celles des 50% de la population de la planète (la plus "pauvre" donc)... malheureusement pour le train de vie des plus "pauvres", ça ne correspond pas à la moitié des émissions de GES planétaire". Pour ma part, j'en avais bien compris l'esprit et avait corrigé de moi-même. C'est maintenant chose faite aux yeux tout le monde (avec mes excuses à @ManuTaden pour ne pas l'avoir laissé lui-même s'amender)... On pourra alors malgré tout se faire une idée du scandale que les inégalités représentent AUSSI en terme d'émissions carbone et je le remercie de l'avoir rappelé...
  2. je vous renvoie à la page 23 du lien que je vous ai fait parvenir... ma traduction ne vous convenant pas, je vous enjoins à relire le commentaire qui semble à votre avis contredire le schéma en concentrant votre attention sur les 2 colonnes aux extrêmes.... erratum : vous avez raison sur le fait que le Top 1 est inclus dans le Top 10. Lecture trop hâtive du graphique... Merci d'avoir corrigé. Reste que sur les deux extrêmes, les chiffres ne s'en trouvent pas modifiés...
  3. Pour ceux à la recherche des paramètres indispensables à l'application de la méthode scientifique la plus communément partagée : https://www.la-rache.com/img/unites.ca6165dfed957810.pdf ça peut toujours servir...
  4. Vous avez raison, il est important de préciser qu'en 2019, ce sont 11% des plus riches (ultra-riches inclus) qui étaient responsables de 65% des émissions mondiales... Voilà une injustice de lever: voilà qui change intégralement les données du problème. Maintenant, pour être encore "plus juste", plus dans la "vérité" (qui vous semble si chère donc), voilà ce qu'on nous rappelle dans le rapport 2023 quant à ce que représentent les investissements (donc de patrimoine) mais aussi la consommation de ce fameux 1% en terme carbone: "le groupe des 1 % les plus riches génère plus d’un sixième des émissions mondiales, avec des niveaux d’émissions par habitant plus de 16 fois supérieurs à la moyenne mondiale en 2019. Ces chiffres impliquent que les émissions totales de carbone des 1 % les plus riches de la population mondiale dépassent largement les émissions de l’ensemble de la moitié inférieure des pays. - ou pour le dire de manière plus radicale, les choix de consommation et d'investissement d'une fraction de la population causent beaucoup plus de dommages écologiques que l'ensemble de la moitié inférieure de la population mondiale réunie" (page 23: https://prod.wid.world/www-site/uploads/2023/01/CBV2023-ClimateInequalityReport-3.pdf). Tiens... n'est ce pas l'esprit de la lettre dénoncée?
  5. Vous vous égarez... Au fur et à mesure de la lecture de votre commentaire, vous m'en avez formalisé 2... des réponses... D'abord, "il n'y a pas de réponse" puis, pour résumer "rien ne prouve que le status quo sur le nucléaire soit la meilleure stratégie". Ça m'a suffit. Votre dernier post m'avait (enfin) livré une réponse. Je vais m'en contenter (j'ai retenu la dernière par ordre chronologique). Encore une fois, vous transposez des cas de figure qui n'ont rien à voir : Le nucléaire dispose de caractéristiques spécifiques hors de portée de 3/4 des pays du globe! On ne risque pas de le distribuer comme du Doliprane... Car à moins d'abandonner définitivement sa souveraineté énergétique aux mains des grands pays maîtrisant l'atome, Il faut pouvoir disposer au minimum : 1) d'une infrastructure lourde "mature" à même de produire les aciers spéciaux nécessaires notamment, mais aussi d'un réseau centralisé de distribution d'électricité tout aussi "solide", 2) d'un système de recherche et d'enseignement permettant d'acquérir les expertises et former les personnels, 3) d'une organisation permettant de garantir la sécurité de l'exploitation et de la population... Sur les 198 pays présents sur la planète, combien croyez vous qu'il y en ait à rassembler ne serait ce que ses bases? C'est pour nombre de nations, beaucoup trop onéreux, trop complexe et trop exigeant ! Ce sont bien là, les limites du nucléaire : c'est l'énergie des pays "riches"! Or, on pourra le retourner dans tous les sens, si l'OPEP ne se trompe pas dans ses prévisions et qu'aucune énergie bas-carbone ne vient concurrencer les énergies fossiles pour les pays en voie de développement, alors, dans le cas de la France, l'argent dépensée dans le nucléaire l'aura été en vain... Parce qu'on atteindra les 3° de réchauffement climatique avec les effets délétères qui vont avec sur la population et nos sociétés humaines! "Décarboner" n'aura servi alors factuellement qu'à se donner bonne conscience... Quel gâchis! Mais qu'est ce que c'est que cette appréciation totalement "hors sol"? - rendre complices? De quel crime? - argument vide? En quoi est il "vide"? - l'impression d'un raisonnement rationnel? Si ça en a l'apparence, le goût et l'odeur, c'est que c'est bien un raisonnement rationnel... Typiquement, vous venez successivement de dire une chose et son contraire : on ne va pas dire aux gens comment penser mais par contre, s'ils ne fixent pas un objectif sous forme de scénario... du type RTE j'imagine... Alors ça ne s'appellerait pas l'intelligence... N'est ce pas un peu orienté comme façon de voir les choses? Où voulez vous en venir? Tous les modes de production d'énergie, nucléaire ou pas, c'est de la science... Chacun d'eux aura les qualités de ses défauts.... C'est le "status quo" sur le nucléaire qui veut qu'il soit prédominant qui est un "mauvais" choix politique, si des pays disposent de suffisamment de financement pour faire deux: super! Ce n'est pas notre cas, en faire une énergie d'appoint dans notre cas (le nucléaire étant un héritage) serait nettement mieux pour nous! Le partage avec le nucléaire ? Entre pays "riches" certainement... Si au bout de 60 ans, seuls certains pays en voie de développement triés sur le volet peuvent y avoir accès sous réserve d'abandonner leur souveraineté énergétique aux mains d'une puissance étrangère, c'est qu'il y a au moins 3 raisons à cela ! Dois je les réécrire une énième fois? Ce n'est pas pour rien qu'elle est restée une énergie "marginale" dans le monde au bout de 60 ans... On les comprend, les coûts du nucléaire s'envolent... Typiquement, si l'Afrique n'a disposé que de 2% des investissements en matière de transition énergétique alors que 700 millions de personnes y souffrent d'un manque d'accès à l'énergie, c'est qu'il y a bien un problème de financement majeur dont l'ONU s'est fait l'écho en dénonçant notre incapacité à atteindre quasiment tous nos objectifs de développement durable (ODD 7 et 13 spécifiquement). La majorité des pays en voie de devenir les futures usines du monde n'ont pas les moyens d'investir conséquemment! D'où l'intérêt de tisser des coopérations étroites (pour partager des savoirs sur des énergies renouvelables simples et durables) et mutualiser des financements (pour les développer et les rendre plus accessibles qu'elles ne le sont déjà). D'ailleurs, l'un des problèmes que porte la recherche menée par les acteurs privés, c'est qu'elle se focalise uniquement sur les solutions "high-tech" à forte valeur ajoutée, les plus chères,.. c'est pourquoi il est important que la recherche public creuse fortement pour développer des solutions à faible valeur ajoutée peut être moins performantes mais plus robustes et surtout encore plus accessibles ! Ça permettrait de construire un réseau décentralisé de production d'énergie en France plus résilient que l'actuel... en + d'offrir des options bas-carbone aux pays les plus "pauvres". Celle où le SFEN convient des freins en question? https://www.sfen.org/rgn/la-relance-globale-du-nucleaire-concerne-aussi-lafrique/ Extrait choisi: "Le nucléaire confronté à d’importantes barrières Malgré ces besoins, les freins au développement du nucléaire sont importants. Au-delà des questions de sécurité et d’infrastructures, le problème du financement, déjà majeur dans les « pays riches », l’est davantage encore en Afrique". Les seuls "2%" que je cite n'ont rien à voir avec le nucléaire (vous avez lu en diagonal ?)... Et non, pour le coup, je n'ai pas choisi un scénario RTE spécifique si ce n'est par contre indiqué que tous ceux qui remettaient en cause le "status quo" du nucléaire en France m'allaient très bien. N'est ce pas vous qui me reprochiez de dire aux gens comment ils devaient répondre plutôt que de les laisser libres de leur réponse? A votre tour de vous interroger sur votre propension à rester sourd à celles qui ne vous conviennent pas! Alors ne le faites pas... Je ne suis pas du tout opposé à la recherche sur la Fusion nucléaire... Tant qu'on conserve son niveau de financement actuel... Et que ça n'empêche pas de financer massivement les EnRs. C'est à dire, de faire face a l'urgence en somme. N'étant pas vous, je peux vous assurer malgré tout que la sobriété est un chantier prioritaire à mon sens aussi! Par contre, si l'on veut vraiment en faire, de la sobriété, il va falloir pratiquer l'économie autrement que de la manière dont on le fait aujourd'hui, c.a d. sur des bases complètement tronquées quant aux ressources naturelles vues comme "illimitées" ou indéfiniment "substituables"! Je suis beaucoup moins optimiste que vous car tant que les gains du système économique actuel resteront supérieurs aux pertes consenties pour le conserver, les grandes puissances qui en tirent leur richesse continueront à utiliser les énergies fossiles et comme vous le dites, sans délai "établi" d'épuisement de la ressource...2040? 2050?2060? Quoiqu'il en soit bcp trop tard! Car la dette envers la nature n'est pas de celle qu'on peut effacer d'un coup de baguette magique (contrairement à la dette financière😞 ) : hier, on espérait contenir le réchauffement climatique à 1,5°... Aujourd'hui, nous nous acheminons vers 3°! Qui sait, peut-etre plus rapidement qu'on ne le croit, les 5° pointeront le bout de leur nez et vu que c'est exactement l'écart qui nous sépare de la dernière ère glacière, à quelle genre de vie pourront nous nous attendre si nous ne nous conformons pas à l'urgence d'arrêter les énergies fossiles dès que faire se peut? D'où l'intérêt de "prendre de la hauteur" et de s'extraire de la simple comparaison entre les technologies pour s'interroger sur leur adaptation au contexte systémique dans lequel elles sont censées s'inscrire.. Probablement me faudra t'il le répéter 1000 fois mais bon, je ne crois pas qu'il faille fermer brutalement tous les réacteurs... Par contre, je ne pense pas qu'il faille "remettre une pièce dans la Machine" ! L'urgence en effet est à développer des solutions à base de renouvelables parce que cela constitue un champ de travail partagé avec la majorité des pays du globe contrairement au nucléaire dont vous rappeliez vous même qu'il était "marginal" à l'échelle planétaire! Il y a une certitude en tous cas, c'est que si on ne change pas de stratégie pour tenir compte du contexte international, on file vers les 3 degrés de réchauffement... Erreur fatale car que ce qui nous sauvera, c'est bien l'atteinte "collective" de nos objectifs "globaux"! D'ailleurs, c'est bien pour cela que nous avons été incapables de ne pas dépasser la limite des 1.5° : nous faisons exactement ce que vous dites depuis la 1ere COP, établir nos propres règles en fonction de nos propres contingences - les effets du réchauffement climatique en France sont ils moins mortifères qu'ailleurs dans le monde au motif que nous avons baissé nos émissions???? Je doute que persister dans cette même voie nous amène ailleurs que là où elle nous a déjà conduit... Et pourtant, il y a des comportements étatiques prévisibles car 100 fois vérifiés: les nations qui profitent le plus de l'organisation du système actuel, ne changeront rien tant qu'elles en tirent bénéfice... Paradoxalement ce sont donc elles, de par cette position privilégiée, qui disposent des moyens pour engager efficacement la transition! Les autres devraient invariablement faire un effort supplémentaire pour mutualiser massivement leurs ressources au sens large pour parvenir au même résultat! C'est pourquoi, l'exemplarité joue un rôle majeur dans la problématique de changer le paradigme énergétique ! Il faut alors des "premiers" dans un contexte peu favorable aux audacieux pour engager une dynamique "Collective" propre aux pays en perte de croissance et/ou en voie de développement ! Attendre que les autres fassent dans le marasme actuel est le meilleur moyen de ne rien voir se faire! La France est la 7eme puissance économique mondial d'après le FMI... Ça devrait nous donner une certaine influence... Du moins plus que demain quand nous serons 10eme, puis 12eme, 😉! Car ce n'est justement pas uniquement notre empreinte carbone qui compte, mais la manière dont nous partageons notre méthode pour lutter contre le réchauffement climatique et avec qui! Vous tirez peut être des conclusions trop hâtives sur la nature de l'Homme... Combien de nucléaire ? L'ASN nous le dira au fur et à mesure qu'elle préconisera la fermeture des réacteurs qui constituent notre héritage... Il s'agit simplement déjà d'engager une dynamique sur de bonnes bases: la fin du status quo sur le nucléaire en France et l'essor des solutions a base de renouvelables ! Je vous confirme que personne ne sait où précisément on atterrira ! C'est pour ça qu'il faut construire une société résiliente, c. à d. capable de résister à ce que personne n'avait prévu !!! Or, les EnRs font partie des options les plus adaptées à cette transformation ! De ce côté là, je suis clair: on ne construit pas de nouveaux réacteurs ! On ne fait pas de grand carénage! On dote suffisamment l'ASN pour qu'elle fasse bien son travail et préconise quand il le faut la fermeture des réacteurs a savoir lorsqu'ils n'offrent plus les conditions optimales de fonctionnement ! Et on investit massivement dans les solutions EnRs à faible valeur ajoutée (le privé investit déjà dans celles à forte valeur ajoutée pour maximiser leurs profits), le développement de réseaux intelligents et à leur intégration à un réseau centralisé existant! Là pour le coup, ces 6000 milliards c'est à l'échelle mondiale, pas française.. Mais ça précise bien l'urgence à devoir mutualiser les financements pour rendre atteignable l'objectif des 2°... autant que le degré de confiance qu'il faut accorder au fait de croire que "la transition énergétique se fera naturellement" ou "par l'opération du saint esprit" (ce qui revient dès lors à peu près au même au final). Si je vous suis sur la 2eme partie de votre propos, il reste important d'informer sur les ordres de grandeur... Je ne suis pas "vulgarisateur" mais j'espère que certains sauront donner une idée de ce que cela représente à ceux qui n'en ont pas! Dans l'absolu vous avez raison, ces deux énergies bas-carbone s'opposent bien aux énergies fossiles... Malheureusement, les limites du budget français disent tout autre chose et c'en est bien dommage! Ainsi, soit le nucléaire aspire ~200 milliards d'euros et conserve son rôle primordial dans le mix énergétique français, soit on privilégie massivement les investissements dans les EnRs en laissant une place décroissante au nucléaire.... Le second choix affiche une chaîne d'impact nettement meilleure car elle permet d'envisager un socle commun de travail avec tous les pays sans distinction! L'enjeu est suffisamment important pour qu'on y vienne! Mais je le concède, rien ne garantit le succès dans cette entreprise ! Reste qu'un succès incertain, vaut mieux qu'un échec programmé!
  6. Comme indiqué précédemment, aucun pays ne revendiquant pas le titre de grande puissance (usa et Chine), n'est en mesure a lui tout seul d'aligner un montant significatif en l'état. Et quand bien même la Chine aurait investi ~500 milliards de dollars et représentée 60% des capacités renouvelables en 2030, ce ne sont pas ces deux là qui, tirant le plus intérêt de la situation actuelle, choisiront de financer la transition énergétique nécessaire en multipliant par 3 les investissements... Cela n'arrivera que lorsqu'ils constateront que les gains qu'ils tirent du système économique s'évanouissent dans les tentatives de résister aux conséquences du réchauffement climatique global. La Chine aura alors un avantage certain sur les autres lorsque cela arrivera... Mais quel sera alors l'état du monde? Ce peut être au niveau européen, mais ce sera plus sûrement à un niveau plus large impliquant la sphère d'influence (plutôt grande pour la France) des pays fondateurs de cette coopération étroite et de cette mutualisation quant à la recherche & développement en matière d'énergies renouvelables. En l'occurrence, ce premier cercle très restreint devrait vraisemblablement rassembler les plus zélés des européens pour atteindre l'objectif "fit for 55" (hors prédominance nucléaire), mais aussi bon nombre de pays africains notamment (probablement des pays qui ont signé le récent Appel de Nairobi... La demande d'une relation "équilibrée" avec les pays du nord est très forte: les candidats africains à cette coopération sans aucun doute seront au rendez vous - l'Afrique n'a jusque là attiré que 2% des investissements sur la transition). Reste qu'il faudra bien des "premiers" mais il suffit de deux pays qui auront cerner l'importance stratégique de la démarche commune pour générer un tel changement de paradigme... Le pré-requis étant de partager un socle commun: celui d'une énergie accessible, simple, durable et renouvelable. Il serait bien que la France fasse partie de ceux là le plus tôt possible. Après tout, notre pays a déjà fait la preuve qu'il pouvait être au rendez vous de l'Histoire, celle avec un grand "H". Et on peut dire que s'il y a bien un rdv à ne pas manquer c'est bien celui-là car il pourrait bien être le dernier... Malgré notre santé financière "chancelante", c'est bien 100 milliards d'euros que certains sont près a mobiliser pour 14 réacteurs nucléaires... Et un montant qui certes sera sûrement moins élevé mais très proche pour le grand carénage destiné à prolonger la vie de nos centrales nucléaires... Cherchez l'erreur! Il n'y a aucune certitude, comme je l'ai déjà écrit, que cette coopération entre pays sur la base d'une énergie renouvelable, accessible, simple et durable advienne avant qu'il ne soit trop tard pour préserver un écosystème compatible avec la vie humaine... Mais si l'on ne se donne même pas les moyens d'essayer, alors l'échec est assuré! Et le meilleur moyen d'être prêt le moment venu, c'est bien de s'engager le plus tôt possible dans le développement massif des solutions (production/stockage) à base d'énergies renouvelables! Mais c'est aussi la meilleure façon de permettre l'avènement d'une société plus résiliente qui maîtrise ses chaînes d'approvisionnement (avec une relocalisation de l'activité) y compris énergétique avec une déconcentration des moyens de production et une meilleure adaptation à la demande grâce aux EnRs intégrables à l'échelle d'un territoire plus limité, des solutions à moins fortes valeur ajoutée que les actuelles plus "Robustes" que "performantes", et un réseau de distribution plus intelligent pour faire face aux aléas. C'est pour cela qu'il faut, j'en suis convaincu, sortir du "status quo" nucléaire... Ce raisonnement se veut plus systémique qu'analytique mais il rejoint dans sa conclusion celui de ceux qui optent pour les scénarii RTE qui mettent à mal le status quo nucléaire. S'agissant d'un choix politique, chacun choisira les arguments qui lui parleront le + bien entendu. Mais il était intéressant de présenter une approche différente, moins "spécialiste en physique nucléaire", et + "citoyen concerné" pour que le debat soit de manière légitime plus ouvert.
  7. Elle restera donc mystérieuse pour tous et limpide pour vous : pourquoi choisir le status quo nucléaire en France ? Parce que... Oui, je vois que vous indiquez 2 lignes plus bas que cette question n'appelle aucune réponse... Donc il ne reste même pas un "parce que". Belle réponse. Oh je ne suis pas si catégorique quant à toutes les expériences. Typiquement, certaines ne décrivent qu'elles mêmes et empêchent d'en tirer une quelconque conclusion autre que pour elle-même... Maintenant, il est bon de rappeler que l'utilisation du nucléaire civile dans le monde (et en France) n'est pas une expérience "scientifique" qui serait là pour valider une obscure hypothèse sur sa viabilité supposée, c'est simplement le résultat de choix politiques chez nous comme ailleurs! Il n'y a rien à prouver à la clé, juste à observer : le nucléaire civile, au bout de 60 ans d'exploitation est une énergie utilisée de façon marginale parce qu'elle reste inaccessible pour la majorité des pays sur la planète... Et ce n'est pas une invention que de dire, au vu des problématiques posées sur la longue période observée, que c'est sa complexité (compétences), ses exigences (infrastructures) et surtout son coût (financement), ce dernier étant le + significatif de l'aveu même du SFEN, qui constituent encore des freins majeurs à son adoption! Par le fait, cette énergie touche donc à ses limites. En tant que citoyen français, légitimement donc, j'en demande une... car il y a bien un choix politique à l'origine du status quo sur la question du nucléaire civile. D'autant qu'il tend à se prolonger. En vertu de quoi, je vous prie, cette question politique n'appellerait donc aucune réponse ? Je n'ai envie que d'une réponse étayée.. qu'elle soit dans un sens ou dans l'autre. Bon et ben c'était pas si difficile de donner une réponse finalement... Reste qu'elle est expéditive et pourrait peut être s'inscrire dans plus de nuances... Je ne suis pas contre continuer la recherche sur la fusion nucléaire notamment... Ou choisir d'orienter le budget de la recherche public de 200 millions d'euros sur la Fusion nucleaire sur les réacteurs à neutrons rapide... Et même à y revenir... Mais pas avant 2050! Objectivement, compte tenu de l'enjeu engagé par le réchauffement climatique aujourd'hui, on peut oublier les + de 600 millions supplémentaires sur la fission, on peut oublier les 100 milliards pour les 14 nouveaux reacteurs et peut être presqu'autant pour le grand carénage afin de consacrer URGEMMENT le plus de ressources possibles à développer des solutions d'énergies accessibles, simples, durables et renouvelables... Celles partagées par l'ensemble de la planète. J'attends de voir de quel côté sont les arguments irrationnels... Tsss tsss... Je ne suis pas @cornam et je ne compare pas avec vous les scénarii ou hypothèses de mix énergétiques de RTE. Au demeurant, c'est très bien... Mais ma question introduit une dimension supranationale plus importante (d'où la prise de hauteur indiquée dans plusieurs de mes posts), celle qui permet de prendre en compte des facteurs qui dépassent les contingences franco-françaises dans le questionnement de notre stratégie pour lutter contre le réchauffement climatique! En l'occurrence, vous pourrez bien choisir le scénario que vous souhaitez, s'il n'est pas adapté au contexte mondial, les efforts qui seront produits le seront en vain. Non pas que la France ne baisserait pas ses émissions... Mais elle ne le fera pas alors en contribuant à faire baisser massivement les émissions mondiales "globales" (qui augmentent alors que les notres baissent en ce moment)! Par chance, certains scénarii de RTE (comme le M23 d'ailleurs), ceux qui remettent en cause le status quo nucléaire en France, permettent d'embrayer sur une nouvelle approche prometteuse en terme de résultats globaux avec les EnRs... car viendra forcément le moment où, chacun se rendant compte de son côté qu'on n'avance pas assez vite pour atténuer le réchauffement climatique et ses effets dévastateurs, il faudra coopérer activement et mutualiser nos financements a partir de la base commune que constituent les renouvelables et le plus tôt sera le mieux! Il est primordial pour nos sociétés humaines de maîtriser le plus possible nos chaînes d'approvisionnement et de rapprocher, en conjonction avec l'impératif de sobriété, la production de biens et la demande qui en est faite... Cela concerne la nourriture, les biens manufacturés comme l'énergie. Il s'agit de devenir "résilients" au terme du changement climatique engagé! Ça se fera soit de manière "subie" (pénuries, etc..) soit de manière planifiée (modification des modèles d'affaire et priorisation des systèmes d'échanges locaux). Autant vous le dire tout de suite, la planification sera la méthode la moins douloureuse... De ça vous n'avez pas à douter! Oh mais c'est déjà fait... Comme déjà indiqué, je ne veux pas du scénario de l'OPEP qui indique que pour moitié de ses perspectives de croissance jusqu'en 2050, ce sont les pays hors OCDE, en general, "en voie de développement" et majoritairement représentés sur le continent africain (le reste venant de l'Inde et la Chine) qui les tirent. Il faut donc opter pour le scénario qui va permettre de rendre a terme plus accessibles et concurrentielles les énergies bas-carbone face aux energies fossiles pour éviter que ça n'advienne! Pour ça il faut donc choisir un socle commun d'énergie avec eux, ce que le nucléaire n'est pas et ne sera jamais compte tenu du fait qu'il a atteint ses limites (faut il encore y revenir?). Les énergies renouvelables sont donc incontournables! Oui... Non sans un certaine fatigue à devoir rappeler qu'il manque 6000 milliards de dollars pour atteindre un objectif d'ores et déjà périmé en 2030! Chaque sou qui part dans le nucléaire est donc cruellement manquant dans les EnRs. Évidemment, c'est encore plus vrai s'agissant de celui qui part vers les énergies fossiles...
  8. Non Il n'est pas question de prouver "un cas"...il est question du status quo nucléaire en France qui lui n'est pas à prouver! Donc si dans le monde le nucléaire est bien marginal, j'insiste d'ailleurs moi même là dessus, alors pourquoi envisager de coller 200 milliards d'euros dans une solution qui ne vaudra bien que pour un petit nombre de pays riches alors qu'il faut accélérer dans les EnRs? Vous avez répondu à ça? Il prouve au contraire que cette énergie onéreuse, complexe et exigeante après 60 ans d'exploitation dans le monde a atteint ses limites et n'est en rien une solution globale au non moins "global" réchauffement climatique ! Phrase incohérente et incompréhensible quand confrontée au rôle majeur du nucléaire dans la stratégie choisie par la France jusqu'ici pour baisser les émissions mondiales de GES... Hors sujet : évoque votre manière de penser... Aucunement un raisonnement construit sur le sujet dont on discute... Encore une fois, sans avoir besoin de rentrer dans la caricature d'une fermeture brutale de tous les réacteurs (il faudra bien fermer les réacteurs... mais à mesure que l'ASN le recommandera... Ce qui nous laisse du temps avant de les fermer tous !), ce dont je parle c'est d'en finir avec le status quo quant à la prédominance du nucléaire en France et sa tendance a truster les financements publics, parce que cette tendance à rafler les investissements n'est ni marginale, ni inattendue pour une énergie qui reste onéreuse! Et pour répondre point pour point, nous sommes clairement en face de bons et de mauvais choix : - d'un côté il y a une urgence à réagir (on ne peut pas attendre ne serait-ce que 10 ans pour des nouveaux reacteurs) et la nécessité de travailler avec tous pour améliorer les solutions de production au niveau planétaire où ce sont les EnRs accessibles, simples et durables qui dominent (pour mutualiser les moyens et les connaissances, il vaut mieux tous être engagés sur le même type d'énergie), - de l'autre, le choix de la continuité d'une politique nationale qui nous amène doucement vers les 3 puis les 4 degrés de réchauffement planétaire en ce qu'elle se fonde sur une énergie pour le coup "marginale" à l'échelle planétaire parce que chère, exigeante et complexe, et qui n'a donc quasiment plus aucune capacité de déploiement au niveau mondiale. Toute trajectoire n'est pas incertaine: Si l'on choisit le "status quo" nucléaire, c'est la certitude d'empêcher des coopérations étroites avec des financements conséquents, à moyen/long terme, se nouer entre la France et d'autres pays autours d'un socle commun d'énergies renouvelables alors qu'il faut absolument développer URGEMMENT des solutions de production et stockage d'énergies renouvelables à plus faible valeur ajoutée (les acteurs privés maximisent déjà leurs profits avec celles à forte valeur ajoutée) et plus robustes pour les rendre encore plus accessibles et concurrentielles dans certains domaines clés avec les énergies fossiles ! Face a cette certitude délétère, il n'y a que l'incertitude d'une réussite sur la base de ces énergies renouvelables, mais c'est toujours mieux, à mon humble avis, que de choisir un échec inéluctable : l'enjeu est majeur pour l'humanité entière. Donc, après cette tentative maladroite d'invalider la question avec laquelle je pourrai créer une remarque n°5 quant au fait que "décider arbitrairement qu'une question est fondée ou pas n'est pas non plus recevable", j'insiste pour qu'un autre réponde clairement a la question dont tous les élément sont exposés dans la citation de notre ami... Je vais la rappeler tout de même: qu'est ce qui, "scientifiquement", permet de conclure que cette stratégie du "status quo" atomique français reste la meilleure pour atténuer effectivement les émissions de GES globales à l'échelle de la planète et obtenir un scénario moins catastrophique que celui qui s'annonce d'ores et déjà à 3 degrés de réchauffement global? Quelqu'un ? NB: le scenario "réindustrialisation profonde" de RTE correspond au besoin de "relocaliser" les activités pour accroitre la maîtrise de nos chaines d'approvisionnement sans quoi nous ne pourrions pas nous acheminer vers une résilience "forte" de nos sociétés humaines! Elle devrait, cette relocalisation, s'accompagner pour être efficace d'une réécriture du modèle d'affaire de nos entreprises (business model) trop ancré dans le dogme économique actuel qui s'appuie notamment sur l'idée que les ressources naturelles sont "illimitées" ou "substituables" plutôt que sur des impératifs de sobriété et de robustesse... C'est donc bien ce chemin là qui est souhaitable!
  9. RTE indique t'il explicitement que son objectif est de proposer des scenarii de production électrique visant à atteindre les 1.5° de réchauffement... ou propose-t'il simplement des hypothèses de mix énergétique avec leurs émissions carbone respectives à terme ? Pour aller plus loin, une stratégie nationale efficace visant à atteindre une baisse des émissions globales mondiales de GES pour atténuer de manière ambitieuse le réchauffement climatique à moins de 2 degrés doit elle considérer que la "ligne droite est le chemin le plus court" , c. à d. que baisser nos émissions drastiquement quelqu'en fut le moyen (nucléaire notamment) suffira à faire baisser les émissions mondiales, ou bien n'y a t'il pas là un biais, déjà levé pourtant en mathématiques qui veut que "la ligne droite ne soit pas toujours le plus court chemin mais la route orthodromique oui". Typiquement, si l'on ne prend pas en compte les aspérités du monde (par ex: projections de l'OPEP sur la consommation de pétrole en hausse des pays hors ocde, hors Inde et hors Chine jusque 2050) qui nous entoure pour établir notre stratégie, pourquoi serait elle la plus efficace pour atteindre l'objectif en temps et heure (aujourd'hui comptées)? Quelqu'un peut il en faire la demonstration? RTE a t'il fait cette démonstration ? Quoiqu'il en soit, j'en reviens donc à la question initiale énoncée au préalable et pour laquelle j'attends une réponse de la part d'un convaincu du bien-fondé d'une stratégie nucléariste française pour atténuer le réchauffement climatique global... Quelqu'un?
  10. Ce qui amène la question suivante: Les scénarii de RTE évoquent-ils EXPLICITEMENT (c. à d. en dehors de l'esprit de ceux qui s'y réfèrent selon une évidence tronquée qui imposerait que réduire les émissions de la France suffirait à réduire les émissions globales de CO2) la meilleure proposition pour arriver à la cible de 1.5° de réchauffement global signée par la France à la dernière COP? Et permettent ils de répondre à la question posée ?
  11. C'est un régal... On sent bien que "prendre de la hauteur" apparaît vraiment difficile mais je vais tenter malgré tout d'obtenir une réponse d'un pro-nucléaire cohérente avec l'enjeu réel car après tout, il est dommage que ce soient toujours les mêmes qui se lamentent de ne pas avoir de réponses à leurs questions! Donc, en vertu du "chacun son tour", voici ma question : 1. Puisque le nucléaire reste la meilleure solution choisie par la France, eu égard à son héritage énergétique, pour decarboner et lutter contre le réchauffement climatique global... 2. Qu'il faut donc maintenir le status quo en France quant à l'énergie nucléaire, c.à d. privilégier sa position dominante qui draine la majorité des financements disponibles pour la lutte contre le réchauffement climatique (l'enveloppe étant limitée)... 3. Que cette énergie la plus pilotable, onéreuse, complexe et exigeante, qui ne produit factuellement qu'une faible partie de l'électricité mondiale, ne sera jamais déployée largement et restera l'apanage de quelques nations de l'aveu même de cette assistance, 4. Que cette stratégie reste donc dans la même continuité de celle déjà usitée depuis la grande époque de la mise en chantier du nucléaire civile il y a 60 ans... pendant que la courbe du scénario de hausse de température moyenne attendue sur la planète passe des 1.5° encore "gérables" au 3°, nettement plus problématiques dans leurs effets... Alors qu'est ce qui, "scientifiquement", permet de conclure que cette stratégie du "status quo" atomique francais reste la meilleure pour atténuer effectivement les émissions de GES globales à l'échelle de la planète et obtenir un scénario moins catastrophique que celui qui s'annonce d'ores et déjà à 3 degrés de réchauffement global? J'attends avec impatience une réponse argumentée rationnelle et logique dans la pure tradition de laquelle se réclament les gardiens de l'esprit des sciences qui veillent vaillamment sur ce fil à son respect! Petites remarques histoire de completer et d'éviter que vous vous égariez dans vos réflexions : Attendant un contenu méthodique et chiffré, 1. un "C'est la faute des autres" ne sera pas recevable comme réponse car la question porte bien sur la stratégie nucléaire de la France quant aux émissions de GES planétaires... Pas sur celles des pays étrangers (nos intelligents stratèges les ayant forcément pris en compte dans l'établissement de cette stratégie...), 2. un "C'est à chacun de faire sa part" (théorie du petit colibri) étant par nature un jugement de valeur morale, loin de l'équation mathématique, ne sera pas non plus recevable... 3. un "on fait pas ça pour baisser les émissions de la planète mais celles de la France" étant totalement hors sujet s'agissant de l'expression d'une décision française visant à mettre en place une politique de décarbonation de l'énergie en vue de lutter contre le réchauffement global planétaire, on comprendra qu'il ne sera pas non plus recevable... 4. J'oubliais... un "on n'a pas le choix, vu qu'y a rien d'autre aujourd'hui" serait autrement malhonnête intellectuellement puisque contredit par les faits, la France exploitant factuellement aujourd'hui des EnRs à différentes échelles (unités de production géantes et autoconsommation individuelle)... Donc pas non plus recevable...
  12. Il ne me reste plus qu'à "comprendre les bases de la physique niveau 4eme et de devenir capable d'étayer mes théories par des donnes chiffrées" avant de formaliser une réponse qui traduira en substance que la probabilité d'une réussite avec les EnRs vaut toujours plus que la certitude d'un échec avec le nucléaire! Mais je pense que ça va me prendre du temps... Je viens a peine de commencer les "masses volumiques"!
  13. J'ai bcp de respect pour le pape par exemple... La croyance n'implique pas l'idiotie. Par contre, elle supporte mieux les arguments "creux" (d'où le proverbe) puisqu'ils n'ont au final aucune importance tant l'évidence de la preuve est par nature fondée... Comme avec le Nucléaire semble-t'il! Mais surtout, le premier personnage de l'église de Rome est l'incarnation vivante du fait que l'agressivité n'est pas attachée au fait de "croire"... je vous suggère, sans pour autant avoir besoin de le justifier par un nouveau cursus en sciences humaines et sociales, de remettre en question votre manière de communiquer avec les autres et peut être de vous prendre un peu moins au sérieux : cela vous fera le plus grand bien et égayera la journée de ceux qui auraient la chance de croiser votre route dans la journée! C'est gratuit... Après tout, s'il faut tirer leçon de chaque chose, que celle ci vous soit fructueuse! Quant à votre fin jugement, chacun aura pu vérifier mes argumentaires, leur nature, et peser le poids du moindre d'entre eux... Quoiqu'il en soit, il est tout entier sur ce fil puisque force est de constater que les questions finissent par se répéter dans une furieuse litanie confinant à un exorcisme... Le problème c'est qu'on n'a jamais vu un exorciste réussir son oeuvre par internet (j'ai quelques chiffres du Vatican pour appuyer cette affirmation... 😉). Pour ma part, j'espère donc avoir convaincu certains de ceux qui n'avaient pas encore une idée toute faite sur le nucléaire, et conforter ceux qui n'y voyaient pas une solution pour lutter efficacement contre le réchauffement climatique, qu'il faut en passer par travailler ardemment sur une énergie accessible, simple, durable et omniprésente, en sortant ainsi du status quo sur le nucléaire en France, pour pouvoir le temps venu (qu'on espère le plus urgemment possible), mutualiser nos forces (moyens financiers et savoirs) avec tous ceux qui ont choisi cette voie dont on sait que contrairement au nucléaire, elle peut embarquer pays "riches" et "pauvres"... Bref, avoir un impact réel sur la baisse des émissions mondiales de GES! A la clé, nous pourrons alors envisager de voir émerger une société "résiliente" au réchauffement climatique beaucoup moins consumériste, productiviste et extractiviste, basée sur les principes de sobriété et de coopération, maîtrisant ses chaînes d'approvisionnement... Et dans laquelle il fera "bon vivre"!
  14. Mettons que j'ai dû mettre un peu de temps à me rassurer en vérifiant par une tentative de dialogue si la mise en garde d'un proverbe togolais valait aussi pour moi... «Si tu te tapes la tête contre une cruche et que ça sonne creux, n'en déduis pas forcément que c'est la cruche qui est vide.»... me voilà aujourd'hui rassuré. Les arguments quels qu'ils soient face à une "croyance" ne pèsent pas bien lourds. Il est bon que ça puisse être constaté par tout un chacun... Je doute en effet qu'il soit possible de se mettre d'accord sur autre chose que ce dernier point... Même si les raisons en seront très probablement burlesquement antagonistes ! 😉
  15. Ce n'est pas la France "seule" qui détient la clé de la baisse des émissions globales de GES... Mais il faut s'inscrire dans le socle commun que constitue une énergie renouvelable simple, durable et accessible avant de pouvoir construire sur celui-ci les coopérations étroites et la mutualisation des financements utiles sans laquelle on enfilera des perles en attendant la fin de l'humanité... Je vous rappelle que les retards de financement ont été chiffrés à 6000 milliards de dollars... Et pas par moi... Du coup, que répondre à votre commentaire si ce n'est que nous ne devons pas avoir la même définition de "massivement"... Ou alors, convenons que des pays qui travaillent chacun dans leur coins, fussent ils plus importants que la France n'arriveront décidément pas à grand chose tout seul... Les allemands n'ont fermé que 3 réacteurs nucléaires... C'est ce qu'ils leur restaient... Et quand vous dites que leur consommation de charbon n'a pas été compensée par la baisse de leurs PROPRES émissions (et pas ailleurs), c'est parce que le graphique qui a été présenté 10 fois sur ce fil indiquant la baisse massive des émissions de GES de l'électricité allemande vous est sorti de l'esprit? Rassurez vous, ça arrive à tout le monde d'oublier des trucs... Allez, c'est bien parce que je vous aime bien que je vais vous répéter que l'idée c'est bien de commencer par partager un socle commun avec tous les pays engagés pour pouvoir ensuite engager la coopération qui nous permettra d'arriver à un résultat... Elle n'est pas évidente mais par contre elle restera impossible si on reste sur le nucléaire ! La batterie 64kwh de ma voiture dit le contraire... L'énergie peut bien être renouvelable ou pas que ça restera toujours de la physique de base... Aucune contradiction de ce genre ici! Déjà répondu... Déjà répondu... Oui... Mais pour un pro-nucléaire, ce serait pas un spectacle marrant à voir?


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