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Invité

KONA Made in Europe dévié vers le cov 19

Messages recommandés

il y a une heure, Iank a dit :

En 8 minutes, ceci est le résumé de la communication de l'état français, nos politiques et spécialistes à propos de la pandémie depuis le 20 janvier 2020 :

 

 

Ptain ça fait froid dans le dos. Digne des meilleurs films d'horreur. Je ne me rappelle pas d'avoir vu un film de science-fiction avec des personnages aussi débiles ou aussi criminels.

Merci Lank

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il y a 3 minutes, Agfa a dit :

Ptain ça fait froid dans le dos. Digne des meilleurs films d'horreur. Je ne me rappelle pas d'avoir vu un film de science-fiction avec des personnages aussi débiles ou aussi criminels.

Merci Lank

 

Aujourd'hui, stigmatiser les discours officiels est devenu soit du complotisme, soit de la mal pensance.

Alors cet infirmier au centre hospitalier Henri Mondor pose tellement bien et en 1 minute la situation de ces derniers mois que la moindre des choses est de partager sa parole :

 

 

 

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Face au covid-19, les technocrates français pris au dépourvu

https://www.latribune.fr/opinions/tribunes/face-au-covid-19-les-technocrates-francais-pris-au-depourvu-844119.html

CHRONIQUE. La manière dont les autorités sanitaires françaises ont géré la crise du Covid-19 a fait apparaître de graves dysfonctionnements de l'administration et des choix stratégiques discutables.

 

 

Certaines interviews sont parfois très cruelles, après coup. C'est le cas de celle qu'Agnès Buzyn, alors candidate à la mairie de Paris, a donné le 3 mars aux « 4 Vérités » de France 2. Car ce matin-là, l'ancienne ministre de la santé explique : « J'ai préparé évidemment en tant que ministre l'arrivée de ce virus bien avant qu'il n'arrive en France en réalité, puisque nous avons, dès que l'épidémie a augmenté en Chine, travaillé à avoir des stocks de masques, faire des commandes, vérifier que les services de réanimation avaient le nombre de machines suffisantes. Tout cela a été préparé en amont. Le stade 3 est prêt ». Malheureusement, rien n'était prêt.

Incapable de faire face

La France, sixième puissance économique mondiale, a été incapable de faire face d'une manière raisonnable à cette pandémie mondiale. Faute de moyens, le confinement national a été décidé dans la précipitation quand le pouvoir s'est aperçu (un peu tard) que nos services de santé n'allaient pas pouvoir faire face à l'afflux de malades graves. C'est en réalité une solution prise par défaut, dans la plus totale impréparation et urgence. Eberlués, les Français n'ont pu que constater l'indigence de l'hôpital public, et l'incurie de l'Etat, à travers le manque cruel de masques, de tests, et de respirateurs. Il faut se rendre à l'évidence, depuis trente ans, la France est devenu à bas bruit « un pays sous-développé en matière de santé », comme l'a dénoncé le professeur Juvin, chef des urgences de l'hôpital Pompidou à Paris.

Depuis le début du confinement, la colère gronde dans les hôpitaux, mais également dans chaque famille française. Face aux plaintes déposées pour mise en danger de la vie d'autrui, les ministres du gouvernement, comme les hauts fonctionnaires, sont tétanisés, multipliant les signaux contradictoires. Car bloquer et confiner l'ensemble d'un pays, et notamment sa capitale politique et économique  (Paris représente 30 % de la croissance française chaque année et centralise la plupart des réseaux de communication), n'est pas du même ordre que de mettre sous quarantaine une partie de la Chine. Certes, face à l'ampleur d'une telle crise, les tâtonnements sont compréhensibles, mais les mensonges sont inexcusables. Comme prétendre que le port d'un masque ne sert à rien, alors que George Gao, le directeur général du Centre chinois de contrôle et de préventions des maladies, a expliqué à Science que ne pas en porter était une « grave erreur ».

 

 

La santé vue dans une optique seulement comptable

Durant dix ans, la santé des Français n'a été considérée que sous l'optique comptable, comme si le risque avait disparu ! Ainsi, en plus de la liquidation des stocks de masques, l'Établissement de préparation et de réponse aux urgences sanitaires (EPRUS), créé à l'origine par loi de 2007 sur la lutte contre les épidémies, portée alors par le ministre de la santé Xavier Bertrand, a vu ses crédits être rabotés avant d'être fondu dans « Santé publique France » bien impuissant face au Covid-19, faute de moyens. Dans la plus totale urgence, Emmanuel Macron a annoncé une dotation exceptionnelle de 4 millards d'euros à cet organisme pour commander « médicaments, respirateurs et masques » destinés à lutter contre l'épidémie.

 

Une décision bien tardive : à l'automne dernier, la ministre Buzyn perdait les arbitrages financiers pour l'hôpital public face à Bercy et Matignon. Début mars, le cabinet d'Olivier Véran, qui avait annoncé une commande de 200 millions de masques fin février, n'avait procédé en réalité qu'à une première prise de contact auprès d'éventuels fournisseurs. Avec un souci de taille : la France n'ayant plus les moyens de produire des masques en grand nombre, la Chine a dû être appelée à la rescousse...

 

Mais si Didier Raoult gêne, c'est que la stratégie qu'il propose (tester au maximum, et soigner le plus tôt par de l'hydroxychloroquine, une molécule ancienne, et peu chère, avec un antibiotique) met en lumière les difficultés actuelles de l'Etat français. Des pays comme la Corée du Sud, Taïwan, le Japon, ou encore l'Allemagne n'ont pas eu à choisir le confinement car ils ont pu, très tôt, tester massivement leurs populations respectives. Dans l'entourage du chef de l'Etat, on fait savoir que le contact n'est pas rompu avec Didier Raoult. Et pour cause : dans la sphère économique, ils sont nombreux à soutenir en coulisses le professeur marseillais, notamment la plus grande fortune française, Bernard Arnault de LVMH ou Serge Weinberg de Sanofi.

 

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Suite de l'article, avec une mention spéciale pour @Elendir et @fanovan. Moi je ne suis pas médecin, je ne suis qu'un pauvre informaticien, mais quand le vice-président de la Fédération italienne des médecins généralistes dit quelque chose, je pense qu'il parle au nom des dizaines de milliers de médecins qu'il représente, et des informations qu'il reçoit de leur part.

 

Citation

En France, si l'Inserm a fini par inclure l'hydroxychloroquine dans ses essais, ce n'est pour l'administrer qu'à des patients en détresse respiratoire. À l'inverse des recommandations Raoult que l'Italie a décidé de suivre : l'hydroxychloroquine y est prescrite aux patients ayant des signes débutants. C'est ce qu'explique le docteur Pierluigi Bartoletti, vice président de la Fédération italienne des médecins généralistes, au Corriere della Sera : « Nous venons de comprendre que le virus a une évolution en deux phases, et que c'est au cours de la seconde, après quelques jours (une semaine environ), que la situation peut brutalement, en 24 ou 48 heures, s'aggraver et conduire à une insuffisance respiratoire réclamant des soins intensifs. Les résultats que nous commençons à accumuler suggèrent que l'hydroxychloroquine administrée tôt, donne la possibilité d'éviter cette évolution à une majorité de patients et de désencombrer les salles de réanimation ».

 

Avec le lien vers l'interview originale du Dr Pier Luigi Bartoletti:

https://roma.corriere.it/notizie/cronaca/20_marzo_27/lazio-usa-clorochinaper-positivi-casatamponi-non-massa-130ffec0-7067-11ea-82c1-be2d421e9f6b.shtml

Modifié par Agfa

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Il y a 1 heure, Iank a dit :

 

Aujourd'hui, stigmatiser les discours officiels est devenu soit du complotisme, soit de la mal pensance.

Alors cet infirmier au centre hospitalier Henri Mondor pose tellement bien et en 1 minute la situation de ces derniers mois que la moindre des choses est de partager sa parole :

 

 

 

Ptin elle est bonne celle-ci 

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Hallucinant. Incroyable. La force faramineuse de la fonction publique. J'ai l'impression de vivre un cauchemar éveillé. Je ne peux pas croire que c'est réel.

EXCLUSIF. Comment la France se prive de 150 000 à 300 000 tests par semaine

https://www.lepoint.fr/sante/exclusif-comment-la-france-se-prive-de-150-000-a-300-000-tests-par-semaine-03-04-2020-2369955_40.php

Depuis le 13 mars, le gouvernement dispose d'une solution pour augmenter considérablement les capacités de tests de la France. Mais rien n'a bougé.

 

Les biologistes médicaux sont des gens polis. Lorsque Le Point les a contactés il y a 10 jours, ils ont hésité à parler. « Nous sommes en contact avec le gouvernement, la situation va forcément se débloquer… » Et puis ? Et puis rien. Silence radio. Un silence « incompréhensible », pour plusieurs des directeurs de laboratoires départementaux que Le Point a entendus. Les Français les connaissent mal, mais ils sont un rouage essentiel de notre système de santé. Implantés sur tout le territoire, 75 laboratoires publics (et leurs 4 500 employés) dépendent des départements, et assument la lourde tâche d'effectuer les analyses de contrôle des eaux, d'hygiène alimentaire ou de santé animale. Contrairement aux laboratoires de santé humaine, qui ne traitent ordinairement qu'un faible nombre d'analyses, ils sont dimensionnés pour travailler « par troupeaux », à la chaîne : pendant les crises de la vache folle ou de la peste aviaire, ils ont réalisé des dizaines de milliers de tests… par jour ! [...]

 

Lorsqu'ils entendent, le 12 mars, Emmanuel Macron appeler à la mobilisation générale, les acteurs de l'analyse vétérinaire se lancent dans un recensement de leurs « troupes ».

Soixante-quinze laboratoires d'analyses départementaux maillent le territoire. Du personnel de pointe, formé et compétent, est disponible pour réaliser les tests. Des chaînes capables de travailler à grande échelle sont opérationnelles.

 

Et des fournisseurs, capables de pallier, en partie, la pénurie de réactifs qui fait les unes de la presse se manifestent aussitôt : les fabricants (tous basés en France) IDVET, IDEXX, BIOSELLAL confirment qu'ils disposent de la matière première pour fournir des kits en grande quantité.

 

Une proposition est adressée par mail dès le 15 mars au directeur général de la santé Jérôme Salomon.

 

Quelques jours plus tard, les professionnels ont établi leur plan : les laboratoires départementaux pourraient réaliser, sous un délai de 15 jours, entre 150 000 et 300 000 tests PCR par semaine. Et ils sont outillés pour traiter en masse les tests sérologiques à venir, éléments clés de la sortie de confinement, qui permettront de déterminer quelle population est immunisée.

 

La réponse ? Pas de réponse.

« On nous répète, depuis, que le dossier est à l'étude », se lamentent différents acteurs, qui se battent localement pour accélérer la décision. Dans le département d'Indre-et-Loire, les élus s'en arrachent les cheveux. Le laboratoire du secteur couvre quatre départements. « Notre labo [Inovalys, NDLR] peut monter à 2 000 tests par jour, il a stocké des réactifs pour 30 000 tests, et acheté 30 000 écouvillons pour les prélèvements », détaille un proche du dossier, que la préfecture essaie vainement de pousser depuis deux semaines. « Nous avons établi un protocole de prélèvement avec le CHU de Tours, tout le monde travaille en intelligence, on est prêts… Mais l'ARS bloque. » 

L'ARS : l'Agence régionale de santé, instance administrative dépendant du ministère, qui refuse pour l'instant l'hypothèse, d'après des motifs flous. « On ne nous a pas vraiment dit ce qui bloquait », explique Jean-Gérard Paumier, président du conseil départemental d'Indre-et-Loire. « On me parle de blocages juridiques, qui seraient à l'étude…

 

 

Un blocage administratif

L'explication (parcellaire) fournie jusqu'à présent par les services d'Olivier Véran, qui refusent de répondre aux questions, tient en une formule sibylline, répétée hier encore par le Premier ministre : « C'est à l'étude. […] Nous avons des normes réglementaires à respecter. » Mais quelles normes ? Curieusement, elles n'embarrassent ni les Allemands, ni les Belges, ni les Espagnols qui mobilisent d'ores et déjà toutes les ressources disponibles, y compris leurs laboratoires vétérinaires. 

 

 

Modifié par Agfa

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çà y est c'est parti, la fièvre commence à faire effet...

 

Je propose aux modérateurs de fermer ce post ou de le renommer Comment j'aurais sauvé la France.

 

Même Mélenchon est sur les starting-blocks.

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il y a une heure, Agfa a dit :

Hallucinant. Incroyable. La force faramineuse de la fonction publique. J'ai l'impression de vivre un cauchemar éveillé. Je ne peux pas croire que c'est réel.

EXCLUSIF. Comment la France se prive de 150 000 à 300 000 tests par semaine

https://www.lepoint.fr/sante/exclusif-comment-la-france-se-prive-de-150-000-a-300-000-tests-par-semaine-03-04-2020-2369955_40.php

Depuis le 13 mars, le gouvernement dispose d'une solution pour augmenter considérablement les capacités de tests de la France. Mais rien n'a bougé.

 

Les biologistes médicaux sont des gens polis. Lorsque Le Point les a contactés il y a 10 jours, ils ont hésité à parler. « Nous sommes en contact avec le gouvernement, la situation va forcément se débloquer… » Et puis ? Et puis rien. Silence radio. Un silence « incompréhensible », pour plusieurs des directeurs de laboratoires départementaux que Le Point a entendus. Les Français les connaissent mal, mais ils sont un rouage essentiel de notre système de santé. Implantés sur tout le territoire, 75 laboratoires publics (et leurs 4 500 employés) dépendent des départements, et assument la lourde tâche d'effectuer les analyses de contrôle des eaux, d'hygiène alimentaire ou de santé animale. Contrairement aux laboratoires de santé humaine, qui ne traitent ordinairement qu'un faible nombre d'analyses, ils sont dimensionnés pour travailler « par troupeaux », à la chaîne : pendant les crises de la vache folle ou de la peste aviaire, ils ont réalisé des dizaines de milliers de tests… par jour ! [...]

 

Lorsqu'ils entendent, le 12 mars, Emmanuel Macron appeler à la mobilisation générale, les acteurs de l'analyse vétérinaire se lancent dans un recensement de leurs « troupes ».

Soixante-quinze laboratoires d'analyses départementaux maillent le territoire. Du personnel de pointe, formé et compétent, est disponible pour réaliser les tests. Des chaînes capables de travailler à grande échelle sont opérationnelles.

 

Et des fournisseurs, capables de pallier, en partie, la pénurie de réactifs qui fait les unes de la presse se manifestent aussitôt : les fabricants (tous basés en France) IDVET, IDEXX, BIOSELLAL confirment qu'ils disposent de la matière première pour fournir des kits en grande quantité.

 

Une proposition est adressée par mail dès le 15 mars au directeur général de la santé Jérôme Salomon.

 

Quelques jours plus tard, les professionnels ont établi leur plan : les laboratoires départementaux pourraient réaliser, sous un délai de 15 jours, entre 150 000 et 300 000 tests PCR par semaine. Et ils sont outillés pour traiter en masse les tests sérologiques à venir, éléments clés de la sortie de confinement, qui permettront de déterminer quelle population est immunisée.

 

La réponse ? Pas de réponse.

« On nous répète, depuis, que le dossier est à l'étude », se lamentent différents acteurs, qui se battent localement pour accélérer la décision. Dans le département d'Indre-et-Loire, les élus s'en arrachent les cheveux. Le laboratoire du secteur couvre quatre départements. « Notre labo [Inovalys, NDLR] peut monter à 2 000 tests par jour, il a stocké des réactifs pour 30 000 tests, et acheté 30 000 écouvillons pour les prélèvements », détaille un proche du dossier, que la préfecture essaie vainement de pousser depuis deux semaines. « Nous avons établi un protocole de prélèvement avec le CHU de Tours, tout le monde travaille en intelligence, on est prêts… Mais l'ARS bloque. » 

L'ARS : l'Agence régionale de santé, instance administrative dépendant du ministère, qui refuse pour l'instant l'hypothèse, d'après des motifs flous. « On ne nous a pas vraiment dit ce qui bloquait », explique Jean-Gérard Paumier, président du conseil départemental d'Indre-et-Loire. « On me parle de blocages juridiques, qui seraient à l'étude…

 

 

Un blocage administratif

L'explication (parcellaire) fournie jusqu'à présent par les services d'Olivier Véran, qui refusent de répondre aux questions, tient en une formule sibylline, répétée hier encore par le Premier ministre : « C'est à l'étude. […] Nous avons des normes réglementaires à respecter. » Mais quelles normes ? Curieusement, elles n'embarrassent ni les Allemands, ni les Belges, ni les Espagnols qui mobilisent d'ores et déjà toutes les ressources disponibles, y compris leurs laboratoires vétérinaires. 

 

 

C'est sûr au rythme ou cela se met en place on est pas sorti du confinement !

Reçu par mail ce jour, de notre laboratoire de biologie médicale qui couvre quand même un bassin de population de plus de 150.000 habitants.

C'est pas demain qu'on va faire du dépistage de masse ! (j'ai remplacé le nom du labo par des XXXXX)

 

Bonjour,

J’ai été informé des modalités de prélèvement nasal à la recherche de Covid-19 par PCR, effectué par XXXXXX, à partir d’aujourd’hui (a priori que les personnes inscrites et surement limité en nombre…)

 

1)      Il faut aller sur le site : www.xxxxxx.fr et éditer la fiche covid, puis la compléter.

2)      Il faut faire une ordonnance : recherche de Covid-19 par PCR .

3)      Il faut scanner et envoyer les 2 documents à l’adresse mail suivante : [email protected]

4)      La secrétaire XXXXXX saisit les demandes, en flot ; il faut lui laisser le temps.

5)      Il faut, un peu plus tard, ensuite,  prendre rendez-vous au xx xx xx xx xx car la secrétaire éditera les demandes prévues pour la demi- journée du rendez-vous (vraisemblablement le lendemain ou après selon le nombre de demandes)

 

bien amicalement

XXXXXXX

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çà y est c'est parti, la fièvre commence à faire effet...

 

Je propose aux modérateurs de fermer ce post ou de le renommer Comment j'aurais sauvé la France.

 

Même Mélenchon est sur les starting-blocks.

Tu t'es senti visé ? Fais tu partie de la fonction publique ?

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Il y a 2 heures, Agfa a dit :

Hallucinant. Incroyable. La force faramineuse de la fonction publique.

Ce serait donc l'Etat qui bloque car l'ARS (Agence régionale de santé) est une instance administrative dépendant du ministère. Donc la Fonction Publique d'Etat.

Car la FP Territoriale (dépendant des élus), en l’occurrence les Labos Départementaux d'Analyse dépendant des Départements = les Conseils Départementaux (ex Conseils  Généraux), pourraient être prêts...

Donc ne pas mettre tout le monde dans le même sac...

Pendant ce temps là la FP Hospitalière "trinque"...

 

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il y a 22 minutes, Agfa a dit :
Il y a 1 heure, Jeanmanu a dit :
çà y est c'est parti, la fièvre commence à faire effet...

 

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Même Mélenchon est sur les starting-blocks.

 

Tu t'es senti visé ? Fais tu partie de la fonction publique ?

Je ne suis pas senti visé  du tout.

 

J'ai été informaticien pendant presque 40 ans, et pour les 15 dernières années j'ai été, à mon corps défendant, employé dans la plus grande ville du Sud, comme contractuel. J'ai vécu de l'intérieur un peu de ce que tu décris dans tes propos, mais il y a plein de gens qui oeuvrent pour que cela fonctionne le mieux possible, avec les moyens qu'ils ont. Et c'est vrai que les décisions que prennent les politiques (on devrait dire les politiciens) sont parfois limites, à tout point de vue. Le résultat de l'ensemble des décisions prises dans le temps n'est pas toujours du meilleur effet et conduisent parfois à des situations difficilement compréhensibles mais delà à les accabler de tous les maux et arriver tel le Chevalier Blanc qui lui sait tout et n'a que des solutions parfaites, c'est un pas que je ne franchis pas.

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Chèr(e)s tous,

 

Je tiens bien avant que vous lisiez la suite préciser +++ que je ne vous livre mon ressenti, qui n'est pas un argument scientifique. Mais quand même...

Sur ces débuts sibyllins, je m'explique

 

Je suis depuis le début de la crise en contact avec des amis médecins en réanimation dans différents endroits de France, mais également avec d'autres médecins généralistes (MG) un peu partout en France

 

Je le dis avec toutes les précautions du monde car nous ne sommes vraiment pas sûrs mais il semblerait que le Pr Raoult ait raison depuis le début.

L'azithromycine administrée à J4 (précocement) semble donner d'excellent résultats

Le Plaquenil semble améliorer encore ces résultats

 

Notre erreur a été de les tester en réanimation, alors que la maladie a déjà déclenché la bombe atomique dans l'organisme

Je me répète +++ : prudence avec ce que je vous dis là, les résultats sont parcellaires et peu robustes d'un point de vue méthodologiques : il peut y avoir des biais de confusion, des paramètres discriminants non pris en compte (tabac, âge, exposition à des polluants)

 

Je n'ai pas le droit de prescrire l'hydrochloroquine en médecine libérale et c'est logique car je ne peux pas faire d'ECG (électrocardiogramme) à J0 et J2. C'est un médicament potentiellement très dangereux avec l'azithromycine donnée de façon concomitante

Comme je l'ai dis il y a 48h, Raoult a joué à la roulette russe. Et je continue de désapprouver formellement ses méthodes de communication.

Mais il semble avoir raison. Et c'est le plus important car nous pourrons sauver plein de patients comme ça !

Finalement la différence entre un Pasteur et un savant fou est très fine...

 

Donc j'en conclus que je me suis planté dans ma façon de prendre en charge en suivant uniquement les guidelines

Désormais c'est Azithro systématique à J4 ou immédiatement si test covid19 positif (mais nous manquons de capacités de test). Et si doute c'est azithro et on verra ensuite.

Tant pis pour le groupe controle, les premiers tests sont tellement positifs que je n'hésite plus

 

Mais j'insiste bien auprès de vous tous : rien n'est sûr. Mais avec ces premiers éléments de preuve, le doute doit profiter au patient et donc nous devons le traiter

 

Bonne soirée 😉, je serai encore peu présent ces prochains jours, j'ai énormément de patients en ce moment

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Extrait du Parisien :

 

 

Initié par l'ex-ministre de la Santé Philippe Douste-Blazy et signé par plusieurs personnalités médicales, dont le Pr François Bricaire et le Patrick Pelloux, un manifeste, que nous dévoilons en exclusivité, demande au Premier ministre Edouard Philippe que les médecins puissent prescrire plus facilement aux patients de l'hydroxychloroquine face à l'épidémie de Covid-19.

Voici le texte de leur appel :

« #NePerdonsPlusDeTemps

Collectif du 3 avril 2020

Nous vivons une crise sanitaire mondiale d’une grande ampleur et notre pays est fortement frappé par la vague épidémique de Covid-19.

Chaque jour, nous déplorons de nombreux décès. Contre cette maladie, nous ne disposons ni de vaccins, ni de traitement antiviral même si les données scientifiques actuelles sont parcellaires et discordantes.

Des données chinoises récentes ont suggéré l’efficacité de la chloroquine ou de l’hydroxychloroquine au laboratoire et chez les malades. Une étude publiée par Chen et coll. (Efficacy of hydroxychloroquine in patients with Covid-19 : results of a randomized clinical trial) montre l’efficacité de l’hydroxychloroquine chez les malades atteints par le Covid-19 souffrant de pneumonie moyennement sévère ; les quelques patients qui se sont aggravés ne recevaient pas le traitement.

Des cartes publiées par Santé Publique France montrent un taux de mortalité chez les personnes hospitalisées beaucoup plus faible à Marseille que dans le reste du territoire.

Au vu des données scientifiques internationales ainsi que des expériences de terrain remontant de médecins au contact direct de l’infection et en l’attente de nouvelles données scientifiquement contrôlées, les autorités italiennes, puis américaines ont pris, dans ce domaine, des décisions thérapeutiques hardies.

Le 17 mars 2020, l’agence de médicament italienne considérant l’urgence sanitaire a autorisé la prescription de l’hydroxychloroquine par tous médecins, y compris les médecins des villes.

Pour éviter tous risques ou dérives, ce médicament doit être délivré en pharmacie hospitalière avec obligation d’assurer une traçabilité des prescriptions et un retour des données médicales.

Le 29 mars, après avis favorable de la FDA (agence américaine du médicament), le ministère de la Santé des Etats-Unis d’Amérique (US Department of HHS) a décidé de mettre de la chloroquine et de l’hydroxychloroquine à la disposition des pharmacies hospitalières sur l’ensemble du territoire fédéral.

Le gouvernement américain utilisera sa réserve stratégique faite de millions de traitements constitués depuis plusieurs semaines.

Dès maintenant, la FDA autorise tous les médecins hospitaliers américains à prescrire ces deux médicaments, y compris en dehors d’essais thérapeutiques. Elle demande, comme en Italie, que toutes les données médicales des malades traités soient collectées afin de les analyser.

Le Portugal vient de recommander ces traitements pour les cas de Covid-19 avec pneumonie.

La tolérance de ces médicaments prescrits à des millions d’individus depuis des décennies est bonne, à condition expresse de respecter le dosage et les contre-indications, de vérifier la compatibilité avec d’autres médicaments pris simultanément, de contrôler le taux de potassium dans le sang et de réaliser préalablement un électrocardiogramme, surtout en cas de prescription associée d’azithromycine.

Il faut éviter à tout prix l’automédication.

En attente de nouvelles données scientifiquement contrôlées, dans la situation aiguë que nous connaissons, de plus en plus de médecins pensent que cette stratégie s’impose, conforme à leur serment d’Hippocrate, de traiter leurs malades en leur âme et conscience.

Or le décret en vigueur en France n° 2020/337 du 26 mars 2020 ne permet l’utilisation de l’hydroxychloroquine qu’après décision collégiale, dans le respect des recommandations du Haut-Conseil de la santé publique et, en particulier de l’indication pour les patients atteints de pneumonie oxygéno-requérante ou d’une défaillance d’organe.

A ce stade trop tardif de la maladie, ce traitement risque d’être inefficace. Si l’efficacité de l’hydroxychloroquine se confirme, il faudra rapidement ouvrir le protocole aux médecins libéraux pour éviter la saturation des hôpitaux.

Nous demandons donc au Premier ministre et à son ministre de la Santé de modifier d’urgence ce décret et de mettre à disposition immédiate dans toutes les pharmacies hospitalières de l’hydroxychloroquine ou, à défaut, de la chloroquine pour que chaque médecin hospitalier puisse en prescrire à tous les malades atteints de forme symptomatiques de l’affection à Covid-19, particulièrement à ceux atteints de troubles pulmonaires si leur état le requiert.

Nous appelons l’Etat à effectuer des réserves ou des commandes d’hydroxychloroquine afin que, si l’efficacité se confirmait dans les prochains jours, nous ne soyons pas en manque de traitement. »

Les signataires : Pr. Philippe Douste-Blazy, ancien ministre de la Santé, Professeur de santé publique et d’épidémiologie; Pr. Christian Perronne, chef du service des maladies infectieuses de l’hôpital Raymond-Poincaré de Garches; Dr. Michèle Barzach, ancienne ministre de la Santé; Pr. Isabelle Bourgault Villada, professeur de dermatologie à l’hôpital Ambroise-Paré; Pr. François Bricaire, ancien chef du service de maladies infectieuses à l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière, membre de l’Académie de médecine; Pr. Marc Gentilini, professeur de parasitologie, de santé publique et de clinique des maladies infectieuses, membre de l’Académie de médecine; Pr. Olivier Goulet, professeur de pédiatrie de l’hôpital Necker; Pr. Jacques Marescaux, président fondateur de l’IRCAD, Membre de l’Académie de Médecine; Pr. Catherine Neuwirth, professeur de microbiologie au CHU de Dijon; Dr. Patrick Pelloux, président de l’Association des médecins urgentistes de France; Pr Paul Trouillas, professeur de neurologie au CHU de Lyon; Dr. Martine Wonner, psychiatre, députée LREM du Bas-Rhin.

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il y a 35 minutes, Elendir a dit :

Comme je l'ai dis il y a 48h, Raoult a joué à la roulette russe. Et je continue de désapprouver formellement ses méthodes de communication.

Mais il semble avoir raison. Et c'est le plus important car nous pourrons sauver plein de patients comme ça !

Finalement la différence entre un Pasteur et un savant fou est très fine...

 

Je n'ai pas l'impression que la roulette russe à guidé l'action du professeur Raoult.

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Je n'ai pas l'impression que la roulette russe à guidé l'action du professeur Raoult.
Tout à fait d'accord. C'est plutôt les innombrables prix scientifiques qu'il a reçu.

Je serais surpris qu'il ne soit pas Nobel de médecine 2020.

Pour rappel, c'est l'un des meilleurs virologistes de toute la planète.

Spéciale dédicace à Yves Lévy et Agnès Buzyn, les deux criminels contre l'humanité.

Interdire la prescription du seul traitement efficace en pleine pandémie mondiale... Un génocide.

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Je découvre ce soir cette pétition, quel soulagement si enfin on prend le chemin que j'espère depuis plusieurs semaines. Aussi il faut que les médecins généralistes puissent prescrire l'hydroxychroloquine (associée à l'azithromycine) en ville. Ma position est assez constante depuis le départ sur ce sujet ! Il faut en parallèle que l'on teste rapidement et facilement les patients symptomatiques, car il ne sert à rien de traiter si l'on a pas un diagnostic de certitude, d'autant que l'intérêt est de traiter précocement quand les symptômes ne sont pas très spécifiques.

Pourquoi avons nous tant trainé, là je suis sans doute d'accord avec @Elendir la communication du Pr Raoult n'a peut être pas été très adéquate, elle a sans doute heurté le système très normé, de façon un peu violente et provoqué en retour un opposition frontale.

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Il y a 3 heures, Antares a dit :

 

Je n'ai pas l'impression que la roulette russe à guidé l'action du professeur Raoult.

Si certains ont des doutes à ce sujet, qu'ils aillent sur le site de l'IHU... Ils seront rassurés en voyant les procédures mises en œuvre pour éviter les risques que les médecins présents sur ce forum avaient dénonce. 

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@elendir,oui merci pour la franchise.

 Merci aussi de prendre le temps d'analyser avec du recul une situation sanitaire inédite  alors que tu est non stop au combat sur le front de la pandémie... pour sauver la vie de nos concitoyens !  

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Automobile Propre

Automobile Propre est un site d'information communautaire qui est dédié à tout ce qui concerne l'automobile et l'environnement. Les thématiques les plus populaires de notre blog auto sont la voiture électrique et les hybrides, mais nous abordons également la voiture GNV / GPL, les auto à l'hydrogène, les apects politiques et environnementaux liés à l'automobile. Les internautes sont invités à réagir aux articles du blog dans les commentaires, mais également dans les différents forums qui sont mis à leur dispositon. Le plus populaire d'entre eux est certainement le forum voiture électrique qui centralise les discussions relatives à l'arrivée de ces nouveaux véhicules. Un lexique centralise les définitions des principaux mots techniques utilisés sur le blog, tandis qu'une base de données des voitures (commercialisées ou non) recense les voitures électriques et hybrides.