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Jeanmanu

La fin du nucléaire, on y est enfin dans 10 ans! 2024?

Message ajouté par Fly,

Ce n'est pas la première fois que ce sujet est suspendu temporairement, en raison de dérapages dans les mots employés les uns envers les autres ou de comportements non acceptables sur un forum public.

Merci de rester cordial dans les échanges, sans quoi nous serons contraint de définitivement fermer le topic.

FLY

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Le 31/10/2024 à 11:44, gilbert43 a dit :

Au contraire, le programme nucleaire Francais a été une réussite grace a sa rationalisation industrielle: reacteurs de forte puissance et effet de série pour réduire les couts de construction. 

Ca a permis de produire une electricité moins chere qu'avec les energies fossiles.

Le programme nucléaire civil peut dire merci à la filière militaire (Aaaahhh! Plutonium quand tu nous tiens! ). Car avant de s'en distinguer grâce à des choix techniques, on ne pouvait pas appuyer le premier sur des arguments plus rationnels que la volonté de développer le second dans un monde bipolaire "atomique" où la bombe garantissait à la France de faire entendre sa voix.. Il y avait donc en son temps les arguments ultimes officiels: le progrès d'une énergie "illimitée" et la souveraineté énergétique du pays destinés à remporter l'adhésion populaire... et l'officieuse bien présente a l'esprit de De Gaulle avec l'intrication originelle de la filière nucléaire militaire et du programme civil (la force de l'inertie a dans ce dossier fait la démonstration qu'on ne peut pas l'occulter)..

Le contester c'est refaire l'Histoire en la faisant commencer beaucoup plus tard... Une fois toutes les entraves levées! 

Modifié par [email protected]

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Le 31/10/2024 à 12:00, [email protected] a dit :

Le programme nucléaire civil peut dire merci à la filière militaire (Aaaahhh! Plutonium quand tu nous tiens! ). Car avant de s'en distinguer grâce à des choix techniques, on ne pouvait pas appuyer le premier sur des arguments plus rationnels que la volonté de développer le second dans un monde où la bombe garantissait à la France de faire entendre sa voie dans un monde bipolaire "atomique"... Il y avait donc en son temps les arguments ultimes officiels: le progrès d'une énergie "illimitée" et la souveraineté énergétique du pays destinés à remporter l'adhésion populaire... et l'officieuse bien présente a l'esprit de De Gaulle avec l'intrication originelle de la filière nucléaire militaire et du programme civil (la force de l'inertie a dans ce dossier fait la démonstration qu'on ne peut pas l'occulter)..

Le contester c'est refaire l'Histoire.

Se servir des recherches militaires pour en tirer un avantage civil, c'est un excellent exemple de rationalisation industrielle. 

Pour le reste, je constate juste le résultat: le programme nucleaire civil francais (avant que mme Lauvergeon ne vienne y mettre son nez) à permis à EDF de produire une electricité moins chère que celle de ses voisins a base d'energies fossiles a l'epoque. 

L'argument de X ou Y au moment du lancement du programme n'y change rien..

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Le 31/10/2024 à 11:52, [email protected] a dit :

C'est pas faute d'avoir laisser du mou dans les rênes au prix d'un imbroglio de montages financiers au résultat qu'on connaît - les coûts du nucléaire étant ce qu'ils sont et les horizons étant tout sauf à court terme, cette tentative infructueuse qui a malgré tout attiré des acteurs privés au prix de manœuvres obscures était vouée à l'échec... Sauf dans l'esprit des tenants du dogme économique libéral pour lesquels point de salut sans affaiblir l'État.

Heureusement qu'on en est revenu... 

Tu ne m'as pas l'air très au courant des logiques de structuration du capital d'une société, je me trompe? 

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Le 31/10/2024 à 11:12, [email protected] a dit :

2. Et, je vous confirme que si on ne prend le problème que par la question de la rationalité industrielle, alors jamais le nucléaire n'aurait été ne serait ce qu'évoqué comme une option raisonnable en son temps (le programme nucléaire civil français peut dire merci à la filière militaire pour son développement), 

Le 31/10/2024 à 12:00, [email protected] a dit :

Le programme nucléaire civil peut dire merci à la filière militaire

Ah non pas initialement. C'est d'abord grâce aux américains : la première génération de centrales nucléaires EPR a été construire sous licence Westinghouse !

 

Citation

13 novembre 1969
Annonce à l’issue du Conseil interministériel restreint présidé par Georges Pompidou, président de la République, de l’abandon officiel de la technologie graphite-gaz au profit de la filière des réacteurs à eau légère pressurisée. EDF reçoit l’autorisation de construire deux réacteurs à eau pressurisée, sous licence américaine, à Fessenheim (Haut-Rhin).

source : https://www.vie-publique.fr/eclairage/271540-la-politique-du-nucleaire-civil-chronologie-1952-2024

puis https://www.lemonde.fr/archives/article/1981/01/24/framatome-met-fin-a-l-accord-de-licence-qui-le-liait-au-groupe-americain-westinghouse_2717957_1819218.html#:~:text=L'ambassadeur de France aux,français de réacteurs nucléaires Framatome.

Heureusement que les américains ne nous ont pas plumés par la suite :D  

Modifié par cornam

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Le 31/10/2024 à 12:35, gilbert43 a dit :

Se servir des recherches militaires pour en tirer un avantage civil, c'est un excellent exemple de rationalisation industrielle. 

A partir du moment où c'est la depense militaire nucléaire de dissuasion (pas destinée à produire en masse des têtes nucléaires mais suffisamment pour faire regretter de manière posthume a l'ennemi son agression fatale) qui a justifié la naissance de l'activité nucléaire civile et non son caractère incontestable de viabilité économique, on ne peut que constater qu'il a fallu faire pendant une longue période SANS la rationalité industrielle que vous évoquez... C'est bien parce qu'on a su trouvé aux origines un autre intérêt qu'économique au Nucléaire qu'il a pu ensuite se développer. Et il y a bien aujourd'hui un autre intérêt, que la simple rationalité industrielle ou économique, tout autant stratégique au développement des EnRs ..

 

Le 31/10/2024 à 12:35, gilbert43 a dit :

Pour le reste, je constate juste le résultat: le programme nucleaire civil francais (avant que mme Lauvergeon ne vienne y mettre son nez) à permis à EDF de produire une electricité moins chère que celle de ses voisins a base d'energies fossiles a l'epoque. 


L'argument de X ou Y au moment du lancement du programme n'y change rien..

Comme quoi, quand on est motivé, on doit pouvoir y arriver! A méditer pour les EnRs....

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Le 31/10/2024 à 12:37, gilbert43 a dit :

Tu ne m'as pas l'air très au courant des logiques de structuration du capital d'une société, je me trompe? 

Nooooonnn... D'ailleurs bien loin de moi l'idée de donner des cours sur le sujet à quiconque (peut être quant à vous le pouvez vous?). Par contre s'agissant des ressorts d'intervention dans la sphère economico-financière des pouvoirs publics en fonction du champ des ambitions politiques qui les guident (et des limites très subjectives qu'elles s'imposent), on peut peut être discuter... A considérer bien sûr qu'on ne serait pas alors hors sujet soit entendu ! 

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Ce podcast explique comment les climatoscepticismes instillent le doute sur les réseaux sociaux : https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/avec-sciences/quand-les-climatosceptiques-instillent-le-doute-sur-les-reseaux-sociaux-6369289

Et octobre 2022, c'est la date de rachat de Twitter : https://www.radiofrance.fr/franceinter/un-an-apres-le-rachat-de-twitter-par-elon-musk-que-reste-t-il-de-ce-reseau-social-4154418

Bref les "dégâts" sont considérables et bien sûr traversent les frontières !

 

Et les lobbies finissent par avoir un impact sur les COP : https://www.lemonde.fr/planete/article/2024/10/31/la-cop29-menacee-par-la-promotion-des-energies-fossiles-et-la-corruption-selon-un-rapport_6368776_3244.html

Modifié par cornam

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Le 31/10/2024 à 12:46, cornam a dit :

Ah non pas initialement. C'est d'abord grâce aux américains : la première génération de centrales nucléaires EPR a été construire sous licence Westinghouse !

 

source : https://www.vie-publique.fr/eclairage/271540-la-politique-du-nucleaire-civil-chronologie-1952-2024

puis https://www.lemonde.fr/archives/article/1981/01/24/framatome-met-fin-a-l-accord-de-licence-qui-le-liait-au-groupe-americain-westinghouse_2717957_1819218.html#:~:text=L'ambassadeur de France aux,français de réacteurs nucléaires Framatome.

Heureusement que les américains ne nous ont pas plumés par la suite :D  

Avant 1973, le programme nucléaire civile français était en réalité + un prétexte à la production de plutonium nécessaire a nos têtes nucléaires (et a partir du moment où l'on doit choisir entre ses propres technologies et celles de pays "amis" du bloc de l'ouest, il n'y a pas de paradoxe majeur à choisir un acteur en avance sur nous dans l'exploration des savoirs primordiaux pour en tirer bénéfice)... Après le choc pétrolier, un autre intérêt notable s'est détaché donnant corps a l'argument "officiel" de la "souveraineté" énergétique s'ajoutant à celui préexistant du progrès que constitue une énergie "illimitée"... Si l'on n'avait pas acquis des compétences indispensables pendant toute cette période préalable pour établir des choix "éclairés" en la matière (puisqu'il y a toujours eu le choix entre plusieurs options), il n'y aurait peut être pas eu de filière nucléaire civile "mature" en France.

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Le 31/10/2024 à 12:35, gilbert43 a dit :

Se servir des recherches militaires pour en tirer un avantage civil, c'est un excellent exemple de rationalisation industrielle. 
 

le programme militaire nécessitait du plutonium, qui pouvait être produit dans des centrale à eau lourde => ça fonctionne, mais c'est coûteux, et l'électricité est plus coûteuse que celle produite avec du charbon ou du fuel

Donc les centrales françaises sont de technologie américaine à partir de la centrale de Fessenheim  construite par Framatome à partir d'un brevet de Westinghouse,, puisque le plan Péon prévoyait le nucléaire pour obtenir une énergie "nationale" et pas importée de l'étranger. Le "nationale" étant à prendre avec des pincettes, puisque s'il y avait de l'uranium en métropole, les réserves étaient maigres, et l'uranium doit être importé, et même enrichi à l'extérieur pour une partie de la ressource nécessaire : en Russie pour quelques dizaine s de T annuelles jusque 2022 semble t il.

 

 

 

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Le 31/10/2024 à 13:27, ManuTaden a dit :

le programme militaire nécessitait du plutonium, qui pouvait être produit dans des centrale à eau lourde => ça fonctionne, mais c'est coûteux, et l'électricité est plus coûteuse que celle produite avec du charbon ou du fuel

Donc les centrales françaises sont de technologie américaine à partir de la centrale de Fessenheim  construite par Framatome à partir d'un brevet de Westinghouse,, puisque le plan Péon prévoyait le nucléaire pour obtenir une énergie "nationale" et pas importée de l'étranger. Le "nationale" étant à prendre avec des pincettes, puisque s'il y avait de l'uranium en métropole, les réserves étaient maigres, et l'uranium doit être importé,

Oui le premier programme UNGG avait un double vocation: fournir du plutonium de qualité militaire et produire de l'electricité, mais au final, cela n'a pas été tres performant sur les deux tableaux, raison pour laquelle la France a choisi de passer au REP sous licence americaine. 

 

 

Le 31/10/2024 à 13:27, ManuTaden a dit :

et l'uranium doit être importé, et même enrichi à l'extérieur pour une partie de la ressource nécessaire : en Russie pour quelques dizaine s de T annuelles jusque 2022 semble t il.

Non, ca c'est une fake news de greenpeace. 
La France est parfaitement autonome en termes d'enrichissement d'uranium. La France a exporté 22 000 tonnes d'uranium enrichi en 2022 et elle en a importé 460 (conversion en oxyde d'uranium pour les clients etrangers d'Orano). 
https://www.sfen.org/rgn/le-nucleaire-francais-nest-pas-sous-emprise-russe-fact-checking-du-rapport-greenpeace/#_ftn2

 

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Le 31/10/2024 à 13:45, gilbert43 a dit :

Non, ca c'est une fake news de greenpeace. 

La France est parfaitement autonome en termes d'enrichissement d'uranium. La France a exporté 22 000 tonnes d'uranium enrichi en 2022 et elle en a importé 460 (conversion en oxyde d'uranium pour les clients etrangers d'Orano). 
https://www.sfen.org/rgn/le-nucleaire-francais-nest-pas-sous-emprise-russe-fact-checking-du-rapport-greenpeace/#_ftn2
 

C'est donc moins évident qu'il n'y paraît a cause de la filière de "retraitement" de l'uranium appauvri (donc pas de l'uranium dit "naturel") qui est un enjeu majeur pour la filière nucléaire française car elle justifie le classement de l'uranium appauvri (+ de 320.000 tonnes) autrement que comme un "déchet" par l'ASN (puisque force est de constater que c'est ce qu'avait recommandé cette autorité). Imposant d'en faire quelque chose, coûte que coûte.

_______________________

Les étapes actuelles de la filière d'uranium de retraitement enrichi

La filière industrielle mise en oeuvre pour la filière d'uranium de retraitement enrichi est composée de trois maillons :

La phase de conversion chimique de l'URT, réalisée à 100 % en Russie ;

La phase d'enrichissement, réalisée à 50 % en Russie et à 50 % aux Pays-Bas ;

La phase de fabrication des assemblages combustibles, réalisée à 100 % en par Framatome en France, à Romans-sur-Isère.

Source : réponses d'EDF à la contribution relative à la loi de programmation énergie climat, juin 2023

___________________________

 

Tout cela reste du détail à mon sens... 

Ce que je retiens dans l'exemple de l'histoire du nucléaire civil dans notre pays, c'est qu'elle montre bien que l'ambition Politique reste première dans le développement et le succès des outils d'une stratégie énergétique dès lors qu'elle s'inscrit dans un contexte mondial favorable ! Aujourd'hui, les enjeux ont changé et il y a un impératif à s'engager plus volontairement dans la recherche & le développement sur les solutions à base d'EnRs, accessibles, simples et durables, pour participer à construire un socle commun de lutte contre le réchauffement climatique et ses effets partout dans le monde (et d'évidence, chez nous donc), préalable indispensable à une coopération plus étroite et à une mutualisation des moyens compte tenus des immenses financements à déployer sans quoi aucune société humaine ne pourra devenir "résiliente" et échapper au tragique destin que l'humanité s'est construit par son addiction aux énergies fossiles et son inconséquence à s'abandonner à un système économique mondialisé consumériste, productiviste et extractiviste! 

Modifié par [email protected]

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Le 31/10/2024 à 08:27, cornam a dit :

Je crois que vous n'avez pas compris que c'est un résumé (écrit) des propos de Cédric Philibert dans le podcast. Donc adressez vous à lui....

D'autre part 103 éoliennes en ARA c'est ... RIDICULE franchement :D (à mon humble avis)

Je vis en Grand Est en en ARA donc la différence est notable... Donc je m'associe à Cédric philibert sur ce point pour dire que la région "PACA ne joue pas le jeu" des éoliennes comparativement au Grand Est et aux Hauts de France (c'était la nature de son propos et je crois mêmes ses propres mots en reprisant et en ciblant plus cess 2 régions)..

https://www.thewindpower.net/fiche-pays-carte-1-france.php

Ne me dites pas que le nombre d'éoliennes est comparable (selon ressource de vent) entre GE, et Hts de F avec PACA et ARA...

Dans le département de l'Aube qui est archi plat comme département, et bien malgré la "platitude" on peut voir entre 100 et 200 éoliennes clignoter par une nuit sans nuages. Donc un rayon de 30/40km de visibilité. LOIN d'être toute la superficie de toute la nouvelle (grande) région GE. Alors je rejoins Cédric Philibert pour dire que même l'ARA ne produit pas assez en éolien an fonction de son potentiel.

Mais Attention à pondérer avec 70% du territoire non accessible à cause de la très stricte intransigeance de nos radaristes  militaires :)

 

conclusion : donc je confirme M. Philibert car, en nombre, c'est bien plus proche de la vérité que du mensonge ;)

 

Dans les HDF il y a 575 installations (c'est le max des régions). En ARA il y en a 103.

Vous avez dit : "certaines régions n'ont aucune éoliennes (Auvergne Rhone Alpes et PACA)"

Dire "peu", relativement, d'éoliennes peut passer ; dire "aucune", cela ne passe pas.

Au passage vous pouvez  enlever le "s" à "éoliennes".

 

"c'est un résumé (écrit) des propos de Cédric Philibert dans le podcast"

Si vous confondez 0 avec 103 (relativement à 575), alors je peux me permettre d'avoir des craintes sur la justesse de votre résumé.

 

Je réitèrerais mon discours habituel : à force de faire dans la communication qui manque de justesse, de modération, de verser dans le choc, le putaclic, le discours de bar, les gens n'ont plus confiance, ils deviennent attentistes, ne savent plus qui croire.

Je veux bien qu'il y ait une opposition, débat, des avis contraires, je pense même que c'est utile voir indispensable mais il faut de la justesse.

 

 

Sur le charbon, même histoire. Vous dites : " la consommation de charbon chute".

Je publie un graphique qui montre que c'est faux.

Vous ne me contredisez pas.

Qui a juste, vous ou moi (avec le graphique que je publie) ?

 

 

"Donc je m'associe à Cédric philibert sur ce point pour dire que la région "PACA ne joue pas le jeu" des éoliennes comparativement au Grand Est et aux Hauts de France"

En poursuivant ce qui vous a été répondu, quel est le potentiel de la région PACA ? Misent ils sur une autre solution ?

 

 

" dans un scénario 100% renouvelable les centrales à gaz sur les calculs RTE, ne seront utiles que pour 2,6% (17TWh sur 645TWh par an) de la production électrique."

Je vous demande un lien, vous ne m'en donnez pas.

A votre avis, les gens vont vous croire ou pas ?

Modifié par gatouille

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Le 31/10/2024 à 08:15, [email protected] a dit :

Bah... Pour faire plus digeste, je peux aussi simplement vous répondre qu'avec un retard d'investissements de 6000 milliards de dollars dans leur développement, d'une part, le coût des EnRs sera tout simplement pharaonique et d'autre part, que par le fait, on n'aura aujourd'hui pas grand chose à examiner si ce n'est des expérimentations "à la petite semaine" qui malgré leur faible nombre explorent malgré tout des pistes variées (et je vous engage à lire les articles, peut être aurez vous un avis moins définitif même si vous ne vous situez pas par rapport à mon approche basée sur l'idée que la "robustesse" d'une solution à faible valeur ajoutée aura plus d'importance dans la société résiliente de demain que celle "performante" à forte valeur ajoutée)...

 

Je pourrais continuer en vous disant que développer a l'échelle de la planete des capacités de production nucléaire ne se fera pas pour toutes les raisons qu'on connait déjà... Et qu'après 60 ans de nucléaire français, nos concitoyens n'échappent factuellement pas aux épisodes météo extrêmes, aux pandémies ou aux pénuries directement liés aux effets des activités humaines telles que déclinées dans nos sociétés modernes...

 

...et m'arrêter au final sur le fait que les énergies fossiles étant les plus accessibles, toute notre conversation s'avère inutile car on n'en sortira jamais... Ou alors, les pieds devants comme n'importe quel junky! Mais je passerai pour un pessimiste irracible...

 

Cependant, avec ce raisonnement, il ne me restera absolument rien à prouver puisque c'est simplement la situation actuelle que je dépeints. Il vous reviendrait alors à vous de prouver que rester sur le status quo du nucléaire en France fera baisser les émissions mondiales de GES, et aura un impact sur les effets du réchauffement climatique sur notre territoire national (malgré un bilan annuel notable en terme de dégâts dûs par exemple dernièrement aux innondations, demain aux feux de forêts, etc .. qui vous contredirait inéluctablement)... Si d'aventures vous n'y parveniez pas, alors autant arrêter de se poser des questions inutiles et basculer entièrement dans le chaudron magique des énergies fossiles pour en profiter jusqu'au dernier moment puisque rationnellement, on aura été incapable de "prouver" sur le fond,  vous, fonctionnellement, l'intérêt du nucléaire et moi, sociétalement, celui des EnRs...

Beaucoup, pour ne pas dire la majorité, ont déjà choisi cette dernière voie bien plus confortable, quoique "sans issue": "après moi, le déluge!"

Vous continuez à déblatérer sans répondre à ma question des coûts de l'intermittence des EnR.

Vous essayez de noyer le poisson ?

 

"un retard d'investissements de 6000 milliards de dollars dans leur développement"

Par rapport à quoi ?

A une feuille de route que l'on se donne vis à vis du réchauffement climatique, à une réduction les émissions de GES tout en conservant notre confort de vie et l'économie ?

On peut aussi faire dans la sobriété extrême comme pendant la Covid. Cela ne coûte rien, les gens continuent à vivre et c'est très efficace.

On peut aussi trouver un entre-deux.

 

"le coût des EnRs sera tout simplement pharaonique"

Relativement à quelque chose ou en absolu ?

 

"je vous engage à lire les articles, peut être aurez vous un avis moins définitif même si vous ne vous situez pas par rapport à mon approche basée sur l'idée que la "robustesse" d'une solution à faible valeur ajoutée aura plus d'importance dans la société résiliente de demain que celle "performante" à forte valeur ajoutée)... "

Mon avis n'a jamais été et n'est pas définitif.

Je suis de nature économe (de nos jours on dit sobre) donc je pense bien connaitre l'approche basée sur la robustesse et la faible valeur ajoutée et même performante (en émissions de GES, basse consommation d'énergie, mais pas forcément économiquement en terme de faire du pognon).

 

"Et qu'après 60 ans de nucléaire français, nos concitoyens n'échappent factuellement pas aux épisodes météo extrêmes, aux pandémies ou aux pénuries directement liés aux effets des activités humaines telles que déclinées dans nos sociétés modernes..."

Le nucléaire est marginal donc il n'y a pas de lien entre nucléaire et ce que vous dîtes. Votre phrase n'a donc aucun intérêt, elle ne prouve rien, ni dans un sens ni dans un autre.

 

"Il vous reviendrait alors à vous de prouver que rester sur le status quo du nucléaire en France fera baisser les émissions mondiales de GES ......."

Tout ce que prouve le status quo Français sur le nucléaire est que les politiques Français sont incapables de prendre position.

Un non choix ne prouve strictement rien d'autre.

L'influence directe ou indirecte d'un pays qui ne fait pas de choix peut produire à peu près tous les types de comportements chez les autres : ils vont dans le même sens d'attentisme, vont à fond dans une voie, à fond dans une autre, tout est possible.

 

"Si d'aventures vous n'y parveniez pas..."

Ne pas prouvez quelque chose sous vos conditions prouve que je ne peux pas prouver ce quelque chose sous vos conditions.

Comme vos conditions ne sont pas les miennes, votre discours est stérile.

 

Mon choix est avant tout pour la sobriété parce que c'est rapide et peu coûteux à mettre en place, ensuite dans l'efficacité énergétique parce que c'est durable et que l'énergie la moins chère est celle que l'on ne consomme pas.

Ensuite, pour la France, on peut s'appuyer sur le nucléaire parce qu'on en a, et on développe les EnR.

Dans leur schéma, RTE fait par ordre : efficacité, sobriété, nucléaire, EnR.

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Le 31/10/2024 à 16:03, gatouille a dit :

Vous continuez à déblatérer sans répondre à ma question des coûts de l'intermittence des EnR.

Vous essayez de noyer le poisson ?

"À déblatérer"? Effectivement, j'ai bien l'impression de pisser dans un violon...

Ce n'est pas la question des coûts de l'intermittence qui se pose... Mais du coût de continuer a privilégier le nucléaire sans qu'il y ait un quelconque effet au final sur l'objectif de réduire les émissions carbone a l'échelle mondiale... Ce seront 200 milliards d'euros (grand carénage + 14 nouveaux reacteurs) pour le nucléaire en France sans aucun résultat a la clé... Et "faramineusement" + pour les coûts globaux de solution EnRs, intermittence comprise... Mais avec une chance que ça aboutisse par contre à un résultat... Vous voulez vraiment que je mette un chiffre à la place de "faramineusement" + pour avoir l'impression d'avoir une réponse satisfaisante à votre question? 

 

Le 31/10/2024 à 16:03, gatouille a dit :

"un retard d'investissements de 6000 milliards de dollars dans leur développement"

Par rapport à quoi ?

A une feuille de route que l'on se donne vis à vis du réchauffement climatique, à une réduction les émissions de GES tout en conservant notre confort de vie et l'économie ?

La réponse à cette question a été donnée mille fois, sources à l'appuie (agence des Nations Unies) et j'avoue fatiguer un peu de le répéter : ce retard d'investissements c'est l'écart entre les investissements réels dans les EnRs et celui attendu pour atténuer les émissions carbone globale en vue de rester sous 1.5° d'ici 2030... objectif dont on sait qu'il sera d'ores et déjà dépassé... Peut être a force de devoir l'expliquer 1000 fois a des gens qui n'écoutent pas...

Si vous voulez réellement savoir à quel type d'impact vous pouvez vous attendre sur votre confort de vie et l'économie, alors je vous engage à étudier les scénarii produits par le GIEC à cet effet (ils sont nommés SSP pour "Shared Socioeconomic pathway" ou trajectoire socioéconomique partagée). Voici de quoi vous faire plaisir : https://bonpote.com/synthese-et-analyse-du-nouveau-rapport-du-giec/#Les_impacts_regionaux_du_changement_climatique.

Le 31/10/2024 à 16:03, gatouille a dit :

On peut aussi faire dans la sobriété extrême comme pendant la Covid. Cela ne coûte rien, les gens continuent à vivre et c'est très efficace.

On peut aussi trouver un entre-deux.

Quand vous dites que le COVID a donné lieu a une expérience de "sobriété", c'est un point de vue qui se defend... D'autres parlent de récession, c'est un tantinet différent. De là à dire qu'il n'a rien coûter, c'est oublié le coût de la contraction économique qu'il a engendré chiffré par le fond monétaire international à 9000 milliards de dollars sur l'économie mondiale (... Et donc sur la vie des gens...) 

Je crains que la "sobriété" ne demande des modifications encore plus substantiels que ce qui a été imposé lors de la pandémie... A commencer par un abandon du productivisme et du consumérisme ! C'est une transformation complète du tissus socio-économique qui n'appellera pas de "retour à la normale" comme après le COVID!

 

Le 31/10/2024 à 16:03, gatouille a dit :

"le coût des EnRs sera tout simplement pharaonique"

Relativement à quelque chose ou en absolu ?

"Pharaonique"... Dans l'absolu... c. à d. Un coût démentiel, démesuré, titanesque, colossal, immense... Vous pourrez choisir l'adjectif qui vous convient le mieux sachant que ce même coût explose a chaque année qui passe sans rien faire (peut être faudra t'il en inventer de nouveaux... des adjectifs... dans l'absolu)!

 

Le 31/10/2024 à 16:03, gatouille a dit :

Mon avis n'a jamais été et n'est pas définitif.

Je suis de nature économe (de nos jours on dit sobre) donc je pense bien connaitre l'approche basée sur la robustesse et la faible valeur ajoutée et même performante (en émissions de GES, basse consommation d'énergie, mais pas forcément économiquement en terme de faire du pognon).

Parfait, vous êtes donc a même d'aborder le problème à partir d'une autre perspective que celle de la performance pure...

 

Le 31/10/2024 à 16:03, gatouille a dit :

Le nucléaire est marginal donc il n'y a pas de lien entre nucléaire et ce que vous dîtes. Votre phrase n'a donc aucun intérêt, elle ne prouve rien, ni dans un sens ni dans un autre.

Elle prouve une chose (et présente donc 1 intérêt... aussi infime soit il pour vous ) : Si le nucléaire a un impact marginal a l'échelle mondiale sur les émissions de GES, une feuille de route nucléaire nationale francaise aura d'autant moins d'impact et justifiera d'autant + la nécessité de réfléchir à s'orienter vers une autre solution qui sera celle-là partagée par tous et en mesure de produire des résultats: parce que les EnRs elles, sont bien en concurrence avec les energies fossiles et produisent des resultats tangibles, bien que les investissements ne soient pas à la hauteur! D'où l'urgence à flécher le maximum de financement vers les EnRs plutôt que vers le nucléaire... Il sera grand temps d'y retourner en 2050 lorsqu'on aura réglé dans l'urgence notre problème critique et qu'on aura du temps pour faire joujou avec des réacteurs à neutrons rapides...

 

Le 31/10/2024 à 16:03, gatouille a dit :

Tout ce que prouve le status quo Français sur le nucléaire est que les politiques Français sont incapables de prendre position.

Un non choix ne prouve strictement rien d'autre.

L'influence directe ou indirecte d'un pays qui ne fait pas de choix peut produire à peu près tous les types de comportements chez les autres : ils vont dans le même sens d'attentisme, vont à fond dans une voie, à fond dans une autre, tout est possible.

La question est donc de savoir ce qui est préférable pour parvenir à tenir des objectifs... 

 

Le 31/10/2024 à 16:03, gatouille a dit :

Ne pas prouvez quelque chose sous vos conditions prouve que je ne peux pas prouver ce quelque chose sous vos conditions.

Comme vos conditions ne sont pas les miennes, votre discours est stérile.

Oserai je dire que je pourrai moi même vous avoir répondu ces mots? Ce qui est stérile c'est de ne pas comprendre que nous abordons le problème par deux bouts distincts : vous a travers une demarche analytique comparative entre technologies, et moi par rapport à une approche systémique globale dans laquelle s'insèrent ces technologies... Il me semble, peut être de manière un peu stupide, que pour formaliser un choix cohérent, il vaut mieux en comprendre les enjeux globaux! Pas vous? 

 

Le 31/10/2024 à 16:03, gatouille a dit :

Mon choix est avant tout pour la sobriété parce que c'est rapide et peu coûteux à mettre en place, ensuite dans l'efficacité énergétique parce que c'est durable et que l'énergie la moins chère est celle que l'on ne consomme pas.

La sobriété est pour moi aussi un leitmotiv ... nous avons donc ça en commun! Mais euh... Là je crois que vous vous représentez la sobriété d'une manière parcellaire : pour notre société, cela signifie d'interroger l'intégralité des besoins et d'effacer tous ceux qui n'ont pas l'importance nécessaire pour justifier l'utilisation de ressources et d'énergie de moins en moins abondantes... Vous savez ce que ça représente en termes d'efforts pour une économie entièrement basée sur la "consommation... de masse" et donc la "production... de masse" comme l'est la nôtre ???? Ce sera probablement ce chantier qui sera le plus coûteux en termes économiques et sociaux... Avec un bouleversement sociétal aussi important que celui du début de l'ère industrielle dans la moitié du 19eme siècle! 

 

Le 31/10/2024 à 16:03, gatouille a dit :

Ensuite, pour la France, on peut s'appuyer sur le nucléaire parce qu'on en a, et on développe les EnR.

Dans leur schéma, RTE fait par ordre : efficacité, sobriété, nucléaire, EnR.

Encore une fois, il ne s'agit pas d'arrêter brutalement les réacteurs nucléaires français, mais de faire le choix de sortir du "status quo" qui garantie une place prépondérante au nucléaire parce qu'on sait que le socle commun de lutte contre le réchauffement avec tous les autres pays, ce sont les EnRs accessibles, simples et durables! 

Concrètement, ça suppose :

1. de flécher les investissements publics vers les solutions du renouvelables robustes a faibles valeur ajoutée (stockage inclus), et donc de réorienter une grosse partie des ~820 millions d'euros de la recherche public dédiés au nucléaire vers ces dernières,

2. D'oublier le financement du "grand carénage" et de sortir au fur et à mesure que l'ASN le recommandera les réacteurs arrivés en bout de course (vous voyez bien que je n'insiste pas plus que ça sur les 40 ans mais sur l'état des infrastructures) pour orienter les sommes (~100 milliards d'euros selon la cour des comptes) vers les projets visant à la production déconcentrée d'énergie renouvelable,

3. Oublier la construction des 14 nouveaux reacteurs chiffrée à 100 milliards d'euros pour les investir dans le développement de solutions de réseau d'énergies intelligents! 

Je n'ai pas grand chose à ajouter sur la performance et la sobriété si ce n'est que nous savons déjà qu'en réalité, il faudrait inverser leur ordre : ce sont les solutions les plus sobres qui doivent être prioritaires et qu'on doit rendre le plus efficace possible... Et non les solutions les plus efficaces qui doivent être rendues plus sobres! 

J'imagine qu'un exemple sera plus parlant : prenons la 5G en téléphonie mobile...

Cette technologie permet au giga transporté d'être plus efficace énergétiquement puisqu'elle permet de transporter bcp plus de données que la 4G... Mais petit soucis, il faut plus de répétiteurs pour palier au fait que ses frequences passent moins bien a travers les obstacles et une consommation accrue au niveau de chaque antenne! Il faut donc pour que la performance soit reelle faire en sorte qu'il y ait de + en + de données qui transitent... au prix du coût supplémentaire quant au volume de données a traiter! On aura donc ici prioriser la performance pour lui appliquer ensuite de la sobriété (ex: travailler sur le mode de veille des antennes, etc..), mais avec "un effet rebond" à la clé qui sera plus coûteux en ressources et en énergie! Cet "effet rebond" reste la face obscure effective de la performance ! C'est pourquoi il vaut mieux partir de solutions prioritairement "sobres" puis de les rendre "efficaces" que le contraire...

 

J'espère ne pas avoir "déblatérer" en vain... Sinon tant pis, je m'en remettrai! 

Modifié par [email protected]

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Le 31/10/2024 à 15:16, gatouille a dit :

Je réitèrerais mon discours habituel : à force de faire dans la communication qui manque de justesse, de modération, de verser dans le choc, le putaclic, le discours de bar, les gens n'ont plus confiance, ils deviennent attentistes, ne savent plus qui croire.

C'est bon tu t'es assez défoulé ? La modération .. vous devriez l'appliquer à vous-même.

Sur ce allez écouter vous-même la vidéo si mon résumé ne vous satisfait pas. Mais ne "m'antagoniser" pas, vous y perdrez votre temps.

Pas Cdlt.

Le 31/10/2024 à 17:22, [email protected] a dit :

"À déblatérer"? Effectivement, j'ai bien l'impression de pisser dans un violon...

(...)

J'espère ne pas avoir "déblatérer" en vain... Sinon tant pis, je m'en remettrai! 

Un seul conseil : /ignore :D

Modifié par cornam

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Le 31/10/2024 à 17:22, [email protected] a dit :

"À déblatérer"? Effectivement, j'ai bien l'impression de pisser dans un violon...

Ce n'est pas la question des coûts de l'intermittence qui se pose... Mais du coût de continuer a privilégier le nucléaire sans qu'il y ait un quelconque effet au final sur l'objectif de réduire les émissions carbone a l'échelle mondiale... Ce seront 200 milliards d'euros (grand carénage + 14 nouveaux reacteurs) pour le nucléaire en France sans aucun résultat a la clé... Et "faramineusement" + pour les coûts globaux de solution EnRs, intermittence comprise... Mais avec une chance que ça aboutisse par contre à un résultat... Vous voulez vraiment que je mette un chiffre à la place de "faramineusement" + pour avoir l'impression d'avoir une réponse satisfaisante à votre question? 

Si la France n'avait pas fait de nucléaire, donc du fossile a la place modéré par des ENR (comme partout ailleurs en europe), ca n'aurait rien changé non plus a l'echelle mondiale, mais on aurait emis 10 fois plus...

En prime, il n'existe aucune solution financable à l'intermittence...

 

 

Le 31/10/2024 à 17:22, [email protected] a dit :

D'où l'urgence à flécher le maximum de financement vers les EnRs plutôt que vers le nucléaire

 

Tu peux mettre tout l'argent que tu veux sur la table, les eoliennes ne fonctionneront quand meme pas de maniere stable et le PV ne produira pas la nuit et 5 fois moins quand il y a des nuages.
De fait, les ENRi resteront un truc qui se rajoute au fossile pour enj réduire les emissions. Donc les pays a faibles moyens prefereront avoir juste le systeme fossile, quel que soit le pognon qu'on mettra dans la "recherche" sur les ENRi...

Les ENRi sont les convertisseurs electriques les plus déployés ces 3 dernieres années, resultat: les emissions de GES ne cessent d'augmenter. 

Ta theorie selon laquelle la France doit se mettre aux ENRi pour que ca aide les autres pays n'existe que dans ta tête. Ca ne repose sur aucune scientifique. 
C'est juste une marotte d'anti nucleaire comme l'autre expert militaire qui nous explique que tous les groupes terroristes mondiaux rèvent d'attaquer nos réacteurs nucléaires...

Si la France sort du nucleaire, elle augmentera les emissions de son mix electrique, tu peux retourner l'affaire dans tous les sens, c'est un fait...

 

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Le 01/11/2024 à 08:08, gilbert43 a dit :

Si la France n'avait pas fait de nucléaire, donc du fossile a la place modéré par des ENR (comme partout ailleurs en europe), ca n'aurait rien changé non plus a l'echelle mondiale,

Je ne suis pas en train de présumer ce qui ce serait passé "SI"... je ne fais que constater un état de fait! Ceci dit, si vous voulez jouer à ce petit jeu pourquoi pas : Personne n'est capable de dire si nous avions choisi les EnRs à la place du nucléaire, quelle place la France occuperait aujourd'hui dans ce domaine... Serions nous devenus les champions des solutions EnRs en lieu et place du chantre du nucléaire ?

Le 01/11/2024 à 08:08, gilbert43 a dit :

mais on aurait emis 10 fois plus...

Sans aucun doute... Mais ce que nous aurions perdu à l'échelle nationale, aurions nous permis de le faire économiser à l'échelle internationale grâce au savoir accumulé par + d'1 milliards d'euros annuel de recherche & développement public (ce qu'on dépense aujourd'hui nucléaire  820m€+ EnR avec stockage (200m€), qui n'aurait donc été dépensé que pour les seconds) et une position de leader probable dans les marchés émergents autant que chez les pays riches ne possédant pas dans leur sol du gaz et du pétrole ? 

Se lancer dans de la fiction à posteriori ne sert à rien... Bornons nous à la situation actuelle, ce sera déjà bien!

Le 01/11/2024 à 08:08, gilbert43 a dit :

En prime, il n'existe aucune solution financable à l'intermittence...

Qu'est ce que vous entendez par finançable? Aujourd'hui, il existe pléthore de moyens de stockage énergétique, allant de très "performants" mais très chers, aux plus "robustes", nettement plus abordables... Mais si cela ne vous suffit pas et comme déjà indiqué dans ce fil de discussion lors de la critique d'un système de production électrique trop centralisé et pas assez résilient, la "déconcentration" de la production électrique pourrait permettre d'envisager, en évitant de développer des solutions de production/stockage d'énergies renouvelables à forte valeur ajoutée atteintes de gigantisme (énorme parc d'éoliennes a 2 millions d'euros l'unité, ou trop etendus champ de panneaux solaires), de développer des solutions de stockage à taille plus humaines et adaptées aux besoins d'un territoire (et ça on sait d'ailleurs mieux le faire!

Le 01/11/2024 à 08:08, gilbert43 a dit :

Tu peux mettre tout l'argent que tu veux sur la table, les eoliennes ne fonctionneront quand meme pas de maniere stable et le PV ne produira pas la nuit et 5 fois moins quand il y a des nuages.

Absolument ! Et c'est pour cela que conformément aux principes qui sous-tendent a la résilience, il faut prévoir des solutions mixtes de renouvelables afin de ne pas tout faire peser sur notre capacité à inventer de nouveaux moyens de stockage visant à ne conserver que l'énergie produite en surplus! Parce qu'il est possible, à la défaveur d'un long épisode climatique extrême, qu'il n'y ait tout simplement pas de "surplus" pendant de longues périodes! A ce titre, d'une part le travail sur l'interconnexion intelligente des réseaux d'énergie et d'autre part, un développement des technologies basées sur la biomasse (en incluant les bactéries extrêmophiles ou algues productrices d'hydrogène par exemple autant que les déchets verts), la géothermie, l'hydro, etc... Bref, un champ plus vaste que l'éolien et le solaire... soit utilisé pour concevoir des solutions "intégrées" capables de réduire les désagréments liés à l'intermittence autrement qu'avec les moyens à forte valeur ajoutée privilégiées par les acteurs privés pour maximiser leurs profits avec la bénédiction d'un État soumis au dogme de l'économie libérale... 

Le 01/11/2024 à 08:08, gilbert43 a dit :

De fait, les ENRi resteront un truc qui se rajoute au fossile pour enj réduire les emissions. Donc les pays a faibles moyens prefereront avoir juste le systeme fossile, quel que soit le pognon qu'on mettra dans la "recherche" sur les ENRi...

Ce que vous décrivez c'est exactement la situation actuelle, faute d'investissements suffisants dans les EnRs... Pas l'hypothétique avenir si tous ceux qui en avaient les moyens financaient réellement le développement de solutions complètes incluant le stockage de renouvelables, accessibles, simples et durables! Parce qu'on serait alors bien en peine d'afficher la même certitude dont vous faites état! 

Le 01/11/2024 à 08:08, gilbert43 a dit :

Les ENRi sont les convertisseurs electriques les plus déployés ces 3 dernieres années, resultat: les emissions de GES ne cessent d'augmenter. 

Et c'est bien pour ça que les agences de l'ONU rappellent à qui veut bien les entendre qu'il manque 6000 milliards de dollars pour que les résultats soient "presque" réellement a la hauteur du problème rien que pour les 6 prochaines années... 

En somme, et puisqu'il faut utiliser des images car ça ne semble pas être compris bien que ressasser 1000 fois, je peux bien essayer de vider votre piscine avec 3 sots plutôt qu'1 seul, je serai toujours pas sorti de l'auberge! 

 

Le 01/11/2024 à 08:08, gilbert43 a dit :

Ta theorie selon laquelle la France doit se mettre aux ENRi pour que ca aide les autres pays n'existe que dans ta tête. Ca ne repose sur aucune scientifique. 

Alors qu'une feuille de route nationale basée sur le nucléaire fait scientifiquement baisser les émissions mondiales de GES ainsi que notamment les épisodes climatiques extrêmes causant mort et désolation sur le territoire francais.. Ah, ben non, "scientifiquement", c'est plutôt le contraire qu'on constate! Et pourtant, cette pensée irrationnelle factuellement contredite au bout de 60 ans de nucleaire semble bien adhérer à l'esprit de beaucoup ici... Dont vous même semble t'il... non? 

Le 01/11/2024 à 08:08, gilbert43 a dit :

C'est juste une marotte d'anti nucleaire comme l'autre expert militaire qui nous explique que tous les groupes terroristes mondiaux rèvent d'attaquer nos réacteurs nucléaires...

Ma marotte, c'est plutôt les ULMs... En même temps, peut être qu'un scénario d'attaque d'une centrale nucléaire avec une aile delta par une nuée d'éco-terroristes la bave aux lèvres, ce serait fun... Ils en disent quoi les pro-nucléaires ? 

Les éco-terroristes... c'est pas un peu des djihadistes "verts"? 

 

Le 01/11/2024 à 08:08, gilbert43 a dit :

Si la France sort du nucleaire, elle augmentera les emissions de son mix electrique, tu peux retourner l'affaire dans tous les sens, c'est un fait...

Et si, par contre, la France ne sort pas du status quo nucléaire, elle n'a aucune chance de participer activement (parce que "dire", ce n'est pas "faire") au chantier de décarbonation collectif mondial (c'est bien là qu'on attend des résultats !) que représente le développement de solutions de production d'énergies renouvelables, accessibles, simples et durables utiles pour construire une société qui se voudrait résiliente face au péril qui guette l'humanité (et par extension nous-meme! Faut il vraiment le préciser?)... Et cela, alors que les moyens manquent cruellement aujourd'hui et que toute aide serait la bienvenue ! 

Mon leitmotiv était "sobriété" jusqu'aujourd'hui mais je crois qu'à force de le répéter, je vais plutôt adopter : "On n'a jamais raison tout seul!"

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Le 01/11/2024 à 13:46, cornam a dit :

@[email protected] tu sais /ignore et « ta vie » sera plus simple :)

Ne vouloir échanger qu'avec les gens d'accord avec soi est la marque de fabrique des extrémistes. 

 

Vous vous faites juste proprement défoncer avec vos arguments ridicules.

A tel point que vous refusez l'échange, je vous comprend...

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Ahaha y a pa à dire t'es bon ! tu serais peut-être invité à un diner un soir :D 

Tu déformes constamment mes propos et tu est irrespectueux envers tout le monde. Faudrait se remettre en suestiotn un petit peu hein ;)

Parce que niveau intolérance c'est bizarre mais vous antagoniser tout le monde alors que moi j'arrive à discuter avec tout le monde (sauf vous)

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Le 01/11/2024 à 13:46, cornam a dit :

@[email protected] tu sais /ignore et « ta vie » sera plus simple :)

Certes, j'en conviens... Mais ne sommes nous pas condamnés à vivre avec nos semblables ?

 

Quoiqu'il en soit, je crois bien avoir fait le tour du sujet et atteint mon objectif: Rappeler que s'agissant du nucléaire, il s'agissait bien au final de l'affirmation d'un choix politique et non spécifiquement d'un choix technologique "rationnel"... En somme, le nucléaire n'est pas qu'une affaire de "spécialistes" car sans légitimité auprès des citoyens, il disparaît du paysage!

Parce que c'est bien au service d'un projet de société que nous devons nous prononcer sur son utilité, et à ce titre, il faudrait prendre un peu de hauteur pour aller plus loin que le simple inventaire technique! Ceux qui refusent de s'inscrire dans cette démarche, quelqu'en fut la raison, ont été avertis, les autres peut-être s'en sont-ils sentis confortés...

Bref.

 

 

 

 

Screenshot_2024-11-02-07-17-40-559_com.android.chrome-edit.jpg

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Le 01/11/2024 à 11:40, [email protected] a dit :

Sans aucun doute... Mais ce que nous aurions perdu à l'échelle nationale, aurions nous permis de le faire économiser à l'échelle internationale grâce au savoir accumulé par + d'1 milliards d'euros annuel de recherche & développement public (ce qu'on dépense aujourd'hui nucléaire  820m€+ EnR avec stockage (200m€), qui n'aurait donc été dépensé que pour les seconds) et une position de leader probable dans les marchés émergents autant que chez les pays riches ne possédant pas dans leur sol du gaz et du pétrole ? 

 

Vu que tu t'appuies sur une théorie qui n'existe que dans ton esprit, pourquoi seule la France détiendrait la clé de la baisse des émissions mondiales en "developpant" des ENR? 
Je te rapelle que des pays plus importants que le notre ont massivement dépensé dans les ENRi sans aucun resultat mondial en termes de baisse des émissions. 
Pour le cas de l'Allemagne, c'est pire: leur décision de sortir du nucleaire a fait qu'ils ont raté leur transition à base d'ENRi. 
Le charbon qu'ils crament a cause de cette décision n'est pas du tout compensé par la baisse des emissions ailleurs. 

Si les dépenses allemandes dans les ENRi n'ont pas permis la baisse mondiale des émissions, pourquoi ca fonctionnerait avec la France? 

 

Le 01/11/2024 à 11:40, [email protected] a dit :

Absolument ! Et c'est pour cela que conformément aux principes qui sous-tendent a la résilience, il faut prévoir des solutions mixtes de renouvelables afin de ne pas tout faire peser sur notre capacité à inventer de nouveaux moyens de stockage visant à ne conserver que l'énergie produite en surplus!

L'electricité ne se stocke pas. On ne peut donc pas "inventer" des solutions de stockage pour une energie qui ne se stocke pas. C'est de la physique de base. 
 

 

Le 01/11/2024 à 11:40, [email protected] a dit :

Ce que vous décrivez c'est exactement la situation actuelle, faute d'investissements suffisants dans les EnRs... Pas l'hypothétique avenir si tous ceux qui en avaient les moyens financaient réellement le développement de solutions complètes incluant le stockage de renouvelables, accessibles, simples et durables! Parce qu'on serait alors bien en peine d'afficher la même certitude dont vous faites état! 

Investir dans une démarche qui est en contradiction avec les lois de la physique amenera juste a perdre de l'argent... 
Les ENRi exploitent des energies diffuses et intermittentes, on peut bien mettre tout le pognon qu'on voudra, il sera tout de meme impossible de faire briller le soleil au zenith 24h sur 24 ou faire souffler le vent de maniere continue du 1er janvier au 3 decembre...

 

Le 01/11/2024 à 11:40, [email protected] a dit :

Alors qu'une feuille de route nationale basée sur le nucléaire fait scientifiquement baisser les émissions mondiales de GES ainsi que notamment les épisodes climatiques extrêmes causant mort et désolation sur le territoire francais.. Ah, ben non, "scientifiquement", c'est plutôt le contraire qu'on constate! Et pourtant, cette pensée irrationnelle factuellement contredite au bout de 60 ans de nucleaire semble bien adhérer à l'esprit de beaucoup ici... Dont vous même semble t'il... non? 

Idem avec les ENRi, malgré leur déploiement massif, les émissions continuent d'augmenter. 

 

 

Le 01/11/2024 à 11:40, [email protected] a dit :

Ma marotte, c'est plutôt les ULMs... En même temps, peut être qu'un scénario d'attaque d'une centrale nucléaire avec une aile delta par une nuée d'éco-terroristes la bave aux lèvres, ce serait fun... Ils en disent quoi les pro-nucléaires ? 

Les éco-terroristes... c'est pas un peu des djihadistes "verts"? 

Un antinucleaire en ULM étant moins résistant qu'un mur en béton, l'issue ne serait pas tres "fun" pour les protagonistes de ce genre d'initiative. 

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Le 01/11/2024 à 14:25, cornam a dit :

Ahaha y a pa à dire t'es bon ! tu serais peut-être invité à un diner un soir :D 

 

Le 01/11/2024 à 14:25, cornam a dit :

tu est irrespectueux envers tout le monde

Le tout dans le même post...

l'hopital, la charité...

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Le 01/11/2024 à 18:00, gilbert43 a dit :

Vu que tu t'appuies sur une théorie qui n'existe que dans ton esprit, pourquoi seule la France détiendrait la clé de la baisse des émissions mondiales en "developpant" des ENR? 

Ce n'est pas la France "seule" qui détient la clé de la baisse des émissions globales de GES... Mais il faut s'inscrire dans le socle commun que constitue une énergie renouvelable simple, durable et accessible avant de pouvoir construire sur celui-ci les coopérations étroites et la mutualisation des financements utiles sans laquelle on enfilera des perles en attendant la fin de l'humanité...

Le 01/11/2024 à 18:00, gilbert43 a dit :

Je te rapelle que des pays plus importants que le notre ont massivement dépensé dans les ENRi sans aucun resultat mondial en termes de baisse des émissions. 

Je vous rappelle que les retards de financement ont été chiffrés à 6000 milliards de dollars... Et pas par moi... Du coup, que répondre à votre commentaire si ce n'est que nous ne devons pas avoir la même définition de "massivement"... Ou alors, convenons que des pays qui travaillent chacun dans leur coins, fussent ils plus importants que la France n'arriveront décidément pas à grand chose tout seul...

 

Le 01/11/2024 à 18:00, gilbert43 a dit :

Pour le cas de l'Allemagne, c'est pire: leur décision de sortir du nucleaire a fait qu'ils ont raté leur transition à base d'ENRi. 
Le charbon qu'ils crament a cause de cette décision n'est pas du tout compensé par la baisse des emissions ailleurs. 

Les allemands n'ont fermé que 3 réacteurs nucléaires... C'est ce qu'ils leur restaient... Et quand vous dites que leur consommation de charbon n'a pas été compensée par la baisse de leurs PROPRES émissions (et pas ailleurs), c'est parce que le graphique qui a été présenté 10 fois sur ce fil indiquant la baisse massive des émissions de GES de l'électricité allemande vous est sorti de l'esprit? Rassurez vous, ça arrive à tout le monde d'oublier des trucs...

 

Le 01/11/2024 à 18:00, gilbert43 a dit :

Si les dépenses allemandes dans les ENRi n'ont pas permis la baisse mondiale des émissions, pourquoi ca fonctionnerait avec la France? 

Allez, c'est bien parce que je vous aime bien que je vais vous répéter que l'idée c'est bien de commencer par partager un socle commun avec tous les pays engagés pour pouvoir ensuite engager la coopération qui nous permettra d'arriver à un résultat... Elle n'est pas évidente mais par contre elle restera impossible si on reste sur le nucléaire ! 

 

Le 01/11/2024 à 18:00, gilbert43 a dit :

L'electricité ne se stocke pas. On ne peut donc pas "inventer" des solutions de stockage pour une energie qui ne se stocke pas. C'est de la physique de base. 

La batterie 64kwh de ma voiture dit le contraire...

 

Le 01/11/2024 à 18:00, gilbert43 a dit :

investir dans une démarche qui est en contradiction avec les lois de la physique amenera juste a perdre de l'argent... 

L'énergie peut bien être renouvelable ou pas que ça restera toujours de la physique de base... Aucune contradiction de ce genre ici!

 

Le 01/11/2024 à 18:00, gilbert43 a dit :

Les ENRi exploitent des energies diffuses et intermittentes, on peut bien mettre tout le pognon qu'on voudra, il sera tout de meme impossible de faire briller le soleil au zenith 24h sur 24 ou faire souffler le vent de maniere continue du 1er janvier au 3 decembre...

Déjà répondu...

Le 01/11/2024 à 18:00, gilbert43 a dit :

Idem avec les ENRi, malgré leur déploiement massif, les émissions continuent d'augmenter. 

Déjà répondu...

Le 01/11/2024 à 18:00, gilbert43 a dit :

Un antinucleaire en ULM étant moins résistant qu'un mur en béton, l'issue ne serait pas tres "fun" pour les protagonistes de ce genre d'initiative. 

Oui... Mais pour un pro-nucléaire, ce serait pas un spectacle marrant à voir? 

Modifié par [email protected]

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Le 01/11/2024 à 18:32, [email protected] a dit :

Ce n'est pas la France "seule" qui détient la clé de la baisse des émissions globales de GES... Mais il faut s'inscrire dans le socle commun que constitue une énergie renouvelable simple, durable et accessible avant de pouvoir construire sur celui-ci les coopérations étroites et la mutualisation des financements utiles sans laquelle on enfilera des perles en attendant la fin de l'humanité...

Et il est où ce "socle commun"? Ou as tu vu que les pays qui développent des ENRi collaborent entre eux? 

Pour le nucleaire, en revanche, le developpement de cette industrie a toujours été le fruit de coopérations internationales...

 

Le 01/11/2024 à 18:32, [email protected] a dit :

Les allemands n'ont fermé que 3 réacteurs nucléaires... C'est ce qu'ils leur restaient... Et quand vous dites que leur consommation de charbon n'a pas été compensée par la baisse de leurs émissions, c'est parce que le graphique qui a été présenté 10 fois sur ce fil indiquant la baisse massive vous est sorti de l'esprit? Rassurez vous, ça arrive à tout le monde d'oublier des trucs...

Les Allemands produisaient 140 TWh avec le nuclaire en 2011, c'est un peu plus que 3 reacteurs. 
Aujourd'hui, ils produisent 118 TWh avec le charbon pour des emissions de 127 Mt Co2

(90 ans d'impact carbone de la production nucleaire francaise), même si ca baisse grace aux ENRi, un simple petit calcul te montrera que ces 127Mt d'emissions annuelles de CO2 auraient pu être évitées en gardant le nucleaire et que 500 milliards d'investissements dans les ENRi n'y peuvent rien...

 

Le 01/11/2024 à 18:32, [email protected] a dit :

La batterie 64kwh de ma voiture dit le contraire...

Alors tu ne sais pas ce qu'est techniquement une batterie...
https://fr.wikipedia.org/wiki/Pile_électrique

 

Le 01/11/2024 à 18:32, [email protected] a dit :

Oui... Mais pour un pro-nucléaire, ce serait pas un spectacle marrant à voir? 

Voir des jeunes paumés manipulés par des gens avides de pouvoir se tuer pour une cause qu'ils ne comprennent pas, non je ne trouverai pas cela spécialement marrant.

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Automobile Propre est un site d'information communautaire qui est dédié à tout ce qui concerne l'automobile et l'environnement. Les thématiques les plus populaires de notre blog auto sont la voiture électrique et les hybrides, mais nous abordons également la voiture GNV / GPL, les auto à l'hydrogène, les apects politiques et environnementaux liés à l'automobile. Les internautes sont invités à réagir aux articles du blog dans les commentaires, mais également dans les différents forums qui sont mis à leur dispositon. Le plus populaire d'entre eux est certainement le forum voiture électrique qui centralise les discussions relatives à l'arrivée de ces nouveaux véhicules. Un lexique centralise les définitions des principaux mots techniques utilisés sur le blog, tandis qu'une base de données des voitures (commercialisées ou non) recense les voitures électriques et hybrides.