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Jeanmanu

La fin du nucléaire, on y est enfin dans 10 ans! 2024?

Message ajouté par Fly,

Ce n'est pas la première fois que ce sujet est suspendu temporairement, en raison de dérapages dans les mots employés les uns envers les autres ou de comportements non acceptables sur un forum public.

Merci de rester cordial dans les échanges, sans quoi nous serons contraint de définitivement fermer le topic.

FLY

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Le 01/12/2024 à 12:47, rv45 a dit :

Ses chiffres sont déjà ancien et cela mériterait d’être actualisé.

j'en suis resté au document de l'Ademe de fin 2022... il est possible qu'il soit caduque. Maintenant, si vous avez une autre source je suis aussi preneur. 

 

Le 01/12/2024 à 12:47, rv45 a dit :

Déjà de base on est plus près de 3 à 4 fois. En effet, si l’on prend une voiture électrique moyenne la consommation de la prise à la voiture on est plus prêt de 18 kWh au 100 km et la voiture thermique moyenne plus près des 75 kWh au 100 km. Donc plus prêt et 4!

 

Et je ne parle même pas que le propriétaire peut se fournir en électricité de son toit où en proximité. L’ACC cela existe aujourd’hui! Le pétrole on l’importe on le raffine et on doit le distribuer. 

Vous prêchez un convaincu... je roule en électrique. Maintenant, pour ma part, je suis persuadé que continuer a fabriquer les VE comme les thermiques est une erreur. Le modèle industriel de la Gazelle  m'apparaît sensiblement plus vertueux que les gigafactories pour rapprocher l'offre au plus près du besoin... après la voiture en elle-même ne m'apparaît pas assez polyvalente et mériterait autant une chirurgie esthétique qu'une nouveau cahier des charges mais clairement, il faut arrêter de fabriquer des "tanks".

 

Le 01/12/2024 à 12:47, rv45 a dit :

Mais aujourd’hui on regarde la voiture électrique avec le prisme d’une voiture thermique. C’est une vision totalement fausse et totalement dépassée pour ne pas dire archaïque. 

Jusque là je suis d'accord avec vous.

 

Le 01/12/2024 à 12:47, rv45 a dit :

Déjà la voiture électrique se recharge en électricité ce point n’a échapper à personne vous me direz. Mais l’électricité est déjà partiellement bas carbone aujourd’hui on va dire par approximation 30% au niveau mondiale. Mais déjà à plus de 50% en Europe et même certains pays sont proche de 100%. Comme la France mais bien d’autres et cela évolue assez vite dans ce sens y compris les très gros pays comme la Chine et l’Amérique du Nord, mais pas seulement même l’Afrique va dans ce sens. 

Et bien l'électrification fait partie des solutions de décarbonation... c'est probablement même à l'heure actuelle la piste principale pour y arriver. Reste effectivement à faire en sorte de "tirer" tout le monde vers une énergie de "bas-carbone"... a ce titre, je me désespère des 6000 milliards de dollars manquant à mettre sur la table d'ici 2030.

 

Le 01/12/2024 à 12:47, rv45 a dit :

Après les voitures électriques jouent un rôle majeurs dans la stabilité des réseaux par la recharge intelligente. Bon en France on connaît déjà bien les heures creuse la nuit où l’abonnement tempo et dans d’autres pays ils sont déjà au tarif variable dans la journée et les consommateurs mettent dans leur borne le tarif auquel il accepte de recharger. 

Imaginer en France des heures à 0,08 et des heures à 0,24 dans la même journée. Vous comprendrez dans ses conditions facilement qu’ils y aura forcément des volontaire pour acheter à 0,08 et même revendre à 0,25 en V2G et V2H.

Dans mon cas, le fait de pouvoir disposer de 2,4kwh en sortie de la voiture pour alimenter mon Habitation m'apparaît comme intéressant: la consommation récurrente de mon foyer, hors four électrique, machine à laver et lave-vaisselle (ou équipement spécifique) culmine autours de 600wh... Mon v2l, a condition de bien isoler le réseau de la maison du réseau électrique conventionnel (couper le disjoncteur suffit) peut donc parfaitement assurer notre confort pendant le temps d'une grosse coupure électrique (alimentation de la chaudière : ok - alimentation de la chaîne froid : ok - alimentation équipement de communication : ok - alimentation électrique des prises et lumières : ok, etc...). Nous avons déjà eu a subir au pire consécutivement une soirée, nuit jusqu'en milieu de matinée sans électricité...

Et pour beaucoup qui ont eu a subir des tempêtes, c'est un +! 

 

Le 01/12/2024 à 12:47, rv45 a dit :

Votre voiture n’aura plus qu’une la seul utilisation historique, Mais une deuxième fonction une banque à électrons. 

j'en conviens. 

 

Le 01/12/2024 à 12:47, rv45 a dit :

Mais cela a aussi un effet sur l’impact carbone de votre voiture car elle participe aussi à la décarbonations de l’électricité. 

la multiplication des "fonctions" participe en effet a la réduction globale de son empreinte carbone... typiquement, pendant un moment, je pensais à acheter un groupe électrogène. Je n'y pense plus du tout...

 

Le 01/12/2024 à 12:47, rv45 a dit :

Donc nos futures voitures électriques vont plus allez vers un facteur carbone de 4 que celui de 2, et c’est à nous d’agir dessus. 

Espérons qu'on modifie rapidement la manière dont on fabrique les voitures...

Modifié par [email protected]

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Je ne connaissais pas Gazelle, merci de nous l’avoir fait découvrir. C’est certains, un des aspects de la mobilité électrique c’est le poids. Je n’ai trouvé de véhicule pour remplacer notre C-Zéro qui part cette semaine. Elle faisait 1065 kG. À la maison nous avons un autre voiture électrique « légère » la BMW i3 1195 kg pour la version la plus légère. Nous gardons cette voiture, mon épouse l’adore et elle n’a que 80 000 km, on est déjà à notre deuxième version. 
 

Nous allons maintenant cette semaine renouveler la C-Zéro et la eUP une autre petite voiture 1250 Kg, par une seul voiture une R5e mais le poids s’envole…1450 Kg 

 

Et pas vraiment moyen de trouver beaucoup léger surtout avec du V2x, à par ses solutions plus légères . 
On a donc besoin de faire encore des efforts et de développer ses solutions alternatives plus local. Je ne sais si cela va prendre. On a connu d’autres tentatives il y a une 15 aines d’années dans les Deux-Sevres et cela n’a pas pris. 
D’autres initiatives sont connues, une dans ma Région est le Vhelio.
https://vhelio.org

Ce n’est pas adapté à notre usage. Mais pourquoi pas prendre ce type de véhicule pour prendre des vacances et faire la loire à vélo avec. 
 

Après tous les nouveaux Vélos nous permettent de réduire nos déplacements en voitures. 
 

À partir de la semaine prochaine je serait en mesure de faire une comparaison des deux voitures l’3 et la R5e et de voir les avancées et les retours en arrière des deux protagonistes qui on 10 ans de différences! 

Modifié par rv45

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Le 01/12/2024 à 12:47, rv45 a dit :

Ses chiffres sont déjà ancien et cela mériterait d’être actualisé. Déjà de base on est plus près de 3 à 4 fois. En effet, si l’on prend une voiture électrique moyenne la consommation de la prise à la voiture on est plus prêt de 18 kWh au 100 km et la voiture thermique moyenne plus près des 75 kWh au 100 km. Donc plus prêt et 4!
 

Et je ne parle même pas que le propriétaire peut se fournir en électricité de son toit où en proximité. L’ACC cela existe aujourd’hui! Le pétrole on l’importe on le raffine et on doit le distribuer. 

 

Mais aujourd’hui on regarde la voiture électrique avec le prisme d’une voiture thermique. C’est une vision totalement fausse et totalement dépassée pour ne pas dire archaïque. 
 

Déjà la voiture électrique se recharge en électricité ce point n’a échapper à personne vous me direz. Mais l’électricité est déjà partiellement bas carbone aujourd’hui on va dire par approximation 30% au niveau mondiale. Mais déjà à plus de 50% en Europe et même certains pays sont proche de 100%. Comme la France mais bien d’autres et cela évolue assez vite dans ce sens y compris les très gros pays comme la Chine et l’Amérique du Nord, mais pas seulement même l’Afrique va dans ce sens. 
 

Après les voitures électriques jouent un rôle majeurs dans la stabilité des réseaux par la recharge intelligente. Bon en France on connaît déjà bien les heures creuse la nuit où l’abonnement tempo et dans d’autres pays ils sont déjà au tarif variable dans la journée et les consommateurs mettent dans leur borne le tarif auquel il accepte de recharger. 
Imaginer en France des heures à 0,08 et des heures à 0,24 dans la même journée. Vous comprendrez dans ses conditions facilement qu’ils y aura forcément des volontaire pour acheter à 0,08 et même revendre à 0,25 en V2G et V2H.

 

Votre voiture n’aura plus qu’une la seul utilisation historique, Mais une deuxième fonction une banque à électrons. 
 

Mais cela a aussi un effet sur l’impact carbone de votre voiture car elle participe aussi à la décarbonations de l’électricité. 
 

Donc nos futures voitures électriques vont plus allez vers un facteur carbone de 4 que celui de 2, et c’est à nous d’agir dessus. 

Dans le calcul j’ai oublié encore un élément fondamental. Le recyclage engager par de nombreux constructeurs sur les batteries. Évidemment laisser passer cette opportunité alors que la construction des VE prend de moins en moins de temps il serait stupide de ne pas recycler les matériaux cela donnant aussi de l’activité aux ouvriers qui se retrouve en manque d’activité. 
 

Concrètement dans l’exemple de BMW ses premières électriques on déjà 12 ans avec les I3 puis i8 et leurs batteries commencent à arriver en 2 eme voir 3 eme vies pour leurs recyclages. Pour nous les utilisateurs quand nous renouvelons notre VE comme c’est le cas pour moi cette semaine c’est satisfaisant de savoir que les batteries peuvent soit être mis en stationnaire soit recyclé et par la même leurs impactes sur la ressource et ne pas participer à une nouvelle extraction. 
 

https://www.automobile-propre.com/articles/bmw-va-ouvrir-un-centre-innovant-pour-le-recyclage-des-batteries-de-voitures-electriques/
 

Alors le facteur ci dessus que l’on voit plus réellement à 4 serait au final plutôt entre 4 et 5. 
 

Il y a bien une étude américaine plus récente que celle de l’Ademe dont le Washington Post avait tirer un article mais je ne sais plus le retrouver. Mais je ne doute pas que des études sérieuses se pencheront sérieusement sur le sujet. 

Modifié par rv45

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Le 01/12/2024 à 07:37, [email protected] a dit :

Il n'y a aucun soucis Dans l'équation de Kaya, il y a une variable qui la relie au TRE : c'est l'énergie!!!  Car à considérer que nous évoquons là l'énergie "totale"  utilisée par la société, alors celle-ci inclue inéluctablement l'énergie "grise", c. à d. toute celle qui a servi aux phases successives de transformation pour arriver à l'énergie "finale" consommée pour fabriquer les "bidules"! Or, le TRE, c'est un moyen de chiffrer cette dépense inhérente à l'énergie elle-même à savoir l'énergie "grise"... Les deux sont donc reliés de façon évidente sans avoir à le démontrer plus avant!

Il n'y a pas de souci et vous ne parvenez pas à écrire l'équation.

C'est dommage.

 

Le 01/12/2024 à 07:37, [email protected] a dit :

je dis que les TRE se dégradent de facto avec le temps, au fur et à mesure soit de l'épuisement de la ressource (il faut par exemple creuser plus profond ou utiliser des technologies de + en + complexes pour des énergies fossiles),  et/ou soit de l'utilisation de ressources matérielles qui elles-mêmes s'épuisent (matériaux "critiques" par exemple pour les EnRs). C'est donc moins quelque chose de volontaire que de subit (on ne s'oriente pas, on fait avec). Pour préciser enfin, on ne change pas d'énergie parce que son TRE se dégrade, typiquement c'est en fonction de la marge qu'il reste avant de devoir dépenser 1 d'énergie pour recevoir 1 d'énergie, et le rapport de cette marge de dégradation restante en terme de "coût" avec les energies concurrentes qu'une substitution sera envisageable "économiquement"... 

Avec les fossiles, ok, leur épuisement fait baisser leur TRE. (Phénomène des œufs de Pâques)

Avec les EnR je ne suis pas complètement d'accord. L'épuisement des ressources matérielles et leur développement dans des zones de moins en moins "énergétiques" fera baisser le TRE des EnR neuves et donc le TRE EnR moyen planétaire. Il y a une limite, c'est certain ; on reçoit par exemple 1361 Watt au mètre carré, ce ne sera pas plus. Par contre on peut améliorer la technologie, améliorer les rendements et donc le TRE. Il est prévu une amélioration du rendement des éoliennes par exemple.

 

Aujourd'hui on remplace surtout une énergie par une autre pour raison d’épuisement des ressources fossiles (qui fait baisser leur TRE mais s'il était stable on devrait quand même remplacer cette énergie) et pour cause de réchauffement climatique (les fossiles polluent).

On aurait du fossile éternel (donc EnR) et non polluant, pas sûr qu'on le remplace par de l'EnR éolien/solaire. Là on peut parler de TRE et mettre en concurrence économique les 2 solutions.

 

Le 01/12/2024 à 07:37, [email protected] a dit :

"Vos" additions, celles que vous posez ne prouvent rien en effet par rapport au propos de ma démonstration puisqu'elles n'ont rien à voir... s'inscrivant manifestement dans la description d'une dégradation "linéaire" du TRE dans le temps, avec une énergie "grise" qui augmenterait, réduisant la valeur de l'énergie "finale" qu'elle a contribué à fournir, alors que l'énergie "totale" utilisée resterait identique....

Ce ne sont Clairement pas celles que je pose, puisqu'il s'agit de comparer le résultat en terme de CO2 de la dépense de 2 énergies avec un TRE différent à un instant "T" à production de "bidules" EGALE par la société par rapport à une situation de référence...

Si on se concentre spécialement sur l'énergie, on obtiendrait :

Énergie A = Énergie "grise" + Énergie "finale" = 4 (par exemple pour un mauvais TRE)

Énergie B = 3 (pour un bon TRE).

L'énergie A "totale" utilisée n'est donc pas égale à l'énergie B... ce que par contre vous sous entendez quant à vous dans la traduction de vos égalités toujours équivalente à "10" pour "énergie dépensée pour la produire + énergie consommée pour produire un bien = énergie totale émettrice de CO2 dans l'atmosphère"...

il y a donc un décalage entre l'addition "lettrée" que vous rapportez et ses traductions "chiffrées" manifestement (volontairement ?) biaisées !

Désolé de mal transcrire vos équations. A vous de les écrire sans ambiguïté.

 

Si vous voulez comparer les GES de 2 types d'énergies à énergie Utile équivalente, il faut prendre en compte leur intensité GES, elle est primordiale. La valeur de ce facteur est très différente d'une énergie à l'autre.

Les variations de TRE sont plus faibles que les variations d'intensité GES.

 

"Énergie A = Énergie "grise" + Énergie "finale" = 4 (par exemple pour un mauvais TRE)"

Mathématiquement c'est faux. Une addition ne fait pas un TRE. Le TRE c'est une division.

"Énergie B = 3 (pour un bon TRE)."

Un bon TRE est un TRE élevé.

"L'énergie A "totale" utilisée n'est donc pas égale à l'énergie B"

Si on choisit le résultat de la formule on peut dire tout et son contraire.

"(volontairement ?)"

Non.

 

Si vous voulez le rapport GES / Energie Utile :

GES / Energie Utile = Energie Primaire x Intensité GES Energie / Energie Utile

et

Energie Primaire = Energie Utile + (Energie Utile / TRE)

Donne :

GES / Energie Utile = Intensité GES Energie + (Intensité GES Energie / TRE)

 

Cela ne saute peut-être pas aux yeux mais le facteur Intensité GES Energie est prépondérant.

En gagnant quelques points de TRE on ne gagne pas grand chose en GES. Mais on gagne, c'est vrai.

 

En plus, comme je l'ai dit plus haut : les variations de TRE sont plus faibles que les variations d'intensité GES.

Exemples d'Intensité GES (gCO2eq/kWh) : charbon 820, gaz 490, nucléaire 12, pétrole 650, solaire 45, éolien 11, hydro 24, batteries 301.

Exemples de TRE : charbon 8-10, gaz 4-5, nucléaire 35, pétrole 2-7, solaire 7-40, éolien 12-35, hydro 80-100.

Ce qui saute aux yeux c'est qu'il faut dégager le pétrole/charbon/gaz.

 

Le 01/12/2024 à 07:37, [email protected] a dit :

Devant cet imbroglio dont je ne suis pas persuadé qu'il ne soit pas un peu volontaire,

Dit autrement : vous êtes persuadé qu'il est volontaire.

Sur le terme volontaire, non.

 

Le 01/12/2024 à 07:37, [email protected] a dit :

a. Une énergie "abondante" = avec un fort TRE = pas beaucoup d'énergie "grise" consommée = valeur basse de la variable "Énergie" dans l'équation de Kaya.

b. Une énergie moins abondante = avec un plus faible TRE = + d'énergie "grise" dépensée = valeur élevée de la variable "Énergie" dans l'équation de Kaya.

Non, une énergie abondante comme le solaire a un TRE plus faible que l'hydro qui est moins abondant. Le = est parfois vrai, parfois pas, donc l'égalité est fausse.

Non, un TRE est un rapport.

 

Le 01/12/2024 à 07:37, [email protected] a dit :

afin de vérifier l'hypothèse de savoir si dans une société "sobre" (valeur basse de la variable PIB dans l'équation de Kaya) , qui fabrique moins de "bidules", avec donc un PIB en baisse associé à moins de ressources exploitées, transformées et consommées, le seuil d'acceptabilité d'une énergie avec un moins bon TRE augmentait : c'est à dire est ce que malgré une baisse de la production avec + d'énergie dépensée, les émissions de GES baissaient RÉELLEMENT... Si vous reprenez l'équation déjà exposée, dans laquelle j'ai pris soin de partir avec des valeurs chiffrées marquant une égalité parfaite ENTRE les termes de l'équation, vous constaterez que Théoriquement c'est bien le cas ! 

Si vous augmentez en bas une valeur dans l'équation de Kaya sans l'augmenter en haut alors ce n'est plus Kaya.

 

Si j'achète 2 baguettes de pain par semaine à 1€ cela fait 2€. Je suis sobre.

Si j'achète 7 baguettes de pain par semaine à 1€ cela fait 7€. Je suis moins sobre.

 

Si le TRE baisse le prix de la baguette de pain augmentera certainement. Cela fera :

Si j'achète 2 baguettes de pain par semaine à 1,50€ cela fait 3€. Donc +1,50€.

Si j'achète 7 baguettes de pain par semaine à 1,50€ cela fait 10,50€. Donc + 3,50€.

 

Est-ce que c'est ça votre idée de "seuil d'acceptabilité" ? Rendre l’augmentation plus "acceptable" ?

Je ne suis pas certain que cela réjouisse plus que ça les pauvres.

 

Une société plus sobre, qui consomme moins d'énergie Primaire, émets d'office moins de GES.

Si en plus on baisse le TRE alors on impose une sobriété supplémentaire, sans rien changer aux GES.

 

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Le 01/12/2024 à 07:37, rv45 a dit :

Ça c’est ce que vous croyez!

 

beaucoup des gros consommateurs n’en sont plus déjà là depuis fin 2023 l’Europe et même les US .
Fin 2024 pour la Chine on sait déjà que les émissions sont en baisse et la consommation de fossiles à baisser sur le charbon comme sur le pétrole. Donc on est probablement déjà sur une baisse globale. on attend juste sa confirmation, c’est différent! Et en plus on sait parfaitement comment ils ont fait, la seul chose c’est que l’on arrive pas à le croire!!!

 

Au US en 2024 c’est 32 GW de photovoltaïque en plus. Ce n’est pas le fis de la cuillère se baser sur le passé n’a plus de sens. Oui en France on bouge plutôt doucement, mais autour de nous c’est phénoménal.

 

Reste encore l’Inde qui va mettre encore quelques années pour y arriver. 
 

https://www.citepa.org/fr/2024_08_a02/

 

 

Je ne suis toujours pas croyant. Je suis cartésien.

On verra fin 2024.

Si ça baisse, tant mieux pour le climat.

Il fallait bien que cela arrive à un moment où à un autre.

 

L'Europe et les USA sont en légère décroissance énergétique depuis une 15aine d'années... mais comme ils font fabriquer en Chine où la croissance est forte, à l'échelle planétaire c'est une hausse.

 

Vos chiffres sans relativisation n'ont pas de sens, je vous l'ai déjà dit.

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Le 01/12/2024 à 22:44, gatouille a dit :

Il n'y a pas de souci et vous ne parvenez pas à écrire l'équation.

C'est dommage.

C'est clownesque! 😁 J'adore l'humour "absurde"!

Le 01/12/2024 à 22:44, gatouille a dit :

Avec les fossiles, ok, leur épuisement fait baisser leur TRE. (Phénomène des œufs de Pâques)

Avec les EnR je ne suis pas complètement d'accord. L'épuisement des ressources matérielles et leur développement dans des zones de moins en moins "énergétiques" fera baisser le TRE des EnR neuves et donc le TRE EnR moyen planétaire. Il y a une limite, c'est certain ; on reçoit par exemple 1361 Watt au mètre carré, ce ne sera pas plus. Par contre on peut améliorer la technologie, améliorer les rendements et donc le TRE. Il est prévu une amélioration du rendement des éoliennes par exemple.

De la même manière que "l'amélioration de l'efficacité des procédés de production a ralenti la tendance de la dégradation du TRE" des fossiles, avec même des effets conjoncturels qui l'ont amélioré temporairement parfois (et selon le mode de calcul du TRE des fossiles, ces derniers pour une même énergie varient du simple au double - je vous avais mis un exemple mais je l'ai effacé parce que finalement je pense en fait qu'il serait mieux que vous produisiez l'effort d'aller vous-meme vous renseigner - c'est cadeau), tout porte à croire que les systèmes énergétiques sont soumis aux mêmes contraintes génériques de la même manière...

Globalement, le vainqueur de la lutte entre "progrès technique" et "épuisement physique" des ressources (au sens large) est déjà connu (https://ecoinfo.cnrs.fr/2014/03/11/1-epuisement-des-ressources-naturelles/) ...

 

une thèse sur le lien entre EROIE des systèmes énergétiques et croissance économique produite par Victor Court conforte cette idée (https://theses.fr/2016PA100109). Lorsqu'on commence a exploiter une ressource énergétique, on attaque généralement par la ressource la + facilement accessible (gisements affleurant pour le pétrole par exemple, couloirs de vents "constants" pour l'éolien, etc...  )  les taux de retour énergétique sont alors plutôt bon. Mais au fur et à mesure, on exploite des sites de moins bonnes qualités, quelque soit l'énergie, avec une baisse du TRE en retour... Pour autant l'étude que je cite fait apparaître que :

1. les systèmes énergétiques pre-industriels avaient un TRE entre 10 et 20,

2. les énergies fossiles "conventionnelles" conservent pour l'heure des TRE plus élevés à méthode de calcul constante en comparaison des EnRs,

3. les fossiles "non conventionnelles" en plein essor et les EnRs ont des TRE relativement similaires...

Ce dernier point permet de rester positif sur les chances de réussite de la transition énergétique.

 

D'autre part, les marges de travail en terme de recherche et développement sont probablement à trouver dans la recherche sur la "complexité", car c'est elle qui est très génératrice de carbone et plus généralement d'impacts environnementaux... Typiquement, c'est en partie à cause de cela (et de l'absence de dimension éthique et responsable) que la "low-tech" a émergé en s'opposant par son nom même, à la "high-tech". Quoiqu'il en soit, il serait impératif de ne conserver la complexité :

1. que là où elle est indispensable,

2. uniquement sur les process les moins émetteurs.

Aujourd'hui, la recherche & développement privilégie l'efficacité sur la sobriété... ce qui alimente les craintes sur les pénuries à venir (sachant que nous en avons déjà connus par exemple sur les semi-conducteurs).

 

Le 01/12/2024 à 22:44, gatouille a dit :

Aujourd'hui on remplace surtout une énergie par une autre pour raison d’épuisement des ressources fossiles (qui fait baisser leur TRE mais s'il était stable on devrait quand même remplacer cette énergie) et pour cause de réchauffement climatique (les fossiles polluent).

On aurait du fossile éternel (donc EnR) et non polluant, pas sûr qu'on le remplace par de l'EnR éolien/solaire. Là on peut parler de TRE et mettre en concurrence économique les 2 solutions.

Si le pétrole n'était pas émetteur de GES, je vous confirme que les EnRs ne se développeraient que lorsqu'il se serait "épuisé"! 😁 Et si ma tante en avait, ce serait mon oncle...

 

Le 01/12/2024 à 22:44, gatouille a dit :

Désolé de mal transcrire vos équations. A vous de les écrire sans ambiguïté.

😂 quelle sincérité dans les excuses! Les bras m'en tombent! 

Le 01/12/2024 à 22:44, gatouille a dit :

Si vous voulez comparer les GES de 2 types d'énergies à énergie Utile équivalente, il faut prendre en compte leur intensité GES, elle est primordiale. La valeur de ce facteur est très différente d'une énergie à l'autre.

Les variations de TRE sont plus faibles que les variations d'intensité GES.

 

"Énergie A = Énergie "grise" + Énergie "finale" = 4 (par exemple pour un mauvais TRE)"

Mathématiquement c'est faux. Une addition ne fait pas un TRE. Le TRE c'est une division.

"Énergie B = 3 (pour un bon TRE)."

Un bon TRE est un TRE élevé.

"L'énergie A "totale" utilisée n'est donc pas égale à l'énergie B"

Si on choisit le résultat de la formule on peut dire tout et son contraire.

"(volontairement ?)"

Non.

bon... on va s'arrêter là. Demain vous en serez a réfuter les conventions (non.. on n'écrit pas "=" mais "égale"! Tout est faux!

Les posts étant disponibles pour tout un chacun, j'engage les plus courageux a les relire. Vos assertions n'ont littéralement plus aucun sens ! 😁😂

 

Le 01/12/2024 à 22:44, gatouille a dit :

Si vous voulez le rapport GES / Energie Utile :

GES / Energie Utile = Energie Primaire x Intensité GES Energie / Energie Utile

et

Energie Primaire = Energie Utile + (Energie Utile / TRE)

Donne :

GES / Energie Utile = Intensité GES Energie + (Intensité GES Energie / TRE)

je vous laisserai relire de quoi on parle... oh et et puis non. Bien mal m'aura pris de vous encourager...

 

Le 01/12/2024 à 22:44, gatouille a dit :

Cela ne saute peut-être pas aux yeux mais le facteur Intensité GES Energie est prépondérant.

En gagnant quelques points de TRE on ne gagne pas grand chose en GES. Mais on gagne, c'est vrai.

 

Faites attention ! vous commencez presque à faire une concession!!! La maladie vous guette! 😂

Le 01/12/2024 à 22:44, gatouille a dit :

En plus, comme je l'ai dit plus haut : les variations de TRE sont plus faibles que les variations d'intensité GES.

Exemples d'Intensité GES (gCO2eq/kWh) : charbon 820, gaz 490, nucléaire 12, pétrole 650, solaire 45, éolien 11, hydro 24, batteries 301.

Exemples de TRE : charbon 8-10, gaz 4-5, nucléaire 35, pétrole 2-7, solaire 7-40, éolien 12-35, hydro 80-100.

Ce qui saute aux yeux c'est qu'il faut dégager le pétrole/charbon/gaz.

Oh ben ça alors ! une conclusion sur laquelle on est d'accord! Serait ce que vous soyez dans l'erreur pour en arriver là? 😂

 

Le 01/12/2024 à 22:44, gatouille a dit :

Dit autrement : vous êtes persuadé qu'il est volontaire.

Sur le terme volontaire, non.

je vous le souhaite en tout cas, que ce soit volontaire, parce qu'il n'y a pas de médicament contre ça... malheureusement...

Le 01/12/2024 à 22:44, gatouille a dit :

Non, une énergie abondante comme le solaire a un TRE plus faible que l'hydro qui est moins abondant. Le = est parfois vrai, parfois pas, donc l'égalité est fausse.

Non, un TRE est un rapport.

oui oui... le soleil "donne" comme dit Laurent Voulzy! C'est une énergie très "abondante" qui n'est pas perdue pour tout le monde... Hier j'ai presque bronzé! Heureusement que vous venez de lever un lièvre! Je commençais à me demander pourquoi, on s'obstinait à dire que le pétrole était une énergie "abondante" (je comprends du coup les guillemets) alors qu'il n'a jamais et ne rivalisera jamais avec celle que prodigue le soleil, depuis bien avant sa création jusque bien plus tard sa disparition! Oh mais j'y pense... ne serait ce pas tout bonnement parce que derrière le mot "abondante" se cache tout simplement celui "d'accessible"!!!! Typiquement, ce n'est pas parce qu'un "trésor" est à portée de main, qu'il est "accessible" ! Pour vous en convaincre, je vous incite à faire une expérience : allez au Louvre, postez vous devant la Joconde (à quelques misérables mètres seulement) et puis... tentez de repartir avec ! On verra si c'est si simple! 😂

Récupérez un peu de bon sens et ne tordez pas celui qu'on donne aux mots juste pour essayer d'avoir raison! 

 

Le 01/12/2024 à 22:44, gatouille a dit :

Si vous augmentez en bas une valeur dans l'équation de Kaya sans l'augmenter en haut alors ce n'est plus Kaya.

😂 cette nouvelle assertion finit de me convaincre que vous n'avez même pas lu la démonstration toute minuscule qu'elle fut ! 

 

Le 01/12/2024 à 22:44, gatouille a dit :

Si j'achète 2 baguettes de pain par semaine à 1€ cela fait 2€. Je suis sobre.

Si j'achète 7 baguettes de pain par semaine à 1€ cela fait 7€. Je suis moins sobre.

irréfutable ! 😂 la théorie des baguettes entrera dans les annales a n'en pas douter! Pourquoi se faire chxxxx avec l'équation de Kaya?

 

Le 01/12/2024 à 22:44, gatouille a dit :

Si le TRE baisse le prix de la baguette de pain augmentera certainement. Cela fera :

Si j'achète 2 baguettes de pain par semaine à 1,50€ cela fait 3€. Donc +1,50€.

Si j'achète 7 baguettes de pain par semaine à 1,50€ cela fait 10,50€. Donc + 3,50€.

vous oubliez le prix de la farine, de la préparation (la "nordique" vaut plus chère que la "paysanne"!) voire même le prestige du boulanger, plus-value qualitative par excellence! Vous voyez comme effectivement tout peut devenir compliqué en fonction de l'interlocuteur a qui vous vous adressez pour faire votre démonstration... je vous dis ça, c'est du vécu 😂

 

Le 01/12/2024 à 22:44, gatouille a dit :

Est-ce que c'est ça votre idée de "seuil d'acceptabilité" ? Rendre l’augmentation plus "acceptable" ?

Je ne suis pas certain que cela réjouisse plus que ça les pauvres.

C'est l'acceptabilité en terme de résultats sur les émissions carbone attendues... 

pfffff....

Le 01/12/2024 à 22:44, gatouille a dit :

Une société plus sobre, qui consomme moins d'énergie Primaire, émets d'office moins de GES.

Si en plus on baisse le TRE alors on impose une sobriété supplémentaire, sans rien changer aux GES.

Le dire ne suffit pas (prouvez le autrement qu'avec le concours de la séduisante théorie "des baguettes"... ma démonstration, celle que vous n'avez pas compris s'appuyant sur l'équation de Kaya quant à elle démontre que le contraire de votre affirmation gratuite sur la conservation des mêmes émissions carbone en passant a une énergie avec un TRE moins séduisant comme celui des EnRs, est tout a fait possible- elles baissent sensiblement dans l'hypothèse d'une sobriété appliquée).. la croyance dans l'inéluctabilité de la "croissance" ou de la surpuissance de l'innovation technologique en vient à faire dire à certains que décidément non, notre système économique ne peut pas changer comme s'il s'agissait d'une loi de la nature (ce qui justifie par la même pour les plus réactionnaires les inégalités iniques en ce bas monde)! Allant même jusqu'à admettre que quand bien même nous baisserions notre production, il faudrait tellement + d'EnRs que leurs impacts environnementaux ne changeraient rien aux actuelles et que donc, on pourrait s'en tenir à exploiter les fossiles de manière plus performante (vous pourriez tirer votre raisonnement jusque là après tout... au point où l'on en est!l. 

 

Il y a un intérêt certain a démontrer que c'est bien là "décroissance" apanage d'une société "sobre" et "résiliente" qui peut aboutir au succès en matière de décarbonation et de conservation de nos moyens de subsistance! Merci donc a Kaya! Et qui plus est, que c'est tout à fait compatible avec l'utilisation des énergies renouvelables quand bien même elles auraient un plus mauvais TRE que les fossiles !

Allez finito de mon côté... j'ai assez ri comme ça (soupir!)

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Le 01/12/2024 à 22:51, gatouille a dit :

Vos chiffres sans relativisation n'ont pas de sens, je vous l'ai déjà dit.

Les chiffres sont les chiffres. Ce ne sont pas les miens mais ceux de l’AIE et CarbonBrief.
 

la réalité des chiffres ne sont pas à relativiser pour vous faire plaisir et allez dans votre imaginaire. S’ils ne vous plaisent pas et que vous les contestez et apporter à la discussion pourquoi ils sont inexactes et prouver le contraire en apportant des éléments factuels. 
 

Que des chiffres actuels ont besoins d’être confirmés sur la durée évidemment. Mais vous n’arrêtez pas d’aller en contradiction avec la réalité des chiffres qui vous déplaise. On peut comprendre que la réalité des événements ne vont pas dans le bon sens où insuffisamment mais on ne peut faire croire l’inverse de la réalité à tout bout de champs. 
 

pour rappel les chiffres:

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Un million d’installations photovoltaïque en France. Le photovoltaïque apporte presque de 9% de son électricité à la France. Le photovoltaïque n’est plus le nain de service, mais il est très loin encore au regard de ce qu’il est capable d’apporter chez nos voisins Européens l’Espagne l’Italie la Suisse l’Allemagne et même la Belgique. Nous sommes encore ridicule au regard des Pays-Bas malgré un ensoleillement moins généreux. Mais en progrès malgré tout. C’est un moyen important pour les foyers les entreprises et les collectivités de decarboné notre énergie et le recours aux énergies fossiles. 
C’est une énergie très décentralisée et même la plus roche des lieux de consommation et peut être directement consommer sur place et au moment des pics de production directement dans nos véhicules électriques qui peuvent aussi restituer aux moments des pics de consommation et par la même rendre le réseau plus résilient à condition de s’en occuper!

 

https://www.lechodusolaire.fr/la-france-franchit-le-cap-du-million-dinstallations-solaires-en-service/

 

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Le 03/12/2024 à 13:05, rv45 a dit :

Un million d’installations photovoltaïque en France. Le photovoltaïque apporte presque de 9% de son électricité à la France.

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C'est plutôt 6 ou 7%.

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Le 03/12/2024 à 14:00, suseng a dit :

C'est plutôt 6 ou 7%.

Diagramme de droite 8,9% au troisième trimestre 2024 contre 8% en 2023. Chaque trimestre étant effectivement différent vu la saisonnalité. 6,2 au cumulé des trois premiers trimestres. Ses  informations sont clairement décrit dans les deux schémas mis à disposition c’est fait pour cela. Il y a une variabilité d’une année à l’autre comme sur l’hydraulique. Souvent si l’un est fort l’autre est plus faible et inversement. Quand il pleut il n’y a pas où très peut de soleil. 

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On savait que les remous géopolitiques allaient compliquer la donne et bien c'est arrivé mais beaucoup plus vite qu'anticipé :

OUPS un "léger" problème pour l'approvisionnement en Uranium pour Orano

Citation

Uranium : la présence d’Orano au Niger se complique avec la « perte » de sa seule mine en opération dans le pays

La compagnie détenue majoritairement par l’Etat français « constate la perte du contrôle opérationnel » de la Société des mines de l’Aïr, une coentreprise dont elle est pourtant encore l’actionnaire principal.

Et hop 300 millions d'euros bloqués et une perte de 133 millions d'euros. Total presque un demi-milliard d'€ !

source : https://www.lemonde.fr/economie/article/2024/12/04/uranium-la-presence-d-orano-au-niger-se-complique-avec-la-perte-de-sa-seule-mine-en-operation-dans-le-pays_6429866_3234.html

D'où la très grosse différence entre stock d'Uranium et contrat pour un approvisionnement futur en Uranium, dont on parlait sur ce fil. Une centrale est un investissement pour 50 ans mais le chaos géopolitique actuel nous montre bien qu'il est illusoire de penser pouvoir sanctuariser un approvisionnement pour ne serait que le quart de la durée de vie d'un réacteur (même 10 ans est impossible).

 

D'où la nécessité d'avoir une filière souveraine de production d'éoliennes qui soit performante et compétitive. C'est indispensable pour sécuriser notre production d'électricité pour la transition initiée ; et malheureusement la législation n'a pas donné plus de clarté à la filière pour ses projets à courts terme ni ses investissements en R&D sur le long terme...

Pour ceci on peut pointer le doigt vers le populisme de l'extrême-droite (juste pour rire qui par ailleurs était anti-nucléaire après 2011...). 

 

Le nucléaire était une excellente chose en 1980 pour décarboner mais désormais les ciels sont totalement obscurcis pour l'atome !

Modifié par cornam

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Et un petit supplément pour ceux qui pensent qu'il est facile de construire un réacteur avec les nouvelles normes de sécurité : 

Citation

Si les français ont souvent râlé contre les retards à répétition de l’EPR de Flamanville, les USA ne sont pas en reste, avec les deux premiers nouveaux réacteurs depuis des décennies mis en route entre l’année dernière et cette année ayant doublé leur budget de 17 à 35 milliards de dollars, et ayant subi un retard de plus de 7 ans sur la date de livraison initiale.

Et quand on voit que toutes les grosses d’IA veulent du nucléaire car elles ont des besoins énormes pour « alimenter leur concurrence ». On peut se demander si l’IA ne va pas retarder le transition énergétique en « aspirant » tout lé’ouveau nucléaire et donc en forçant les états à garder les productions à base de fossiles.
Enfin la je parle de la France car de tout façon les USA de Trumps n’ont même pas la volonté d´arreter les power plant a base de gaz fioul ou charbon …

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Le 04/12/2024 à 21:13, cornam a dit :

Et un petit supplément pour ceux qui pensent qu'il est facile de construire un réacteur avec les nouvelles normes de sécurité : 

Et quand on voit que toutes les grosses d’IA veulent du nucléaire car elles ont des besoins énormes pour « alimenter leur concurrence ». On peut se demander si l’IA ne va pas retarder le transition énergétique en « aspirant » tout lé’ouveau nucléaire et donc en forçant les états à garder les productions à base de fossiles.
Enfin la je parle de la France car de tout façon les USA de Trumps n’ont même pas la volonté d´arreter les power plant a base de gaz fioul ou charbon …

c'est à cause de ces surcoûts prévisibles que des entreprises comme Nuscale, spécialiste américain des SMR, ont jeté l'éponge du premier projet en Idaho parce qu'ils étaient, avant de débuter la construction, à 9 milliards de $ pour 6 SMR / 462 MW et une estimation à 89$ le MWh, au lieu de 50$/MWh prévu lors du lancement du projet.

 

D'ailleurs, pour rappel, la dernière centrale (2 réacteurs de 1100 MW) construite aux USA a connu les même déboires que notre EPR :

démarrage des travaux en mars et novembre 2013, mises en services prévues en 2016/2017 => 31 mars 2023 et 6 mars 2024

budget prévu : 15 milliards de $ mais au moins 34 milliards $ dépensés.

 

 

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Le 06/12/2024 à 12:12, ManuTaden a dit :

dernière centrale (2 réacteurs de 1100 MW) construite aux USA a connu les même déboires que notre EPR :

La solution, c'est de demander à la Chine, qui ELLE,  sait encore construire des EPR...Français !!! (humour...quoi que !!!)

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Le 06/12/2024 à 14:30, futur a dit :

La solution, c'est de demander à la Chine, qui ELLE,  sait encore construire des EPR...Français !!! (humour...quoi que !!!)

c'est à se demander si le coût affiché des EPR chinois est le coût réel 🤔

Déjà qu'en France il n'est pas simple de le connaître précisément, alors en Chine 🙈🙉🙊

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Le 04/12/2024 à 18:18, cornam a dit :

On savait que les remous géopolitiques allaient compliquer la donne et bien c'est arrivé mais beaucoup plus vite qu'anticipé :

OUPS un "léger" problème pour l'approvisionnement en Uranium pour Orano

Et hop 300 millions d'euros bloqués et une perte de 133 millions d'euros. Total presque un demi-milliard d'€ !

source : https://www.lemonde.fr/economie/article/2024/12/04/uranium-la-presence-d-orano-au-niger-se-complique-avec-la-perte-de-sa-seule-mine-en-operation-dans-le-pays_6429866_3234.html

D'où la très grosse différence entre stock d'Uranium et contrat pour un approvisionnement futur en Uranium, dont on parlait sur ce fil. Une centrale est un investissement pour 50 ans mais le chaos géopolitique actuel nous montre bien qu'il est illusoire de penser pouvoir sanctuariser un approvisionnement pour ne serait que le quart de la durée de vie d'un réacteur (même 10 ans est impossible).

 

D'où la nécessité d'avoir une filière souveraine de production d'éoliennes qui soit performante et compétitive. C'est indispensable pour sécuriser notre production d'électricité pour la transition initiée ; et malheureusement la législation n'a pas donné plus de clarté à la filière pour ses projets à courts terme ni ses investissements en R&D sur le long terme...

Pour ceci on peut pointer le doigt vers le populisme de l'extrême-droite (juste pour rire qui par ailleurs était anti-nucléaire après 2011...). 

 

Le nucléaire était une excellente chose en 1980 pour décarboner mais désormais les ciels sont totalement obscurcis pour l'atome !

Merci pour ses informations fraîches que l’on avait prédit déjà il y a plusieurs mois l’approvisionnement en combustible nucléaire ne nous serait pas forcément garantie pour les projets fantasmagories des 8 où plus EPR. Il ne faut pas oublier que se sont les même hommes politiques qui voyaient l’avenir dans la voiture dite à Hydrogène Hopium … les enfants des hommes politiques des avions renifleurs!

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Après je vais sonner anti-nucléaire pour les ... pro-nuke. Mais pointer du doigt les pb actuels du nucléaire, qui avaient été déjà anticipés. Et nul doute qu'Orant était parfaitement au courant des évolutions attendues avec l'aide des renseignements.

Mais à part ça je ne pense toujours pas qu'il faille arrêter les centrales et sortir du nucléaire.

Stratégiquement il faut faire "feu de tout bois" (oups mauvaise comparaison .. volontaire hihi). On sera bien plus résilient avec un mix électrique : 30% nuke 50% éolien et le reste en PV hydro etc... [oui bon en attendant notre plus grosse dépendance reste avec ces satanés fossiles pétrogazier🥵].

On peut rêver de faire de la boucle locale avec superphénix (le mal nommé^^), ou construire à 100% des éoliennes avec 100% des composants en EU. Ce dernier est tout autant impossible que le premier (surgénérateur). En effet il y aura toujours un petit composant par ci par là qui va coincer pour une raison d'approvisionnement chinois, ou autre (cf les 2 composants GPS dans les SCALP).

 

Mais si un autre "Puotine" arrive 😱 , celui-ci n'aura d'impact que mineur et à long terme après 10 ans de stock pour l'Uranium ou après 20/30 ans que les éoliennes déjà installées arrivent en fin de vie.🤷‍♂️

 

Bref pour ceux qui vont me "stéréotyper" : NON je ne suis toujours pas anti-nucléaire. 🤣

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Le 07/12/2024 à 09:30, cornam a dit :

Mais à part ça je ne pense toujours pas qu'il faille arrêter les centrales et sortir du nucléaire.

 

Il y a une différence entre arrêter les centrales actuelles qui fonctionnent, et abandonner l'idée d'en construire des neuves qui mettent un temps de dingue à être achevées et coûtent un pognon de dingue.

 

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Peut-être que mon expression n'était pas claire. Par "arrêter les centrales" je parlais effectivement de laisser tourner nos centrales actuelle en état de fonctionnement actuellement (et prolonger aussi longtemps que possible et/ou rentable). Par "sortir du nucléaire" je faisais allusion à une "sortie programmée" au sens ou RTE en parlait dans certains scénarios (objectifs plus de prod° nucléaire en 2030 2040 ou 2050).

Malgré tous les défauts du "futur nucléaire" (et nous sommes d'accord la dessus), je pense qu'on peut en construire quelques unes vu la différence du +15% calculé/estimé par RTE entre le M23 et le N01. 

Et je n'ai pas les connaissances pour estimer le surcout entre construire 2/3 centrales (le mini) par rapport au prix d''une plus grande série de 8->14 comme prévu.

 

Stratégiquement pour ne pas prendre de risques que ça nous coute trop cher, il faut absolument faire une grosse filière éoliennes et ne surtout pas se dire que le nucléaire sera facile à faire et que tout ira bien. Car si on attends 15 ans, il nous sera impossible de remonter une filière éolienne à partir de zéro (cf photovoltaïque) ; et on l'aura "dans le baba" : plus de souveraineté, totale dépendance, pas de décarbonnation etc..

Modifié par cornam

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Le 04/12/2024 à 21:13, cornam a dit :

Et un petit supplément pour ceux qui pensent qu'il est facile de construire un réacteur avec les nouvelles normes de sécurité : 

Et quand on voit que toutes les grosses d’IA veulent du nucléaire car elles ont des besoins énormes pour « alimenter leur concurrence ». On peut se demander si l’IA ne va pas retarder le transition énergétique en « aspirant » tout lé’ouveau nucléaire et donc en forçant les états à garder les productions à base de fossiles.
Enfin la je parle de la France car de tout façon les USA de Trumps n’ont même pas la volonté d´arreter les power plant a base de gaz fioul ou charbon …

la perspective "systémique" rebat inéluctablement les cartes... quand on prend un peu de hauteur, on se rend vite compte qu'avec le nucléaire, il s'agit moins d'un débat purement technique que d'un débat plus ouvert à la société tout entière...

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Le 07/12/2024 à 15:04, cornam a dit :

Peut-être que mon expression n'était pas claire. Par "arrêter les centrales" je parlais effectivement de laisser tourner nos centrales actuelle en état de fonctionnement actuellement (et prolonger aussi longtemps que possible et/ou rentable). Par "sortir du nucléaire" je faisais allusion à une "sortie programmée" au sens ou RTE en parlait dans certains scénarios (objectifs plus de prod° nucléaire en 2030 2040 ou 2050).

Malgré tous les défauts du "futur nucléaire" (et nous sommes d'accord la dessus), je pense qu'on peut en construire quelques unes vu la différence du +15% calculé/estimé par RTE entre le M23 et le N01. 

Et je n'ai pas les connaissances pour estimer le surcout entre construire 2/3 centrales (le mini) par rapport au prix d''une plus grande série de 8->14 comme prévu.

 

Stratégiquement pour ne pas prendre de risques que ça nous coute trop cher, il faut absolument faire une grosse filière éoliennes et ne surtout pas se dire que le nucléaire sera facile à faire et que tout ira bien. Car si on attends 15 ans, il nous sera impossible de remonter une filière éolienne à partir de zéro (cf photovoltaïque) ; et on l'aura "dans le baba" : plus de souveraineté, totale dépendance, pas de décarbonnation etc..

Un des problème à continuer sur la construction de centrales nucléaires, fusse d'en construire moins, c'est le délai de livraison... ça implique une "immobilisation" des capitaux sur une durée trop importante compte tenue de l'urgence à électrifier les activités "indispensables" les plus émettrices de GES dans nos sociétés... et donc à la nécessité impérieuse de mobiliser des investissements massifs pour développer rapidement de nouvelles filières d'énergies renouvelables comme vous le faites remarquer.

 

Sachant qu'un effort très important supplémentaire en terme de budget devra être produit en parallèle pour rendre la société plus "sobre" en énergie autant qu'en ressources, beaucoup plus qu'elle ne l'est aujourd'hui du moins, c. à d. un effort pour atténuer la "demande" globale notamment en:

- transformant l'outil de production (toutes les chaînes d'approvisionnement sont à revoir de "bout en bout" pour coller à cet objectif),

- favorisant cette mutation en développant de nouvelles filières (pour développer des nouveaux types d'activités ancrés sur le territoire plus "sobres"  en ressources et matériaux),

- créant des mécanismes sociaux visant à conforter les efforts que tout un chacun doit produire en lissant le plus possible les inégalités sociales pour permettre de passer d'une économie basée sur la "croissance" à celle basée sur un "équilibre" dynamique entre préservation des moyens de substitances et satisfaction des besoins (cette vision a "l'équilibre" se décline sous le vocable de "décroissance" fort mal choisie puisque le contraire de la croissance, c'est la récession - il s'agit donc de passer a un nouveau système économique... rien que ça !). Bref, dans un contexte où l'effort économique à produire va être plus que conséquent, on va inéluctablement avoir besoin d'un maximum de ressources utiles !

 

D'autant qu'il y a un bénéfice non négligeable à attendre au niveau collectif sur les énergies renouvelables considérant que celles ci profitent a "tous" et par conséquent, tout euro qui y sera investi aura nécessairement un retour plus important que dans le nucléaire puisque cela participera à rendre les technologies plus "matures" dans un temps nettement plus court! Du moins, si les États n'hésitent pas à faire de l'investissement public le fer de lance de ce chantier "pharaonique"... car ce sont eux qui sont capables de produire la poussée initiale pour "mettre ce projet sur orbite"! C'est un peu mal engagé actuellement mais j'aspire a voir l'indicateur majeur des 6000 milliards de dollars à investir à minima se réduire d'ici l'échéance de 2030... (soupir d'inquiétude)

 

J'avoue que pour ma part, si l'on peut conserver les centrales nucléaires tant que l'ASN nous dit que ça tourne correctement alors banco! On ne fermera pas un réacteur pour faire plaisir à quiconque! Cependant, je ne suis pas pour investir sur un grand carénage ou de nouveaux EPRs tout simplement parce qu'on ne peut pas atteindre un seuil d'efficacité suffisant dans le nucléaire ou les EnRs en investissant simultanement dans les deux (en divisant le budget en deux donc... car on sait déjà que c'est ce qui va se passer !) Car réduire l'empreinte carbone de la France ou de l'Europe, ne suffira pas à nous faire échapper à l'enfer d'une augmentation de 3 degrés de la moyenne des températures sur la planète (les émissions planétaires elles ne font qu'augmenter jusque maintenant), il faut contribuer activement à faire baisser notre impact global à l'échelle de tous les pays engagés dans cet effort. Or, le socle commun de travail avec eux, ce sont les Énergies Renouvelables!

 

Suivant cette même logique, on peut aussi conserver un niveau d'investissement en R&D public sur le nucléaire pour conserver des options une fois l'urgence dépassée, mais moins important qu'aujourd'hui, possiblement à hauteur des 200 millions d'euros consacrés à la fusion dans la dernière enveloppe. Mais il faut alimenter en "fonds" sonnants et trebuchants:

- cette même recherche... "fondamentale"... qui peut nous ouvrir de nouvelles perspectives sur une vision de long terme (ce qu'elle a toujours fait d'ailleurs),

- la recherche sur les énergies renouvelables et les moyens de stockage, sur une perspective a plus court terme, car atténuer l'intermittence (à défaut de la faire disparaitre...) relève d'une urgence absolue! Et ici, les fonds doivent être massifs !!!

Car si le "foisonnement" permettra certainement quelques progrès, mieux vaut lui adjoindre de nouvelles capacités (peut être liées aux vents de tres hautes altitudes, ou à l'énergie marémotrice, ou à de nouveaux "vecteurs" d'énergie, etc...).

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Il y a aussi une différence importante en ses énergies même si elles sont dans un mixte énergétiques. Le nucléaire comme le gros hydraulique sont des investissements par nature publics. D’autres énergies comme le photovoltaïque l’éolien voir le petit hydraulique peuvent être privés comme public. Donc les entreprises les particulier où les collectivités peuvent investir directement et ne nécessite  pas forcément d’investissements publics. Elles peuvent être engager plus rapidement sans peser sur le dette publics ils font donc libérer des énergies ce qui laisse plus de possibilités en terme de finance publics pour se concentrer sur l’essentiel. À condition que nos politiques ne se mêlent pas de tout et que nos fonctionnaires veulent tout régenter et tout administrer avec une efficacité déplorable bien visible malheureusement.

Il faut que les différent secteurs soit compétitif dans leurs domaines. Sans vouloir empiéter sur les responsabilités de chacun. Il faut de la synergie et pas du parasitisme! Nous avons besoin plus que jamais d’efficacité pour le meilleur de chaque solution.

Modifié par rv45

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Le 08/12/2024 à 17:07, rv45 a dit :

Il y a aussi une différence importante en ses énergies même si elles sont dans un mixte énergétiques. Le nucléaire comme le gros hydraulique sont des investissements par nature publics. D’autres énergies comme le photovoltaïque l’éolien voir le petit hydraulique peuvent être privés comme public. Donc les entreprises les particulier où les collectivités peuvent investir directement et ne nécessite  pas forcément d’investissements publics. Elles peuvent être engager plus rapidement sans peser sur le dette publics ils font donc libérer des énergies ce qui laisse plus de possibilités en terme de finance publics pour se concentrer sur l’essentiel. À condition que nos politiques ne se mêlent pas de tout et que nos fonctionnaires veulent tout régenter et tout administrer avec une efficacité déplorable bien visible malheureusement.

Il faut que les différent secteurs soit compétitif dans leurs domaines. Sans vouloir empiéter sur les responsabilités de chacun. Il faut de la synergie et pas du parasitisme! Nous avons besoin plus que jamais d’efficacité pour le meilleur de chaque solution.

Eh bien, 28% des ménages "souscripteurs" ont pu bénéficier "d'aides" publics pour pouvoir s'équiper en materiels "solaires"... ce qui laisse penser que pour l'heure, seuls les ménages susceptibles de financer par eux-mêmes leurs installations en France "poussent" reellement, d'ailleurs fortement ces derniers temps puisque convaincus par les "économies" à long terme qu'ils pourraient en tirer, le développement de cette énergie renouvelable (ce qui explique l'âge moyen avancé des  "clients")...' C'est déjà bien, mais quid de tous les autres?

 

Sans le soutien financier de l'Etat (direct ou indirect à travers la latitude budgétaire offerte aux "territoires") et sans une approche cohérente de la gestion des communs (qui est le contraire d'une dérégulation sauvage du secteur mais plutôt une vision plus démocratique de la gouvernance et des interactions entre réglementeurs, usagers et énergéticiens au sens large), on peut s'attendre à atteindre les limites de l'autoconsommation "individuelle" solaire (au sens large) relativement rapidement (compte tenues des inégalités latentes en France).

 

Or, l'autoconsommation "collective", autre ressort de croissance du secteur "solaire", ne peut se développer sans le volontarisme de l'Etat... De même que faire émerger une filière "solaire" française "forte" et plus efficace à créer de la valeur sociétale que de la valeur actionnariale, ne se fera pas sans lui non plus! C'est du moins ce qu'on peut déduire de la situation actuelle à mon sens! 

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Il devient urgent de valoriser les moyens de stockage à court terme (les VE) par une tarification dynamique de l'électricité pour les particuliers et les petites entreprises (pour les grosses c'est déjà plus ou moins le cas).

 

En effet, le développement du PV (y compris l'autoconso présentée comme "gratuite") entraîne de plus en plus de jours à prix spot négatifs ou nuls en milieu de journée. Ce qui oblige à mettre à l'arrêt des centrales nucléaires et même des parcs éoliens. Quand un renouvelable devient le parasite d'un autre renouvelable ou bas carbone...

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Le 09/12/2024 à 09:32, triphase a dit :

En effet, le développement du PV (y compris l'autoconso présentée comme "gratuite") entraîne de plus en plus de jours à prix spot négatifs ou nuls en milieu de journée. Ce qui oblige à mettre à l'arrêt des centrales nucléaires et même des parcs éoliens. Quand un renouvelable devient le parasite d'un autre renouvelable ou bas carbone...

Oula il ne faut pas exagérer, on n'est pas en Californie ni aux Pays-Bas !

Et le nucléaire n'est pas utilisé en variabilité en plein milieu de la journée. C'est la rôle des STEPs et des barrages hydrauliques. On connait l'ensoleillement à l'avance (1/2/3 jours) donc on peut estimer la production PV à quelques % près avec 72h d'avance.

Pour les éoliennes c'est le plus rapide à stopper en cas de surproduction qui n'aurait pas pu être anticipée, c'est clairement elles qui pourront être stoppées pour la stabilité réseau si jamais en exportation ça "n'intéresse personne" (foisonnement).

De là à parler de parasitisme... Faut pas exagérer car on en est loin en France métropolitaine.

 

Dernier jour ensoleillé, par exemple, le mercredi 4 décembre : la conso passe de fin de nuit de 52MW à un plateau de journée de presque 70MW, soit un +28MW à fournir.. La PV français n'est monté qu'à 8MW donc est bien incapable de fournir les besoins "diurnes". On peut les multiplier par 3 pour une production d'été et voir qu'on est toujours inférieur à la surconsommation de journée (au doigt mouillé).

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Modifié par cornam

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Automobile Propre est un site d'information communautaire qui est dédié à tout ce qui concerne l'automobile et l'environnement. Les thématiques les plus populaires de notre blog auto sont la voiture électrique et les hybrides, mais nous abordons également la voiture GNV / GPL, les auto à l'hydrogène, les apects politiques et environnementaux liés à l'automobile. Les internautes sont invités à réagir aux articles du blog dans les commentaires, mais également dans les différents forums qui sont mis à leur dispositon. Le plus populaire d'entre eux est certainement le forum voiture électrique qui centralise les discussions relatives à l'arrivée de ces nouveaux véhicules. Un lexique centralise les définitions des principaux mots techniques utilisés sur le blog, tandis qu'une base de données des voitures (commercialisées ou non) recense les voitures électriques et hybrides.