Casta

Petit malin ! Il me semble que tu as réussi à ne pas te faire pincer. 👏

@tech60 C’est vrai que je ne me suis pas exprimé suffisamment bien pour traduire ma pensée, et que j’ai mis hâtivement le chauffage et la musique dans le même sac. Au sujet du chauffage, je voulais dire que pour moi qui habite en Savoie et pas sur la Côte d’Azur, et qui ai conduit pendant deux ans un Kona avec sièges chauffants et PAC, puis pendant trois ans une Ioniq 5 sans sièges chauffants ni PAC, je trouve que la baisse d’autonomie due à la consommation du chauffage est un problème mineur qui n’attire pas mon attention plus que ça. Cette baisse d’autonomie est réelle, certes, mais je trouve qu’elle ne change rien du tout ou presque dans mon usage de la voiture. Je ne suis pas un adepte de l’anorak au volant, donc je mets le chauffage pour avoir chaud et même souvent pour dégivrer à l’avance la voiture. Au quotidien la seule différence est financiere puisque la voiture consomme légèrement plus aux 100 km, mais en confort de conduite et en recharge ça change rien, je la branche tous les deux ou trois jours. En cas de grands trajets en période hivernale, ce qui m’arrive peu mais ça m’arrive, eh bien la différence est qu’il y a sur grande distance au maximum un arrêt recharge supplémentaire. Si jamais on était ric rac l’été avec une recharge, ou deux, ou trois, eh bien il est possible qu’il faille un arrêt de plus. La belle affaire ! Sur de telles distances je fais en général le double d’arrêts que ceux nécessaires à la recharge. J’admets volontiers qu’il y a des gens plus pressés mais franchement, la surconsommation due au chauffage est pour moi anecdotique.

Dernièrement, une surprise et ensuite de la sidération… Un cousin charpentier roulant en gros Ford Raptor, que j’avais classé a priori dans les non-réceptifs au VE, m’annonce qu’il change son engin pour une TMY. Le premier motif annoncé c’est la consommation de carburant et donc le prix d’usage, mais ensuite il m’a parlé du confort de conduite. Il avait l’air enthousiaste. Sa copine, par contre, peut être classée dans les déçus du VE, car même si elle n’en possède pas, elle a conduit une e208 pour le boulot. Eh bien, son retour d’expérience est celui-ci : « Quand tu mets le chauffage, tu vois l’autonomie qui descend, et même quand tu mets la musique tu vois que ça fait baisser l’autonomie ». 😩😱 Que des gens répètent des âneries entendues ici ou là, je veux bien… mais entendre une personne ayant conduit un VE raconter ça comme du vécu, ça me sidère. D’ailleurs, j’ai préféré me taire car à ce niveau-là c’est incurable.

Une drôle d’idée chez Electra… Je ne sais pas si c’est leur habitude mais à la station d’Albertville, la borne AC partage la place de stationnement avec l’une des six places pour la recharge rapide. Du coup, quand une voiture utilise la petite borne AC elle bloque l’accès à une des recharges DC. Il semble même que ce ne soit pas qu’une histoire de place. Une 408 est allée se brancher à côté de moi sur la borne AC, et ensuite j’ai constaté que le témoin de la borne DC voisine n’était plus vert mais rouge, donc indisponible. L’autre côté de la borne restant vert. Bizarre que la borne AC n’ait pas son indépendance et sa place dédiée. Je serais curieux de connaître la raison de ce choix… Si personne ne sait je poserai la question.

Je partage en grande partie votre opinion. Je pense qu’il y a plusieurs versions du consommateur. La première version est avant tout un être humain, doté d’une intelligence, d’une conscience politique, d’un sens moral, et autres qualités humaines ( plus ou moins développées). Cet être humain, lorsqu’il vit dans une société de consommation, est à titre secondaire un consommateur. Il est capable, avec bien sûr des contradictions car ça reste un être humain, d’utiliser tout ou partie des qualités précitées pour réfléchir à ses actes de consommation, quitte à accepter de se pénaliser un peu si certaines convictions le demandent. Il existe une seconde version qui est avant toute autre chose un consommateur. C’est à dire une personne dont le but principal est de consommer des biens matériels et des services. Même s’il est doté des qualités mentionnées il a pour principe de ne pas s’en servir lorsqu’elles sont une entrave à son besoin de consommation. Il s’en sert si peu que d’ailleurs elles tendent à disparaître au fil du temps. Toute l’énergie disponible, toutes les ressources intellectuelles sont dédiées à affiner la stratégie de consommation : comment obtenir le plus possible ? Cette seconde version du consommateur est très prisée du monde économique, du monde politique, et aussi du monde médiatique car, par sympathie, la boulimie consommatrice irréfléchie s’étend aussi à leurs contenus. En effet, quand le peuple a faim il se révolte donc il faut le nourrir suffisamment. Mais quand il n’a plus faim, il peut réfléchir, et cette réflexion peut aussi le mener à la révolte. Il convient donc de créer pour lui une « faim » secondaire pour lui occuper l’esprit. Une faim qu’il peut apaiser, pour pas qu’il se révolte, mais qui ne soit jamais complètement rassasiée, pour pas qu’il recommence à réfléchir. Cette faim artificielle c’est l’appétit de consommation. Partant de là, le consommateur ne remet rien en cause. Il râle mais juste pour la forme car il ne veut pas que le jeu de consommation s’arrête. Ce jeu qui remplit sa vie, son affect, qui lui fournit espoir et ambition. Chez lui, la conscience politique ou environnementale, le sens moral, sont envoyés au goulag et priés de la fermer. Que des habitants soient privés par un régime totalitaire de toute liberté individuelle, sans aucune liberté d’expression, soumis à des arrestations arbitraires et à des séjours en camp de rééducation et autres… c’est dommage pour eux, mais finalement peu importe. L’essentiel est que lorsqu’ils ressortent de leur goulag ils retournent bien sagement dans leur usine fabriquer la belle voiture pas cher qui me fait envie. Pour la justification et l’enrobage je trouverai bien quelque chose. Et comme dirait l’autre, je ne vise personne, ou alors je suis moi aussi dans le viseur,

Il y a un forum spécial ioniq 5, tu auras plus de succès. Rubrique par marque, Hyundai, Ioniq 5.

A mon avis tu es de mèche avec eux. 😂

Sur la complexité actuelle (parfois), d'une recharge électrique, on peut être certain que c'est une chose qui va aller en s'améliorant. Le plug and charge, les paiements CB, vont dans le bon sens. Il est probable aussi qu'il y aura une amélioration des interfaces utilisateur, des regroupements ou rachats au niveau des fabricants de matériels et des opérateurs, qui feront qu'il y aura moins de diversité. Mais quoi qu'il en soit, ce genre de mutation qui concerne l'ensemble de la population mettra bien une trentaine d'années avant qu'on s'approche des 100% de gens à l'aise avec ça. J'ai déjà personnellement, plusieurs fois, aidé une personne à se débrouiller avec l'automate d'une pompe essence 24/24.

Sans doute pour faire des économies. Les fameuses économies des Shell. 😂😂

C’était du second degré…. Bien sûr que quand il s’agit d’un véhicule qui n’est pas à soi, il n’est pas inutile d’éviter une méprise sur le carburant. C’était juste pour illustrer que la simplicité d’un plein de carburant est sur certains aspects plus relative qu’on le pense.

Quand on voit ce genre de choses, après plus d’un siècle d’usage du véhicule thermique, on peut être certain qu’il y en aura toujours pour trouver compliqué de recharger son VE. Moi j’ai pas besoin de mettre d’autocollant. 😜😂😂

Expression bizarre s’il en est. Admettons qu’ensuite ils aient un autre moyen de transport pour retourner du point B vers le point A, mais comment font tous ces gens pour récupérer leur voiture qui est restée garée au point B ?

Moi je me gare toujours au sommet d’une côte, comme ça si la batterie tombe en panne la voiture peut quand même rouler… (au moins quelques km) 😜

Je ne pense pas qu'on puisse en déduire cela. Pour avoir une clientèle il y a un prix d'acquisition, c'est à dire qu'il faut payer pour se constituer cette clientèle. On peut dépenser 1 million d'euros dans une campagne de pub télé, ou par exemple dépenser la même somme en renonçant à 5 centimes sur 20 millions de kWh de recharge vendus. Dans le cas de la pub, on ne sait rien des clients potentiels qui ont regardé la télé, dans le second cas on a les coordonnées, y compris mail et compte bancaire des gens qui se sont inscrits sur l'appli pour profiter du tarif.

Je ne trouve pas ça étrange. Pour débuter et attirer les clients, ils font un prix d’appel. Comme leur réseau est encore peu développé par rapport à Ionity, ils font le prix d’appel sur Ionity avec qui ils ont signé un partenariat, c’est plus alléchant pour un maximum de gens. Comme tous les prix d’appel ça ne va pas durer, on voit déjà la petite astérisque qui dit « sous réserve de modification ».