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Numeorus

Visite ligne de production à Douai

Messages recommandés

Bonjour à tous,

 

Je vais profiter demain (09/02) de la visite de la ligne de production de la MeganE proposée suite à ma pré-commande.

Si certains d'entre vous ont des questions n'hésitez pas à m'en faire part j'espère que j'aurais un moment acordé pour pouvoir en poser quelques unes.

Je vous ferai un retour sur l'expérience et si je peux vous poster quelques photos/vidéos.

 

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Leur poser la question concernant les pièces détachées les stocks est-ce qu'ils en ont déjà prévu parce que jusqu'à maintenant on sait absolument pas si ils peuvent réparer une voiture et en combien de temps et bien sûr ça s'adresse à toute marque

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Le 08/02/2022 à 08:39, Numeorus a dit :

Bonjour à tous,

 

Je vais profiter demain (09/02) de la visite de la ligne de production de la MeganE proposée suite à ma pré-commande.

Si certains d'entre vous ont des questions n'hésitez pas ...

 

oui j'aimerais savoir le temps nécessaire pour assembler la voiture : entrée de chaine / sortie de chaine

merci

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J'aurais bien voulu participer à cette visite mais je n'ai pas été retenu...

Cette voiture m'intéresse car elle coche pas mal de critères pour devenir la voiture principale de la famille en version EV60 mais j'ai un point sur lequel j'aimerais avoir des précisions : la recharge bidirectionnelle.

Lors des échanges en visio en fin d'année (suite à la pré-commande), ils ont indiqué qu'elle ne disposait pas de cette fonctionnalité, mais pourtant je l'avais lu en septembre dans certains articles et Renault à l'air assez en pointe sur des expérimentations dans ce domaine.

Ainsi, si cela n'est pas en fonctionnement actuellement sur la Megane E Tech, est ce que ça va évoluer prochainement ? Et si oui, est ce possible en mettant à jour la voiture ?

A mon avis, c'est un point qui va devenir très important dans les 2-3 ans à venir et comme la durée de vie d'une voiture est d'au moins 10 ans, il vaudrait mieux qu'ils y pensent assez vite ! J'ai vu que les ID seront équipés de cette fonctionnalité dès 2022 pour la batterie 77kw.

 

PS : nous sommes équipés de panneaux photovoltaïques et j'aimerais bien dans quelques mois ou années que notre voiture nous permette d'améliorer notre autoconso d'électricité en utilisant la batterie le soir pour alimenter la maison.

Je suis pas mal intéressé par des infos sur les borne bi-directionnelles. J'ai contacté Qovoltis dont la borne à l'air pas mal mais je suis preneur si vous en connaissez d'autres.

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Je doute que le matériel le permette, si ça vient un jour ce sera pas juste avec une maj logicielle. On ne peut pas rendre réversible le convertisseur AC-DC (let there be rock !), il faut qu’il le soit déjà ou lui adjoindre un onduleur pour permettre de redonner de l’énergie au réseau. Et si le chargeur le permettait, ils ne se seraient pas gênés pour l’annoncer « ready for v2g »

Modifié par Fender

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Le 09/02/2022 à 00:48, Fender a dit :

ou lui adjoindre un onduleur pour permettre de redonner de l’énergie au réseau.

Il se trouve que l'électronique d'alimentation du moteur est un onduleur triphasé à fréquence variable d'une puissance d'une centaine de kW (en pointe, peut être moins en continu et sans l'aide de la vitesse pour le refroidir).

 

Il suffit de le commander à 50 Hz et de quelques relais pour basculer la sortie sur la prise au lieu du moteur (oui, c'est une modification matérielle si ce n'est pas inclus au départ).

Eventuellement lui rajouter une fonction de synchronisation avec le réseau pour du V2G.

Modifié par Remy

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à voir mais je ne sais pas si c'est une bonne idée d'utiliser le même onduleur pour ces deux fonctions, d'autant que les relais nécessaires seraient eux-même une nouvelle source potentielle de panne (dans l'industrie, le relais, c'est un des trucs qui nécessite le plus de remplacement)

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Le 08/02/2022 à 08:39, Numeorus a dit :

Bonjour à tous,

 

Je vais profiter demain (09/02) de la visite de la ligne de production de la MeganE proposée suite à ma pré-commande.

Si certains d'entre vous ont des questions n'hésitez pas à m'en faire part j'espère que j'aurais un moment acordé pour pouvoir en poser quelques unes.

Je vous ferai un retour sur l'expérience et si je peux vous poster quelques photos/vidéos.

 

Alors? Ca a donné quoi cette visite de l'usine? Tout était à l'arrêt? 😅

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Désolé pour le retour tardif.

Voici un petit résumé du déroulement de la journée avec les détails intéressants. Bonne lecture.

 

On débute avec un petit accueil à l'usine, signature des accords de confidentialité, petit café, équipement de sécurité. Nous étions 5 pré-commandeurs a bénéficier de la visite.

 

S'en suit une première rencontre avec le directeur de site qui explique rapidement les ambitions de Renault avec leur "Electricity" (4 sites de productions centrés autour des véhicules électrique). Puis il explique rapidement comment va s'organiser la visite: suivi du processus de fabrication d'une voiture de l'emboutissage à l'assemblage final.

 

Première étape l’emboutissage : L'atelier d'emboutissage ressemble à un immense hangar rempli de ce qui est appelé "outils" : d'énormes pièces de métal qui viennent prendre en sandwich les tôles de métal pour les déformer et couper selon les différents modèles. Il y en a plus de 200 car en plus des modèles en court de production (Scénic, Espace, Talisman et nouvelle Mégane) ils gardent pendant une dizaine d’année les modèles précédents pour pouvoir créer des pièces détachées. Au centre du bâtiment, plusieurs presses à métaux sont installées, elles ressemblent à d’immense bâtiment dans le bâtiment, avec la plus grande dépassant le millier de tonnes. En plus des presses, plusieurs autres machines sont présentes notamment des découpeuses pour préparer les tôles avant emboutissage ; des emboutisseuses qui travaillent directement à partir des rouleaux de tôles pour les petites pièces ainsi que des presses à injection plastique. Chaque pièce est contrôlée visuellement au niveau des points de défaillances potentielles, et des lots sont prélevés en début/milieu/fin de production pour valider plus minutieusement les pièces et valider leur géométrie. Sur une équipe travaillant environ 8h, il y a environ 3 ou 4 pièces différentes qui rentre en production par machine.

Les investissements ici pour la Mégane sont symbolisés par l’ajout de process pour l’aluminium (découpeuse et emboutisseuse).

 

Deuxième arrêt, la tôlerie. Ici on rentre dans le royaume des robots et de l’automatisation. C’est ici qu’un des investissements majeurs pour la Mégane a été réalisé. Une ancienne ligne existait déjà pour la plateforme des Scénic/Espace et restera tant que la production de ces véhicules continue, cette ligne est vieille d’une 20aine d’année et cela se voit vieille OS, vieilles machines mais cela semble tout de même bien entretenu. Pour la Mégane, la nouvelle ligne est flambant neuve, les travaux ont débuté il y a un peu plus d’un an et tout est neuf, le prix est de l’ordre de 600 Millions d’euros. Pour la Mégane, chaque pièce entrante sur la ligne d’assemblage est mesurée à l’aide d’un robot puis vient être assemblée selon la géométrie mesurée. On vient dans un premier temps déposer doucement et souder à quelques endroits précisément la pièce pour qu’elle ne bouge pas et soit dans la bonne position puis on vient terminer le travail sur un poste suivant avec plus de robot, plus rapide qui font le gros du travail, de façon plus rapide et certainement avec un peu moins de précision qu’à l’étape précédente. A la fin de chaque grosse étape, des caméras viennent valider la géométrie de la voiture. On passe à l’étage où sont assemblé les ouvrants de la voiture, ici tous les véhicules passent par la même ligne et ils sont ordonnés selon l’ordre de commande des véhicules. La Mégane n’est donc plus sur un process séparé mais cependant beaucoup d’étapes ont été modernisées pour l’arrivée de celle-ci. Comme déjà dit ici il y a peu d’employés, quasi la totalité du travail est réalisé par les robots, le travail humain s’arrêtant à l’approvisionnement en pièces en entrée et à l’entretient de la ligne de production.

 

Vient ensuite la peinture. Malheureusement nous ne pouvions visiter cette étape car l’air est assez contrôlé pour éviter l’introduction de poussières dans l’atelier. On nous a tout de même présenté une vidéo commentée par le responsable de l’atelier. La voiture est d’abord « jointée » à l’aide de robot et d’humains, pour les parties les plus compliquées. Puis elle est entièrement trempée dans un bain protecteur (je n’ai plus le nom exact en tête mais il s’agissait d’un dérivé de l’électrolyse). Un apprêt, première couche de peinture qui est formulé à base d’eau, est ensuite déposé sur l’ensemble de la carrosserie. Et enfin la couleur est déposée. Pour les procédés où la peinture est utilisée, celle-ci est chargé électriquement et la voiture inversement chargée pour maximiser la dépose lors de l’étape et éviter les pertes dans un but écologique et économique. Pour l’apprêt, une grande partie est réutilisé et pour les peintures elles sont simplement récupérées pour ne pas être rejetée dans l’eau usée. Pour finir, un vernis est déposé pour venir protéger le tout. Une étape de vérification visuelle est ensuite réalisée par un opérateur spécialement formé dans une pièce avec un éclairage spécial. Il est muni d’un « étalon » pour valider la bonne couleur. Ici pas de nouveauté particulière due à la Mégane. La seule nouveauté est due à la couleur rouge flamme de la Mégane où la couleur finale sera répartie entre peinture et vernis (pas fan du rouge sur une voiture mais celui-là en jette vraiment, plusieurs voitures dehors l’avait très beau). Il est à noter que à Douai peut de partie plastiques sont réalisées donc les part-choc avant, arrière, ailes et autres sont reçus peints et il y a donc une grande attention à ce qu’il n’y ait pas de différence de couleur entre les différents éléments.

Nous voici arrivé à l’étape finale : l’assemblage. Le bâtiment est immense, tout en longueur. On a eu le droit à une visite à contresens de l’ordre d’assemblage dû à l’orientation du bâtiment mais je vais vous le faire à l’endroit. Première grosse nouveauté : l’assemblage du pack batterie. Il est réalisé à l’intérieure de l’usine, les petits packs sont assemblés dans le pack final et sont ensuite testé hermétique. A la fin du processus les batteries sont testées à la charge/décharge sous différentes conditions dans une enceinte renforcée (petit bâtiment à l’intérieur pour limiter les risques en cas d’incendie). Les équipes sont forcément nouvelles et sont encore partiellement en formation pour pouvoir amorcer la montée en cadence. L’assemblage de la voiture en elle-même se passe en 3 parties majeure : la partie sous bassement, la partie haute et la fin où les deux parties sont assemblées. Pour le sous-bassement, les pièces sont déposées sur un chariot adapté à la plateforme du véhicule donc ici tout est nouveau pour la Mégane. Pour la partie supérieure, les ouvrants sont démontés et mis de côté le temps du montage de l’intérieur de la voiture. Les deux parties sont assemblés par vissage du sous-bassement sur la cellule. Beaucoup de travail d’ergonomie a été ici apporté pour le personnel car ici la grande majorité des étapes sont réalisées par des humains. Donc tous les supports des voitures (palans ou pont) sont réglables en hauteur, les outils sont sur des servantes qui suivent l’avancée de la voiture, et des postes apportent les pièces en question de la voiture en montage. Fait à noter (un peu oublié plus haut) : la quasi-totalité de la logistique interne est réalisée par des petits robot convoyeur de chariot. On vient préparer les pièces nécessaires au véhicule aux extrémités du bâtiment et le robot se charge de l’apporter au poste qui en a besoin. Nous n’avons quasiment pas vu de chariots élévateurs se balader au sein de l’usine, ce qui doit pas mal limiter les risques d’accident. Il est à noter que les robots suivent des lignes magnétiques au sol et on a une sorte de réseau ferroviaire au sein d’un bâtiment. Les robots sont aussi dotés de capteurs de proximité pour ne pas rentrer dans les personnes. Cela nous est arrivé plusieurs fois de nous retrouver au milieu de leur chemins et qu’ils attendent que l’on bouge pour continuer leur chemin. Retour au montage, en plus de l’ergonomie du poste apporté par le réglage de la hauteur, sur certains postes des aides supplémentaires sont apporté : port de la charge via palans pour le moteur par exemple ou assistance autre : on a aperçu un ouvrier muni d’un exosquelette sur le haut du corps pour l’aider au vissage en hauteur. Vers la fin du montage, les différents calculateurs de la voiture sont flashés et on vient les alimenter avec les données nécessaires. Une fois l’assemblage terminé, la voiture est réglée et testé. Cela passe par réglage des optiques, des ouvrants, des ADAS, etc… Une fois réglée, la voiture passe par une « douche » forcée pour valider l’étanchéité et un petit parcours routier d’environ 5 minutes pour valider la voiture. Enfin un dernier contrôle « rapide » est réalisé par une équipe qualité. En plus de cela certaines partent au check complet et sont inspectée sous toutes leurs coutures pendant un processus qui prendrait environ 6h par véhicule.

 

Voilà pour la partie visite. Ensuite retour dans la pièce d’accueil où une Mégane nous attendais bâchée depuis le début. Nouvel échange avec le directeur de site, ainsi que le directeur de l’« Electricity ». Petit retour sur nos attentes du véhicule, ce qui nous a séduit ou pas. Globalement unanime sur les points suivants : nous étions tous assez séduit par le véhicule : design, volume, équipements ; mais fort déçus des tarifs annoncés et de la non-possibilité de négocier en dessous des 45k€ pour bénéficier du bonus avec une configuration « moyen de gamme » et quelques options. Il a pris note mais nous n’avons pas su si cela allait changer quoi que ce soit. Il nous a aussi dit être en attente des premiers retours des journalistes qui se faisaient en parallèle.

 

Et nous voici à la partie que nous attendions tous : voir enfin la voiture en vrai. Nous avions sous les yeux une version Iconic 60kW en gris rafale bi-ton. Que dire…. J’ai essayé d’être neutre jusqu’à maintenant mais là ça va être plus difficile. La voiture est splendide. Exactement ce à quoi je m’attendais. Le volume extérieur est vraiment maîtrisé : pas très haute (moi qui viens d’une Clio 2 phase 1 elle me semble à peine plus haute, j’ai pris une photo de deux Méganes et d’une Zoé pour se rendre compte, elle est à peine plus grande) et pas trop longue. Une très belle bouille. A l’intérieur à l’avant, la grosse claque, on sent le gap technologique de cette voiture. Le poste de conduite est impressionnant. Bien installé, tout est assez facilement accessible. Le système est ultra-rapide (au niveau d’un smartphone actuel) et tout est facilement accessible et assez logique. Le système de navigation est bon, l’affichage de celui-ci sur l’écran face à la conduite est super pratique. On a le droit à pas mal d’information sur l’écran de conduite qu’il faut sur d’autres véhicules aller chercher dans les autres écrans via des sous menus. On peut par exemple consulter en direct sa consommation moyenne et instantané. La visibilité sur le rétro centrale est assez ridicule, je pense qu’on ne pourra pas voir grand-chose dessus à part sur autoroute, par contre les extérieurs m’ont parus assez grands donc on pourra peut-être compenser avec ceux-là. Contrairement à ce que certains journalistes, j’ai trouvé l’intérieur très bien fini. Passage à l’arrière, pas mal d’espace même quand les passagers avant sont très reculés. Pas mal d’espace au niveau de la tête pas trop gêné par les montants sur le côté. Les fenêtres sont au final moins petites qu’il n’y parait, elles ne sont pas immenses mais pas minuscules non plus. Seul point noir au tableau l’intérieur notamment au plafond est tapissé de noir ce qui rend le véhicule à l’arrière assez sombre. Le coffre est assez grand. La hauteur de chargement ne m’a pas dérangé (je fais 1m75 donc je dois être dans la moyenne). L’espace câble est assez grand on a largement la place d’y mettre les deux câble CRO et T2-T2. La seule déception aura été de ne pas pouvoir rouler avec, le modèle n’étant pas immatriculer seul les employés de l’usine pouvaient le conduire.

 

Les points questionnement sur la production en général : au niveau tôlerie la capacité de production est de 30 véhicules/heure. Et pour le moment ils ne sortent que 10 véhicule/jour en montage. Donc on n’est clairement pas encore sur de l’intensif. J’ai l’impression qu’ils attendent un peu pour laisser tourner sur les anciennes voitures avant de lancer la production intensive. A terme ils veulent produire 400 véhicules par jour en doublant les équipes : actuellement, il n’y en a qu’un le matin 7h-14h (environ).

 

Lors de toute la journée, on a été suivi par une équipe de tournage, il y aura surement de la communication autour de la visite. On verra jusqu'où ça remonte. A la moitié de la visite, ils nous ont signalé qu'en fait on pouvait prendre toute les photos qu'on voulait ... Un peu tard, du coup j'ai préféré laisser faire les pros. J'espère qu'on pourra en récupérer une partie plus tard.

PS: je vais très certainement éditer le message si il y a des points qui me reviennent ce sera plus cohérents de les rajouter dessus ce post que dilué en dessous.

 

Edit 1: Photos

IMG_20220209_150505.jpg

IMG_20220209_130128.jpg

IMG_20220209_131052.jpg

Modifié par Numeorus

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Le 11/02/2022 à 10:20, Soann a dit :

Si ça tournait normalement vous avez pas demandé pourquoi le première pré-commandes ne seraient livrées qu'en juillet ??

Les retours qu'on a eu quand au début de production était que pour le moment tout n'était pas décidé. Ca doit venir de plus haut. Après ils nous ont quand même dit que ce qu'ils produisaient et ce qui est à venir est pour les concession française en prio puis  quelques une pour les 3 autres pays majeurs: Allemagne, Italie et Espagne.

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Le 11/02/2022 à 10:24, Numeorus a dit :

Les retours qu'on a eu quand au début de production était que pour le moment tout n'était pas décidé. Ca doit venir de plus haut. Après ils nous ont quand même dit que ce qu'ils produisaient et ce qui est à venir est pour les concession française en prio puis  quelques une pour les 3 autres pays majeurs: Allemagne, Italie et Espagne.

Ouais voilà.. Encore de la très bonne gestion.

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Le 11/02/2022 à 10:25, Soann a dit :

Ouais voilà.. Encore de la très bonne gestion.

Je pense qu'on a compris ta rancoeur. Tu penses bien que Renault ne cherche pas à perdre des ventes pour le plaisir. Il y a sûrement des problèmes de mises au point de dernière minute, afin de le livrer les premiers véhicules avec la meilleure qualité possible. C'est souvent le lot des lancements des nouveaux modèles, de toutes les marques. 

 

Merci @Numeoruspour ton reportage très complet ;) 

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c'est dommage, je pense qu'ils ont une très bonne voiture, mais qu'ils risquent de se louper :

- soit par problèmes d'approvisionnement, soit par trop de timidité face au risque, mais du coup, ils perdent l'occasion d'inonder le marché rapidement

- une tarification pas assez agressive qui risque de donner une mauvaise image de la voiture par trop de versions cheap amputées de ce qui fait l'intérêt d'une électrique et qui apparaitront dans 6 mois / 1 an dans les articles "les galères de l'électrique".

 

Pour moi, ils auraient du faire deux versions :

- une 40kWh avec charge DC/CCS et infotainment de base à 35990

- une 60kWh supercharge avec openrlink et les assistances + pompe à chaleur à 43800 (clien d'oeil à tesla)

et peu d'option pour chacune (charge AC 22, cuir+son premium, couleur métalisée et c'est tout)

 

tarif fixe non négociable, personne n'est arrêté par le risque de se sentir arnaqué par le marchandage de tapis...

 

ç'aurait été un mega hit

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Le 11/02/2022 à 11:34, Fender a dit :

c'est dommage, je pense qu'ils ont une très bonne voiture, mais qu'ils risquent de se louper :

- soit par problèmes d'approvisionnement, soit par trop de timidité face au risque, mais du coup, ils perdent l'occasion d'inonder le marché rapidement

- une tarification pas assez agressive qui risque de donner une mauvaise image de la voiture par trop de versions cheap amputées de ce qui fait l'intérêt d'une électrique et qui apparaitront dans 6 mois / 1 an dans les articles "les galères de l'électrique".

 

Pour moi, ils auraient du faire deux versions :

- une 40kWh avec charge DC/CCS et infotainment de base à 35990

- une 60kWh supercharge avec openrlink et les assistances + pompe à chaleur à 43800 (clien d'oeil à tesla)

et peu d'option pour chacune (charge AC 22, cuir+son premium, couleur métalisée et c'est tout)

 

tarif fixe non négociable, personne n'est arrêté par le risque de se sentir arnaqué par le marchandage de tapis...

 

ç'aurait été un mega hit

Ou le presque full option au prix actuel mais avec négo possible en dessous de 45k€. Mais bon va peut être falloir attendre l'entrée en vrai production pour avoir ça et donc passer à potentiellement 5000€ d'aide au lieu de 6000.

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la lisibilité des gammes, c'est important, je pense que les gens en ont un peu marre des 3/4 déclinaisons et des tonnes d'options

faut faire un nombre plus limité de versions et peu d'options... c'est plus clair pour tout le monde et ça permet des économies d'échelle

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Le 11/02/2022 à 09:56, Numeorus a dit :

Désolé pour le retour tardif.

Voici un petit résumé du déroulement de la journée avec les détails intéressants. Bonne lecture.

 

On débute avec un petit accueil à l'usine, signature des accords de confidentialité, petit café, équipement de sécurité. Nous étions 5 pré-commandeurs a bénéficier de la visite.

 

S'en suit une première rencontre avec le directeur de site qui explique rapidement les ambitions de Renault avec leur "Electricity" (4 sites de productions centrés autour des véhicules électrique). Puis il explique rapidement comment va s'organiser la visite: suivi du processus de fabrication d'une voiture de l'emboutissage à l'assemblage final.

 

Première étape l’emboutissage : L'atelier d'emboutissage ressemble à un immense hangar rempli de ce qui est appelé "outils" : d'énormes pièces de métal qui viennent prendre en sandwich les tôles de métal pour les déformer et couper selon les différents modèles. Il y en a plus de 200 car en plus des modèles en court de production (Scénic, Espace, Talisman et nouvelle Mégane) ils gardent pendant une dizaine d’année les modèles précédents pour pouvoir créer des pièces détachées. Au centre du bâtiment, plusieurs presses à métaux sont installées, elles ressemblent à d’immense bâtiment dans le bâtiment, avec la plus grande dépassant le millier de tonnes. En plus des presses, plusieurs autres machines sont présentes notamment des découpeuses pour préparer les tôles avant emboutissage ; des emboutisseuses qui travaillent directement à partir des rouleaux de tôles pour les petites pièces ainsi que des presses à injection plastique. Chaque pièce est contrôlée visuellement au niveau des points de défaillances potentielles, et des lots sont prélevés en début/milieu/fin de production pour valider plus minutieusement les pièces et valider leur géométrie. Sur une équipe travaillant environ 8h, il y a environ 3 ou 4 pièces différentes qui rentre en production par machine.

Les investissements ici pour la Mégane sont symbolisés par l’ajout de process pour l’aluminium (découpeuse et emboutisseuse).

 

Deuxième arrêt, la tôlerie. Ici on rentre dans le royaume des robots et de l’automatisation. C’est ici qu’un des investissements majeurs pour la Mégane a été réalisé. Une ancienne ligne existait déjà pour la plateforme des Scénic/Espace et restera tant que la production de ces véhicules continue, cette ligne est vieille d’une 20aine d’année et cela se voit vieille OS, vieilles machines mais cela semble tout de même bien entretenu. Pour la Mégane, la nouvelle ligne est flambant neuve, les travaux ont débuté il y a un peu plus d’un an et tout est neuf, le prix est de l’ordre de 600 Millions d’euros. Pour la Mégane, chaque pièce entrante sur la ligne d’assemblage est mesurée à l’aide d’un robot puis vient être assemblée selon la géométrie mesurée. On vient dans un premier temps déposer doucement et souder à quelques endroits précisément la pièce pour qu’elle ne bouge pas et soit dans la bonne position puis on vient terminer le travail sur un poste suivant avec plus de robot, plus rapide qui font le gros du travail, de façon plus rapide et certainement avec un peu moins de précision qu’à l’étape précédente. A la fin de chaque grosse étape, des caméras viennent valider la géométrie de la voiture. On passe à l’étage où sont assemblé les ouvrants de la voiture, ici tous les véhicules passent par la même ligne et ils sont ordonnés selon l’ordre de commande des véhicules. La Mégane n’est donc plus sur un process séparé mais cependant beaucoup d’étapes ont été modernisées pour l’arrivée de celle-ci. Comme déjà dit ici il y a peu d’employés, quasi la totalité du travail est réalisé par les robots, le travail humain s’arrêtant à l’approvisionnement en pièces en entrée et à l’entretient de la ligne de production.

 

Vient ensuite la peinture. Malheureusement nous ne pouvions visiter cette étape car l’air est assez contrôlé pour éviter l’introduction de poussières dans l’atelier. On nous a tout de même présenté une vidéo commentée par le responsable de l’atelier. La voiture est d’abord « jointée » à l’aide de robot et d’humains, pour les parties les plus compliquées. Puis elle est entièrement trempée dans un bain protecteur (je n’ai plus le nom exact en tête mais il s’agissait d’un dérivé de l’électrolyse). Un apprêt, première couche de peinture qui est formulé à base d’eau, est ensuite déposé sur l’ensemble de la carrosserie. Et enfin la couleur est déposée. Pour les procédés où la peinture est utilisée, celle-ci est chargé électriquement et la voiture inversement chargée pour maximiser la dépose lors de l’étape et éviter les pertes dans un but écologique et économique. Pour l’apprêt, une grande partie est réutilisé et pour les peintures elles sont simplement récupérées pour ne pas être rejetée dans l’eau usée. Pour finir, un vernis est déposé pour venir protéger le tout. Une étape de vérification visuelle est ensuite réalisée par un opérateur spécialement formé dans une pièce avec un éclairage spécial. Il est muni d’un « étalon » pour valider la bonne couleur. Ici pas de nouveauté particulière due à la Mégane. La seule nouveauté est due à la couleur rouge flamme de la Mégane où la couleur finale sera répartie entre peinture et vernis (pas fan du rouge sur une voiture mais celui-là en jette vraiment, plusieurs voitures dehors l’avait très beau). Il est à noter que à Douai peut de partie plastiques sont réalisées donc les part-choc avant, arrière, ailes et autres sont reçus peints et il y a donc une grande attention à ce qu’il n’y ait pas de différence de couleur entre les différents éléments.

Nous voici arrivé à l’étape finale : l’assemblage. Le bâtiment est immense, tout en longueur. On a eu le droit à une visite à contresens de l’ordre d’assemblage dû à l’orientation du bâtiment mais je vais vous le faire à l’endroit. Première grosse nouveauté : l’assemblage du pack batterie. Il est réalisé à l’intérieure de l’usine, les petits packs sont assemblés dans le pack final et sont ensuite testé hermétique. A la fin du processus les batteries sont testées à la charge/décharge sous différentes conditions dans une enceinte renforcée (petit bâtiment à l’intérieur pour limiter les risques en cas d’incendie). Les équipes sont forcément nouvelles et sont encore partiellement en formation pour pouvoir amorcer la montée en cadence. L’assemblage de la voiture en elle-même se passe en 3 parties majeure : la partie sous bassement, la partie haute et la fin où les deux parties sont assemblées. Pour le sous-bassement, les pièces sont déposées sur un chariot adapté à la plateforme du véhicule donc ici tout est nouveau pour la Mégane. Pour la partie supérieure, les ouvrants sont démontés et mis de côté le temps du montage de l’intérieur de la voiture. Les deux parties sont assemblés par vissage du sous-bassement sur la cellule. Beaucoup de travail d’ergonomie a été ici apporté pour le personnel car ici la grande majorité des étapes sont réalisées par des humains. Donc tous les supports des voitures (palans ou pont) sont réglables en hauteur, les outils sont sur des servantes qui suivent l’avancée de la voiture, et des postes apportent les pièces en question de la voiture en montage. Fait à noter (un peu oublié plus haut) : la quasi-totalité de la logistique interne est réalisée par des petits robot convoyeur de chariot. On vient préparer les pièces nécessaires au véhicule aux extrémités du bâtiment et le robot se charge de l’apporter au poste qui en a besoin. Nous n’avons quasiment pas vu de chariots élévateurs se balader au sein de l’usine, ce qui doit pas mal limiter les risques d’accident. Il est à noter que les robots suivent des lignes magnétiques au sol et on a une sorte de réseau ferroviaire au sein d’un bâtiment. Les robots sont aussi dotés de capteurs de proximité pour ne pas rentrer dans les personnes. Cela nous est arrivé plusieurs fois de nous retrouver au milieu de leur chemins et qu’ils attendent que l’on bouge pour continuer leur chemin. Retour au montage, en plus de l’ergonomie du poste apporté par le réglage de la hauteur, sur certains postes des aides supplémentaires sont apporté : port de la charge via palans pour le moteur par exemple ou assistance autre : on a aperçu un ouvrier muni d’un exosquelette sur le haut du corps pour l’aider au vissage en hauteur. Vers la fin du montage, les différents calculateurs de la voiture sont flashés et on vient les alimenter avec les données nécessaires. Une fois l’assemblage terminé, la voiture est réglée et testé. Cela passe par réglage des optiques, des ouvrants, des ADAS, etc… Une fois réglée, la voiture passe par une « douche » forcée pour valider l’étanchéité et un petit parcours routier d’environ 5 minutes pour valider la voiture. Enfin un dernier contrôle « rapide » est réalisé par une équipe qualité. En plus de cela certaines partent au check complet et sont inspectée sous toutes leurs coutures pendant un processus qui prendrait environ 6h par véhicule.

 

Voilà pour la partie visite. Ensuite retour dans la pièce d’accueil où une Mégane nous attendais bâchée depuis le début. Nouvel échange avec le directeur de site, ainsi que le directeur de l’« Electricity ». Petit retour sur nos attentes du véhicule, ce qui nous a séduit ou pas. Globalement unanime sur les points suivants : nous étions tous assez séduit par le véhicule : design, volume, équipements ; mais fort déçus des tarifs annoncés et de la non-possibilité de négocier en dessous des 45k€ pour bénéficier du bonus avec une configuration « moyen de gamme » et quelques options. Il a pris note mais nous n’avons pas su si cela allait changer quoi que ce soit. Il nous a aussi dit être en attente des premiers retours des journalistes qui se faisaient en parallèle.

 

Et nous voici à la partie que nous attendions tous : voir enfin la voiture en vrai. Nous avions sous les yeux une version Iconic 60kW en gris rafale bi-ton. Que dire…. J’ai essayé d’être neutre jusqu’à maintenant mais là ça va être plus difficile. La voiture est splendide. Exactement ce à quoi je m’attendais. Le volume extérieur est vraiment maîtrisé : pas très haute (moi qui viens d’une Clio 2 phase 1 elle me semble à peine plus haute, j’ai pris une photo de deux Méganes et d’une Zoé pour se rendre compte, elle est à peine plus grande) et pas trop longue. Une très belle bouille. A l’intérieur à l’avant, la grosse claque, on sent le gap technologique de cette voiture. Le poste de conduite est impressionnant. Bien installé, tout est assez facilement accessible. Le système est ultra-rapide (au niveau d’un smartphone actuel) et tout est facilement accessible et assez logique. Le système de navigation est bon, l’affichage de celui-ci sur l’écran face à la conduite est super pratique. On a le droit à pas mal d’information sur l’écran de conduite qu’il faut sur d’autres véhicules aller chercher dans les autres écrans via des sous menus. On peut par exemple consulter en direct sa consommation moyenne et instantané. La visibilité sur le rétro centrale est assez ridicule, je pense qu’on ne pourra pas voir grand-chose dessus à part sur autoroute, par contre les extérieurs m’ont parus assez grands donc on pourra peut-être compenser avec ceux-là. Contrairement à ce que certains journalistes, j’ai trouvé l’intérieur très bien fini. Passage à l’arrière, pas mal d’espace même quand les passagers avant sont très reculés. Pas mal d’espace au niveau de la tête pas trop gêné par les montants sur le côté. Les fenêtres sont au final moins petites qu’il n’y parait, elles ne sont pas immenses mais pas minuscules non plus. Seul point noir au tableau l’intérieur notamment au plafond est tapissé de noir ce qui rend le véhicule à l’arrière assez sombre. Le coffre est assez grand. La hauteur de chargement ne m’a pas dérangé (je fais 1m75 donc je dois être dans la moyenne). L’espace câble est assez grand on a largement la place d’y mettre les deux câble CRO et T2-T2. La seule déception aura été de ne pas pouvoir rouler avec, le modèle n’étant pas immatriculer seul les employés de l’usine pouvaient le conduire.

 

Les points questionnement sur la production en général : au niveau tôlerie la capacité de production est de 30 véhicules/heure. Et pour le moment ils ne sortent que 10 véhicule/jour en montage. Donc on n’est clairement pas encore sur de l’intensif. J’ai l’impression qu’ils attendent un peu pour laisser tourner sur les anciennes voitures avant de lancer la production intensive. A terme ils veulent produire 400 véhicules par jour en doublant les équipes : actuellement, il n’y en a qu’un le matin 7h-14h (environ).

 

Lors de toute la journée, on a été suivi par une équipe de tournage, il y aura surement de la communication autour de la visite. On verra jusqu'où ça remonte. A la moitié de la visite, ils nous ont signalé qu'en fait on pouvait prendre toute les photos qu'on voulait ... Un peu tard, du coup j'ai préféré laisser faire les pros. J'espère qu'on pourra en récupérer une partie plus tard.

PS: je vais très certainement éditer le message si il y a des points qui me reviennent ce sera plus cohérents de les rajouter dessus ce post que dilué en dessous.

 

Edit 1: Photos

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Merci beaucoup pour les infos et le témoignage !

J'imagine que rien n'a été évoqué concernant le V2G (charge bidirectionnelle) ?

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reportage intéressant. Les ventes de VE doublant tous les ans, la gamme ID faisant un semi flop, le e-megane a un boulevard devant elle et peut devenir un best seller ! N'oublions pas que les compactes c'est le plus gros marché en europe, en plus elle a un look crossoverisé, parfaitment dans l'air du temps. Renault a bien appris avec la zoe, ça peut barder comercialement et industriellement. Elle est bien loin la fluence d'il y a 10 ans...

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