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Jeanmanu

La fin du nucléaire, on y est enfin dans 10 ans! 2024?

Message ajouté par Fly,

Ce n'est pas la première fois que ce sujet est suspendu temporairement, en raison de dérapages dans les mots employés les uns envers les autres ou de comportements non acceptables sur un forum public.

Merci de rester cordial dans les échanges, sans quoi nous serons contraint de définitivement fermer le topic.

FLY

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Le 08/10/2024 à 12:19, gilbert43 a dit :

Alors, si tu veux, l'Afrique subsaharienne je connais un peu vu que j'y vivais il y a encore 6 ans (tout du moins le Ghana, le Cameroun et le Gabon). 

On peut se dire que les choses ont beaucoup changé en 6 ans, mais il n'y a pas d'amelioration concrete de l'acces à l'electricité de la population d'afrique subsaharienne vivant hors des villes. 
<...>
je poste ici quelques exemples parlants de la différence de prix entre du PV et un groupe electrogène au Cameroun.

https://lightcameroun.com/55-groupe-electrogene

https://wilmosolarshop.com/

Ce qui change c'est l'arrivée de technologies qui 1) consomment très peu et 2) intègrent souvent déjà des batteries.

Je ne sais pas quelle vie tu avais en Afrique, mais si c'est une vie d'expat, c'est pas forcément le meilleur poste d'observation de la vie locale. Aussi, c'est très différent suivant les pays (pétroliers ou pas en particulier pour le prix des carburants).

J'ai vu de mes yeux dans des villages paumés des stations de recharge de téléphone ou lampe LED sur PV, c'est clairement plus économique à l'usage que de mobiliser un groupe diesel de 2.5kW - à moins de payer le carburant très peu cher.

 

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Le 10/10/2024 à 22:21, MrFurieux a dit :

Ce qui change c'est l'arrivée de technologies qui 1) consomment très peu et 2) intègrent souvent déjà des batteries.

Je ne sais pas quelle vie tu avais en Afrique, mais si c'est une vie d'expat, c'est pas forcément le meilleur poste d'observation de la vie locale. Aussi, c'est très différent suivant les pays (pétroliers ou pas en particulier pour le prix des carburants).

J'ai vu de mes yeux dans des villages paumés des stations de recharge de téléphone ou lampe LED sur PV, c'est clairement plus économique à l'usage que de mobiliser un groupe diesel de 2.5kW - à moins de payer le carburant très peu cher.

 

Ma vie au Cameroun et au Gabon c'etait responsable de chantiers forestiers 3 semaines en foret et 2 semaines de repos. 
Assez rude vu le climat et l'absence d'infrastructures mais excellement bien payé. 
Donc malgré le coté rustique c'etait plutôt vie d'expat une fois rentré en ville.

Le constat était le même: les grandes villes étaient plutot confortables et dans les petits villages ben y'avait rien a part 1 petite épicerie qui vendait absolument tout et qui avait un groupe electrogène. Quelquefois les villages etaient raccordés au reseau mais j'en ai pas vu des masses vu que les forets qu'on exploitait se trouvaient vraiment hors de toute civilisation la compagnie avait un service dédié qui nous créait des pistes (sur mes 15 jours de repos, fallait en compter minimum 4 pour le voyage).

Apres, je sais pas bien de quoi tu parles parcequ'un panneau pour recharger un portable t'es trouve à 20 balles sur wish mais je vois pas bien le rapport avec un groupe electrogène de 2,5kW...

Modifié par gilbert43

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Le 09/10/2024 à 12:22, [email protected] a dit :

Il y a un faux débat sur le sujet visant à faire croire que ce ne serait donc pas dans notre intérêt propre, à nous français, que d'abandonner le nucléaire alors qu'en réalité, il serait dans l'intérêt général, et donc bien évidemment aussi du notre, que d'investir dans les énergies bas-carbones renouvelables qui permettraient de réduire drastiquement les émissions carbone à l'échelle mondiale! 

Le 09/10/2024 à 12:29, futur a dit :

Qu'est ce qu'on peut lire comme  "co....ies" de la part de  certains anti nuke primaire !!!  

C'est à se demander, si certains ne sont pas rémunérés par des puissances étrangères, de préférence voisines...et concurrentes !!!

Le 09/10/2024 à 12:56, gilbert43 a dit :

Je crois que meme EELV ne reprendrait pas cet argument...🤣

 

C'est le noeud du problème quand on parle d'émissions de CO2. Le sujet est mondial mais les gouvernements sont nationaux.

Est-ce que quelqu'un peut citer un pays dont le gouvernement serait prêt à sacrifier son intérêt particulier pour l'intérêt général ? Perso j'en connais pas.

La question se résume donc à l'alignement ou non des intérêts particuliers des pays avec l'intérêt général des pays pris dans leur ensemble.

On peut les prendre par ordre d'émissions:

- USA: "the american way of life is not negociable" - next

- Chine: problèmes de pollution (charbon, pétrole) mais la production d'énergie passe en 1er s'il y a conflit

- Inde: bien contents de toucher du pétrole russe pas cher, débordé par la croissance de sa population

- Russie - sans commentaire

Avec ces 4 pays on a déjà 50% des émissions mondiales, et on n'a pas mentionné les pétro-dictatures du Golfe et d'ailleurs, ni les pays qui ont à la fois une forte croissance démographique et une consommation d'énergie relativement faible pour l'instant.

 

Conclusion ?

 

PS: rappel toujours utile, en cas d'élections les (autres) animaux, les plantes et les générations futures ne votent pas

 

 

 

 

Modifié par MrFurieux

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Le 10/10/2024 à 22:34, gilbert43 a dit :

Apres, je sais pas bien de quoi tu parles parcequ'un panneau pour recharger un portable t'es trouve à 20 balles sur wish mais je vois pas bien le rapport avec un groupe electrogène de 2,5kW...

Le rapport c'est que pour t'éclairer / communiquer / etc de nuit il n'y a plus forcément besoin d'un groupe électrogène, ni d'un réseau électrique étendu

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Le 10/10/2024 à 23:10, MrFurieux a dit :

Le rapport c'est que pour t'éclairer / communiquer / etc de nuit il n'y a plus forcément besoin d'un groupe électrogène, ni d'un réseau électrique étendu

Tu te doutes bien que personne n'a les moyens d'acheter un groupe pour ce genre d'usage. La où il y avait un groupe, il y avait 2-3 multi pour que tout le monde vienne (contre remuneration, rien n'est gratuit la bas) recharger. 

Apres, quand j'entends "acces à l'electricité" je pense à un truc plus ambitieux.

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Le 10/10/2024 à 22:50, MrFurieux a dit :

 

C'est le noeud du problème quand on parle d'émissions de CO2. Le sujet est mondial mais les gouvernements sont nationaux.

Est-ce que quelqu'un peut citer un pays dont le gouvernement serait prêt à sacrifier son intérêt particulier pour l'intérêt général ? Perso j'en connais pas.

La question se résume donc à l'alignement ou non des intérêts particuliers des pays avec l'intérêt général des pays pris dans leur ensemble.

On peut les prendre par ordre d'émissions:

- USA: "the american way of life is not negociable" - next

- Chine: problèmes de pollution (charbon, pétrole) mais la production d'énergie passe en 1er s'il y a conflit

- Inde: bien contents de toucher du pétrole russe pas cher, débordé par la croissance de sa population

- Russie - sans commentaire

Avec ces 4 pays on a déjà 50% des émissions mondiales, et on n'a pas mentionné les pétro-dictatures du Golfe et d'ailleurs, ni les pays qui ont à la fois une forte croissance démographique et une consommation d'énergie relativement faible pour l'instant.

 

Conclusion ?

 

PS: rappel toujours utile, en cas d'élections les (autres) animaux, les plantes et les générations futures ne votent pas

 

 

 

 

Il y a une différence entre ton constat, que toute personne censée partage, et le fait d'essayer de démontrer que le nucleaire fait augmenter les émissions des pays qui n'en ont pas...

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Le 10/10/2024 à 23:16, gilbert43 a dit :

Tu te doutes bien que personne n'a les moyens d'acheter un groupe pour ce genre d'usage. La où il y avait un groupe, il y avait 2-3 multi pour que tout le monde vienne (contre remuneration, rien n'est gratuit la bas) recharger. 

Apres, quand j'entends "acces à l'electricité" je pense à un truc plus ambitieux.

C'est ce que j'essaie de dire - parfois le progrès c'est pas "un truc plus ambitieux" c'est des petites choses qu'on considère sans importance, surtout vu d'un salaire à 6 chiffres (ce qui est la position de pas mal de "décideurs")

 

Le 10/10/2024 à 23:18, gilbert43 a dit :

Il y a une différence entre ton constat, que toute personne censée partage, et le fait d'essayer de démontrer que le nucleaire fait augmenter les émissions des pays qui n'en ont pas...

Je ne suis pas d'accord sur le partage du constat. Au contraire, c'est une réalité qu'on fait en général de gros efforts pour ignorer qu'on soit pro ou anti nucléaire ou autre chose.

OK, le nucléaire fait bcp pour les pays qui l'ont (jusqu'à ce qu'un accident malheureux se produise comme au Japon). Mais l''argument du CO2 est du pipeau, cf le constat que tu es censé partager: le nucléaire ne résoudra pas le problème du CO2 qui est mondial et pas national. Au mieux un pays comme la France pourra s'auto-satisfaire d'avoir respecté ses quotas CO2 mieux que ses vilains voisins de l'autre côté du Rhin, mais pour "la planète" il aurait peut être mieux valu investir sa créativité dans autre chose.

L'argument valide du nucléaire dans le cas de la France c'est principalement de faciliter l'indépendance énergétique, du fait de ne pas produire d'hydrocarbures. Avec juste les ENR c'est plus dur.

Modifié par MrFurieux

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Le constat du réchauffement climatique dévastateur tout le monde peut le faire sans équivoques maintenant. Et personne absolument personne ne peut où ne pourra être pleinement ne pas être touché directement: riches pauvres personnes n’y échappera. 

ce pays très riche en fait l’expérience aussi.

 

https://www.novethic.fr/environnement/climat/apres-helene-louragan-milton-plonge-les-etats-unis-dans-la-realite-du-changement-climatique?utm_source=mailpoet&utm_medium=email&utm_campaign=milton-apres-helene-lere-du-charbon-les-entreprises-rebelles-le-recap-du-11-octobre-397

 

Alors peut-on s’en prémunir probablement pas. Doit-on ne plus agir encore moins.

il faut réduire nos émissions, développer les solutions pragmatiques de captation naturelle de carbone comme la reforestation par exemple. Et pour le sujet, ne plus faire appel aux énergies fossiles pour notre électricité, c’est en voie mais il faut l’accélérer. Nous n’avons pas tous les mêmes approches, mais il faut agir individuellement collectivement le plus efficacement encore et encore. À chacun d’agir comme il le peut et critiquer ses voisins est totalement stérile, mais de s’inspirer des bonnes pratiques des autres c’est un des meilleurs moyens d’agir.

 

Et surtout ne pas se trouver de fausses barbes pour ne rien faire individuellement.

 

la France n’a même plus les moyens de financement de grosses infrastructures coûteuses. les prêteurs répondront-ils aux gros investissements nucléaires français? Sommes-nous encore crédible aux vues de notre efficacités des 20 dernières années. J’ai personnellement de très très gros doutes. La seul réponse apportée est une augmentation de taxe sur l’électricité. C’est la même solution qui n’a jamais marché depuis plus de 40 ans en France. La réduction de notre train de vie et de l’argent gratuits nous est mortifère. Nous devons nous désintoxiquer de nos frénésies de vivre à crédit avec des dépenses inconsidérées où plutôt pour laquelle nous n’avons plus les moyens. Tout nos voisins nous regardent et ils nous ferme la porte chaque jours un peu plus. La dégringolade n’est plus très loin dans une réduction forte est difficilement du train de vie de notre état collectivité qui sont de plus en plus inefficace et coûteux. Il faut réagir.

Modifié par rv45

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Le 10/10/2024 à 23:35, MrFurieux a dit :

 

OK, le nucléaire fait bcp pour les pays qui l'ont (jusqu'à ce qu'un accident malheureux se produise comme au Japon). Mais l''argument du CO2 est du pipeau, cf le constat que tu es censé partager: le nucléaire ne résoudra pas le problème du CO2 qui est mondial et pas national. Au mieux un pays comme la France pourra s'auto-satisfaire d'avoir respecté ses quotas CO2 mieux que ses vilains voisins de l'autre côté du Rhin, mais pour "la planète" il aurait peut être mieux valu investir sa créativité dans autre chose.

L'argument valide du nucléaire dans le cas de la France c'est principalement de faciliter l'indépendance énergétique, du fait de ne pas produire d'hydrocarbures. Avec juste les ENR c'est plus dur.

Ca, c'est surtout l'argument de ceux qui ne veulent rien faire. On ne pese que 1% des emissions mondiales donc on s'en fout...
A l'echelle mondiale, les pays riches ont bien plus investi dans les ENRi que dans le nucleaire, ca n'a pas empeché les emissions mondiales d'augmenter. Donc l'argument fonctionne dans les deux sens. 


 

Modifié par gilbert43

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Le 10/10/2024 à 23:35, MrFurieux a dit :

C'est ce que j'essaie de dire - parfois le progrès c'est pas "un truc plus ambitieux" c'est des petites choses qu'on considère sans importance, surtout vu d'un salaire à 6 chiffres (ce qui est la position de pas mal de "décideurs")

 

Au temps pour moi. Si electrifier les zones rurales des pays pauvres, c'est leur donner 10w pour recharger leur portable, alors les ENRi sont imbattables.

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Le 10/10/2024 à 22:50, MrFurieux a dit :

 

C'est le noeud du problème quand on parle d'émissions de CO2. Le sujet est mondial mais les gouvernements sont nationaux.

Est-ce que quelqu'un peut citer un pays dont le gouvernement serait prêt à sacrifier son intérêt particulier pour l'intérêt général ? Perso j'en connais pas.

La question se résume donc à l'alignement ou non des intérêts particuliers des pays avec l'intérêt général des pays pris dans leur ensemble.

On peut les prendre par ordre d'émissions:

- USA: "the american way of life is not negociable" - next

- Chine: problèmes de pollution (charbon, pétrole) mais la production d'énergie passe en 1er s'il y a conflit

- Inde: bien contents de toucher du pétrole russe pas cher, débordé par la croissance de sa population

- Russie - sans commentaire

Avec ces 4 pays on a déjà 50% des émissions mondiales, et on n'a pas mentionné les pétro-dictatures du Golfe et d'ailleurs, ni les pays qui ont à la fois une forte croissance démographique et une consommation d'énergie relativement faible pour l'instant.

 

Conclusion ?

 

PS: rappel toujours utile, en cas d'élections les (autres) animaux, les plantes et les générations futures ne votent pas

Constat clair et concis. 

De fait, il y a un enjeu majeur à ce qu'un groupe de pays "riches" disposant du pré-requis indispensable d'être "démocratiques" (même si on sait particulièrement  après l'épisode des élections législatives en France a quel point cela peut être "relatif") bifurquent de manière à pouvoir réduire la sphère d'influence et avec elle, la capacité de nuisance, des pays profondément ancrés dans la culture des énergies fossiles!

Autrement dit, un modèle de société à résilience forte, moins productiviste, moins consumériste, moins extractiviste, aligné sur la capacité de la nature à régénérer ses stocks, et à même de subvenir à tous les besoins de sa population, s'avérera non seulement plus résistant à l'augmentation des crises mais aussi plus attractif pour toutes les populations : les pays en voie de développement notamment disposeraient alors des garanties en terme de souveraineté énergétiques pour faciliter la capacité à échapper à l'influence des grandes puissances... Accélérant le processus de montée des puissances "régionales" qui a lieu en ce moment pour d'autres raisons ! Mettons que les valeurs  associées à un processus de Cooperation étroite et le partage d'une boussole commune nous conduisent alors à co-construire une société "post-croissance" devenue le seul modèle "viable" ayant fait la démonstration de ses avantages auprès des pays les plus arc-boutés sur leurs intérêts dits "nationaux".

Bien sûr, pour cela, il faudrait partager les mêmes préoccupations et la distinction qui existe entre pays "nucléarisés" et pays "à énergies renouvelables", ne facilite pas l'alignement des positions et la mise en place du mode d'organisation adéquat. C'est au plus fort de faire l'effort... Et il se trouve que dans ce cas précisément, c'est nous-mêmes! Qu'on se rassure, l'Allemagne pour d'autres raisons que je ne jugerai pas nous a déjà devancé. D'autres disposent aussi du bon profil. Il va falloir commencer à se mettre au travail ! Aux électeurs de montrer aux politiques qu'il faut y aller maintenant... Urgemment... Avant qu'il ne soit trop tard! 

Modifié par [email protected]

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Le 11/10/2024 à 07:29, gilbert43 a dit :

Ca, c'est surtout l'argument de ceux qui ne veulent rien faire. On ne pese que 1% des emissions mondiales donc on s'en fout...

La France pèse 1%... Précisément, la feuille de route nationale dont l'objectif reste de participer à réduire les émissions de GES n'a aucun sens car elle ne tient aucun compte du contexte mondial avec des PVD  dans lesquels les énergies fossiles vont prendre leur essor si on ne travaille pas avec eux a des solutions "bas carbone"! 

De plus, les financements ne sont pas illimités et ce qui part dans le nucléaire, n'ira pas dans le développement de solutions à base d'énergies renouvelables qui sont elles accessibles à ces pays. 

La démonstration en a déjà été faite 1000 fois: c'est le status quo qui revient a ne rien faire.

Modifié par [email protected]

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Le 11/10/2024 à 07:29, gilbert43 a dit :

Ca, c'est surtout l'argument de ceux qui ne veulent rien faire. On ne pese que 1% des emissions mondiales donc on s'en fout...
A l'echelle mondiale, les pays riches ont bien plus investi dans les ENRi que dans le nucleaire, ca n'a pas empeché les emissions mondiales d'augmenter. Donc l'argument fonctionne dans les deux sens. 


 

Ce n’est pas le cas les émissions baisse maintenant déjà en Europe et en Amérique du Nord en 2023 et maintenant en 2024 en Chine donc probablement dans le monde aussi en 2024. Seul l’un des gros morceau n’y est pas encore:  l’Inde qui met un peu plus de temps avec ses  moyens. Mais ce qui est inquiétant c’est l’absorption du co2 qui diminue est aggravé les déséquilibres des écosystèmes . Il faut allez beaucoup plus vite dans nos décarbonations avant que nous puissions plus le faire. On est dans l’urgence absolue d’un problème parfaitement connu depuis plus de 50 ans déjà. 
 

on a plus le choix il faut agir vite.

Modifié par rv45

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Le 11/10/2024 à 08:06, [email protected] a dit :

Mais les financements ne sont pas illimités et ce qui part dans le nucléaire, n'ira pas dans le développement de solution a base d'énergies renouvelables qui sont elles accessibles à ces pays. 

La démonstration en a déjà été faite 1000 fois: c'est le status quo qui revient a ne rien faire.

Non cette assertion sort tout droit de ton imagination. 

Il n'a jamais été démontré scientifiquement que le nucléaire empêche les investissements dans le renouvelable et donc, comme tu le dis si bien, augmente les émissions au niveau mondial.

 

Ces 20 dernières années, la France a plus dépensé dans les ENRi que le nucléaire pour un résultat ridicule en termes de baisse des émissions...

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Le 11/10/2024 à 08:16, gilbert43 a dit :

Non cette assertion sort tout droit de ton imagination. 

Il n'a jamais été démontré scientifiquement que le nucléaire empêche les investissements dans le renouvelable et donc, comme tu le dis si bien, augmente les émissions au niveau mondial.

 

Ces 20 dernières années, la France a plus dépensé dans les ENRi que le nucléaire pour un résultat ridicule en termes de baisse des émissions...

Il y a une différence entre les investissements publics et les investissements privés : le nucléaire en est typiquement l'illustration. S'il n'y a avait pas eu de financements publics massifs orientés sur la recherche fondamentale puis pratique mais uniquement privés, qui eux ne financent que des technologies "matures" (même si pas forcément "abouties"... Mais avec une Chaine de valeur "viable") et donc "rentables", vous n'auriez pas de nucléaire...

Dans le cas des EnRs, nous sommes face à un type d'investissement majoritairement privé qui ne questionne pas ce qu'il finance, ne remet pas en cause leur chaîne de valeur (linéaire et polluante) et malheureusement, eu égard à la prééminence du dogme économique libéral (basé sur des hypothèses aussi farfelues que les ressources premières sont soient illimitées soient substituables... si...si...) qui prévaut aujourd'hui dans les sphères de décideurs politiques, lorsqu'il y a des investissements publics massifs, ils sont surtout là pour assoir les marges dégagées par ces mêmes investisseurs privés : c'est un cercle vicieux ! Donc non, ne vous fiez pas aux montants des investissements "affichés"... Ils ne rendent pas justice aux efforts produits pour nous sortir des énergies fossiles, mais matérialisent simplement celui de rendre "juteuse" une filière de production! 

Puisque vous ne l'avez pas vu dans un précédent post, voici l'investissement public français réel :

https://www.notre-environnement.gouv.fr/actualites/breves/article/ou-vont-les-investissements-en-r-d-pour-l-energie

Et même s'il me faut le répéter une nouvelle fois pour vous convaincre qu'il nous reste bien du chemin à faire en la matière, dans le dernier rapport de l'ONU, il était évoqué 6000 milliards de dollars nécessaires rien que pour tenir nos objectifs globaux... Car évidemment, la France toute seule avec ses petits bras ne pourra pas tirer le fardeau. C'est pourquoi je rabâche qu'il faut :

1. Flécher tous les investissements vers le EnRs... ce qui implique de réduire ceux du nucléaire car 1 euro dépensé ne peut pas l'être 2 fois: et ne vous en déplaise, l'exercice d'en faire la démonstration réside dans le simple fait de le dire (on ne peut pas dépensé 2 fois le même euro... par contre on peut dépenser des euros qu'on n'a pas grâce à l'endettement...) donc pas besoin d'un doctorat en économie ou en mathématique (par contre, la recherche sur la fusion nucléaire aujourd'hui doit continuer je le pense),

2. mutualiser les moyens avec d'autres et mettre en place des coopérations étroites pour empêcher les PVD de faire les mêmes erreurs que nous avons fait avec les énergies fossiles.

Le tout pour arriver a réduire les émissions mondiales... Ce qui est totalement dans notre intérêt propre: c'est là que l'intérêt général rejoint nos intérêts nationaux car produire des efforts en vain et dilapider notre argent pour au final subir tous les désagréments qu'on voulait éviter ça fait désordre !

 

Screenshot_2024-10-11-08-41-20-957_com.android.chrome-edit.jpg

Modifié par [email protected]

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Le 11/10/2024 à 07:31, gilbert43 a dit :

Au temps pour moi. Si electrifier les zones rurales des pays pauvres, c'est leur donner 10w pour recharger leur portable, alors les ENRi sont imbattables.

Caricaturer la position de l'autre ne changera pas le fond du problème...

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Le 11/10/2024 à 08:50, [email protected] a dit :

https://www.notre-environnement.gouv.fr/actualites/breves/article/ou-vont-les-investissements-en-r-d-pour-l-energie

.... je rabâche qu'il faut :

1. Flécher tous les investissements vers le EnRs... ce qui implique de réduire ceux du nucléaire (la recherche sur la fusion aujourd'hui doit continuer je le pense),

Merci pour le lien.

Que lit-on ?

"En 2022, sur les 825 millions d’euros de dépenses publiques pour la recherche nucléaire, 80 % sont consacrés à la fission, les 20 % restants étant alloués à la fusion.
Les projets de recherche financés concernent notamment les réacteurs modulaires de petite taille (PMR ou SMR en anglais pour Small modular reactors). Les PMR sont des réacteurs nucléaires à fission, de taille et puissance plus faibles que celles des réacteurs conventionnels. Les financements des PMR iront croissant dans les années à venir.
"

 

Autrement dit, il n’y a pratiquement plus de R&D sur la fission traditionnelle (EPR 2).

 

Le 11/10/2024 à 08:50, [email protected] a dit :

2. mutualiser les moyens avec d'autres et mettre en place des coopérations etroites pour empêcher les PVD de faire les mêmes erreurs que nous avons faite avec les énergies fossiles.

 

Les PMR ne seraient-ils pas une solution pour éviter que les PVD se jettent dans les combustibles fossiles ? 

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Le 11/10/2024 à 09:32, Gégé a dit :

Merci pour le lien.

Que lit-on ?

"En 2022, sur les 825 millions d’euros de dépenses publiques pour la recherche nucléaire, 80 % sont consacrés à la fission, les 20 % restants étant alloués à la fusion.
Les projets de recherche financés concernent notamment les réacteurs modulaires de petite taille (PMR ou SMR en anglais pour Small modular reactors). Les PMR sont des réacteurs nucléaires à fission, de taille et puissance plus faibles que celles des réacteurs conventionnels. Les financements des PMR iront croissant dans les années à venir.
"

 

Autrement dit, il n’y a pratiquement plus de R&D sur la fission traditionnelle (EPR 2).

 

Les PMR ne seraient-ils pas une solution pour éviter que les PVD se jettent dans les combustibles fossiles ? 

Pour rappel, il s'agit de l'investissement public.... Sur votre question: on pourrait être tenté de le croire mais le soucis avec les petits réacteurs nucléaires c'est qu'ils ne le rendent pas  :

- moins complexe,

- ni moins exigeant (https://www.irsn.fr/actualites/note-dinformation-sur-surete-reacteurs-modulaires-faible-puissance-small-modular),

- et de fait, ni moins onéreux (le coût de l'énergie fournie reviendrait plus chère que celle d'un EPR!)

On n'est pas prêt d'en voir fonctionner un dans un pays en voie de développement... Sauf à ce qu'il renonce à sa souveraineté au profit de l'une des grandes puissances (comme la Russie par exemple) qui, pour des raisons géostratégiques de prédation des ressources naturelles, pourrait en mettre à disposition de certains pays, au hasard ;-), africains, tout en conservant, naturellement, les clés des réacteurs! 

Car le terrain est propice puisqu'il y a un problème majeur d'accès à l'énergie sur lequel même l'OPEP, qui propose les moins chères des énergies (fossiles donc) mise pour son développement d'ici 2050... avec une augmentation des gaz à effet de serre conséquente alors qu'il faudrait les réduire instamment!

En gros, si on finit par trouver des petits réacteurs nucléaires dans les pays en voie de développement, seuls quelques uns, triés sur le volet, seront concernés... le reste filera dans les bras du dealer d'énergies fossiles le plus actif (gaz? pétrole? charbon?).

On peut retourner le problème dans tous les sens qu'on en tirera constamment la même conclusion: les énergies renouvelables constituent l'alternative la moins mauvaise en l'état pour répondre urgemment aux enjeux de lutte contre le changement climatique!

 

Modifié par [email protected]

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Le 11/10/2024 à 09:32, Gégé a dit :

Merci pour le lien.

Que lit-on ?

"En 2022, sur les 825 millions d’euros de dépenses publiques pour la recherche nucléaire, 80 % sont consacrés à la fission, les 20 % restants étant alloués à la fusion.
Les projets de recherche financés concernent notamment les réacteurs modulaires de petite taille (PMR ou SMR en anglais pour Small modular reactors). Les PMR sont des réacteurs nucléaires à fission, de taille et puissance plus faibles que celles des réacteurs conventionnels. Les financements des PMR iront croissant dans les années à venir.
"

 

Autrement dit, il n’y a pratiquement plus de R&D sur la fission traditionnelle (EPR 2).

 

Les PMR ne seraient-ils pas une solution pour éviter que les PVD se jettent dans les combustibles fossiles ? 

aux USA l'entreprise qui avait obtenu les subventions (2 milliards $)  afin de construire un SMR pilote a laissé tomber, à cause du coût prohibitif du projet : 9 milliards de $  soit plus que le coût annoncé des EPR2 ( 6 milliards €)

source : la presse : usine nouvelle, Challenges ...

Mais ils ont des projets en Roumanie, en  Tchéquie et même au Ghana. Le béton, l'acier, et la main d'oeuvre spécialisée en nucléaire (⁉️), doivent y être moins coûteux  🤔

 

Modifié par ManuTaden

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Le 11/10/2024 à 09:32, Gégé a dit :

Les PMR ne seraient-ils pas une solution pour éviter que les PVD se jettent dans les combustibles fossiles ? 

Bien que pro nucléaire, je ne crois pas trop à cette option. 

Que le reacteur soit petit ou grand, ca reste un reacteur nucleaire. Pour l'exploiter, il faut un systeme politique stable pour mettre en place une autorité de sûreté nucleaire et donc avoir la filière de formation d'ingénieurs qui va avec. 
On pourrait imaginer une autorité de sureté nucleaire mondiale pilotée par l'AIEA pour administrer le nucleaire civil des pays n'ayant pas les moyens de mettre en oeuvre une autorité nationale mais c'est plus facile a écrire qu'à faire. 

Quid ensuite de la gestion des déchets? 

Le nucleaire, c'est de la production a tres grosse echelle. Ca demande autrement plus de personnel qualifié pour l'exploiter qu'une centrale à gaz ou à charbon, je suis assez perplexe quand à la capacité de vendre et d'exploiter des petits reacteurs a des pays qui n'ont aucune filiere nucleaire, rapidement et pour pas cher.  

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Le 11/10/2024 à 10:24, ManuTaden a dit :

aux USA l'entreprise qui avait obtenu les subventions (2 milliards $)  afin de construire un SMR pilote a laissé tomber, à cause du coût prohibitif du projet : 9 milliards de $  soit plus que le coût annoncé des EPR2 ( 6 milliards €)

source : la presse : usine nouvelle, Challenges ...

Mais ils ont des projets en Roumanie, en  Tchéquie et même au Ghana. Le béton, l'acier, et la main d'oeuvre spécialisée en nucléaire (⁉️), doivent y être moins coûteux  🤔

 

le soucis c'est que le temps est compté et qu'on n'en dispose pas pour attendre simplement la réussite d'un tel projet (dont on peut au demeurant rationnellement douter au vu du fait que ceux qui disposent de moyens conséquents pour y parvenir n'y arrivent déjà pas comme vous l'avez si bien fait remarquer...). 

Modifié par [email protected]

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Le 11/10/2024 à 08:50, [email protected] a dit :

 

Dans le cas des EnRs, nous sommes face à un type d'investissement majoritairement privé qui ne questionne pas ce qu'il finance, ne remet pas en cause leur chaîne de valeur (linéaire et polluante) et malheureusement, eu égard à la prééminence du dogme économique libéral (basé sur des hypothèses aussi farfelues que les ressources premières sont soient illimitées soient substituables... si...si...) qui prévaut aujourd'hui dans les sphères de décideurs politiques, lorsqu'il y a des investissements publics

 

 

Grassement subventionné par le contribuable, tu as omis ce détail. 

Le nucleaire est une filière publique dont les benefices reviennent a l'etat. 
Les ENRi ce sont des investissements privés et des benefices qui vont au privé, mais qui sont largement subventionnés par de l'argent public. 

Tu as raison de dire que le nucleaire ne peut pas exister sans financement public (d'un autre coté qui a envie de voir cette filière entre les mains du privé avec une autorité de sureté gérée par Mc Kinsey?). Mais c'est également le cas de l'hydroelectricité qui même au pays chantre du liberalisme, les Etats Unis, est aux mains d'operateurs publics. 

Mais tu oublies quand même de dire que sans subventions publiques massives, les ENRi ne seraient pas non plus développées aussi rapidement. 

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Le 11/10/2024 à 10:35, [email protected] a dit :

le soucis c'est que le temps est compté et qu'on n'en dispose pas pour attendre simplement la réussite d'un tel projet (dont on peut au demeurant rationnellement douter au vu du fait que ceux qui disposent de moyens conséquents pour y parvenir n'y arrivent déjà pas comme vous l'avez si bien fait remarquer...). 

Pas vraiment, quand on voit les commentaires des antinucleaires sur nos amis Allemands, visiblement, on a le temps...

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Le 11/10/2024 à 10:40, gilbert43 a dit :

Grassement subventionné par le contribuable, tu as omis ce détail. 

J'ai peut-être omis le qualificatif de "grassement"... auquel j'ai substitué le mot "massivement"... mais pas le caractère indu de la chose (il me semble que c'est ce que vous dénoncez aussi! ) :

"lorsqu'il y a des investissements publics massifs, ils sont surtout là pour assoir les marges dégagées par ces mêmes investisseurs privés : c'est un cercle vicieux ! "

Le 11/10/2024 à 10:40, gilbert43 a dit :

Le nucleaire est une filière publique dont les benefices reviennent a l'etat. 
Les ENRi ce sont des investissements privés et des benefices qui vont au privé, mais qui sont largement subventionnés par de l'argent public. 

Vous oubliez ses errements de la grande époque AREVA... L'Etat y a perdu beaucoup, à mon sens (peut être trop... est-ce seulement rattrapable?). Aujourd'hui, avec les EnRs, celui-ci ne joue pas le rôle qu'il a pu avoir avec le nucléaire: autre époque, autre moeurs! Et en réalité, il conviendrait d'orienter de manière plus "directive" les recherches et développements quant au EnRs en replaçant au centre de la chaine de valeur, le progrès sociétal comme ce fut le cas pour le nucléaire en son temps...

Le 11/10/2024 à 10:40, gilbert43 a dit :

Tu as raison de dire que le nucleaire ne peut pas exister sans financement public (d'un autre coté qui a envie de voir cette filière entre les mains du privé avec une autorité de sureté gérée par Mc Kinsey?). Mais c'est également le cas de l'hydroelectricité qui même au pays chantre du liberalisme, les Etats Unis, est aux mains d'operateurs publics. 

Mais tu oublies quand même de dire que sans subventions publiques massives, les ENRi ne seraient pas non plus développées aussi rapidement. 

Vous avez raison, la privatisation de secteurs aussi sensibles que l'énergie est une hérésie. Et c'est bien parce que je ne sous-estime pas les investissements publics que je les réclame aussi désespérément pour développer, non pas les marges bénéficiaires des acteurs privés du renouvelables, mais des solutions de production bas-carbone compatibles avec le cadre d'exigence particulièrement contraignant imposé par la nature et l'aspiration à transformer nos sociétés de manière à ce qu'elles disposent d'une résilience "forte"! C'est à notre survie que doit travailler l'Etat.. pas à la reproduction d'une société qui nous entraîne vers notre disparition pure et simple.

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