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Jeanmanu

La fin du nucléaire, on y est enfin dans 10 ans! 2024?

Message ajouté par Fly,

Ce n'est pas la première fois que ce sujet est suspendu temporairement, en raison de dérapages dans les mots employés les uns envers les autres ou de comportements non acceptables sur un forum public.

Merci de rester cordial dans les échanges, sans quoi nous serons contraint de définitivement fermer le topic.

FLY

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Le 30/10/2024 à 11:47, gilbert43 a dit :

Ils ont le pouvoir de moins prendre l'avion, de ne pas changer de smartphone tous les 6 mois, d'apprendre a cuisiner des produits frais et de saison, de marcher au lieu d'avoir besoin d'une trottinette électrique pour faire 100m et de se servir d'internet pour s'informer avant d'aller manifester contre des LGV et des lignes de fret ferroviaire. 

Ensuite, ils peuvent aussi, faire de choix de s'orienter vers des filières où ils pourront changer les choses.

Jancovici répète souvent aux étudiants qu'ils ont un gros levier d'action en refusant d'aller bosser pour des boites qui ne sont pas vertueuses en matière environnementale. Ce sera toujours mieux que d'aller se filmer en manifestant devant un Apple store...avec un iPhone.

 

 

Non ca ce sont des conneries. Si on impute aux détenteurs du capital les émissions de leurs entreprises alors si je prends l'avion, ce n'est pas moi qui pollue mais les actionnaires de l'avionneur, de la compagnie aerienne et de la compagnie pétroliere qui a fait le plein...
C'est trop facile d'imputer aux autres ses propres emissions. 


Ca le fait penser à une vidéo d'un écolo qui était allé faire un voyage en Ouganda pour dénoncer les actions de Total...En avion Air France dont Total avait fait le plein...

Je ne réagirai pas a vos propos sur la "jeunesse" en elle-même car du point de vue qui est le votre, vous pouvez certainement constater la réalité tangible de ce que vous décrivez j'imagine... Pour ma part, j'ai plutôt dans mon entourage des jeunes qui voyagent (car ça forme la jeunesse!) en train (plutôt vertueux... enfin ça dépend où) ou en compagnies de car bien polluantes mais encore moins cher! D'autres bien entendu qui ne voyagent pas du tout faute de moyens...

La question reste de savoir quelle est la population la plus nombreuse entre la votre et la mienne pour pouvoir en tirer une "généralité" sur la jeunesse, je n'ai pas la réponse à cette question... Même si la situation globale pas fameuse de la précarité de l'emploi des jeunes et de la vie étudiante en France a tendance à m'éclairer un peu.

 

Par contre je rebondirai avec joie sur vos propos quant à la responsabilité dans nos sociétés des comportements d'achat... Typiquement sur votre exemple de l'avion, le kérosène est exempt de taxes (convention de Chicago) pour inciter justement à la consommation, c'etait le point parfait pour illustrer qu'il y a donc une responsabilité indéniable dans les émissions de GES et l'épuisement des ressources de ceux qui formattent le cadre spécifique de "la consommation de masse", dont vous aurez noté qu'il fonde entièrement notre société : c'est le consumérisme, alimenté par un business model portant sur la frustration, qui conditionne le productivisme dont la caractéristique est de fonctionner de paire avec un extractivisme échevelé! 

De l'autre côté, on peut incriminer des comportements individuels voir collectifs mais on le fera en sachant qu'une part provient de l'influence nocive de ce fameux business-model (basé sur la frustration) qu'illustre la célèbre et non moins cynique citation sur la pub avec "la vente du temps de cerveau disponible" (qui pourra de fait distinguer ce qui a été provoqué de ce qui était du libre-arbitre sans en savoir + sur les gens qu'on juge... Vous?)...

L'un dans l'autre, il faudra prendre un peu de hauteur en changeant la manière d'aborder la chose pour sortir du triangle de l'inaction (c'est pas les gens, c'est l'entreprise, c'est pas l'entreprise c'est l'Etat, c'est pas l'Etat, c'est les gens,...) et il y en a une (manière), c'est celle de la comparaison de l'impact des efforts "individuels" (consommation) VS "collectifs" (organisation)... Or, on constate que le premier n'agira que pour 1/4 dans la réussite de la baisse de nos émissions, alors que le second (organisation collective de la société) en sera pour 3/4 (carbone 4 - Jancovici)... En somme, vous pourrez aller vivre dans une forêt en France comme un hermite que votre empreinte sera plus élevée que celle d'un habitant d'un pays en voie de développement..

Quoiqu'il en soit, la responsabilité collective restera supérieure à la responsabilité individuelle dans une société qui souffre du syndrome de la reine rouge (cf. Alice au pays des merveilles - Gaël Giraud) Pour résumer, nos systèmes économiques libéraux s'effondrent s'il n'y a plus de croissance, ce qui oblige nos sociétés à accélérer perpétuellement puisque la cible fini toujours plus loin qu'on a déjà été et l'on en vient à la Reine Rouge qui répond à Alice au pays des merveilles "Ici, vous voyez, il faut courir le plus vite possible pour rester au même endroit. Si vous voulez aller ailleurs, il vous faut courir encore deux fois plus vite !"... 

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Le 30/10/2024 à 12:14, gilbert43 a dit :

Pour autant les études montrent que ce sont les plus jeunes qui prennent le plus l'avion, qu'ils sont les plus gros consommateurs de smartphones, tablettes et datas et que ce sont les plus grosses victimes du marketing de l'industrie agroalimentaire. 

les vieux, on sait qu'on en fera jamais rien, ils pilleront tout ce qu'ils peuvent piller.

"Les jeunes", "les vieux", ça n'existe pas. Ce sont juste des catégories totalement arbitraires qui sont commodes pour désigner des coupables.

"Les jeunes" ne se comportent pas tous de la même manière, pas plus que les vieux. Ce ne sont pas les mêmes qui consomment à outrance et qui manifestent leur colère.

 

Par ailleurs, il est faux de considérer que, puisqu'ils sont une minorité à protester, rien ne changera.

Les grands changements sociétaux sont très souvent portés par un nombre très faible d'individus. Ça fonctionne et c'est plutôt bon signe, les démocraties ont le devoir d'écouter les minorités.

Il ne faut pas s'imaginer que les droits et avancées sociales acquises sont le résultat de soulèvements massifs de la population. Ex : les normes antipollution, à la base tout le monde était contre, sauf quelques lobbyistes écolo.

Tout ceci a été étudié, je n'ai plus les chiffres mais on a identifié qu'au-delà d'un certain pourcentage de personnes prêtes à transgresser la loi ou d'aller en prison, la politique accédait à la requête. Les pourcentages sont très très faibles.

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Le 30/10/2024 à 10:22, cornam a dit :

Du passé comme ta vision des choses ? Ah pardon je voulais dire : sais-tu que la filière n’a pas été capable de finaliser une seule centrale depuis 2002 ? Pour voir vers le futur ; on peut dire, au sens propre, que tout miser sur le nucléaire ce n’est clairement pas une situation d’avenir !! 

Mais nouveau profil qui vient pour crier. On en a eu d’autres.
 

Qu’en penses-tu @rv45? Serait-ce "notre cher ami" ?

Je n’ai pas trop suivi ses dernières jours la discussion qui devient un peu indigeste je suis bien d’accord. Pour notre cher amis dont tu évoques les nombreux pseudos là si tu parles  et de quelques autres je ne peux encore moins te répondre cela fait très longtemps que j’ai exclu de la lecture donc je ne peux voir d’emblée ses message j’ai juste une information réduite qui me dit: » vous avez choisi d’ignorer le message de… »

 

Donc je ne lis pas les messages d’un nombre très important de pseudos dont la contribution est stérile en plus d'être très agressifs et irrespectueux. 

Modifié par rv45

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Le 30/10/2024 à 12:59, suseng a dit :

"Les jeunes", "les vieux", ça n'existe pas. Ce sont juste des catégories totalement arbitraires qui sont commodes pour désigner des coupables.

"Les jeunes" ne se comportent pas tous de la même manière, pas plus que les vieux. Ce ne sont pas les mêmes qui consomment à outrance et qui manifestent leur colère.

Si on ne traite pas le corps electoral dans sa globalité, la politique n'existe plus. 

La différence entre les jeunes et les vieux aujourd'hui, c'est que les vieux jouissent sans entraves et ce sont les jeunes qui payent la note (meme si dans le lot, il y a des retraités pauvres et des jeunes riches).

 

Le 30/10/2024 à 12:59, suseng a dit :

Par ailleurs, il est faux de considérer que, puisqu'ils sont une minorité à protester, rien ne changera.

Ce n'est pas une question de nombre, mais de moyen d'action. Une minorité peut changer les choses si elle agit. une majorité qui demande aux autres d'agir sans rien faire soi même, ca n'a aucune chance de fonctionner. 

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Le 30/10/2024 à 12:04, gilbert43 a dit :

Ca, c'est quand on est dans une analyse idéologique (les jeunes doivent voter comme moi). Effectivement, quand on fait du clientèlisme politique on segmente les jeunes en faisant son choix (les étudiants des grandes métropoles pour un parti bien connu qui se revendique n°1 chez les jeunes). 

On pourra aussi dire que c'est l'approche de toutes les sciences sociales qui auront tendance a se méfier des catégories toutes faites comme les "jeunes" par exemple....

Le 30/10/2024 à 12:04, gilbert43 a dit :

Plus généralement, ce qui interesse logiquement la jeunesse, c'est l'avenir. mais pour ca il faut être porteur d'une vision et d'un projet de long terme, ce qui est, aujourd'hui, complètement absent de l'offre politique.

Puisqu'on est sur le registre des lieux communs, la propension de la "jeunesse" a éviter de planifier sa retraite aura  tendance à indiquer que celle-ci vit intensément le moment présent, plutôt que d'attendre un projet pour l'avenir non? 

 

Le 30/10/2024 à 12:04, gilbert43 a dit :

Il n'y a aucune résignation. On est juste beaucoup trop gatés et même si on rale, on préferera toujours garder ce qu'on a que de risquer de perdre pour avoir mieux. 

C'est un point de vue qui se défend mais typiquement si l'on prend encore un peu de hauteur, on remarque qu'il y a une fragilisation, une pauperisation de la classe moyenne en France (https://www.inegalites.fr/La-perte-d-horizon-des-classes-moyennes-est-une-des-grandes-fractures-de-notre) dont on remarque qu'elle progresse et qui par rapport aux categories de la population les plus "pauvres", a encore quelque chose à perdre et continue donc d'aller voter pour justement tenter de préserver ce que la minorité possédante a décidé de lui laisser temporairement... Et ça commence à être tendu puisqu'ayant de moins en moins accès aux droits légitimes garanties par la République faute à un éloignement factuellement organisé des services publics qui sont aujourd'hui a l'os grâce au dogme économique libéral.

Le 30/10/2024 à 12:04, gilbert43 a dit :

Dans l'histoire politique de la France, les hommes d'état qui ont accomplis de grands projets avaient connu la guerre. Aujourd'hui, il n'y a plus de guerres, plus de vraies crises et on est des enfants gâtés qui demandent aux politiciens d'agir mais sans toucher à nos privilèges d'occidentaux. 

Seul quelqu'un qui n'a ni souffert du chômage, ni d'un salaire de misère peut penser qu'il n'y a pas une guerre en cours entre ceux qui accaparent les richesses comme jamais aujourd'hui, et ceux qui n'ont que leur force de travail pour vivre...

Je ne peux que me réjouir pour vous. Pour avoir vécu des moments très difficiles au début de ma vie professionnelle (ce fut long et laborieux... Heureusement c'est loin maintenant), pour ma part, cette guerre est évidente à mon sens. Ce n'est que mon point de vue bien entendu...

 

Le 30/10/2024 à 12:04, gilbert43 a dit :

C'est beaucoup plus simple que ca. La population qui vote Rn vit majoritairement dans le périurbain. Ce sont des gens qui vivent dans des territoires où les services publics ont diminué, qui font peu d'études et qui travaillent donc tres tôt. Ils n'ont pas les moyens d'envoyer leurs enfants a l'université. De l'état, ils voient surtout le négatif (les taxes et les reglements), pour le reste ils se débrouillent. 

Les classes populaires des grandes villes sont beaucoup plus dépendantes de l'etat, ils ont besoin de logements sociaux, d'accompagnement social, de transports publics etc. Pour leurs enfants, ils veulent qu'ils aillent faire des études supérieures. Un type qui vit dans un HLM ne peut pas se demerder pour se chauffer au bois, avoir des poules et un potager, acheter le la bouffe au black aupres des producteurs etc...
C'eest là que se crée la fracture entre les classes populaires urbaines et périurbaines. Les uns demandent à ce qu'on leur foute la paix tandis que les autres demandent a ce qu'on les aide plus. C'est une simple question de marge de manoeuvre. 

Je veux bien que ce soit plus simple mais, du coup, si votre démonstration vous apparaît limpide, je m'excuse mais je n'ai pas compris le lien entre "on veut qu'on nous foute la paix" et le vote RN... Pouvez vous expliquer svp? 

 

Modifié par [email protected]

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Le 30/10/2024 à 10:06, [email protected] a dit :

De fait, en prenant un peu de hauteur, on constate que le dogme économique libéral s'est imposé comme le paradigme suprême, une orthodoxie, instituant un ordre mondial, avec sa mythologie "méritocratique" (car comme on le sait à force de l'avoir trop entendu, derrière chaque grande fortune de ce monde, se cache un grand "mérite", de grandes capacités, voir même un don inné pour les affaires... Si,si...) , ses mécanismes de régulation (comme la sacro-sainte main "invisible" du marché dont l'État n'a pour rôle que d'attendre qu'elle le caresse sous peine de subir les 7 plaies de l'Egypte), ses principes fondateurs (les ressources naturelles sont illimitées et indéfiniment substituables) et la justification des inégalités qui va avec...

C'est cocasse que tu sois à la fois antinucléaire, pro ENRi et anti-liberal. Ca ne va pas du tout ensemble. 

Le nucléaire, c'est de la bonne vieille planification étatique, financée par l'etat, mise en oeuvre par des entreprises d'etat, exploitée par un opérateur étatique en situation de monopole dont les bénéfices reviennent a l'etat, le tout dans le cadre d'un service public de l'electricité. 

Les ENRi c'est l'exact inverse: le préalable a été le démantèlement du monopole de l'exploitant d'etat, la fin du service public avec des tarifs de marché pour les entreprises et collectivités locales, des financements et des bénéfices privés (mais dont la rentabilité est garantie par le contribuable) le tout sans la moindre planification en laissant faire le marché...

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Le 30/10/2024 à 13:52, gilbert43 a dit :

C'est cocasse que tu sois à la fois antinucléaire, pro ENRi et anti-liberal. Ca ne va pas du tout ensemble. 

Et il manque aussi le fait que je fasse partie des "vieux" (Du moins suis je plus proche de la fin que du début) et qu'avide de mon propre confort et de mes biens accumulés au prix de bien des efforts, je ne devrai m'inquiéter que d'en jouir ou de les faire fructifier! Si, si...

 

Le 30/10/2024 à 13:52, gilbert43 a dit :

Le nucléaire, c'est de la bonne vieille planification étatique, financée par l'etat, mise en oeuvre par des entreprises d'etat, exploitée par un opérateur étatique en situation de monopole dont les bénéfices reviennent a l'etat, le tout dans le cadre d'un service public de l'electricité. 

 

Oui, cette approche stratégique de l'énergie etait la bonne contextuellement en ce sens qu'il s'agissait de donner et tenir un cap, ce que le marché était et reste incapable de faire (car beaucoup trop "cher" et qui plus est à long terme), dans un monde qui n'avait que faire de devenir résilient puisqu'il l'était de toute façon: Sauf à se prendre une bombe nucléaire sur le nez, rien n'aurait alors freiné l'humanité dans sa course vers le progrès (du moins le pensait on). Car ce cap, c'était bien celui du progrès qui passait forcément par une énergie qui était a notre portée bien qu'onéreuse, complexe et exigeante car présentée comme "illimitée" et que seul un acteur majeur comme l'Etat était alors en mesure de gérer! 

Le 30/10/2024 à 13:52, gilbert43 a dit :

Les ENRi c'est l'exact inverse: le préalable a été le démantèlement du monopole de l'exploitant d'etat, la fin du service public avec des tarifs de marché pour les entreprises et collectivités locales, des financements et des bénéfices privés (mais dont la rentabilité est garantie par le contribuable) le tout sans la moindre planification en laissant faire le marché...

En réalité, les EnRs se sont développées au moment où le rôle de l'Etat commençait à être remis politiquement en cause par le dogme libéral (au niveau européen et national) et l'on attendait alors de lui qu'il accompagne, plutôt qu'il réglemente (la régulation autonome du marché plutôt que les règlementations trop contraignantes des Etats...) C'est peut être cela qui fait qu'on attribue si facilement une approche plus libérale aux EnRs que pour le nucléaire (malgré le long et douloureux épisode au même moment approximativement de la privatisation de l'atome avec AREVA)

 

Pour autant, rien n'est inéluctable et si un "contrôle public" strict (puisqu'en fait, c'est à cela que je suis favorable) est réinstallé, le contexte actuel, qui veut que la société aille à marche forcée vers une résilience apte à la faire résister au changement climatique, s'il implique une approche toute aussi strategique de l'énergie lui impose par contre de fuir la "concentration" de la production électrique, et donc le nucléaire, pour aller vers une production d'énergie "éclatée", accessible, simple, durable et renouvelable, destinée à irriguer l'ensemble du réseau qui compose la communauté nationale et au-delà, européenne, mais ancrée dans les spécificités des territoires avec à la clé une maîtrise de nos chaînes d'approvisionnement (et accessoirement, une baisse des émissions globales de GES dans le monde puisque l'accessibilité de cette même énergie en fait notre socle commun à tous sur cette planète)!

 

Par contre, il est vrai que cette configuration "locale" favorise un mode de gouvernance plus démocratique et moins bureaucratique (même si une dose de bureaucratie reste souhaitable par l'inertie de ses procédures car elle reste un obstacle avéré à l'arbitraire de l'autoritarisme) qu'une concentration de toutes les décisions au niveau de l'Etat car pouvoir réagir efficacement et rapidement apparaît comme une condition impérative à notre survie dans une période de transition par nature instable! En l'occurrence, par contrôle "démocratique", vous aurez compris que cela signifie "citoyen" et non "privatisé"...

 

La résilience de la puissance public doit donc pouvoir s'affirmer à travers des declinaisons locales de la gestion "collective" des communs ! On sait aujourd'hui que les ressources ne sont plus infinies et que la coopération doit s'installer inévitablement comme un principe de survie: l'Etat doit absolument être fort pour préserver l'assise démocratique de la gestion des communs face à la gestion chaotique des marchés à laquelle l'énergie n'échappe malheureusement pas pour l'heure! Il faut donc une véritable volonté politique indépendante de la puissance économique qui lui impose des limites nécessaires pour éviter la destruction du seul habitat compatible avec la vie humaine! Car les théories libérales de l'économie ont bien cette hérésie en commun de considérer que toutes les ressources naturelles sont gratuites et illimités ou indéfiniment substituables, la recherche de la maximisation du profit n'ayant alors rien de mal... Alors que bien au contraire cette logique prédatrice effondre littéralement tout avenir possible pour l'être humain! 

 

Modifié par [email protected]

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Le 30/10/2024 à 11:47, gilbert43 a dit :

Non ca ce sont des conneries. Si on impute aux détenteurs du capital les émissions de leurs entreprises alors si je prends l'avion, ce n'est pas moi qui pollue mais les actionnaires de l'avionneur, de la compagnie aerienne et de la compagnie pétroliere qui a fait le plein...
C'est trop facile d'imputer aux autres ses propres emissions. 

Non là vraiment tu es ridicule...

Allez je perdrai plus une seconde de mon énergie pour un menteur professionnel comme toi

/ignore

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Le 30/10/2024 à 09:06, [email protected] a dit :

Voici le type de projets concernant les moyens de stockage ou l'équilibrage réseau qui devraient être amené à se développer fortement si le fléchage des investissements notamment publics s'orientait réellement vers les solutions EnR (plutôt que vers le nucléaire et le gaz naturel... Hum... Cf taxonomie énergie verte européenne)

https://www.rte-france.com/projets/stockage-electricite-ringo

https://totalenergies.com/fr/projets/electricite/stockage-delectricite-batteries-nos-projets-realisations

https://www.edf.fr/collectivites/engager-votre-transition-energetique/references-et-realisations/mc-henry-une-avancee-en-matiere-de-stockage-denergie

https://fr.lhyfe.com/nos-unites-de-production/

https://fr.euronews.com/green/2024/03/14/finlande-la-plus-grande-batterie-de-sable-au-monde-sera-mise-en-service-dici-un-an

https://gravitricity.com/technology/

https://highviewpower.com/technology/

Etc...

Typiquement, en parallèle de la recherche de l'équilibrage réseau, celle du stockage hors batteries serait la plus intéressante dans le cadre de la "résilience" car il permet de réduire la demande "finale" en métaux "critiques" dont la transition énergétique via l'électrification est si friande! Il y a un enjeu majeur à ne pas "électrifier" voir à "désélectrifier" certains types d'activités "industriels" pouvant fonctionner directement avec une autre énergie... Par exemple, en privilégiant tous les outillages industriels tirant leur force de l'air comprimé sur des chaînes d'assemblage ou des ateliers de réparation... Car la transformation massive d'une partie importante des surplus de production d'électricité a base de renouvelables lors des gros pics de production en substance directement en chaleur, air comprimé, mouvement (énergie cinétique), etc... permet de réduire drastiquement autant le coût de la solution globale que son empreinte environnementale (extractivisme). Cependant, comme indiqué a maintes reprises, les retards d'investissement dans le domaine des EnRs, de l'ordre de 6000 milliards de dollars à rattraper sur les 6 prochaine années concernent l'atteinte d'un objectif dorénavant inatteignable... Plus la pente sera forte, plus le montant des investissements à produire pour réduire le réchauffement climatique via la réduction des émissions de GES culminera à des sommets vertigineux! D'ores et déjà aujourd'hui, il faut envisager de mettre en place des coopérations étroites pour mutualiser les financements autours du même socle commun à toutes les populations "riches" comme "pauvres" (car la force d'une chaîne se mesure a son maillon le plus faible... Ici pour résister à l'appel des énergies fossiles😞 une énergie omniprésente, renouvelable, simple et durable. Mais tant qu'il y aura un status quo en France quant à la place primordiale du nucléaire dans la production d'électricité, il faudra simplement aller brûler un cierge a l'église pour espérer qu'un autre pays prenne le lead et propose une feuille de route "commune" à tous les autres... Sachant que les grandes puissances d'aujourd'hui qui profitent des gains liés à l'exploitation des énergies fossiles ne seront pas les premieres a s'y engouffrer et freineront inéluctablement par tous les moyens possibles l'intégralité des pays les plus sensibles à leur sphère d'influence...

Pour résumer, les EnRs, ça va pas être simple mais rassurons nous, la sobriété, le plus gros chantier de la transition énergétique ne sera pas non plus ni le moins coûteux, ni le plus facile !

Votre texte sans paragraphe est indigeste.

 

Des expérimentations, et autres, de stockage c'est très bien mais cela ne réponds pas à mes questions du coût notamment.

 

Stockage sous forme de chaleur... vu le mauvais rendement, peut-être à réserver à faire de la chaleur.

Sous forme d'air comprimé... je n'y crois toujours pas.

Sous forme cinétique... c'est alléchant et en même temps pas nouveau, il y a plein d'idées, à voir ce que cela donnera.

 

Votre réponse ressemble à ce que fais rv45 : une accumulation de liens web qui ne prouve pas grand chose si ce n'est que plein de gens travaillent sur le sujet. Il faut analyser tout ça, les fruits des travaux, prendre du recul.

 

Les expérimentations batteries de RTE sont sur 100 MWh, 32 MW. 80 Millions d'€ dans le projet.

Pour un ordre d'idée, en 2023 la France a consommé 28.000 MWh de gaz, 10.000 MW max.

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Le 30/10/2024 à 09:40, cornam a dit :

Les éoliennes par le podcast Chaleur Humaine ! à écouter ! : https://podcasts.lemonde.fr/chaleur-humaine/202410290600-climat-faut-il-compter-sur-les-eoliennes

Avec Cédric Philibert, chercher AIE et IFRI.

Citation Thomas Veyrenc : "il n'y aura aucune transition énergétique sans éoliennes"

- les éoliennes ont un facteur de charge qui ne cesse de progresser(passé de 20 à 35% en 15 ans) y compris pour les éoliennes terrestres [donc aujourd'hui le nucléaire n'a un facteur de charge que deux fois supérieur aux éoliennes].

- il existe de nombreuses améliorations pour maximiser sa puissance de production grâce à des réglages, l'orientation de la tête et des pales, de diminution des pertes mécaniques etc...

- en 2004 il fallait 1 an pour déployer au niveau mondial 1GW de PV, en 2014 c'était chaque mois, en 2017 c'était chaque semaine et en 2023 c'est tous les jours ! C'est un développement exponentiel et aussi poru l'éolien mais un peu moins rapide ("pentu"). 

- EdF se disait capable de produire 2 EPR tous les 4 ans mais seulement après 2035... Donc entre 6 ou 8 pour 2050 (à comparer avec le voeu pieux des sénateurs hors sol !).

- les USA sont moins bons en éoliens maritimes que l'Europe.

- dans un scénario 100% renouvelable les centrales à gaz sur les calculs RTE, ne seront utiles que pour 2,6% (17TWh sur 645TWh par an) de la production électrique. Donc même en France on aurait assez de centrales à gaz pour un réseau 100% EnR ah pardon 97,6% renouvelable. Donc pas besoin du nucléaire et on aurait encore amélioré le mix en équivalent CO2/kWh [Mais bon si on arrive faire 6 centrales et prolonger les nôtres ça sera moins cher. Autant le faire].

- extraction de métaux : Elle ne sera jamais multiplée par 5 ou 10 c'est FAUX. Pour la transition c'est le Fer (la transition n'impactera son extraction que de quels %)), l'Or (ça sera négligeable car actuellement 90% de l'or c'est bijoux et réserves en Or, et seulement 10% pour TOUTE l'industrie.), et le Cuivre. Le cuivre là on connait le besoin qui n'est pas négligeable sauf qu'il y a 60 ans on pensait qu'on avait 280 Millions de tonnes de réserve, et les ressources de 1600 Mtonnes. Et depuis 60 ans on a déjà extrait 650 Mtonnes de Cuivre et on a 890Mtonnes de réserve, et les ressources sont estimées à plus de 5000 Mtonnes.

- Pour le Nickel en Indonésie il y a 10 à 15 fois plus d'émission de CO2 qu'au Canada.

- les pales ne sont jamais enterrées en EU ; ça c'est qu'aux USA [et c'est leur pb ?^^]

- la biodiversité aviaire : c'est un faux problème car les chats les pesticides etc et surtout le réchauffement climatique tuent beaucoup plus d'oiseaux. Donc faire la transition permettra d'avoir plus d'oiseaux et non pas moins !!

- les lobbies des énergies fossiles : il a fallait 28 ans pour dire qu'il fallait en sortir (aux Conférences des parties COP)

- les signaux lumineux : il suffit de les retirer et de mettre des transporteurs qui s'allument dans la nuit quand un avion s'approcherait trop.

- 70% du territoire est interdit d'éoliennes (pour les radars militaires de l'armée) alors que c'est une interdiction totalement franco-française. Et certaines régions n'ont aucune éoliennes (Auvergne Rhone Alpes et PACA) ce qui explique qu'il existe des concentrations d'éoliennes dans les hauts de France et le grand est.

- la Chine : ne construit plus 2 centrales à charbon par semaine notamment car la croissance ralentit car la croissance démographie ralentit et car les besoins de bases sont plutôt remplies. Donc la consommation de charbon chute pour ces 2 raisons (avec développement ultra rapide des renouvelables). Ils vont remplir fin 2024 les objectifs d'éoliennes et de solaires qu'ils s'étaient fixés pour 2030 !

- il n'y a pas de solution à court terme pour l'avion. Une croissance de l'avion rend incompatible la Net zéro poru l'aéronautique donc les pouvoirs publiques doivent mètre des vraies taxes sur l'aérien alors que tous les autres secteurs font des efforts.

Le souci d'une éolienne n'est pas sa puissance / capacité ou sa charge moyenne, c'est sa production inconstante.

 

"dans un scénario 100% renouvelable les centrales à gaz sur les calculs RTE, ne seront utiles que pour 2,6% (17TWh sur 645TWh par an) de la production électrique."

Vous avez un lien ? SVP

 

"les signaux lumineux : il suffit de les retirer et de mettre des transporteurs qui s'allument dans la nuit quand un avion s'approcherait trop."

Bonne nouvelle, il yapuka.

 

"Et certaines régions n'ont aucune éoliennes (Auvergne Rhone Alpes et PACA)"

Faux.

103 installations en ARA, 17 en PACA.

https://www.statistiques.developpement-durable.gouv.fr/publicationweb/549

 

" la Chine : ne construit plus 2 centrales à charbon par semaine notamment car la croissance ralentit car la croissance démographie ralentit et car les besoins de bases sont plutôt remplies. Donc la consommation de charbon chute"

Je ne vois aucune chute.

image.png.d5b29945191feafd8aa38c0096dabfdf.png

https://ourworldindata.org/energy#explore-data-on-energy

 

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Le renversement des énergies de stocks par les énergies de flux qui ont gagner la guerre des coûts. C’est un changement d’échelle coût du photovoltaïque coût des batteries évolution des réseaux avec la gestion des pointes. Une nouvelle révolution comme celle de l’automobile électrique. Une révolution en deux décennies, il y a ceux qui le feront et ceux qui ne le feront pas. 
Le bloquage, un pays dans le monde qui est en avance sur les autres la Chine. Et cela ne nous plaît pas forcément!

Et ce n’est pas avec des droits de douanes que cela changera. Quand allons nous arrêter de payer le nucléaire avec le démentellement. Surtout que nous avons plus un sou.

 

et le fossile fait de la résistance. On a pas provisionné la sortie du fossile. On a fait la sortie du charbon dans les années 80 on sait que cela ne se fait pas sans douleur et sans un coût.
 

On est pas sortie de l’auberge. 

 

 

Modifié par rv45

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Le 30/10/2024 à 23:36, gatouille a dit :

Votre texte sans paragraphe est indigeste.

 

Des expérimentations, et autres, de stockage c'est très bien mais cela ne réponds pas à mes questions du coût notamment.

 

Stockage sous forme de chaleur... vu le mauvais rendement, peut-être à réserver à faire de la chaleur.

Sous forme d'air comprimé... je n'y crois toujours pas.

Sous forme cinétique... c'est alléchant et en même temps pas nouveau, il y a plein d'idées, à voir ce que cela donnera.

 

Votre réponse ressemble à ce que fais rv45 : une accumulation de liens web qui ne prouve pas grand chose si ce n'est que plein de gens travaillent sur le sujet. Il faut analyser tout ça, les fruits des travaux, prendre du recul.

 

Les expérimentations batteries de RTE sont sur 100 MWh, 32 MW. 80 Millions d'€ dans le projet.

Pour un ordre d'idée, en 2023 la France a consommé 28.000 MWh de gaz, 10.000 MW max.

Bah... Pour faire plus digeste, je peux aussi simplement vous répondre qu'avec un retard d'investissements de 6000 milliards de dollars dans leur développement, d'une part, le coût des EnRs sera tout simplement pharaonique et d'autre part, que par le fait, on n'aura aujourd'hui pas grand chose à examiner si ce n'est des expérimentations "à la petite semaine" qui malgré leur faible nombre explorent malgré tout des pistes variées (et je vous engage à lire les articles, peut être aurez vous un avis moins définitif même si vous ne vous situez pas par rapport à mon approche basée sur l'idée que la "robustesse" d'une solution à faible valeur ajoutée aura plus d'importance dans la société résiliente de demain que celle "performante" à forte valeur ajoutée)...

 

Je pourrais continuer en vous disant que développer a l'échelle de la planete des capacités de production nucléaire ne se fera pas pour toutes les raisons qu'on connait déjà... Et qu'après 60 ans de nucléaire français, nos concitoyens n'échappent factuellement pas aux épisodes météo extrêmes, aux pandémies ou aux pénuries directement liés aux effets des activités humaines telles que déclinées dans nos sociétés modernes...

 

...et m'arrêter au final sur le fait que les énergies fossiles étant les plus accessibles, toute notre conversation s'avère inutile car on n'en sortira jamais... Ou alors, les pieds devants comme n'importe quel junky! Mais je passerai pour un pessimiste irracible...

 

Cependant, avec ce raisonnement, il ne me restera absolument rien à prouver puisque c'est simplement la situation actuelle que je dépeints. Il vous reviendrait alors à vous de prouver que rester sur le status quo du nucléaire en France fera baisser les émissions mondiales de GES, et aura un impact sur les effets du réchauffement climatique sur notre territoire national (malgré un bilan annuel notable en terme de dégâts dûs par exemple dernièrement aux innondations, demain aux feux de forêts, etc .. qui vous contredirait inéluctablement)... Si d'aventures vous n'y parveniez pas, alors autant arrêter de se poser des questions inutiles et basculer entièrement dans le chaudron magique des énergies fossiles pour en profiter jusqu'au dernier moment puisque rationnellement, on aura été incapable de "prouver" sur le fond,  vous, fonctionnellement, l'intérêt du nucléaire et moi, sociétalement, celui des EnRs...

Beaucoup, pour ne pas dire la majorité, ont déjà choisi cette dernière voie bien plus confortable, quoique "sans issue": "après moi, le déluge!"

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Le 31/10/2024 à 00:05, gatouille a dit :

Vous avez un lien ? SVP

Faux.

103 installations en ARA, 17 en PACA.

Je crois que vous n'avez pas compris que c'est un résumé (écrit) des propos de Cédric Philibert dans le podcast. Donc adressez vous à lui....

D'autre part 103 éoliennes en ARA c'est ... RIDICULE franchement :D (à mon humble avis)

Je vis en Grand Est en en ARA donc la différence est notable... Donc je m'associe à Cédric philibert sur ce point pour dire que la région "PACA ne joue pas le jeu" des éoliennes comparativement au Grand Est et aux Hauts de France (c'était la nature de son propos et je crois mêmes ses propres mots en reprisant et en ciblant plus cess 2 régions)..

https://www.thewindpower.net/fiche-pays-carte-1-france.php

Ne me dites pas que le nombre d'éoliennes est comparable (selon ressource de vent) entre GE, et Hts de F avec PACA et ARA...

Dans le département de l'Aube qui est archi plat comme département, et bien malgré la "platitude" on peut voir entre 100 et 200 éoliennes clignoter par une nuit sans nuages. Donc un rayon de 30/40km de visibilité. LOIN d'être toute la superficie de toute la nouvelle (grande) région GE. Alors je rejoins Cédric Philibert pour dire que même l'ARA ne produit pas assez en éolien an fonction de son potentiel.

Mais Attention à pondérer avec 70% du territoire non accessible à cause de la très stricte intransigeance de nos radaristes  militaires :)

 

conclusion : donc je confirme M. Philibert car, en nombre, c'est bien plus proche de la vérité que du mensonge ;)

Modifié par cornam

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Radiographie des climatosceptiques : des Français plutôt de droite, âgés et opposés aux écolos

Le doute sur l’origine ou l’existence du réchauffement climatique ne découle pas d’un manque de connaissances ou d’une défiance des scientifiques, mais d’un rejet de ce qui menace certains modes de vie et valeurs, selon une enquête de l’ONG Parlons climat.

 

Citation

Cela s’apparente à un curieux paradoxe : alors que les catastrophes climatiques se multiplient, à l’instar des inondations qui ont dévasté le sud-est de l’Espagne mardi 29 et mercredi 30 octobre, le nombre de climatosceptiques ne cesse de progresser. En France, malgré les inondations, les canicules et les incendies à répétition, les propos qui sèment le doute sur l’origine ou l’existence même du réchauffement climatique prolifèrent sur les plateaux, sur les réseaux sociaux et dans les librairies.

« Le seul débat qu’il y a, c’est de savoir quelle est la part de la responsabilité humaine » dans le réchauffement climatique, affirmait ainsi la députée européenne d’extrême droite Marion Maréchal sur BFM-TV, le 25 octobre, tout en se défendant d’être climatosceptique. « Il y a toujours eu des changements climatiques. Il y avait des vignes en Angleterre à la fin du Moyen Age », argumentait le lendemain, sur CNews, Joseph Thouvenel, directeur de la rédaction de la revue trimestrielle Capital social, s’interrogeant sur « les cycles et les causes ». Mélangeant le climat et la météo – « ils n’arrivent pas à nous prévoir la météo pour dans quarante-huit heures… » –, il récusait lui aussi le consensus scientifique.

Un groupe hétérogène

Le dernier rapport du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC), la synthèse la plus complète sur la question, attribue en réalité de manière irréfutable l’intégralité du réchauffement en cours aux activités humaines.

FRA-4424-CLIMATOSCEPTICISME-1-700.png

Pourtant, si les thèses climatosceptiques fleurissent ces dernières années, peu d’études se sont penchées sur le profil et les motivations de leurs auteurs en France. Dans une enquête publiée jeudi 31 octobre, l’ONG Parlons climat lève le voile sur ce groupe hétérogène qui représente plus d’un tiers de la population française. L’association, spécialisée dans la mobilisation de l’opinion sur la transition écologique, a passé au crible les principaux sondages publiés entre 2020 et 2023, notamment le baromètre de l’Agence de la transition écologique (Ademe), et a mené des entretiens au long avec vingt-quatre personnes identifiées comme climatosceptiques au sein d’un panel.

 

Les études d’opinion montrent toutes une augmentation du climatoscepticisme depuis 2020, défini comme la « réfutation ou mise en doute de l’existence du changement climatique, ou de l’impact des activités humaines comme cause principale de celui-ci ». Les sceptiques atteignent ainsi entre 35 % et 43 % des sondés en 2023, selon les différents baromètres, contre entre 20 % et 32 % en 2020.

FRA-4424-CLIMATOSCEPTICISME-3.png

Principal fait marquant, ce phénomène touche l’ensemble de la société. Il est toutefois plus fort chez les plus de 65 ans, au sein des classes populaires, chez les personnes moins diplômées et surtout à droite de l’échiquier politique. Les climatosceptiques représentent ainsi 31 % de sondés se déclarant à droite et 42 % de ceux très à droite, contre 13 % parmi ceux se positionnant à gauche. Aucune appartenance politique n’en est exempte : les sceptiques représentent 10 % des individus proches du parti Les Ecologistes. « Mais la variable la plus déterminante est le rejet du sujet environnemental et des mouvements écologistes », indique Amélie Deloffre, cofondatrice de Parlons climat.

Climatosceptiques « mous » ou « durs »

Autre enseignement de cette radiographie : le climatoscepticisme ne constitue pas un groupe homogène, mais masque plutôt de nombreuses nuances de doute. En croisant les réponses des climatosceptiques sur la confiance dans les scientifiques et sur la nécessité des territoires à s’adapter au réchauffement, les experts de Parlons climat ont identifié deux grandes familles : 30 % de climatosceptiques « mous » et 24 % de « durs ». Les premiers doutent de la proportion de la responsabilité des activités humaines dans le réchauffement, interrogent certaines politiques publiques (taxe sur les véhicules polluants, obligation de rénovation des logements, etc.), mais sans s’y opposer beaucoup plus que la moyenne des Français. Les seconds, un groupe plus masculin, âgé et situé à l’extrême droite, considèrent le changement climatique comme naturel et rejettent fortement les politiques environnementales. Seule une part marginale de ces derniers nie l’existence même du changement climatique.

 

D’une manière contre-intuitive, les scientifiques restent une figure respectée chez une majorité de climatosceptiques. « Une partie de la population s’interroge de bonne foi et n’a pas forcément accès à l’état des connaissances scientifiques, surtout avec l’énorme désinformation sur les réseaux sociaux », estime la climatologue Valérie Masson-Delmotte, ancienne coprésidente du groupe 1 du GIEC.

Pour Parlons climat, toutefois, le climatoscepticisme ne puise pas son origine dans un manque de connaissances mais dans l’idéologie politique des individus. « On est gouvernés par des croyances ; les faits scientifiques ne peuvent pas suffire à convaincre, assure Amélie Deloffre. Le climatoscepticisme est une réaction à ce qui est perçu comme une menace, même si la désinformation vient le nourrir et l’attiser. »

Rejet de l’écologie politique

Les ressorts du climatoscepticisme, selon l’étude, sont à chercher dans un rejet de l’écologie politique, perçue comme punitive et radicale, dans la défense d’un mode de vie (la colère de voir sa liberté et son libre arbitre restreints et de se sentir culpabilisés, la peur de devoir changer ses habitudes, etc.) ou encore un sentiment d’impuissance face au changement climatique. « En résumé, on rejette l’idée du changement climatique quand il vient remettre en cause nos valeurs. C’est particulièrement sensible chez beaucoup de personnes qui peuvent se dire proches de la nature mais rejettent fortement les écologistes qui sont, selon eux, un danger sur les modes de vie », précise Mélusine Boon-Falleur, chercheuse en sciences cognitives au centre de recherche sur les inégalités sociales de Sciences Po, qui a contribué à l’étude.

 

Dernier facteur, les climatosceptiques expriment une forte défiance institutionnelle, qui vire parfois au complotisme, comme en témoignent les nombreuses mentions de « manipulation », voire d’« instrumentalisation », dans les entretiens réalisés par Parlons climat. « Il y a un scepticisme organisé, une entreprise qui a une volonté de détruire la réalité du changement climatique et qui, pendant le Covid-19, est venue s’agréger à une constellation de sites antivaccin », rappelle Daniel Boy, directeur de recherche émérite à Sciences Po, qui supervise le baromètre de l’Ademe publié depuis 2000.

FRA-4424-CLIMATOSCEPTICISME-2.png

Dans une étude publiée en 2023, le scientifique David Chavalarias avait montré que beaucoup de comptes climatosceptiques français sur le réseau social X, dont le nombre a bondi à l’été 2022, étaient antivaccin, proches de l’extrême droite, relayaient la propagande pro-Kremlin dans la guerre en Ukraine et tenaient des propos complotistes. « La grande question pour l’avenir est de savoir si cette frange dure va devenir envahissante et convaincre de plus en plus de monde », s’interroge Daniel Boy.

 

Plus généralement, c’est le « climatoscepticisme ordinaire », selon le terme d’Amélie Deloffre, qui risque de gagner du terrain à mesure que la transition écologique crée des tensions. Face à ces dynamiques délétères, dont dépendra en partie l’avenir des politiques climatiques, elle appelle à « montrer les solutions » et à « trouver d’autres messages et d’autres émetteurs », en clair : que l’écologie soit portée par d’autres que les écologistes. Valérie Masson-Delmotte, elle, invite à parler des bénéfices pour la santé ou pour la souveraineté de la lutte contre le changement climatique. Afin de faire aussi « raisonner les valeurs liées à l’égoïsme ».

 

Modifié par cornam
source : https://www.lemonde.fr/planete/article/2024/10/31/radiographie-des-climatosceptiques-des-francais-plutot-de-droite-ages-et-opposes-aux-ecolos_6368363_3244.html

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Le 31/10/2024 à 09:31, suseng a dit :


 


Le profil typique d'au moins la moitié des intervenants sur ce forum.

😁... Je suis bien placé pour dire que la nature de l'être humain est changeante... Ni les rôles, ni les fonctions, ni les caractères qu'on attribue à quelqu'un ne restent figés dans le temps. Ma femme m'a souvent trouvé très "***" (tiens! "'censuré"... enfin "modéré"! Détendez vous, ce qualificatif s'adressait à moi!) ce qui ne rend que meilleurs les moments où elle est agréablement surprise! 😉

 

Personne ne "vaut" plus qu'un autre, mais savoir s'extraire de ses propres turpitudes donne un avantage certain dans la vie: rien ne vaut la confrontation pour se remettre en question.

 

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Thèse de Maria De La Candelaria sur "l'îlotage PV" comme solution pour limiter le cout en développement d'infrastructures réseau et facteur de résilience : https://tecsol.blogs.com/mon_weblog/2024/10/9èmes-rencontres-business-hydrogrenoble-un-trophée-de-linnovation-doctorant-sur-lîlotage-photovoltaï.html

Citation

Le Trophée « doctorants » a récompensé Maria De La Candelaria pour sa thèse sur l'îlotage des réseaux de distribution soutenus par des unités photovoltaïques (PV). Elle explore la possibilité d'exploiter des micro-réseaux îlotés dans les réseaux de distribution en cas d'indisponibilité du réseau principal. Cette solution permet aux gestionnaires de réseau d'augmenter la fiabilité et la résilience des infrastructures, limitant ainsi les investissements matériels.

Juste pour répondre à ceux qui disent que le développement des EnR va couter plus cher en réseau RTE en France métropolitaine. Bah ça dépend et c'est pas simple à estimer. Et donc globalement ...pas vraiment :) (ici le sujet N'est PAS de faire 100% EnR, car ce sujet/scénario a été estimé à +15% par RTE).

Modifié par cornam

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Le 30/10/2024 à 18:44, cornam a dit :

Non là vraiment tu es ridicule...

Allez je perdrai plus une seconde de mon énergie pour un menteur professionnel comme toi

/ignore

Menteur professionnel, rien que ca?🤣🤣🤣

A qui j'envoie mon RIB du coup?

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Le 31/10/2024 à 08:27, cornam a dit :

Je crois que vous n'avez pas compris que c'est un résumé (écrit) des propos de Cédric Philibert dans le podcast. Donc adressez vous à lui....

D'autre part 103 éoliennes en ARA c'est ... RIDICULE franchement :D (à mon humble avis)

Je vis en Grand Est en en ARA donc la différence est notable... Donc je m'associe à Cédric philibert sur ce point pour dire que la région "PACA ne joue pas le jeu" des éoliennes comparativement au Grand Est et aux Hauts de France (c'était la nature de son propos et je crois mêmes ses propres mots en reprisant et en ciblant plus cess 2 régions)..

https://www.thewindpower.net/fiche-pays-carte-1-france.php

Ne me dites pas que le nombre d'éoliennes est comparable (selon ressource de vent) entre GE, et Hts de F avec PACA et ARA...

Dans le département de l'Aube qui est archi plat comme département, et bien malgré la "platitude" on peut voir entre 100 et 200 éoliennes clignoter par une nuit sans nuages. Donc un rayon de 30/40km de visibilité. LOIN d'être toute la superficie de toute la nouvelle (grande) région GE. Alors je rejoins Cédric Philibert pour dire que même l'ARA ne produit pas assez en éolien an fonction de son potentiel.

Mais Attention à pondérer avec 70% du territoire non accessible à cause de la très stricte intransigeance de nos radaristes  militaires :)

 

conclusion : donc je confirme M. Philibert car, en nombre, c'est bien plus proche de la vérité que du mensonge ;)

Sinon on peut aussi comprendre qu'une région accidentée avec beaucoup de relief dont les cretes sont mal desservie en routes a grand gabarit pour amener les futs et les pales est beaucoup moins propice a l'installation d'éoliennes qu'une région plate. 

Ne parlons meme pas du potentiel éolien local qui est fortement perturbé par les massifs. Si on ne met pas d'éoliennes en fond de vallée, c'est qu'il y a une bonne raison. 

On a deja fait la connerie de faire de l'éolien en mer pour "faire comme les autres" sans se soucier de la nature des fonds marins: résultat: des tarifs supérieurs a 120€ du MWh...


 

Modifié par gilbert43

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Le 30/10/2024 à 16:23, [email protected] a dit :

 Car ce cap, c'était bien celui du progrès qui passait forcément par une énergie qui était a notre portée bien qu'onéreuse, complexe et exigeante car présentée comme "illimitée" et que seul un acteur majeur comme l'Etat était alors en mesure de gérer! 

Ca n'a jamais été la vision de la Cogema à l'epoque qui a sans cesse cherché a diversifier ses approvisionnements en uranium.

 

 

Le 30/10/2024 à 16:23, [email protected] a dit :

En réalité, les EnRs se sont développées au moment où le rôle de l'Etat commençait à être remis politiquement en cause par le dogme libéral (au niveau européen et national) et l'on attendait alors de lui qu'il accompagne, plutôt qu'il réglemente (la régulation autonome du marché plutôt que les règlementations trop contraignantes des Etats...) C'est peut être cela qui fait qu'on attribue si facilement une approche plus libérale aux EnRs que pour le nucléaire (malgré le long et douloureux épisode au même moment approximativement de la privatisation de l'atome avec AREVA)

 

Les ENR on surtout servi de cheval de troie à la liberalisation du marché de l'electricité. Cette liberalisation a été imposée a l'etat francais par l'allemagne. même si les politiciens de l'epoque ne se sont pas battus contre ce diktat, ce n'etait pas une volonté francaise. 
Et AREVA n'a jamais été une entreprise privée, et il n'a jamais été question qu'elle le devienne. 

 

 

Le 30/10/2024 à 16:23, [email protected] a dit :

s'il implique une approche toute aussi strategique de l'énergie lui impose par contre de fuir la "concentration" de la production électrique, et donc le nucléaire, pour aller vers une production d'énergie "éclatée", accessible, simple, durable et renouvelable

 

Le 30/10/2024 à 16:23, [email protected] a dit :

destinée à irriguer l'ensemble du réseau qui compose la communauté nationale et au-delà, européenne,

Les deux ne vont pas ensemble et cela n'a strictement aucune rationalité industrielle. D'autant plus que ce n'est ni simple, et encore moins interessant en termes de prix. 

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Le 31/10/2024 à 09:31, suseng a dit :


Le profil typique d'au moins la moitié des intervenants sur ce forum.

et certains encore assez jeunes, paraissent avoir 30 ans de plus que l'âge annoncé

 

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Le 31/10/2024 à 10:47, gilbert43 a dit :

Ca n'a jamais été la vision de la Cogema à l'epoque qui a sans cesse cherché a diversifier ses approvisionnements en uranium.

C'était une des justifications majeures, avec celle de la souveraineté énergétique, annoncée aux français pour chercher leur approbation...

Sans cette dernière, pas de nucléaire en France car ce genre de choix stratégique reste un choix foncièrement Politique.

Le 31/10/2024 à 10:47, gilbert43 a dit :

Les ENR on surtout servi de cheval de troie à la liberalisation du marché de l'electricité. Cette liberalisation a été imposée a l'etat francais par l'allemagne. même si les politiciens de l'epoque ne se sont pas battus contre ce diktat, ce n'etait pas une volonté francaise. 

Et AREVA n'a jamais été une entreprise privée, et il n'a jamais été question qu'elle le devienne. 

Pour résumer, c'est la faute aux Allemands et non, c'est un mensonge de dire qu'à partir de mai 2011, l'intégralité du capital d'Areva est cotée sous forme d'actions ordinaires sur le marché financier... Ah bon ?

 

Le 31/10/2024 à 10:47, gilbert43 a dit :

Les deux ne vont pas ensemble et cela n'a strictement aucune rationalité industrielle. D'autant plus que ce n'est ni simple, et encore moins interessant en termes de prix. 

1. Personne n'a dit que c'était simple...

2. Et, je vous confirme que si on ne prend le problème que par la question de la rationalité industrielle, alors jamais le nucléaire n'aurait été ne serait ce qu'évoqué comme une option raisonnable en son temps (le programme nucléaire civil français peut dire merci à la filière militaire pour son développement), 

3. Lorsqu'on aborde le sujet dans la perspective de la résilience de nos sociétés, il est plutôt incohérent d'imaginer un système "éclaté" de production d'énergie qui ne fonctionnerait pas selon une dynamique de flux "entrants" et "sortant" avec un réseau plus "vaste" (national voir européen) auquel il s'intègrerait naturellement... L'idée "partagée" restant de maîtriser le plus possible sa chaîne d'approvisionnement d'énergie en exploitant des moyens les plus "robustes" et pas forcément les plus "performants" a terme (tiens, encore une incohérence avec le système actuel! Rassurez vous il y en aura d'autres car c'est bien celui qu'il faut changer!)

4. Si le problème majeur c'est le prix, contentons nous des energies fossiles, elles sont imbattables ! 

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Le 31/10/2024 à 11:12, [email protected] a dit :

c'est un mensonge de dire qu'à partir de mai 2011, l'intégralité du capital d'Areva est cotée sous forme d'actions ordinaires sur le marché financier... Ah bon ?

 

 

Oui.
L'integralité du capital a été coté sous formes d'actions, mais seulement 2% de ces actions étaient sur le marché.

https://www.sa.areva.com/finance-structure-du-capital

 

Modifié par gilbert43

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Le 31/10/2024 à 11:12, [email protected] a dit :

Et, je vous confirme que si on ne prend le problème que par la question de la rationalité industrielle, alors jamais le nucléaire n'aurait été ne serait ce qu'évoqué comme une option raisonnable en son temps, 

Au contraire, le programme nucleaire Francais a été une réussite grace a sa rationalisation industrielle: reacteurs de forte puissance et effet de série pour réduire les couts de construction. 

Ca a permis de produire une electricité moins chere qu'avec les energies fossiles.

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Le 31/10/2024 à 11:39, gilbert43 a dit :

Oui.
L'integralité du capital a été coté sous formes d'actions, mais seulement 2% de ces actions étaient sur le marché.

https://www.sa.areva.com/finance-structure-du-capital

 

C'est pas faute d'avoir laisser du mou dans les rênes au prix d'un imbroglio de montages financiers au résultat qu'on connaît - les coûts du nucléaire étant ce qu'ils sont et les horizons étant tout sauf à court terme, cette tentative infructueuse qui a malgré tout attiré des acteurs privés au prix de manœuvres obscures était vouée à l'échec... Sauf dans l'esprit des tenants du dogme économique libéral pour lesquels point de salut sans affaiblir l'État.

Heureusement qu'on en est revenu... 

Modifié par [email protected]

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