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Jeanmanu

La fin du nucléaire, on y est enfin dans 10 ans! 2024?

Message ajouté par Fly,

Ce n'est pas la première fois que ce sujet est suspendu temporairement, en raison de dérapages dans les mots employés les uns envers les autres ou de comportements non acceptables sur un forum public.

Merci de rester cordial dans les échanges, sans quoi nous serons contraint de définitivement fermer le topic.

FLY

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Le 26/10/2024 à 14:12, gilbert43 a dit :

Aucun pro nuke ne parle du monde. Ça c'est votre marotte a vous. 

 

Je suis contribuable et électeur français, je sais que je n'ai aucune prise sur la politique énergétique des autres pays.

contribuable, qui achète des panneaux, sans doute chinois, afin de moins consommer d'électricité, et donc de moins payer de taxes destinées à couvrir les coûts importants de la construction des centrales dont il aime consommer l'électricité entre 7 et 8h et en soirée.

 

Le 26/10/2024 à 12:25, gilbert43 a dit :

Quelques dizaines de kg d'explosif sont incapables de percer les 90cm de beton du dome des reacteurs de premiere génération. Il faut obligatoirement des munitions a charge pénétrante.
 

quand vous souhaitez démolir un mur en béton il y a deux méthodes :

mode bourrin => une grosse machine de type grue, et on tape très fort

mode plus soft => on tape plusieurs fois, on fait des trous et on retape encore

on final on obtient le même résultat => le béton est percé, le mur s'effondre

 

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Le 26/10/2024 à 15:19, ManuTaden a dit :

contribuable, qui achète des panneaux, sans doute chinois, afin de moins consommer d'électricité, et donc de moins payer de taxes destinées à couvrir les coûts importants de la construction des centrales dont il aime consommer l'électricité entre 7 et 8h et en soirée.

 

 

 

Aucune idée, sunpower, c'est chinois? Possible. 

Ma Tesla est déjà fabriquée en chine...
 

Jusque la, toutes les augmentations de taxes sur l'electricité l'ont été pour financer... Les ENRi

Je récupère juste ce qu'on m'a pris.

 

Le 26/10/2024 à 15:19, ManuTaden a dit :

quand vous souhaitez démolir un mur en béton il y a deux méthodes :

mode bourrin => une grosse machine de type grue, et on tape très fort

mode plus soft => on tape plusieurs fois, on fait des trous et on retape encore

on final on obtient le même résultat => le béton est percé, le mur s'effondre

Ca vient de toi ou de ton militaire la tactique offensive des ptits trous?

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Le 26/10/2024 à 01:14, [email protected] a dit :

Un rapport très récent de l’IRENA fait le point sur les progrès accomplis par les pays dans la réalisation des objectifs de développement durable 7 et 13 particulièrement - énergie accessible et lutte contre le réchauffement climatique -  fixés pourquoi faire ? Pour conserver une hausse de la température moyenne planétaire à 1,5° ! L'objectif est donc moins "relatif" que ce que vous semblez indiquer... Que dit-il ce rapport sur ce retard? Qu'il faut tripler la capacité en matière d'énergies renouvelables d'ici 2030 pour y arriver, c. à d. en 6 ans, ce qui n'est jamais arrivé! On est à 34 % sous l’objectif fixé. Je vous laisse regarder le graphique peu engageant des posts précédents...

Pour rattraper ça, il faut un investissement annuel dans les capacités renouvelables atteignant 1 500 milliard de dollars chaque année entre 2024 et 2030, au lieu des 570 milliards de dollars de 2022... Ça fait 6000 milliards de dollars d'écart sur ces 6 ans!

 

L'AIE indique que les sources d’énergie renouvelables devraient répondre à près de la moitié de la demande totale d’électricité d’ici la fin de la décennie, sans atteindre l’objectif fixé par les Nations unies.

 

Je peux le répéter une fois de plus mais "on n'a jamais raison tout seul!" On peut bien avoir baissé nos émissions carbone, à partir du moment où l'on subit quand même les effets du réchauffement climatique après 50 ans de nucléaire, il convient de se poser la question de savoir si l'on s'y est bien pris pour y échapper! En réalité, il faudrait adopter la bonne posture pour permettre la mutualisation des investissements et la mise en place d'une coopération étroite autours du même enjeu "global" et là, ça pêche

Une énergie accessible, simple et durable, (ODD 7), ça n'est pas le profil du nucléaire... Or, c'est la seule problématique commune possible entre pays "riches" et pays "en voie de développement"! C'est donc la bonne approche pour aborder une problématique qui reste avant tout "planétaire"... et non "nationale"... faut il encore le rappeler? 

 

Non, ça ne regarde pas qu'elle... De la même manière que nous scrutons nos voisins et nous permettons certaines réflexions sur leur choix énergétiques, sans aller très loin, il me semble bien que l'Allemagne en prend régulièrement pour son grade dans la bouche des pronukes sur ce forum, il est tout a fait naturel à minima que les français interrogent les choix de leurs décideurs politiques par rapport à la cohérence de la lutte à laquelle leur décision doit donner corps, ou que d'autres pays ayant à coeur que ce combat réussisse (il en va de notre survie quand même) en fasse de même ! La feuille de route nationale en la matière est une impasse lorsqu'elle est fixée sans tenir compte du contexte international...

 

L'idée ce n'est pas de se concentrer sur le PV ou l'éolien, mais de développer au possible des solutions variées et complètes sur un socle d'énergies renouvelables plus vaste...

Non... Je ne dis pas que le nucléaire est trop cher... Je dis que dans l'arbitrage en terme d'investissements que nous impose l'emballement climatique entre nucléaire et EnRs:

1. L'urgence donne le "la" : il faut déployer vite du "bas-carbone"... Et le nucléaire ne peut pas être déployé rapidement.

2. La réussite de la lutte contre le réchauffement climatique nous impose de mener un combat collectif plutôt qu'un combat chacun dans son coin... Il nous faut alors peaufiner les mêmes armes pour que chacun dispose des mêmes chances de protéger son voisin de ses propres émissions (et là je pense aux émissions à venir des pays en voie de développement autant que des gros pollueurs actuels comme la Chine et l'Inde)!

3. Ce sont les "moyens" qui vont conditionner la "fin": et là c'est plutôt une critique de la manière dont on déploie actuellement des EnRs "high-tech" à forte valeur ajoutée alors qu'il les faudrait encore plus abordables pour suivre le rythme que nous impose la réussite de nos objectifs!

Si nous n'étions que deux, le raisonnement se tiendrait... Mais typiquement avec l'exemple du facteur d'emissions du mix électrique français "consommé" (et non "produit"... Puisque nous importons de l'électricité de chez nos voisins), on ne peut que constater que nous bénéficions des efforts de décarbonation du kWh chez tous nos voisins "engagés" notamment de ceux qui n'étaient pas dotés de moyens nucléaires conséquents mais de grosses capacités a base d'énergies fossiles! Quand bien même nous développerions massivement et urgemment nos capacités d'énergies renouvelables, nous n'atteindrions jamais les niveaux d'émissions de GES "originels" de nos voisins... Le jeu n'est donc pas un jeu a somme nul, il est positif pour tout le monde! 

J'en conviens... Et c'est pourtant clairement ce que nous devrions faire en réfléchissant au superflu (Dieu sait que c'est un gros sujet dans une société extractiviste, productiviste et consumeriste comme la nôtre) et aux moyens dont il faudrait se doter pour subvenir à nos besoins primaires et sociétaux autrement.

Au contraire, la valeur de cette phrase vient du fait qu'elle illustre FACTUELLEMENT la bêtise, pour lutter contre un phénomène planétaire aux effets dévastateurs, d'une approche par feuille de route nationale déconnectée du contexte international... Ce que fait la France en choisissant le status quo sur le nucléaire alors qu'à l'échelle de ses propres citoyens, aucun progrès, pire, leur vulnérabilité aux épisodes climatiques empire...

Oh mais absolument, la question de l'importance stratégique de la production d'énergie mérite un mode de gouvernance collectif pour préserver son caractère profondément ancré dans l'intérêt général! Lorsque je dis :

1. qu'une société résiliente qui maîtrise ses chaînes d'approvisionnement doit envisager de rapprocher la production de l'énergie de celui qui la consomme,

2. Qu'il faut un développement des solutions EnRs moins "high-tech" mais plus "robustes" et "accessibles" quitte à être moins performantes, 

3. Que c'est à l'investissement public de prendre le lead et de donner du sens a la recherche & développement sur les solutions complètes a base d'EnRs,

Il s'agit de permettre une flexibilité dans les modes d'intégration techniques locaux des capacités de production énergétique afin de s'ajuster aux besoins des collectivités (au sens "collectivités humaines") mais aussi entre les collectivités elles-mêmes pour assurer la robustesse du réseau... En tous cas sa propre résilience.

Je suis pour une approche de gouvernance démocratique des communs, pas pour l'appropriation de biens communs par des intérêts privés! Fussent ils ceux de mon voisin... A titre d'exemple, l'"autoconsommation collective" est une piste intéressante pour se substituer à l'autoconsommation...

 

En retard pour l'objectif des 1,5° ->

Aparté : malheureusement les experts disent que l'on est déjà à 1,8° garantis. C'est un retard, par rapport aux 1,5°, qui n'est pas rattrapable.

Au niveau électricité :

- En France on est déjà bas carbone parce que nucléaire. Il n'y a pas de raison urgente de changer. S'il y a une raison de changer c'est parce que les centrales vieillissent, donc question de sécurité, de coût, de production dans le temps. Il n'y a peu de CO2 là-dedans, il vient quand on compare avec les autres sources et là il y a question.

- Au niveau mondial il y a les raisons à passer à du bas carbone.

 

La France est exportatrice d'électricité depuis longtemps (sauf quelques années récentes) et c'est du nucléaire bas carbone. Le bas carbone de la France est déjà "mutualisé" avec les autres.

Ce n'est pas l'Allemagne avec leur système sans nucléaire et avec éoliennes qui va nous fournir du bas carbone ; leur production bas carbone étant insuffisante pour leur consommation.

Peut-être que les pays du sud peuvent mettre plein de PV et nous envoyer leur électricité... à quel prix... à quel prix de stockage...

Le prix entre toujours en jeu malheureusement face aux effets néfastes du réchauffement climatique... sur lesquels on essaye de mettre un prix.

Le cas de la France est particulier avec ses centrales nucléaires comme le cas de la Norvège est particulier avec ses centrales hydrau. Pour une grande partie du reste du monde, s'ils veulent de l'électricité bas carbone à court délai mieux vaut qu'ils mettent du solaire et de l'éolien et etc.. et du stockage.

 

La France s'occupe avant tout de son électricité, pas de celle des autres.

Elle a une électricité bas carbone, elle doit déjà faire son choix de mix pour conserver son étiquette de bon élève (involontaire) dans le contexte du besoin mondial de bas carbone.

Cela n'empêche en rien de penser la chose avec ses voisins et leurs ressources.

 

"L'idée ce n'est pas de se concentrer sur le PV ou l'éolien, mais de développer au possible des solutions variées et complètes sur un socle d'énergies renouvelables plus vaste... "

C'est justement le choix de la France, ne pas mettre tous ses œufs dans le même panier, choix prudent.

Au niveau mondial, chacun commence par faire avec ce qu'il a sous la main.

 

"Non... Je ne dis pas que le nucléaire est trop cher."

Ah si, vous dites que c'est trop cher par rapport à de l'EnR et plus lent à mettre en place dans le contexte de l'urgence climatique.

Assumez ce que vous dîtes, il n'y a aucun mal à ça. Je ne le réfute même pas. Sur le prix il faut étayer, ce n'est pas si simple, il faut compter le stockage.

Cela ne veut pas dire que je prône la construction de nouvelles centrales nucléaires (quoi que cela pourrait aussi servir à brûler nos déchets nucléaires).

Il y a un calcul bénéfice / risque à faire. C'est ce que font les spécialistes.

Le coût du nucléaire pourrait s'amortir en mutualisant mais on a du mal à s'entendre. On s’entend quand même en partie sur la fusion nucléaire (sur laquelle il est excessivement risqué de compter à courte et moyenne échéance)

Perso, je ne pense pas que le nucléaire (fission) soit la bonne et 1ère solution à mettre en place, d'autant que je suis avant tout pour la sobriété. Pour ceux qui en ont il faut calculer le bénéfice / risque dans le contexte de réchauffement et ne pas fermer "bêtement" les centrales.

 

".....Puisque nous importons de l'électricité de chez nos voisins), on ne peut que constater que nous bénéficions des efforts de décarbonation du kWh chez tous nos voisins....."

Très peu puisque la France exporte bien plus qu'elle importe. Elle importe pas forcément du bas carbone ; la balance n'est donc pas forcément positive. Encore une fois, c'est un cas particulier.

 

"Quand bien même nous développerions massivement et urgemment nos capacités d'énergies renouvelables, nous n'atteindrions jamais les niveaux d'émissions de GES "originels" de nos voisins..."

J'espère !

Ma transition est trouvée (merci), en annuel 2017 et 2023, en g Co2eqKWh et % TWh conso :

France : 81 (70% nucléaire) et 53 (64% nucléaire)

Allemagne : 528 (13% nucléaire, 18% éolien, 6% solaire, 8% biomasse) et 371 (1% nucléaire, 29% éolien, 11% solaire, 9% biomasse)

Sommes : 609 et 424 (<- baisse = c'est bien)

Les questions que je me pose c'est ce que cela aurait donné en 2023 avec :

France sans nucléaire : F?

Allemagne avec éolien + solaire + nucléaire : A?

Somme : S?

La somme S? aurait elle été plus haute ou plus basse que les 424 ?

 

"....feuille de route nationale déconnectée du contexte international... Ce que fait la France en choisissant le status quo sur le nucléaire alors qu'à l'échelle de ses propres citoyens, aucun progrès, pire, leur vulnérabilité aux épisodes climatiques empire... "

2023 France 53 g et Allemagne 424 g

Il y a urgence, vous vous concentrez et tapez sur la France ?

C'est ridicule. Je tape (ou j'aide) l'Allemagne en priorité. Donc je ne tape pas sur le nucléaire Français.

Le progrès majeur est à faire côté Allemagne (et Pologne et Tchéquie et Italie et Turquie et Russie et USA et Argentine et Afrique du Sud et Inde et Australie et Chine).

Encore une fois, cela ne veut pas dire qu'il faut ajouter du nucléaire, cela veut dire qu'il faut arrêter de taper sur le nucléaire.

 

"Je suis pour une approche de gouvernance démocratique des communs"

Là on est en accord.

 

"l'autoconsommation collective".

Un peu curieux comme association dans les termes. Une sorte d'individualité collective ; possible / impossible ?

C'est ce que l'on a fait depuis toujours au niveau France.

Il faudrait peut-être plus le dire dans le sens production individuelle et consommation collective ; ceci avec une "gouvernance démocratique".

 

A mes yeux votre solution manque de concret.

De la production locale, ok, mais avec quelle sources (et quel stockage puisque il y en aura besoin) ? Quel niveau local : particulier, quartier, département, région, France ?

Du local "particulier, quartier, voir département", pour ceux qui n'ont pas d'hydrau et d'éolien, à part du PV je ne vois pas grand chose d'autre (biomasse peut-être). Il faut ajouter du stockage, local ? Combien et où (particulier, collectif, ...) ?

Du moins high tech et plus robuste, à quoi pensez vous ?

Je pense que l'on est en train de s'orienter naturellement vers un type de solution production individuelle (PV) + production collective (PV, éolien, hydrau, ...) et une consommation collective (et en partie individuelle pour le particulier). Je vois 2 questions : stockage et prix (qui décide) ?

Modifié par gatouille

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Le 26/10/2024 à 16:34, gilbert43 a dit :

Aucune idée, sunpower, c'est chinois? Possible. 

Ma Tesla est déjà fabriquée en chine...
 

Jusque la, toutes les augmentations de taxes sur l'electricité l'ont été pour financer... Les ENRi

Je récupère juste ce qu'on m'a pris.

Avec ce commentaire cela peut avoir le mérite d'être clair, votre logique est avant tout économique, pas écologique.

La question : est-ce que l'on avance dans la bonne direction et à quelle vitesse avec cette logique ?

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Le 26/10/2024 à 19:37, gatouille a dit :

Avec ce commentaire cela peut avoir le mérite d'être clair, votre logique est avant tout économique, pas écologique.

La question : est-ce que l'on avance dans la bonne direction et à quelle vitesse avec cette logique ?

Quand on lit la tendance majoritaire de ce forum (et pas que), rouler en electrique et mettre du PV sur son toit c'est avancer dans la bonne direction...

La seule différence c'est que j'admet volontiers faire ca pour l'argent et pas l'ecologie...

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Le 26/10/2024 à 10:38, ManuTaden a dit :

Discussion, hier après midi avec un futur client (enfin je l'espère, parce que son projet donne envie), c'est un ancien militaire, qui maintenant fait du conseil aux entreprises et à décider de rénover son ancienne résidence secondaire et familiale pour y habiter..

Il est devenu anti nucléaire à partir de 2022, et l'est de plus en plus, quand il regarde l'évolution géopolitique actuelle.

Il m'a expliqué, que si un groupe terroriste avait l'envie de balancer un missile longue portée d'origine Russo/Iranienne à partir des côtes libyennes sur une centrale nucléaire présente sur le territoire, la batterie aérienne qui défend le port de Toulon pourrait l'intercepter.

Mais s'il s'agit de plusieurs missiles accompagnés de drones ... alors là il n'y a rien de prévu, rien de possible et ni les centrales actuelles, ni les futures ne sont prévues pour résister à ce type d'attaque et une partie du territoire (*) est à portée du matériel actuellement déployé en Ukraine comme au Moyen Orient

Et d'après lui, pour l'instant, le sujet est connu, mais il n'y a pas de solution, sauf mettre en place une protection aérienne globale des côtes européennes.

D'après la lecture de sites militaires, le projet existe, piloté par l'Allemagne, mais ni la France, ni l'Italie n'en font partie, parce qu'ils sont co-fabricants de matériel anti aérien ( le Mamba / samp/t qui serait particulièrement apprécié en Ukraine) alors que le projet européen serait basé sur les matériels israéliens et américains, donc piloté par les USA, pays politiquement instable en ce moment, et particulièrement sensible sur l'usage des armes provenant de leurs fabricants.

 

(*) sur cette carte : les centrales de Le Blayais jusque Bugey pourraient être des cibles potentielles au matériel militaire actuel, parce qu'à moins de 2000 km des côtes libyennes.

 

----image-----

 

Comme quoi, le nucléaire pour tous, ce n'est pas pour demain, il y a bien trop de risques que quelques dizaines de kg d'explosif sur un drone bien utilisé rende inhabitable une vaste zone d'un territoire.

 

 

Il faudrait connaitre l'objectif de l'ennemi.

Est-ce que c'est éliminer des Hommes, prendre la main sur son territoire et ses ressources (matériaux, terres agricoles, ressources et production d'énergie, ...), lui mettre des bâtons dans les roues parce que concurrent, faire du choc, ...

 

Si on veut couper le courant autant faire sauter les lignes électriques principales et les transformateurs (<- ce serait très préjudiciable parce qu'on en a peu en réserve). On peut aussi faire sauter les centres de contrôle du réseau.

Si on veut éliminer des Hommes, autant taper là où il y en a beaucoup donc sur une métropole.

Si on veut éliminer des Hommes plus largement, on peut leur couper les vivres (alimentaire) et donc les camions, les raffineries, les routes, les super-tanker de pétrole et gaz, les bateaux porte containers, ...

Si on veut faire du choc, j'ai en tête les années 2001 (USA) et 2015 (France).

 

Il y a déjà eu des attaques. Je me souviens de celle du "virus" logiciel qui modifiait le fonctionnement des machines d'enrichissement pour faire baisser leur rendement et donc leur production.

 

Bref, PLEIN DE MAUVAISES IDEES !!!

 

Une production locale solaire et un stockage batterie VE chez le particulier serait plus embêtant à faire tomber. Il resterait tout de même la vulnérabilité du réseau électrique bien utile aux entreprises gourmandes.

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Le 26/10/2024 à 19:57, gilbert43 a dit :

Quand on lit la tendance majoritaire de ce forum (et pas que), rouler en electrique et mettre du PV sur son toit c'est avancer dans la bonne direction...

La seule différence c'est que j'admet volontiers faire ca pour l'argent et pas l'ecologie...

Je ne ferai pas un choix sur une tendance majoritaire d'un forum (et pas que), c'est insuffisant.

Rouler en VE, je suis pour.

Mettre des PV sur son toit et aussi ailleurs, je suis pour.

Reste toujours la question du coût, de qui décide du prix de l'électricité, du stockage (pas que pour alimenter un VE) et...

 

... pour la vitesse ?

Modifié par gatouille

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Le 26/10/2024 à 14:04, barbaresclub a dit :

Au lieu d'envisager de dépenser des sommes folles pour de la r&d francaise sur des panneaux photovoltaiques, et si on dépensait directement cette somme pour payer des panneaux chinois aux pays qui n'ont pas les moyens et où ca peut vraiment baisser le co2 de leur mix elec ? Ca serait beaucoup plus rapide et efficace non ?

Payer des PV aux pays qui n'ont pas les moyens, et qui les ont, pourrait faire baisser le % de leur taux de CO2, nuance.

Pour bien faire, il faut aussi réduire nettement les sources d'énergies polluantes, pas simplement ajouter de l'EnR par dessus du fossile.

Il faut également penser à ajouter du stockage pour que le système fonctionne 24h/24.

 

Ce qui est rapide c'est d'arrêter de consommer ce qui pollue.

 

La question du comment on remplace cela vient après.

On peut même vouloir produire encore plus d’énergie (cela permets de construire, de faire des sous, ...)

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Le 26/10/2024 à 09:21, rv45 a dit :

Je trouve surtout une bonne complémentarité entre l’éolien et le photovoltaïque mais aussi des autres renouvelables.

Cela ne réponds pas à la question du comment vous faites pour remplir la zone blanche.

 

Je suis gentil, je vous en fais un autre avec x2,5 d'éolien et x2 de solaire.

Info : chaque bosse c'est 5 jours, les creux c'est 2 jours. Cela donne une idée des durées des zones blanches.

La question reste la même : comment remplissez vous les zones blanches (sous courbe violette).

Et il faudrait aussi le coût.

 

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Le 26/10/2024 à 08:34, rv45 a dit :

À bon! Tu as des chiffres sous le manteau qui prouvent cela?

car pour moi la France baisse aussi ses émissions heureusement mais pas assez et pas assez vites.

....

Je parle fossiles au niveau monde.

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Au niveau électricité France on est bas carbone (on peut encore mieux faire), certains beaucoup moins.

Il est donc prioritaire de baisser les émissions d'autres pays.

 

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De plus les pro nuke ne parlent jamais du problème des de jets radioactifs. Bah oui c’est connu et prouvé scientifiquement que ça n’est plus un problème grâce à notre retour d’expérience de… 10 ans d’etudes ? Comparé aux 10 000 ans avant que la radioactivité des déchets de moyenne durée de vie mais d’activité forte ne deviennent qu’un peu moins dangereux.
 

@ManuTadenj’en avais parlé des missiles drones bombes attentas. C’est un « secret » de polichinelle que la France a pu avoir un mix nucléarisé uniquement grâce à l’OTAN (pas de menace interne à l’Europe) et le fait qu’elle était complètement à l’Ouest (cf Russie).
mais les pro nuke vont nous dire qu’on a l’arme atomique alors que si quelqu’un vise notre centrale on va la sortir ( l’actualité démontre la futilité de ce raisonnement).

bef c’est connu qu’on n’a pas un petit pays comme Israël et qu’on n’a jamais eu assez de défense sol air pour les missiles balistique et missiles moyenne portée (2000km). Maintenant avec les drones lors ou les micro avions civils transformés El drone donc passant totalement inaperçu même par jour de beau temps (bah oui quand il fait beau tous les aéro-clubs font sortir leur avions pour les apprentis pilots volant à VFR= Visual Rlight Reference).

et on n’est pas capable de produire plus de nos superbes SambaT.

 

Bref le on des centrales es double : c’est ultra centralisé >1MW qui peuvent être mis hors d’usage avec 50 kg d’explosifs bien placés par un missile qui sera précis même en présence de brouillage « GPS » ; on par une petite bombinette JDAM de 250kg alors qu’en ce moment pour info, Israël est à la 1 tonne pour les bunker souterrain et que tous les pays sont capable d’en faire des 2 tonnes.

 

Et deuxième effet kisscool d’exploser une centrale nucléaire avec suffisamment d’explosif c’est la radioactivité tout autour. 
que ceux qui vont le sortir le contre argument de notre prétendu haute technologie qui ne pourra jamais produire le même effet qu’à Tchernobyl regarde déjà à Fukushima avec la petite vaguelette :)

 

bref pour toutes ces raison, le futur nucléaire c’est : trop tard, trop cher, trop périlleux, trop centralisé, non géré pour les déchets forte intensité moyenne demi-vie, trop risqué financièrement !

Oui pour garder nos centrales actuelles le plus longtemps possible en sécurité mais pour dans 15 ans (=en 2040) il nous suffit d’avoir 25% de nucléaire pour rester dans un schéma idéal et le mins coûteux possible grâce aux EnR (et non l’intermittence ne sera pas un pb grâce aux 25% de nule qui seront suffisant). 
 

Pour paraphraser Einstein : il ne faut pas attendre des sénateurs qui sont des politiciens et non des scientifiques de l’énergie (et qui ont en moyenne 60 ans), de trouver la solution pour l’avenir car ils n’en n’ont pas les compétences du tout ni la vision tournée vers l’avenir mais vers leur passé !! C’est la génération suivante qui propose deja les solutions : les EnR (avec un soupçon de nucléaire pour le cas français car faut pas jeter ce qui marche et qui est déjà payé!) 

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Le 26/10/2024 à 21:21, gatouille a dit :

Je ne ferai pas un choix sur une tendance majoritaire d'un forum (et pas que), c'est insuffisant.

Rouler en VE, je suis pour.

Mettre des PV sur son toit et aussi ailleurs, je suis pour.

Reste toujours la question du coût, de qui décide du prix de l'électricité, du stockage (pas que pour alimenter un VE) et...

 

... pour la vitesse ?

Avec l'obligation d'achat et mon forfait tempo une batterie n'a aucun intérêt économique. 

A l'heure actuelle je revends mon surplus en journée au même prix que ce que recharge en HC. 

Une batterie c'est un CAPEX de 300€/kWh sur 5000 cycles de durée de vie ça fait 300/5000= 0,06€ par kWh stocké restitué.

J'ai calculé que mon installation me donne un kWh a 5cts, avec la batterie ça donne un kWh a 11cts, c'est pas du tout rentable.

 

Et en termes de CO2 ça donne un impact de 30g ecCo2/kWh stocké restitué ce qui porte le tout a 60 soit plus que le mix moyen français. 

 

 

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Le 26/10/2024 à 21:19, gatouille a dit :

Il faudrait connaitre l'objectif de l'ennemi.

 

foutre le bordel ?

déclencher une guerre civile ?

finir de sortir le pays de la scène mondiale ?

couler l'économie ?

la mort de Georges Besse c'est, d'après les auteurs à cause des « dégâts sociaux provoqués par les décisions de licenciements massifs », après enquêtes il semblerait que le fait de ne pas avoir livré l'uranium enrichi prévu à l'Iran ait fortement énervé M.Comedy, dirigeant de l'Iran puisse aussi être un motif plus sensé, même si bien caché, même des auteurs des coups de feux.

un objectif réel peut être bien être caché derrière des objectifs difficilement compréhensibles. Et ce n'est pas parce qu'un pays n'est pas officiellement en guerre qu'il n'a pas envie de nous pourrir la guerre, cf les attentats sur le territoire, et ce n'est pas parce qu'ils sont nés et ont toujours vécus en France que des guignols ne pourraient pas fournir les coordonnées précises de cibles précises permettant de mettre la France en PLS.

 

C'est à vérifier, mais il me semble que suite aux survols des centrales par des avions, des drones et même un deltaplane d'une ONG, l'enquête parlementaire avait montré que les centrales actuelles n'étaient pas prévues pour être résilientes à une attaque bien menée sur les bons éléments : de mémoire l'accident de 3 Miles Island c'est uniquement une panne du circuit de refroidissement suivie d'un retard d'une dizaine de minutes l'ouverture du circuit secondaire à cause d'une vanne restée fermée lors d'un test de bon fonctionnemlent précédent. et dans le cas des centrales françaises il était apparu que le réseau de refroidissement, y compris le réseau de secours était facilement accessible à un groupe de terroriste déterminé.

 

 

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Pour les pays bas carbone, par part décroissante en % entre les différentes sources :

 

Norvège : hydro + éolien

Suède : hydro + nucléaire + éolien

France : nucléaire + hydro + éolien + solaire

Brésil : éolien + hydro + solaire

Canada : hydro + nucléaire

UK : gaz + éolien + nucléaire + solaire

 

Hydro , éolien, nucléaire sont les 3 sources qui reviennent les 1ères.

 

Pour les mauvais élèves c'est vite vu, c'est charbon.

 

image.png.cbf61553b9d385efe336ad7d75eab840.png

 

Je ne suis pas pro nucléaire mais il peut être légitime de penser qu'il peut-être bon de faire un peu de nucléaire.

J'ai mis plein de peut-être. A réfléchir.

Modifié par gatouille

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En multipliant par 6 l'éolien (pas si simple à faire) et par 6 le solaire (facile à faire) cela donne ça pour 2023 pour la France (En retirant nucléaire et fossiles).

Il y a des périodes où ça passe pas. Il faudrait... du stock, plusieurs semaines de stock.

 

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Le 26/10/2024 à 22:31, cornam a dit :

...............

bref pour toutes ces raison, le futur nucléaire c’est : trop tard, trop cher, trop périlleux, trop centralisé, non géré pour les déchets forte intensité moyenne demi-vie, trop risqué financièrement !

Oui pour garder nos centrales actuelles le plus longtemps possible en sécurité mais pour dans 15 ans (=en 2040) il nous suffit d’avoir 25% de nucléaire pour rester dans un schéma idéal et le mins coûteux possible grâce aux EnR (et non l’intermittence ne sera pas un pb grâce aux 25% de nule qui seront suffisant).

...............

Pas sûr que 25% de nucléaire suffisent. Il faut voir le reste.

Conserver des centrales pour les démarrer quelques semaines dans l'année doit être coûteux.

La question est toujours la même : comment combler les trous (aujourd'hui on démarre des centrales à gaz) et quid du stockage.

 

Avec 25% de nucléaire et éolien + solaire augmentés :

 

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Le 25/10/2024 à 18:45, MrFurieux a dit :

C'est pas ignoré, ça a été évoqué plein de fois. Un jour peut être, mais dans un avenir proche le stockage sur batterie va rester très insuffisant. Et on n'est pas près d'avoir un nombre significatif de VE en V2X.

La Californie a un projet de loi pour rendre  le V2G obligatoire ce n’est pour rien.

 

Quand à la Chine le déploiement est déjà programmé. La France et l’Europe serait encore une fois en retard. Ce ne serait pas la première fois.
 

 

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Le 26/10/2024 à 19:26, gatouille a dit :

Sur le prix il faut étayer, ce n'est pas si simple, il faut compter le stockage.

Oui avec les Enr il faut compter sur le stockage. Mais le stockage on l’a réellement avec le développement des Enr. Pourquoi avons nous de plud de plus d’électricité avant tous pour les nouveaux usages en remplacement des fossiles. En premier lieu la mobilité électrique qui elle offre des quantités absolument énormes non seulement de stockage mais aussi de consommation programmable. La recharge intelligente et son complément en stockage le V2x. C’est un ensemble de solutions qui s’offres à nous. Oui elles sont différentes et plus affûtés que de simplement mettre des chauffe-eau électrique en heure creuse la nuit. D’ailleurs je vous fais  remarquer qu’on y va aux HC en été dans le milieux de journée pour adsorbé la production electrique du PV. Et ce n’est qu’un début. 
 

Quand on voit les coupures d’électricité en Guadeloupe. Les dérives arriveront aussi en France un jour où l’autre le fait d’avoir des production décentralisée et un moyen de résilience important de ne pas dépendre d’un opérateur hyper syndicalisé prêt à tout il l’a déjà monté dans le passé et les crispations ne font que commencer. 

 

la solution est pourtant d’une simplicité affligeante adapter le prix de l’électricité à son coût des productions et des marchés européens en fonction des saisons, des jours de la semaine et même de la journée. 
 

Toutes les solutions existent il faut les déployer comme le font tous nos voisins. Alors c’est certains cela donne une place au nucléaire mais pas au niveau qu’il a eu depuis plusieurs 10 aines d’années. L’avenir raisonnable du nucléaire c’est passer sa part dans le mixte de 75% qu’il n’a déjà plus déjà à 65% aujourd’hui à un 55 % puis 45% puis 40, puis 35…  e la ne veut pas dire qu’il faut le saborder.

 

 

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Le 26/10/2024 à 09:18, rv45 a dit :

Merci d’avoir remis les fondamentaux en place. 

Il y a d’excellentes solutions proposées. Moi ce que je remarque c’est ce qui marche déjà et ce qui a été accompli aujourd’hui. Prenons le cas de la France. Le vélo est devenue une solution adoptée par les particuliers et collectivement par les collectivités le vélo partage marche très bien en France. 
les scouters ont pratiquement disparu, les jeunes sont en trottinettes électriques. 

 

Il faut accélérer cette transition cela doit être une priorités absolu.
 

Les mobilités douces sont un gros sujet de la transition énergétique... et de l'adaptation! S'il y a eu de quoi se réjouir avec la présentation d'un plan "Vélo" à 2 milliards d'euros en mai 2023 pour rattraper le retard (ben décidément... la France est plus souvent en retard qu'en avance on dirait! ;-) ) dans un pays qui, bien qu'il compte l'un des réseaux routiers les plus dense et long d'Europe, doit se contenter de 3% de la voirie dédiée à des aménagements cyclables, on peut craindre pour la suite car l'examen des lettres-plafonds et des récentes déclarations du président de l'Agence de Financement des Infrastructures de Transports (AFIT) laissent entendre une annulation totale du budget de l'Etat pour le vélo... La fédération des Usagers de la bicyclette (FUB) et les collectivités qui comptaient dessus donnent de la voix auprès des parlementaires pour dénoncer ce qui revient à un coup d'arrêt brutal à tous les projets enclenchés et ça, au détriment de notre dette écologique! 

Tant que les infrastructures, essentielles notamment à la sécurité des usagers du vélo (ô combien malheureusement d'actualité aujourd'hui), ne seront pas à la hauteur du défi plus large que constitue le fait pour toutes les autres mobilités de concurrencer la voiture dans l'aménagement des territoiresforce est de constater que les succès resteront fragiles...

 

Le 26/10/2024 à 09:18, rv45 a dit :

Le déploiement des ENR est fortement ralenti en France par les lobbys du nucléaire qui n’ont pas compris la nécessité de maintenir notre nucléaire mais aussi de développer sans les opposer aux les Enr. 

Si le lobby pro-nucléaire a tendance à taper sur les EnRs, c'est parce qu'il est bien placé pour savoir que les budgets ne sont pas extensibles... Or, c'est parce que le nucléaire nécessite des investissements très importants qui n'en laissent que très peu pour les énergies renouvelables que l'on a un problème: c'est là qu'un premier arbitrage se pose. Il apparaît donc difficile de faire les deux sans les opposer à terme inéluctablement! Le second arbitrage concerne uniquement les EnRs car leur développement actuel en France cède au paradigme du "high-tech" au sens "du tout performance" (qui est par contre indépassable pour le nucléaire dont on sait qu'il restera toujours onéreux, complexe et exigeant) entièrement fait pour alimenter directement le réseau national, alors qu'il faudrait envisager d’accroître fortement les solutions "bas-carbone" plus robustes et moins onéreuses pensées à l'échelle de territoires plus retreints car il y a un enjeu majeur à rapprocher la production d'énergie de la consommation dans une société qui veut devenir "résiliente"! On a donc choisi  de soutenir 1 seul chantier très cher avec un impact environnemental plus élevé (les sites de productions géants), au lieu de 2 chantiers qui cumulés coûtent certes tout aussi chers que le premier...mais avec un impact environnemental plus contenu (chantier 1: intégration massive de la production d'énergies "bas-carbone" renouvelables dans les surfaces déjà artificialisées ou exploitées, ex: l'habitat, les sites industriels, terres agricoles, etc...; chantier 2:  créer des noeuds d'interconnexions débrayables intelligents avec le réseau électrique nationale ).

 

Le 26/10/2024 à 09:18, rv45 a dit :

il faut développer plus rapidement. Si l’on veut développer le photovoltaïque par exemple il faut bien sûr développer l’autoconsommation individuelle et collective et de dire qu’il faut pas de solution high tech c’est un peu rapide et un mauvais raccourci. Je prend l’exemple toujours du photovoltaïque et des voitures électriques. La recharge intelligente est fondamentale qu’elle soit photovoltaïque où en G2V où en autoconsommation collective. Oui l’autoconsommation collective permet de s’affranchir en partie de batteries stationnaires. Mais le G2V H aussi et sont des solutions high tech trés bénéfique. La solution autoconsommation collective est aussi en faite une solution high tech c’est de la data chez Enedis. 

L'opposition "high-tech" / "résilient-tech" que je pointe n'est pas sur une nature propre supposée des technologies car le plus souvent, on trouvera de la "haute technicité" derrière des solutions "résilientes" simples et robustes... Elle est plutôt dans l'approche de l'objet avec d'un côté, une recherche de la performance à tous prix et de l'autre une approche "responsable" de la ressource et de l'énergie utiles avec des limites posées.

Typiquement, la "polyvalence" accrue des véhicules électriques en leur en attribuant une fonction supplémentaire comme celle de stocker et rendre de l'énergie à un autre moment est très intéressante et compatible avec l'esprit de "résilience" (V2G, V2L)! Mais ça ne m'empêchera de dénoncer par exemple que la manière dont on les fabrique, c. à d. de la même façon et selon le même esprit que les voitures thermiques n'est pas cohérente avec la finalité "écologique" qui pousse les pouvoirs publics à la subventionner (réduction des émissions de GES)!

L'idéal serait que l'Etat, au prix par exemple:

1. d'un nouvel aménagement du territoire,

2. de la promotion d'une nouvelle approche de l'offre et la demande (nouvelle synchronicité entre "destruction/sortie du parc auto" et production/entrée dans le parc auto"),

3. de nouvelles réglementations (cahier des charges via de nouvelles catégories administratives de véhicules qui trustent les subventions avec des avantages réels à les utiliser),

engage un peu plus la production automobile dans un modèle plus vertueux à la mode  "Gazelle-tech" qui promeut une approche plus sobre des ressources mais aussi un nouveau process de production de la voiture (https://www.gazelle-tech.com/).

Car le mieux est encore de ne pas perdre de vue que, comme le soulignait le Centre Français de Recherche sur le Renseignement en 2020 (https://cf2r.org/rta/guerre-de-haute-intensite-high-tech-ou-low-tech/) quant à la complexité et les exigences des technologies "High-tech" mises en oeuvre militairement, "La technologie n’apparaît que très marginalement comme une solution au problème de résilience ; le plus souvent, elle fait surtout partie du problème"... 

C'est vrai pas que pour le militaire...

Le 26/10/2024 à 09:18, rv45 a dit :

Mais aujourd’hui il ne faut pas opposer le privé et le public ils doivent plus que jamais travailler ensemble efficacement. 

La question est de savoir "travailler efficacement" à quoi?

Car en fait, si les "moyens" conditionnent inéluctablement la "fin" alors on comprendra qu'il est dans l'intérêt des acteurs privés à travailler à des solutions "bas-carbone" très performante mais à forte valeur ajoutée pour maximiser leurs profits ce qui correspond à leur mission première... Alors qu'il serait dans l'intérêt Général de travailler PRIORITAIREMENT (car il faut quand même quelques "grandes" centrales de production à l'échelle du réseau nationale) à développer des solutions à plus faible valeur ajoutée, plus accessibles, plus simples, plus durables et moins impactantes pour l'environnement quitte à un peu moins de performance!

Il y a là un loup qu'il faut lever et qui renvoie à une approche purement politique du rôle de l'Etat:

a) qui doit "accompagner" les acteurs privés pour les uns dans leur conquête de marchés et la gestion des crises (les ressources sont ici infinies puisque tout est substituables à tout: lorsque les abeilles auront disparu, il y aura un marché pour fabriquer des drones afin de les remplacer...),

b) qui doit "cadrer", "orienter" et "protéger" les acteurs privés dans les activités stratégiques pour la "collectivité" au sens large, en fonction d'une planification visant à garantir l'Intérêt Général (on préserve les ressources d'une planète finie).

Cette deuxième approche politique, à laquelle j'adhère, implique que l'Etat doit prendre le lead sur les acteurs privés en:

1. palliant à leurs lacunes : ce sont les investissements publics en matière de recherche & développement vers des technologies "résilientes" à plus faible valeur ajoutée et sur une échelle plus vaste que simplement le PV ou l'éolien, et donc y compris en matière de recherche fondamentale... Toutes les subventions au privé doivent alors être revues en fonction de l'objectif à atteindre dont je rappelle qu'il s'agit en substance d'adapter au mieux nos sociétés au changement climatique, et certainement pas de préserver le business-as-usual...

2. cadrant leur activité : il faut que l'Etat travaille à établir des cahiers des charges en terme de responsabilités environnementales et sociales plus engageants pour les acteurs privés en contre-partie de la protection qu'il pourrait leur garantir...C'est la seule manière de voir le business-model des entreprises, basé sur la sacro-sainte "compétitivité" se transformer pour devenir compatible avec une société dans laquelle l'énergie et les ressources sont appelées à devenir moins abondantes!

C'est pour ces raisons que je pense que si le public et le privé doivent travailler ensemble, alors il faut que ce soit dans le cadre de cette seconde approche si l'on veut aboutir quelque part!

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Le 26/10/2024 à 12:25, gilbert43 a dit :

Le seul moyen efficace de détruire un reacteur est la largage d'une bombe guidée depuis un avion de type bunker buster. Il faut une précision de 5m ce qu'aucun missile de croisiere actuel n'est capable de faire.
 [...]
On connait l'argument des antinucleaires d'expliquer que les centrale nucleaires sont des cibles evidentes en cas de conflit ou d'actes terroristes. 
Mais il existe une guerre depuis bientôt 3 ans meneé sur un territoire comportant 15 reacteurs civils en service, mais curieusement, il n'y a eu aucune catastrophe nucleaire, et les seuls équipements energétiques détruits ayant causé des morts sont des barrages hydrolelectriques...

Dès lors, on comprend qu'en terme d'enjeu stratégique, il y a d'autres moyens que de s'attaquer directement aux centrales nucléaires avec un armement prévu à cet effet, comme par exemple:

- empêcher le fonctionnement optimal de leur mode de refroidissement (ex: cours d'eau, pompes, etc...),

- empêcher son personnel d'accéder au site, ou à contrario, l'isoler totalement en son sein et empêcher son ravitaillement (c'est vieux comme le monde)

Et malheureusement, c'est via son personnel qu'une centrale nucléaire reste le plus vulnérable. Les russes ne s'y sont pas trompés: pourquoi détruire une centrale nucléaire si l'on peut la contrôler? L'enjeu serait tout autre si l'ennemi ne pouvait pas envahir le territoire, il deviendrait alors plus intéressant d'éliminer AVEUGLEMENT la population aux alentours d'une centrale en espérant toucher ainsi ses employés pour empêcher son exploitation beaucoup plus longtemps que s'il s'était agit de détruire les noeuds de connexion au réseau électrique : Il faut beaucoup plus de temps pour acquérir toutes les compétences utiles à l'exploitation d'une centrale nucléaire et former du personnel que pour réparer des installations... Et le temps de remise en route des réacteurs nucléaires avec toutes les garanties de sécurité dans un contexte comme celui-là (différent d'une invasion russe) laisse pensif. On l'a déjà dit 100 fois, le nucléaire est onéreux, complexe et exigeant, notamment à cause de la formation du personnel qui y travaille : pas de personnel, pas de centrale!

Qu'on le veuille ou non, la concentration de la production d'énergie dans quelques endroits clés posera toujours de plus gros problèmes de sécurité, autant d’approvisionnement d'électricité au niveau national, que pour la population aux abords immédiats, qu'un système décentralisé et diffus de production d'énergie "bas-carbone" renouvelables plus adapté à une société résiliente en toutes circonstances...

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Tant que les infrastructures, essentielles notamment à la sécurité des usagers du vélo (ô combien malheureusement d'actualité aujourd'hui), ne seront pas à la hauteur du défi plus large que constitue le fait pour toutes les autres mobilités de concurrencer la voiture dans l'aménagement des territoires, force est de constater que les succès resteront fragiles...

Tu pointes à juste titre le fait que, contrairement à ce qu'on entend souvent, la concurrence entre les différents modes de transport n'est pas "libre et non faussée". Elle dépend largement de l'action publique qui favorise certains au détriment d'autres.

Par ailleurs, je suis pessimiste quand au déploiement des pistes cyclables / aménagements piétons en dehors des grandes villes. Les gouvernements successifs sont bien plus sensibles à la croissance économique qu'à l'enjeu écologique.

La sécurité des cyclistes et l'accessibilité à vélo sont des sujets qui ne sont pas pris au sérieux.
On en est rendu à conseiller aux enfants de ne plus sortir (à vélo ou à pied) dans l'espace public parce que trop dangereux... et à s'en accommoder.

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Pas sûr que 25% de nucléaire suffisent. Il faut voir le reste.
Conserver des centrales pour les démarrer quelques semaines dans l'année doit être coûteux.
La question est toujours la même : comment combler les trous (aujourd'hui on démarre des centrales à gaz) et quid du stockage.

On peut aussi poser la question : est-il absolument indispensable de combler les trous ?
Il doit bien y avoir des consommation non prioritaires voire inutiles dont on peut se passer, certaines qu'on peut reporter.

Il faut oser poser la question de la satisfaction de la demande à tout prix.
Surtout si le prix à payer est le maintien d'un moyen de production coûteux et polluant pour quelques jours par an.

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Le 26/10/2024 à 14:04, barbaresclub a dit :

Au lieu d'envisager de dépenser des sommes folles pour de la r&d francaise sur des panneaux photovoltaiques, et si on dépensait directement cette somme pour payer des panneaux chinois aux pays qui n'ont pas les moyens et où ca peut vraiment baisser le co2 de leur mix elec ? Ca serait beaucoup plus rapide et efficace non ?

Disons que si l'idée c'est de fournir de l'énergie à une société qui a pour objectif de devenir plus "résiliente" (puisque le "bas-carbone" ,c'est censé nous prémunir d'une disparition de l'humanité sous l'effet du réchauffement climatique qu'elle a elle-même causée en utilisant les énergies fossiles), il serait alors plus intéressant en toute cohérence que cette société puisse maîtriser TOUTES ses chaines d’approvisionnement.. dont celle de l'énergie non? Dans cette perspective, S'en remettre à d'autres pour notre chaîne d'approvisionnement en énergie  serait... en toute hypothèse... paradoxale!

 

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Le 26/10/2024 à 14:12, gilbert43 a dit :

Aucun pro nuke ne parle du monde. Ça c'est votre marotte a vous. 

Je suis contribuable et électeur français, je sais que je n'ai aucune prise sur la politique énergétique des autres pays. 

Alors c'est marrant parce que bien que contribuable français moi-même, et si j'étais taquin je dirai que je n'ai manifestement pas beaucoup de prise sur la politique énergétique de mon pays... Plaisanterie mise à part, il est à la main de tous les contribuables français de choisir pour notre pays une politique énergétique qui s'inscrit RATIONNELLEMENT dans l'effort global fourni par le monde entier sur le développement des énergies renouvelables... Il n'y a aucune perte de souveraineté là-dedans et à bien y réfléchir on ne peut qu'admettre que l'objectif étant d'être le plus efficaces dans notre capacité à survivre, il vaut mieux qu'on se donne tous les moyens de réussir cette entreprise commune! 

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Pour le vélo les infrastructures sont à la fois longues et coûteuses à mettre en place . Mais c’est avant tous un succès populaire. Les plans c’est bien mais aujourd’hui il faut faire des choix car nous n’avons plus d’argent. 
le vélo électrique a été beaucoup pour son renouveau. Je me souvient quand l’ai fait installer un abrit à vélos sur notre site c’était Has Been de venir à son travail avec son vélo en 2013. Dans la boîte de mon épouse, un cadre venir à vélo dans la boîte de mon épouse son grand patron lui disait c’est impensable. En 10 ans les mentalités ont bien changé. Mes patrons se déplaçaient à NY avec leurs  vélos pliants. C’est une question de mentalité. 
En 1973, au cœur de la crise pétrolière la France a tout miser sur le nucléaire, les Pays-Bas sur le Vélo. On ne rattrape pas presque 50ans de retard dans les infrastructures de pistes cyclables comme cela et tout casser c’est très cher. Les hollandais sont radins c’est bien connu mais c’est très efficace ils nous donnent encore une sacré leçon sur leur développement du PV au niveau deployment chez les particuliers en 50 ans ils sont toujours aussi radin mais tellement efficace.

 

Sur le PV je suis ravie de voir que la solution de proximité,  tu utilises la notion de territoire et de proximité. Vous êtes un des rares à aussi évoquer l’outil d’autoconsommation et aussi la notion d’autoconsommation collective. Bravo. Vous maîtriser l’ensemble du sujet sans apriori et dogmatisme merci.😀

 

Sur ses deux sujets Mobilités douces et PV vous remarquerez que ses deux solutions fondamentales, elle ne nécessite pas où moins l’investissement publique pour la partie Vélo et photovoltaïque que pour le privé. Il faut des infrastructures cyclables et réseau électrique bien sûr et cela c’est des infrastructures c’est là où l’état doit intervenir effectivement mais le reste ses les citoyens qui peuvent aussi se regrouper pour être acteurs même quand on ne peut pas installer chez soit parce que on est locataire où sans possibilité d’installer sur sa toiture on peut être consommateur voir producteur investisseur et même ne pas être investisseur mais simple consommateur. le PV c’est pour tous les Français sans exception, comme le vélo.

 

Pour votre deuxième partie de vote réflexion je reste très pragmatiques. Je n’ai rien contre le low tech bien au contraire, mais le gros de nos compatriotes en sont encore très loin. 
 

Mais je pense qu’avant de donner des leçons notre état ne donne pas l’exemple. Alors je vais en donner qu’un. on sait très bien que depuis 10 ans le véhicule thermique est condamné. Mais c’est plutôt le privé qui a montrer l’exemple et pas l’état. Une entreprise qui a déployé très top les véhicules électriques et très largement c’est la poste dès le début en 2012 déjà les véhicules électriques pullulait avec succès. Mais pas dans les administrations ni dans les collectivités où un Ve restait la pour la galerie. Autres exemple réussi Orange qui a bien développé sérieusement le sujet de VE. Mais pas EDF où Enedis par exemple. Alors l’Etat devrait avant tout chose donner l’exemple et pas des leçons. Notre état n’est absolument crédible malheureusement et  il  a bien éclater aujourd’hui a la vue du plus grand nombre mais aussi à nos voisins et à nos prêteur. On a besoin d’efficacité de simplicité et de donner envie à nos concitoyens d’agir maintenant. Il faut simplifier les contraintes pesantes et coûteuses plutôt que de passer sont temps à réglementer. 
Je vais être plus direct et pas politiquement correct. La France a montrer son inefficacité et de son incapacité à faire les bons choix. Vu ce constat il faut changer de philosophie en copiant les bonnes pratiques de nos voisins. On sait pas faire on est incompétent et bien en copiant ce qui se fait de bien et qui prouvent son efficacité chez nos voisins. Et ne pas copier ce qui ne fonctionnent pas chez nos voisins bien sûr.🙄 

 

un exemple la santés en Allemagne les hôpitaux sont plus efficaces avec des coût plus faible un moins d’administratif inefficace. Plus de soignant et moins administratifs et d’administration. Les exemples ont en trouvent dans tout les domaines et chez tous nos voisins. 

 

Exemple le PV sans contrainte administratives coûteuse et stupide ce n’est pas ce qui manque en France! Cela ne veut pas dire qu’il ne faut pas avoir un encadrement pour éviter trop de  surplus au mauvais moment en obligeant l’autoconsommation de la production individuelle,  collective où sur batterie comme cela existe dans d’autres pays. Le pilotage de l’autoconsommation c’est possible et assez facile à faire, sans aucun coût pour l’état qui n’en a plus un d’ailleurs!

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