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jeanlabarque

Je comprend les déçus de l'électrique

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Le 22/01/2025 à 16:43, DanteBe a dit :

Au final nous, on va évidemment faire avec, y a par ailleurs des choses sympas au demeurant, comme la conduite à une pédale en ville par exemple, et puis voilà, ce n'est évidemment pas la fin du monde.

 

Mais on regrette factuellement l'ancienne thermique si on s'en tient au volet "fonction de l'objet", véhicule qui rendait globalement les mêmes services, dans un environnement équivalent, sans générer des contraintes logistiques comparables.

Je comprends ce raisonnement, et le pétrole c'est bien plus facile à gérer parce que en l'espace d'un siècle on a les réseaux d'approvisionnement qui ont été mis en place, la R&D qui a rendu tout le bazar super fiable, les réflexes qui sont passés de père en fils et de mère en fille, et on a la facilité grâce à la fabuleuse densité énergétique du précieux liquide.

Mais c'est comme toutes les bonnes choses, il ne faut pas en abuser. Vous regrettez l'ancienne thermique mais vivez avec, et d'autres qui ont peut être moins de facilités pour recharger un VE ou planifier des recharges sur un long trajet avec un VE bon marché à petite batterie, regretteront encore plus l'ancienne thermique. Mais d'ici quelques années ou dizaines d'années ils risquent de regretter encore plus les forêts françaises qui auront disparu à cause de la sécheresse, les moussons ou les incendies. Et ça, il n'y a personne à la télé ou sur France Info ou sur RMC pour nous l'expliquer, donc la plupart des gens ne s'en rendent même pas compte.

 

C'est un effort certes, mais un effort que nous n'avons pas le choix de faire, déjà parce que c'est l'étape la plus facile pour lutter contre le réchauffement climatique.

En effet un véhicule dure une vingtaine d'années au bas mot donc c'est l'échelle de temps pour leur remplacement. Les logements passoires thermiques vont durer bien plus longtemps et il sera beaucoup plus long de les convertir pour qu'ils consomment moins d'énergie. Les diverses industries à décarboner cela représente des investissements et des coûts faramineux qu'il faudra prendre en compte donc ça prendra aussi énormément de temps et ça se fera dans la douleur.

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Le 22/01/2025 à 16:43, DanteBe a dit :

Oui de fait, après, on peut aussi constater que cette organisation / une discipline associée était pas demandée avec des voitures thermiques; ce qui est la définition même d'une nouvelle contrainte.

 

Je suis d'ailleurs assez frappé de ce point de vue par un curieux angle mort, à la lecture de nombreux posts sur ce fil ou en général sur des forums, à savoir la confusion très fréquente entre ce qu'est une contrainte et ce qu'est la façon individuelle dont on la perçoit, la traite et l'intègre dans son existence, en termes d'adaptation personnelle et d'acquisition de nouvelles compétences.

 

De ce point de vue, les deux domaines qui me semblent le plus prêter le flanc à cette tendance sont l'autonomie et la gestion de la fréquence de recharge d'une part, la multiplicité des types d'opérateurs, de bornes, de moyens de paiement et de standards de prise d'autre part.

 

On lit des paragraphes expliquant (en chinois de mon point de vue la plupart du temps) l'extrême simplicité d'une planification sur un long trajet, en jonglant avec plusieurs cartes d'abonnement, de réseaux d'opérateurs et d'outils de planification divers pour pondre des scénarios de type "je recharge à 60% là seulement pour gagner X minutes que je retrouverais à la borne suivante vue que etc. etc.

 

Le tout pour conclure généralement que "ça montre bien que ce n'est pas du tout un souci ou une contrainte ET qu'il faut quand même être un peu idiot pour ne pas avoir fait / savoir faire tout ça".

 

Raisonnement qui confond "réalité de la contrainte" et "capacité individuelle à l'intégrer",

 

Ce genre de raisonnement biaisé donc, oublie qui plus est un peu vite que, comme pour toute nouvelle compétences ou routines de fonctionnement, celles-ci sont relatives et en grande partie liées à l'intérêt porté à la base (par des gens semblant souvent technophiles dirait on), intérêt amenant une facilité et une inclinaison naturelle à en intégrer les nouveaux codes et en minimiser inconsciemment les contraintes possibles.

 

D'où une posture de "surplomb incrédule" si j'ose écrire, qui peut vite avoir tendance à irriter.

 

Pour quelqu'un comme moi, aimant certes les sensations automobiles mais n'étant pas intéressé le moins du monde par le comment du pourquoi technique, plutôt neutre voire perplexe sur l'objet VE sur un plan éco sociétal,  et attendant surtout de la facilité d'usage au quotidien de mon déplaçoir, c'est une autre affaire.

 

Sans parler de ma compagne, qui n'a aucun lien émotionnel avec la conduite et les voitures, et attend vraiment juste qu'elle l'emmène d'un point A à un point B sans se poser de questions superflues.

 

Du coup, l'acquisition de ces nouveaux savoirs et paradigmes nous ennuie ET (par conséquent en grande partie) nous plonge dans des abymes de perplexité. Et ce alors que par ailleurs, dans d'autres domaines professionnels ou personnels, nous avons toute la sagacité nécessaire et même souvent bien plus.

 

Au final nous, on va évidemment faire avec, y a par ailleurs des choses sympas au demeurant, comme la conduite à une pédale en ville par exemple, et puis voilà, ce n'est évidemment pas la fin du monde.

 

Mais on regrette factuellement l'ancienne thermique si on s'en tient au volet "fonction de l'objet", véhicule qui rendait globalement les mêmes services, dans un environnement équivalent, sans générer des contraintes logistiques comparables.

 

(Même si elle n'avait pas de boite auto, et ça, c'était bien dommage, sur un véhicule "utilitaire", je suis un fervent adepte depuis très longtemps, j'ai donc pas été très chamboulé par la nouvelle :) ).

on est d'accord que le VE est moins contraignant qu'un VT si et seulement si on branche tous les jours sans se poser de question (à la maison ou au taff) et qu'on utilise le GPS de la voiture pour les grands trajets en suivant les consignes du véhicules.

Sans cela, oui ca reste de la charge mentale complexe a appréhender. Bon j'imagine que nos enfant seront moins regardant étant né avec la problématique.

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Oui de fait, après, on peut aussi constater que cette organisation / une discipline associée était pas demandée avec des voitures thermiques; ce qui est la définition même d'une nouvelle contrainte.
 
Je suis d'ailleurs assez frappé de ce point de vue par un curieux angle mort, à la lecture de nombreux posts sur ce fil ou en général sur des forums, à savoir la confusion très fréquente entre ce qu'est une contrainte et ce qu'est la façon individuelle dont on la perçoit, la traite et l'intègre dans son existence, en termes d'adaptation personnelle et d'acquisition de nouvelles compétences.
 
De ce point de vue, les deux domaines qui me semblent le plus prêter le flanc à cette tendance sont l'autonomie et la gestion de la fréquence de recharge d'une part, la multiplicité des types d'opérateurs, de bornes, de moyens de paiement et de standards de prise d'autre part.
 
On lit des paragraphes expliquant (en chinois de mon point de vue la plupart du temps) l'extrême simplicité d'une planification sur un long trajet, en jonglant avec plusieurs cartes d'abonnement, de réseaux d'opérateurs et d'outils de planification divers pour pondre des scénarios de type "je recharge à 60% là seulement pour gagner X minutes que je retrouverais à la borne suivante vue que etc. etc.
 
Le tout pour conclure généralement que "ça montre bien que ce n'est pas du tout un souci ou une contrainte ET qu'il faut quand même être un peu idiot pour ne pas avoir fait / savoir faire tout ça".
 
Raisonnement qui confond "réalité de la contrainte" et "capacité individuelle à l'intégrer",
 
Ce genre de raisonnement biaisé donc, oublie qui plus est un peu vite que, comme pour toute nouvelle compétences ou routines de fonctionnement, celles-ci sont relatives et en grande partie liées à l'intérêt porté à la base (par des gens semblant souvent technophiles dirait on), intérêt amenant une facilité et une inclinaison naturelle à en intégrer les nouveaux codes et en minimiser inconsciemment les contraintes possibles.
 
D'où une posture de "surplomb incrédule" si j'ose écrire, qui peut vite avoir tendance à irriter.
 
Pour quelqu'un comme moi, aimant certes les sensations automobiles mais n'étant pas intéressé le moins du monde par le comment du pourquoi technique, plutôt neutre voire perplexe sur l'objet VE sur un plan éco sociétal,  et attendant surtout de la facilité d'usage au quotidien de mon déplaçoir, c'est une autre affaire.
 
Sans parler de ma compagne, qui n'a aucun lien émotionnel avec la conduite et les voitures, et attend vraiment juste qu'elle l'emmène d'un point A à un point B sans se poser de questions superflues.
 
Du coup, l'acquisition de ces nouveaux savoirs et paradigmes nous ennuie ET (par conséquent en grande partie) nous plonge dans des abymes de perplexité. Et ce alors que par ailleurs, dans d'autres domaines professionnels ou personnels, nous avons toute la sagacité nécessaire et même souvent bien plus.
 
Au final nous, on va évidemment faire avec, y a par ailleurs des choses sympas au demeurant, comme la conduite à une pédale en ville par exemple, et puis voilà, ce n'est évidemment pas la fin du monde.
 
Mais on regrette factuellement l'ancienne thermique si on s'en tient au volet "fonction de l'objet", véhicule qui rendait globalement les mêmes services, dans un environnement équivalent, sans générer des contraintes logistiques comparables.
 
(Même si elle n'avait pas de boite auto, et ça, c'était bien dommage, sur un véhicule "utilitaire", je suis un fervent adepte depuis très longtemps, j'ai donc pas été très chamboulé par la nouvelle  ).

Entre le VT et le VE les contraintes sont différentes. Le problèmes c’est la transition. Certains ont des facilités d’autres non. Le manque d’intérêt joue aussi beaucoup. Mais je trouve que l’obligation par la voiture de fonction c’est une très bonne chose. Par contre dans votre cas il y a une certaine absence d’accompagnement. C’est nécessaire a ceux qui ne peuvent pas charger a domicile. Ça ne semble pas être une grosse préoccupation de l’employeur.

Concernant le VT apprendre à passer les vitesses par exemple c’est une grosse contrainte et ça n’intéresse pas tout le monde. Et pourtant on le faisait car pas le choix. Puis a la longue on s’est habitué. Pour le VE c’est pareil au final. Aujourd’hui on peut passer le permis en boite auto. Mais ça n’était pas très répandu il y quelques années.

Perso je pense qu’il faut faire la transition au VE à marche forcée comme pour les voitures de société car l’énergie à mettre dans le changement de perception c’est de l’énergie en moins pour le reste (Notamment l’organisation de la recharge). Hors il n’y a pas de tergiversations possible sur la nécessité d’abaisser nos émissions de CO2.

Le problème du VT c’est que la dette carbone qu’il génère n’est pas une contrainte directe. Mais en fait le passage au VE c’est la contrainte induite par la dette carbone des générations précédentes et la notre. Donc le VE c’est une contrainte du VT.

Pour en revenir a la recharge. Ne pas pouvoir charger facilement au domicile ou au travail. Ça n’est pas une contrainte tolérable car au quotidien c’est usant. Faut régler ce problème. C’est la priorité.
Mais c’est une contrainte uniquement parce que le nombre de borne est insuffisant. Si le nécessaire était fait ça se passerai mieux.

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Le 22/01/2025 à 16:43, DanteBe a dit :

Oui de fait, après, on peut aussi constater que cette organisation / une discipline associée était pas demandée avec des voitures thermiques; ce qui est la définition même d'une nouvelle contrainte.

 

Je suis d'ailleurs assez frappé de ce point de vue par un curieux angle mort, à la lecture de nombreux posts sur ce fil ou en général sur des forums, à savoir la confusion très fréquente entre ce qu'est une contrainte et ce qu'est la façon individuelle dont on la perçoit, la traite et l'intègre dans son existence, en termes d'adaptation personnelle et d'acquisition de nouvelles compétences.

 

De ce point de vue, les deux domaines qui me semblent le plus prêter le flanc à cette tendance sont l'autonomie et la gestion de la fréquence de recharge d'une part, la multiplicité des types d'opérateurs, de bornes, de moyens de paiement et de standards de prise d'autre part.

 

On lit des paragraphes expliquant (en chinois de mon point de vue la plupart du temps) l'extrême simplicité d'une planification sur un long trajet, en jonglant avec plusieurs cartes d'abonnement, de réseaux d'opérateurs et d'outils de planification divers pour pondre des scénarios de type "je recharge à 60% là seulement pour gagner X minutes que je retrouverais à la borne suivante vue que etc. etc.

 

Le tout pour conclure généralement que "ça montre bien que ce n'est pas du tout un souci ou une contrainte ET qu'il faut quand même être un peu idiot pour ne pas avoir fait / savoir faire tout ça".

 

Raisonnement qui confond "réalité de la contrainte" et "capacité individuelle à l'intégrer",

 

Ce genre de raisonnement biaisé donc, oublie qui plus est un peu vite que, comme pour toute nouvelle compétences ou routines de fonctionnement, celles-ci sont relatives et en grande partie liées à l'intérêt porté à la base (par des gens semblant souvent technophiles dirait on), intérêt amenant une facilité et une inclinaison naturelle à en intégrer les nouveaux codes et en minimiser inconsciemment les contraintes possibles.

 

D'où une posture de "surplomb incrédule" si j'ose écrire, qui peut vite avoir tendance à irriter.

 

Pour quelqu'un comme moi, aimant certes les sensations automobiles mais n'étant pas intéressé le moins du monde par le comment du pourquoi technique, plutôt neutre voire perplexe sur l'objet VE sur un plan éco sociétal,  et attendant surtout de la facilité d'usage au quotidien de mon déplaçoir, c'est une autre affaire.

 

Sans parler de ma compagne, qui n'a aucun lien émotionnel avec la conduite et les voitures, et attend vraiment juste qu'elle l'emmène d'un point A à un point B sans se poser de questions superflues.

 

Du coup, l'acquisition de ces nouveaux savoirs et paradigmes nous ennuie ET (par conséquent en grande partie) nous plonge dans des abymes de perplexité. Et ce alors que par ailleurs, dans d'autres domaines professionnels ou personnels, nous avons toute la sagacité nécessaire et même souvent bien plus.

 

Au final nous, on va évidemment faire avec, y a par ailleurs des choses sympas au demeurant, comme la conduite à une pédale en ville par exemple, et puis voilà, ce n'est évidemment pas la fin du monde.

 

Mais on regrette factuellement l'ancienne thermique si on s'en tient au volet "fonction de l'objet", véhicule qui rendait globalement les mêmes services, dans un environnement équivalent, sans générer des contraintes logistiques comparables.

 

(Même si elle n'avait pas de boite auto, et ça, c'était bien dommage, sur un véhicule "utilitaire", je suis un fervent adepte depuis très longtemps, j'ai donc pas été très chamboulé par la nouvelle :) ).

J'ai découvert ce fil récemment, merci pour vos contributions diverses qui m'aident à "intégrer" ce que signifie de rouler en VE, et le monde que cela dessine pour demain.

 

Ca peut paraître surprenant après une décennie de pratique du VE, mais je ne me suis toujours pas fait de religion sur la confrontation VE vs VT, et plus j'y réfléchis, moins je suis capable de me positionner en faveur de l'un ou de l'autre. C'est probablement du au fait que je pratique indifféremment l'un et l'autre, et que je vois des forces et des faiblesses pour les deux.

 

Ma méta-pensée du moment est que le VT offre une certaine "insouciance" dans ses capacités de nous transporter d'un point A à un point B, alors que le VE impose quoi qu'on en dise une discipline intériorisée, une approche de planification dès qu'un déplacement devient significatif, bref une charge mentale.

 

Je ne pense pas que le consommateur moyen soit prêt à accepter cette charge mentale imposée, du moins dans le cadre actuel de nos libertés. Après c'est sûr que si on continue dans la dystopie actuelle où on ne nous promet que du sang et des larmes, alors oui les gens finiront par courber l'échine, mais j'ose espérer qu'on n'en arrivera pas là.

 

Donc pour revenir au fil, oui moi aussi je comprends que des personnes puissent être déçus par le VE pour toutes les raisons que vous avez largement et bien développées, et personnellement ça ne me pose aucun problème : je suis intimement convaincu que le futur sera fait de VE et de VT quoi qu'on en dise, et le principal c'est que chacun trouve chaussure à son pied.

 

De l'eau va couler sous les ponts, et ce combat VT vs VE nous semblera bien futile dans quelques années 😉

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Le 22/01/2025 à 19:20, lostOzone a dit :

Entre le VT et le VE les contraintes sont différentes. Le problèmes c’est la transition. Certains ont des facilités d’autres non. Le manque d’intérêt joue aussi beaucoup. Mais je trouve que l’obligation par la voiture de fonction c’est une très bonne chose. Par contre dans votre cas il y a une certaine absence d’accompagnement. C’est nécessaire a ceux qui ne peuvent pas charger a domicile. Ça ne semble pas être une grosse préoccupation de l’employeur.


.....


Pour en revenir a la recharge. Ne pas pouvoir charger facilement au domicile ou au travail. Ça n’est pas une contrainte tolérable car au quotidien c’est usant. Faut régler ce problème. C’est la priorité.
Mais c’est une contrainte uniquement parce que le nombre de borne est insuffisant. Si le nécessaire était fait ça se passerai mieux.

Avec un VT tout le monde quelle que soit la voiture passe à pompe et en 10 min fait le plein et zou c'est reparti pour 700 km avant la prochaine recharge, le tout avec un paiement hyper simple par CB et un prix du litre affiché en grand.

Avec un VE... ça dépends.

Même si je suis favorable au VE, je n'appelle pas çà une différence de contrainte mais une contrainte. Il y aura toujours celui qui va la ramener en disant "Moi avec ma Tesla et bla bla bla...", cas qui n'est pas une généralité ; ça le sera peut-être dans 10 ans (en remplaçant "Tesla" par "VE").

Une transition c'est rarement complètement agréable.

 

Il y a bien l'avantage écolo pour le VE mais il faut dire ce qu'il est : ce n'est pas la priorité des gens.

 

Pour la recharge au quotidien, 100% d'accord.

Il faudra quand même que chaque voiture ait une autonomie suffisante pour être polyvalente et puisse faire 250 km en hiver, sinon le mauvais rapport autonomie / prix sera une contrainte trop forte à mon avis.

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Le 22/01/2025 à 16:43, DanteBe a dit :

Mais on regrette factuellement l'ancienne thermique si on s'en tient au volet "fonction de l'objet", véhicule qui rendait globalement les mêmes services, dans un environnement équivalent, sans générer des contraintes logistiques comparables.

non,

moi je regrette que certains VT n'aient pas d'équivalents en VE

Quand je parle d'équivalents, je parle à usage proche. Un Trafic existe en diesel et en électrique, mais s'ils sont comparables par leurs formats ils ne le sont pas aux niveau des fonctionnalités : le VE c'est pour 40500€ ht : un moteur 90 kW - batterie 52 kWh et charge AC 22 kW ... ou comment recycler des mécaniques de Zoé. Le diesel avec un moteur 95 kW c'est 32 600€ ht.

Actuellement, chez Renault, sur les modèles en stock : 18% de remise sur VE, mais 25% sur le diesel.

Donc, trafic électrique ou diesel ? il y en a un qui va être limité en terme de zone de déplacement : pas plus de 150 km avant une charge lente, par contre le second fonctionne au jus de dinosaure, avec les émanations qui vont avec.

 

 

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Le 22/01/2025 à 16:43, DanteBe a dit :

De ce point de vue, les deux domaines qui me semblent le plus prêter le flanc à cette tendance sont l'autonomie et la gestion de la fréquence de recharge d'une part, la multiplicité des types d'opérateurs, de bornes, de moyens de paiement et de standards de prise d'autre part.

 

Salut,

 

Je pense pour ma part que le VE est bien moins compliqué que ce que certains imaginent.

Il faut surtout être bien informé mais ça devrait être fait au niveau des vendeurs sans fakenews dans un sens ou l'autre et sans langue de bois.

Question autonomie, je pense qu'on peut simplifier l'info en la présentant de la sorte : en usage quotidien pour la plupart des utilisateurs il n'y a que peut de problème surtout pour ceux qui peuvent recharger à domicile ou sur le lien de travail.

Pour les trajets plus long, on peut se baser sur une consommation de disons 23 ou 24 kWh/100 km en hiver, il faut donc envisager une batterie  de 72 kWh minimum pour espérer parcourir 250 km en hiver sur à peu près 80% de batterie.

 

Le 22/01/2025 à 16:43, DanteBe a dit :

On lit des paragraphes expliquant (en chinois de mon point de vue la plupart du temps) l'extrême simplicité d'une planification sur un long trajet, en jonglant avec plusieurs cartes d'abonnement, de réseaux d'opérateurs et d'outils de planification divers pour pondre des scénarios de type "je recharge à 60% là seulement pour gagner X minutes que je retrouverais à la borne suivante vue que etc. etc.

 

Le tout pour conclure généralement que "ça montre bien que ce n'est pas du tout un souci ou une contrainte ET qu'il faut quand même être un peu idiot pour ne pas avoir fait / savoir faire tout ça".

 

Personnellement, je ne pense pas que la planification soit encore réellement indispensable et toutes ces stratégie de recharge sont plus des astuce pour minimiser le temps d'arrêt ou payer la recharge moins chère.

Et tout cas pas pour les premiers voyages, c'est se mettre une pression inutile et se créer un stress dont on peut se passer.

On peut très bien se limiter à introduire une destination sur le gps et suivre sagement l'itinéraire sans se prendre la tête plus que ça et si on a perdu 15 minutes ou 10 euros, ce n'est pas la fin du monde.

Le 22/01/2025 à 16:43, DanteBe a dit :

Pour quelqu'un comme moi, aimant certes les sensations automobiles mais n'étant pas intéressé le moins du monde par le comment du pourquoi technique, plutôt neutre voire perplexe sur l'objet VE sur un plan éco sociétal,  et attendant surtout de la facilité d'usage au quotidien de mon déplaçoir, c'est une autre affaire.

 

Sans parler de ma compagne, qui n'a aucun lien émotionnel avec la conduite et les voitures, et attend vraiment juste qu'elle l'emmène d'un point A à un point B sans se poser de questions superflues.

 

Du coup, l'acquisition de ces nouveaux savoirs et paradigmes nous ennuie ET (par conséquent en grande partie) nous plonge dans des abymes de perplexité.

 

Pour moi, mais encore une fois cela devrait être expliqué par le vendeur, il faut savoir :

- qu'un VE consomme plus et recharge moins vite en hiver et pour ne pas être déçu, il faut choisir son véhicule en fonction du pire scénario.

- il existe des bornes lentes, rapides ou ultra-rapides, mais la vitesse de charge sera toujours limité par l'élément le plus lent (voiture qui ne charge qu'à 80 kWh sur borne 300 kWh de prendra pas plus que les 80 / voiture qui charge à 170 kWh sur borne à 11 kWh, ne prendra pas plus que les 11), quand on a compris ça, ça évite des surprises.

- il est plus facile, pratique et moins cher de charger chez soi sur borne lente ou CRO (ce n'est in fine pas plus compliqué que de recharger son gsm).

 

Pour le reste, je pense que celui qui pour l'une ou l'autre raison ne peut pas passer à l'électrique peut très bien continuer en thermique, c'est bien plus dommage pour celui qui remplit toutes les conditions requises pour le faire mais ne franchit pas le pas à cause de la désinformation.

Si déjà tous ceux qui pourraient le faire facilement le faisait, ce serait déjà pas mal et cela lancerait le mouvement et si d'ici 5 ou 10 ans ceux qui ne pouvaient pas passer à l'électrique trouvent des véhicules qui leur correspondent (en terme d'autonomie, de charge utile, de poids tractable etc..) ou rencontrent des facilités pour recharger ils passeraient probablement plus facilement le cap.

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Le 22/01/2025 à 19:20, lostOzone a dit :


Entre le VT et le VE les contraintes sont différentes. Le problèmes c’est la transition. Certains ont des facilités d’autres non. Le manque d’intérêt joue aussi beaucoup. Mais je trouve que l’obligation par la voiture de fonction c’est une très bonne chose. Par contre dans votre cas il y a une certaine absence d’accompagnement. C’est nécessaire a ceux qui ne peuvent pas charger a domicile. Ça ne semble pas être une grosse préoccupation de l’employeur.

Concernant le VT apprendre à passer les vitesses par exemple c’est une grosse contrainte et ça n’intéresse pas tout le monde. Et pourtant on le faisait car pas le choix. Puis a la longue on s’est habitué. Pour le VE c’est pareil au final. Aujourd’hui on peut passer le permis en boite auto. Mais ça n’était pas très répandu il y quelques années.

Perso je pense qu’il faut faire la transition au VE à marche forcée comme pour les voitures de société car l’énergie à mettre dans le changement de perception c’est de l’énergie en moins pour le reste (Notamment l’organisation de la recharge). Hors il n’y a pas de tergiversations possible sur la nécessité d’abaisser nos émissions de CO2.

Le problème du VT c’est que la dette carbone qu’il génère n’est pas une contrainte directe. Mais en fait le passage au VE c’est la contrainte induite par la dette carbone des générations précédentes et la notre. Donc le VE c’est une contrainte du VT.

Pour en revenir a la recharge. Ne pas pouvoir charger facilement au domicile ou au travail. Ça n’est pas une contrainte tolérable car au quotidien c’est usant. Faut régler ce problème. C’est la priorité.
Mais c’est une contrainte uniquement parce que le nombre de borne est insuffisant. Si le nécessaire était fait ça se passerai mieux.

Sur le point de la maîtrise de la boîte de vitesse, je suis à la fois d'accord sur le fait qu'en soit c'est une barrière à la conduite donc une contrainte, et en désaccord au sens où cela arrive a priori une fois et puis c'est fait.

 

Dans le cas de la fréquence des recharges en rue ou sur le site de travail, c'est la répétition de la logistique "aller charger / aller récupérer et déplacer le véhicule" qui fait la contrainte, pas son niveau de difficulté (encore que retrouver de la place dans la rue à certains moments de fin de charge est parfois pas si simple mais bref).

 

Et de ce point de vue, en tout cas en rue, pour l'instant, on a tjs plus ou moins trouvé une borne libre, donc nous n'avons actuellement QUE la contrainte de la manutention, et ce n'est pas le nombre de bornes en soi qui changera-it la donne.

 

Si le succès des véhicules faisait qu'en plus les bornes n'étaient plus jamais accessibles, on passerait d'une contrainte irritante à une contrainte vraiment bloquante pour le coup.

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Le 23/01/2025 à 17:48, DanteBe a dit :

Si le succès des véhicules faisait qu'en plus les bornes n'étaient plus jamais accessibles, on passerait d'une contrainte irritante à une contrainte vraiment bloquante pour le coup.

Ça c'est le syndrome de l' oeuf et de la poule... Les infrastructures progressent déjà plus vite que les VE. Pas de raison que ça s' arrête quand il y aura vraiment du pognon à se faire...

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Le 23/01/2025 à 17:48, DanteBe a dit :

Sur le point de la maîtrise de la boîte de vitesse, je suis à la fois d'accord sur le fait qu'en soit c'est une barrière à la conduite donc une contrainte, et en désaccord au sens où cela arrive a priori une fois et puis c'est fait.

Mais c'est un peu la même chose pour le VE, si les premières recharge sur bornes publiques peuvent sembler compliqué, une fois qu'on l'a fait, ça ne l'est plus

 

Le 23/01/2025 à 17:48, DanteBe a dit :

Dans le cas de la fréquence des recharges en rue ou sur le site de travail, c'est la répétition de la logistique "aller charger / aller récupérer et déplacer le véhicule" qui fait la contrainte, pas son niveau de difficulté (encore que retrouver de la place dans la rue à certains moments de fin de charge est parfois pas si simple mais bref).

 

J'ignore le pourcentage de personnes qui sont dans le cas, est-ce beaucoup ou peu ?

Et si c'est vraiment compliqué au point de se pourrir la vie, qui les forcent à passer à l'électrique actuellement ? A part le gars à qui on impose de rouler à l'électrique, les autres peuvent très bien choisir une thermique ou une hybride qui conviendrait mieux à leurs besoins et cela jusque fin 2024, après il faut espérer que les choses seront plus facile pour ces gens.

 

 

Le 23/01/2025 à 17:48, DanteBe a dit :

Et de ce point de vue, en tout cas en rue, pour l'instant, on a tjs plus ou moins trouvé une borne libre, donc nous n'avons actuellement QUE la contrainte de la manutention, et ce n'est pas le nombre de bornes en soi qui changera-it la donne.

Si le succès des véhicules faisait qu'en plus les bornes n'étaient plus jamais accessibles, on passerait d'une contrainte irritante à une contrainte vraiment bloquante pour le coup.

Le 23/01/2025 à 19:32, doudous74 a dit :

Ça c'est le syndrome de l' oeuf et de la poule... Les infrastructures progressent déjà plus vite que les VE. Pas de raison que ça s' arrête quand il y aura vraiment du pognon à se faire...

 

Je pense aussi que le nombre de bornes suivra le nombre de voitures électriques.

Je ne fais pas de longs trajets sur les routes des vacances mais toutes les bornes que je croise dans mes trajets quotidiens ont toujours plusieurs prises de libres même les stations Electra 200 ou 300kW implantées sur des parking d'hypermarchés.

Je n'ai jamais vu de stations saturées lors de mes déplacements, le maximum vu c'était 33% je pense, mais j'admets bien volontiers que mon expérience personnelle n'en fait pas une généralité; Je pense que pour celui qui ne peut pas charger à domicile c'est un aspect qui doit être étudié avant de décider du passage à l'électrique.

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Automobile Propre

Automobile Propre est un site d'information communautaire qui est dédié à tout ce qui concerne l'automobile et l'environnement. Les thématiques les plus populaires de notre blog auto sont la voiture électrique et les hybrides, mais nous abordons également la voiture GNV / GPL, les auto à l'hydrogène, les apects politiques et environnementaux liés à l'automobile. Les internautes sont invités à réagir aux articles du blog dans les commentaires, mais également dans les différents forums qui sont mis à leur dispositon. Le plus populaire d'entre eux est certainement le forum voiture électrique qui centralise les discussions relatives à l'arrivée de ces nouveaux véhicules. Un lexique centralise les définitions des principaux mots techniques utilisés sur le blog, tandis qu'une base de données des voitures (commercialisées ou non) recense les voitures électriques et hybrides.