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Kratus

SpaceX

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La croissance de SpaceX est tout bonnement phénoménale.

Elle vient d'enchainer le lancement de 2 capsules Dragons et maintenant se prépare à un train d'enfer pour le lancement du premier Starship avec ses 29 raptors.

Et non contente de ce premier challenge, elle envisage juste une douzaine de tir pour l'année prochaine

https://www.teslarati.com/spacex-elon-musk-12-starship-launches-2022/

Nous savons tous le caractère très "punchy" d'Elon Musk mais ce gars sait fixer des objectifs ambitieux.

Il est tout bonnement en train de révolutionner l'industrie spatiale après l'industrie automobile.

Enfin, comme si cela ne suffisait pas dans son ambition de découverte, il veut déjà fixer le cadre de la présence de l'homme sur Mars, en mettant en parallèle les missions lunaires et martiennes

https://www.teslarati.com/spacex-starship-mars-base-alpha-construction-plan/

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Le plan d'action de Tesla est sur les rail , mais ralentit par la pénurie de semi-conducteur et la production insuffisante de batteries.

Elon a du temps supplémentaire pour spaceX.

Et quand on voit la vitesse des travaux sur la starbase , le grand chef doit souvent etre sur place.

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Le 23/11/2021 à 07:47, id3 a dit :

Les débuts difficile de SpaceX

Oui, rien à redire ! Quand on risque son propre argent la limitation des coûts est essentielle et la réussite est d'autant plus belle.

Un bon article sur Musk (et SpaceX) dans le Figaro de ce jour dont je retiens l'extrait suivant qui montre un lien avec les rêves de son grand-père Joshua Haldeman que j'ignorais

image.png.5fa96d761d9adbefe52d18237530b917.pngimage.png.9571e0f5dc6ce088305748683256bf4d.pngimage.png.4fa1cb090314c0f8b288c9ca011d7366.png

Modifié par Samsaggace

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Difficile de se faire une idée exacte sur la santé financière de SpaceX (non cotée en bourse) après le dernier tweet d'Elon

https://www.teslarati.com/elon-musk-spacex-starship-starlink-bankruptcy/

Une des hypothèses de la vente massive d'action TESLA par Elon Musk pourrait être un besoin d'augmentation de capital dans SpaceX. Pas forcément aussi saugrenu que cela !

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Le 01/12/2021 à 19:06, Samsaggace a dit :

Difficile de se faire une idée exacte sur la santé financière de SpaceX (non cotée en bourse) après le dernier tweet d'Elon

https://www.teslarati.com/elon-musk-spacex-starship-starlink-bankruptcy/

Une des hypothèses de la vente massive d'action TESLA par Elon Musk pourrait être un besoin d'augmentation de capital dans SpaceX. Pas forcément aussi saugrenu que cela !

Très bon article de teslarati. Pas de sensationnalisme, juste des faits.

Et les faits vont dans le sens d'Elon Musk qui pousse pour avoir un planning serré, plus que pour une réel risque de banqueroute.

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Un nouveau joueur vient d'entrer dans la partie !

Rocket Lab vient d'annoncer les détails de sa nouvelle fusée Neutron, dans la catégorie des lanceurs moyens (Falcon 9, Ariane 62, Soyouz), visant en particulier le marché des constellations de satellite. Les choix techniques semblent excellents, et leur capacité à remettre en cause tout ce qui fait une fusée conventionnelle est de bonne augure.

 

Quelques phrases dans la présentation semblent clairement dirigées vers SpaceX, la concurrence est ouverte !

Vol inaugural prévu pour 2024.

 

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Le 02/12/2021 à 21:11, zeta a dit :

Quelques phrases dans la présentation semblent clairement dirigées vers SpaceX, la concurrence est ouverte !

Vol inaugural prévu pour 2024.

Oui, la concurrence a du bon mais il ne faut pas prendre pour argent comptant des présentations aussi sophistiquées soient-elles.

Comme l’a connu SpaceX, il faut un acharnement colossal pour mener à bien la fabrication d’un lanceur fiable. Espérons que ce nouvel acteur puisse avoir un manager de la trempe d’un Elon Musk.

 

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Le 02/12/2021 à 22:27, Samsaggace a dit :

Oui, la concurrence a du bon mais il ne faut pas prendre pour argent comptant des présentations aussi sophistiquées soient-elles.

Comme l’a connu SpaceX, il faut un acharnement colossal pour mener à bien la fabrication d’un lanceur fiable. Espérons que ce nouvel acteur puisse avoir un manager de la trempe d’un Elon Musk.

 

Il y a toujours un risque mais on parle de Rocket Lab ici. Ils sont nouveaux sur le marché du lanceur moyen, mais l'une des références sur celui du lanceur léger avec Electron. Ils ont été parmi les premiers à imprimer en 3D leur moteur fusée et à avoir des pompes électriques à batteries. Ils sont aussi les seuls à ma connaissance avec SpaceX à savoir récupérer un premier étage de lanceur orbital. Il le font amerrir pour le moment, mais devraient le récupérer au vol par hélicoptère dans les 6 prochains mois.

Ils vont sûrement prendre du retard comme tous les projets spatiaux, mais il font parti de ceux ayant le plus de crédibilité pour porter un projet de ce type.

Et si tu ne connais pas Peter Beck (le CEO) et que tu gère l'anglais (avec accent de Nouvelle Zélande), je te conseille les articles et interview sur lui. C'est un personnage, qui a commencé en attachant un moteur fusée fait maison sur son vélo (https://www.odt.co.nz/news/national/space-burgeoning-frontier-rocket-lab). Ce n'est pas un comptable, c'est quelqu'un qui connaît la technique parfaitement. Il est pragmatique et très intéressant.

 

A suivre !

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Pour redonner un peu de perspective aux grands défis de SpaceX, je reprends cette comparaison des lanceurs "super lourds" américains

SLS vs Starship: Why Do Both Programs Exist? | Everyday Astronaut

 

Cette course en tête à la puissance, voire à la démesure, s'accompagne de réductions de coûts tout aussi gigantesques.

Et c'est bien là un des talons d'Achille de cette entreprise privée qui pourrait connaitre des difficultés financières si les risques inhérents à ces programmes nouveaux sont insuffisamment provisionnés.

On peut le voir dans le petit exemple de l'article suivant

https://www.teslarati.com/spacex-nasa-ixpe-falcon-9-static-fire/

SpaceX a damé le pion avec un lancement (Falcon 9) à 50 M$ contre environ 66 M$ à Orbital ATK. Même si l'on peut penser que la marge de SpaceX reste encore confortable (prix de revient entre 15 et 28 M$), la course au prix bas peut s'avérer dangereuse sur le plan des risques financiers :

Falcon 9’s comparatively dirt-cheap pricing relative to the performance it offers

 

 

Modifié par Samsaggace

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Le 06/12/2021 à 15:58, Samsaggace a dit :

SpaceX a damé le pion avec un lancement (Falcon 9) à 50 M$ contre environ 66 M$ à Orbital ATK. Même si l'on peut penser que la marge de SpaceX reste encore confortable (prix de revient entre 15 et 28 M$), la course au prix bas peut s'avérer dangereuse sur le plan des risques financiers :

C'est une façon de voir les choses.

Une autre est que cela montre l'avantage compétitif impressionnant qu'ils ont sur leurs concurrents.

 

La fusée Pegagus d'Orbital ATK est un lanceur léger : 1,7m de diamètre, 443 kg en orbite basse.

La falcon 9 de SpaceX est un lanceur moyen/lourd : 5m de diamètre, 16,8t en orbite basse (en récupérant le 1er étage).

 

Le fait qu'ils soient capable d'aligner un lanceur lourd pour le même coût qu'un lanceur léger chez leur concurrents font qu'ils couvrent tout le marché avec une unique fusée. Donc ils l'utilisent beaucoup plus, ce qui améliore la fiabilité et tant a réduire les coûts d'exploitations (les frais fixes sont divisés par le nombre de lancements).

Mais Pegasus est hors de prix pour ses performances. Une Vega serait autour de 25 millions d'€, et une Ariane 5 autour de 140 millions €.

 

Pour comparer, chez Arianespace, en 2021 jusqu'à ce jour, il y a eu 13 lancements:

* 3 Véga - lanceur léger

* 8 Soyouz (Russe...) - lanceur moyen

* 2 Ariane 5 - lanceur lourd

Arianespace doit donc financer le développement et la fabrication et l'infrastructure pour 2(3) lanceurs différents, maintenir la base de Kourou pour seulement 6 lancements par an (les Soyouz pour OneWeb sont envoyés de Russie).

 

De l'autre côté, SpaceX a un unique lanceur Falcon 9 qui couvre tous les marchés:

* 27 lancements en 2021

Donc les frais fixe, notamment pour l'entretien de leur 3 pads (2 sur le complexe de Cap Canaveral, et un sur la base militaire de Vandenberg), de leur personnel, etc. sont bien plus faibles. Avec la récupération des lanceurs, c'est encore d'autres économies qui s'ajoutent.

Ils ont donc normalement de la marge devant eux pour augmenter les tarifs si ils ont des difficultés, sans pour autant perdre trop de marchés.

 

Starship devrait continuer cette tendance, et remplacer à terme la Falcon 9, en ouvrant de nouveaux marchés impossibles actuellement, sur lequel ils auraient le monopole (la seule fusée de cette catégorie existante est la SLS qui coûte environ 2 milliards par lancement). Le volume de la coiffe permettra d'envoyer des grands modules de stations spatiales par exemple (comme à l'époque de la navette spatiale, mais encore plus grands). Pour le cas du James Web télescope, avoir une coiffe de 9m de diamètre permettrait de ne pas avoir à replier le miroir, simplifiant drastiquement la conception, donc de nouveaux projets devraient être rendus possibles avec des plus faibles budgets, là où aujourd'hui un seul télescope est en développement car il siphonne la majorité du budget. Le luvoir (son successeur) est déjà en cours d'étude avec la possibilité de le lancer par Starship. Il y a aussi toutes les missions interplanétaires où au lieu d'envoyer une petite sonde, des satellites et atterrisseurs conséquents pourraient être envoyés, en réduisant les contraintes d'ingénierie donc le coût de développement de ces projets, donc potentiellement plus de projets développés.

 

Cela dit, le coût de développement de Starship doit être important, mais il semble que ce soit Starlink qui soit le plus gros investissement. Il faut en effet fabriquer et lancer des milliers de satellites et produire des centaines de milliers de terminaux de réception avant de pouvoir avoir un retour sur investissement dans quelques années avec les abonnements des utilisateurs.

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Le 06/12/2021 à 23:26, Dordrecht a dit :

Merci, j'avais raté ça !

Donc le prototype Themis qui doit terminer ses essais en 2025 pour servir a ArianeNext en 2030, va commencer par donner un mini-lanceur dès 2026 ?

 

La partie qui me surprends le plus est la notion de courir après la réutilisabilité et les constellations de satellites avec un mini-lanceur plutôt qu'un lanceur moyen :

 

Il est difficile de réutiliser un petit lanceur, car le poids additionnel pour la récupération nuit plus fortement aux performances sur un petit véhicule (d'où le surdimensionnement de la Falcon 9). Pour l'Electron, ils le récupère par parachute et pas en contrôlant la descente par les moteurs à cause de ce point là, hors le prototype Thémis est là pour tester l’atterrissage propulsif (https://www.esa.int/Enabling_Support/Space_Engineering_Technology/ESA_plans_demonstration_of_a_reusable_rocket_stage).

 

Les méga-constellations actuelles sont toutes lancées par des lanceurs moyens ou lourds : OneWeb sur Soyouz, Starlink sur Falcon 9, Kuiper sur Atlas V (puis Vulcan ou New Glenn).

Pour les constellations de cube-sats comme planet labs, ils utilisent de tout de la Falcon 9 à l'Electron.

Rocket Labs qui a l'habitude de lancer ces petits satellites avec l'Electron est en train de développer un lanceur moyen pour justement traiter le cas des constellations.

 

J'ai du mal à voir le placement...

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Cette histoire de mini-lanceur réutilisable européen ne date pas d'hier :

https://www.usinenouvelle.com/article/l-europe-aura-un-lanceur-reutilisable-en-2030-au-plus-tot.N1040684

Nous assistons, là encore, aux dernières contorsions de la programmation étatique (ou supra-étatique). Il est vraiment difficile de faire émerger dans notre "vieux continent" des projets disruptifs.

AMHA, ce ne sont pas les cerveaux ou les ambitions qui manquent mais ce sont principalement les sources et les circuits de leur financement.

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Le 07/12/2021 à 09:23, Samsaggace a dit :

Cette histoire de mini-lanceur réutilisable européen ne date pas d'hier :

https://www.usinenouvelle.com/article/l-europe-aura-un-lanceur-reutilisable-en-2030-au-plus-tot.N1040684

Nous assistons, là encore, aux dernières contorsions de la programmation étatique (ou supra-étatique). Il est vraiment difficile de faire émerger dans notre "vieux continent" des projets disruptifs.

AMHA, ce ne sont pas les cerveaux ou les ambitions qui manquent mais ce sont principalement les sources et les circuits de leur financement.

Ça ne date pas d'hier, mais à l'origine les projets Callisto/Themis/Prometheus avaient été lancés pour "Ariane Next" (https://fr.wikipedia.org/wiki/Ariane_Next) qui devait être le successeur d'Ariane 6 (qui devrait être inaugurée en 2022). Mais cela avance doucement, et il est difficile de trouver des infos claires et à jour dessus.

C'est en tout cas la première fois que je vois cela en lien avec un mini-lanceur et pas un lanceur moyen à super-lourd (ils évoquaient une variante avec 3 boosters style Delta IV/Falcon Heavy), mais ça à peut être déjà été évoqué avant.

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Le 07/12/2021 à 23:41, zeta a dit :

Mais cela avance doucement, et il est difficile de trouver des infos claires et à jour dessus.

Comme tu le dis, tout cela est bien timide...

L'état vient juste de s'apercevoir que l'Espace n'était pas que le domaine des chercheurs mais aussi celui des industriels.

La situation est bien plantée dans l'article du Figaro de ce jour :

https://www.lefigaro.fr/societes/l-europe-spatiale-se-remobilise-pour-rattraper-l-intrepide-spacex-20211212

Mais il faudra encore attendre 2026 (sauf retards ou manque de budgets) pour avoir ce que SpaceX propose aujourd'hui, sans parler de ce qu'il prévoit pour demain.

Heureusement, cette saine concurrence industrielle sur les lanceurs, en faisant baisser les coûts des lancements, a remis en valeur le domaine des satellites où nos industriels européens sont bien en place. 

https://www.lefigaro.fr/societes/un-leadership-europeen-maintenu-dans-les-satellites-20211212

(articles par MP si intérêt)

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Le 13/12/2021 à 07:25, Samsaggace a dit :

Comme tu le dis, tout cela est bien timide...

L'état vient juste de s'apercevoir que l'Espace n'était pas que le domaine des chercheurs mais aussi celui des industriels.

La situation est bien plantée dans l'article du Figaro de ce jour :

https://www.lefigaro.fr/societes/l-europe-spatiale-se-remobilise-pour-rattraper-l-intrepide-spacex-20211212

Mais il faudra encore attendre 2026 (sauf retards ou manque de budgets) pour avoir ce que SpaceX propose aujourd'hui, sans parler de ce qu'il prévoit pour demain.

Heureusement, cette saine concurrence industrielle sur les lanceurs, en faisant baisser les coûts des lancements, a remis en valeur le domaine des satellites où nos industriels européens sont bien en place. 

https://www.lefigaro.fr/societes/un-leadership-europeen-maintenu-dans-les-satellites-20211212

(articles par MP si intérêt)

Ce qui me parait intéressant c'est le manque de vision de l'ESA dans tout ça. Le fait que ce soit une agence et pas une entreprise qui fait directement les développements en est une raison.

Si on va sur leur site, dans la page dédiée (https://vision.esa.int/), on ne vois pas vraiment de grandes lignes derrière laquelle mettre toutes les forces et les moyens, mais surtout du discours opportuniste comme:

Citation

Secondly, we have huge opportunities in commercialisation. In 2040, the market of space, or the space economy is about US $1 trillion, according to external estimates. Can Europe afford not to participate? Of course we cannot. European space companies should be among the biggest and best space companies, strongly contributing to a greener and more digital economic recovery.

La tournure est excellente. "L'Europe peut-elle se permettre de ne pas participer ? Bien sûr que non, nous ne pouvons pas.".

Ça sent les gens qui sont a fond... 😅

 

Derrière ça, on a les phrases dans les articles que tu as partagé comme :

Citation

Pour faire simple, nous aurons notre SpaceX et nous aurons notre Falcon 9.

Je sais que c'est un morceau choisi, mais là encore aucune vision, "on ne peut pas se permettre de ne pas participer, donc on va faire comme les autres.".

On retrouve dans d'autres articles la même démarche sur les constellations de satellites, où ils veulent en faire une européenne, sans vraiment avoir un objectif précis à part ne pas être les seuls a ne pas en avoir. Si on prends Starlink l'objectif est clairement affiché : financer les développement de starship à travers une offre de haut débit à faible latence partout dans le monde. C'est cette objectif de faible latence qui a donné la contrainte d'orbite très basse de la constellation par exemple. La vision est importante pour la mise en place de la solution.

 

Si on prends certains développement de la NASA, il y a un réel objectif, comme envoyer la première femme sur la Lune. Ça c'est un objectif, une vision, derrière laquelle les développements ont un sens. (Le congrès n'aide pas vraiment sur la mise en œuvre, mais c'est un autre sujet).

Ils viennent aussi de dévoiler les finalistes pour l'étude de nouvelles stations spatiales : https://www.nasa.gov/press-release/nasa-selects-companies-to-develop-commercial-destinations-in-space

 

Et pour recouper avec l'article sur les satellites, si on prends Rocket Lab, leur objectif est de rendre le lancement de satellites accessible au plus grand nombre. Donc ils ont étudié l'ensemble de la chaîne de valeur, et identifié tous les points coûteux où il faut réduire les coûts pour le client. Le lanceur en est une partie. Le satellite en est une autre. Et ils se rendent compte qu’énormément d'entreprises réinventent la roue pour faire un satellite complet, là où leur valeur ajouté est sur des équipements spécifiques (météo, radio, ...). Ils ont donc lancé un programme de composants "sur étagère" pour la fabrication de satellites, avec des plateformes complète (photon) et des composants individuels : roue de réaction, viseur d'étoile (pour la localisation), logiciels, stations au sol, séparateurs de satellites (acquisition du fabricant PSC en octobre 2021), et ils sont en train de racheter SolAero pour la fabrication de panneaux solaires spatiaux.

Tout mis bout à bout, ils visent à fournir à leur clients des solutions clé en main, où le client n'a qu'à développer son application avec quelques composants spécifiques sur lequel il peux se concentrer, sans avoir à se soucier du reste.

Le "new space" arrive aussi sur les satellites donc, en commençant par les cubesat, et j'espère que Thales Aliena Space et Airbus Space vont bien voir cette concurrence arriver pour ne pas faire comme Arianespace...

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Le 14/12/2021 à 21:58, zeta a dit :

Le satellite en est une autre. Et ils se rendent compte qu’énormément d'entreprises réinventent la roue pour faire un satellite complet, là où leur valeur ajouté est sur des équipements spécifiques (météo, radio, ...).

Non, ils n’ont rien inventé avec la plateforme standard de satellite ! J’étais encore en activé (12 ans déjà) que Thales Alenia avait déjà sa solution de plateformes standards.

Il ne faut justement pas confondre le domaine des lanceurs et celui des satellites où la concurrence a toujours été vivace, avec de vrais industriels.

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Le 14/12/2021 à 22:21, Samsaggace a dit :

Non, ils n’ont rien inventé avec la plateforme standard de satellite ! J’étais encore en activé (12 ans déjà) que Thales Alenia avait déjà sa solution de plateformes standards.

Il ne faut justement pas confondre le domaine des lanceurs et celui des satellites où la concurrence a toujours été vivace, avec de vrais industriels.

Oui, ce n'est pas les premiers à avoir l'idée, il l'ont juste poussé du lanceur à l'exploitation en passant pas les composants du satellite, et sur un marché de cubesat/petits satellites, qui est en pleine explosion en ce moment. C'est par là que les startup entrent généralement sur le marché (planet labs ou swarm technologie par ex), et pas par les gros satellites de plusieurs tonnes, réservés aux poids lourd de l'industrie à cause des coûts.

 

J'avoue avoir assez peu d'infos sur Thales ou Airbus Space. On en entends en général parler seulement lors des gros lancements, souvent avec Ariane en géosat.

Si je regarde sur leur site, je ne vois pas trop de détails techniques sur les solutions proposées.

Il y a une page wiki avec les comparaisons de plaforme de satellites ("satellite bus" en anglais) : https://en.wikipedia.org/wiki/Comparison_of_satellite_buses

Les quelques plateformes référencées pour Thales sont dans le très lourd, avec des satellites de 3 à 6 tonnes.

Pour le "new space" comme Rocket lab, on a une plateforme de 170kg.

 

Sais tu si Thales a aussi ce genre de solutions ? Mon a priori est qu'ils sont experts dans les satellites lourds et moins présents sur le marché du cubesat, mais il est bien possible que je me trompe, donc n'hésites pas à me corriger !

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Le 14/12/2021 à 23:11, zeta a dit :

Sais tu si Thales a aussi ce genre de solutions ? Mon a priori est qu'ils sont experts dans les satellites lourds et moins présents sur le marché du cubesat,

Sur ce point, tu as raison. Mais le marché des satellites a toujours été hyper concurrentiel avec des marges réduites et un faible volume par client. Chaque pays veut son/ses satellite(s) et passe son appel d'offre. Ce n'est que par la concentration industrielle et la standardisation des produits que Thales Alenia a pu survivre et redevenir profitable.

Dans les années 2000, les ingénieurs ne se précipitaient pas dans cette voie, alors que le marché des lanceurs a toujours été une chasse gardée semi-étatique où l'Aérospatiale (aujourd'hui Airbus) règne en maitre sur le continent après le fiasco "Europa", bien servie (comme Boeing d'ailleurs) par les commandes militaires de la "force de frappe" qui ne poussent pas vraiment à l'économie. Le trop court passage de Dassault (projet Hermès) montre bien le caractère "chasse gardée" de ce domaine bien opaque.

Modifié par Samsaggace

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Un article qui décrit très bien toutes les pesanteurs qui accablent le modèle spatial européen

https://articles.cafeyn.co/f5e4a3/lekiosk/2021-12-20/espace-pourquoi-ariane-avance-dans-un-epais-brouillard-dincertitudes?lng=fr

Même s'il a connu de nombreuses améliorations depuis la "Tour de Babel" du lanceur Europa, cela reste un effort "communautaire" avec ses lois du "juste retour" où l'on se cale sur le "dernier de la classe" et pas sur le premier.

Un Elon Musk ou un SpaceX européen n'est pas près de voir le jour !

Dernière remarque personnelle : si Elon avait préféré l'aéronautique au spatial, nous ne parlerions plus d'Airbus à cette heure !

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Il y a 6 ans, le 21 décembre 2015, SpaceX récupérait pour la première fois un lanceur orbital.

Hier, 6 ans après jours pour jour, à l'occasion de la mission CRS-24, il ont récupéré leur 100ème lanceur.

 

Ce sont toujours les seuls à être capable de faire de l’atterrissage propulsif sur un lanceur orbital, comme ils profitent de le rappeler sur leur site avec un regard en arrière sur les accomplissements de cette année:

https://www.spacex.com/launches/index.html

 

 

Bon maintenant, tous les regards sont tournés sur Kourou et Ariane 5 qui doit envoyer le James Webb Telescopele 25 décembre si tout va bien...

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