Robinton

Pas d'accord. Renault à conçu la ZOE et 2010 et commencé à la commercialiser en 2013. Cela veut dire qu'il a récupéré des informations techniques REELLES (avec sans doute Nissan du même groupe sur la LEAF) sur une flotte de véhicule en conditions REELLES d'utilisation sur une période où les constructeurs de VE actuels (sauf peut-être BMW avec l'i3) étaient encore dans les limbes, et en particulier Tesla et encore pis les Chinois. Quand on connaît la valeur de telles données pour la conception des systèmes BMS, on ne peut décemment pas dire que ce n'est pas un plus décisif pour le constructeur. Après, les choix techniques et marketing que les constructeurs en font, c'est une autre histoire. Je maintiens pour ma part que ni les Tesla ni les constructeurs chinois ne font de la maintenabilité de leurs véhicules une priorité. Hertz s'en est aperçu avec sa flotte.

Renault a beaucoup insisté au lancement de la Mégane sur l'expérience qu'il avait acquis avec la ZOE concernant la gestion de la batterie et du BMS. On ne pas le nier, la plupart de leurs concurrents sont partis sur le VE sans cette expérience. Par construction, je suis beaucoup plus enclin à faire confiance à un constructeur qui prend un risque marketing en expliquant qu'il faut préserver la batterie en ne la sur sollicitant pas en recharge rapide, et la concevant de façon à pouvoir assurer facilement la maintenance dans le temps module par module, plutôt qu'un autre qui va me promettre monts et merveilles en termes de temps de recharge tout en convenant des batteries monoblocs quasiment irréparables, comme Tesla ou les chinois.

Je ne pense pas que Tesla soit intéressé a sortir un véhicule compact. À part pour servir un marché européen qui n’est pas dans leur priorité, et encore moins dans le contexte de guerre commerciale que le nouveau président, le nouveau meilleur ami de Musk, veut déclencher, élargir leur gamme augmenterait leurs coûts, ce qu’ils ne veulent à aucun prix. Ils ont déjà prix une sacré douche avec le Cybertruck qu’ils n’ont pas encore digéré. en outre, Tesla a d’autres sources de profit (notamment la revente des quotas co2) et pour Musk, le sujet n’est plus la voiture électrique individuelle, mais la voiture autonome. Tant mieux pour la concurrence européenne , coréenne (et peut être japonaise) qui peut occuper le terrain.

Sans doute, mais aussi une confirmation de la pertinence du modèle. D'autres se vendent beaucoup moins bien y compris en seconde main. Lire l'article pour le détail.

Je salue le travail de l'historien, avec la limite qu'il ne doit pas contribuer à attribuer toute la responsabilité des malheurs du monde (en l'occurrence, l'arrivée de partis extrêmes au pouvoir) à la classe politique et industrielle (les "élites") en omettant le fait qu'au final, c'est l'électeur qui glisse son bulletin dans l'urne en s'aidant normalement de son cerveau, pas de ses peurs. C'est en oubliant cela que l'on entretient un climat favorable aux partis populistes. L'avantage de fanatiques comme Musk, c'est que l'ivresse du pouvoir leur fait perdre le sens des réalités, et que ses actions aujourd'hui dirigées contre les fonctionnaires de l'Etat Fédéral risquent bien de se retourner au final contre lui. Elles montrent l'ampleur de sa sociopathie, et tout le mépris qu'il a pour l'Humain.

« Catastrophique « , « anémique « , je retrouve les termes qui illustrent le manque de nuances qui caractérisent beaucoup d’opinions aujourd’hui. Quoiqu’il en soit, quand je fais de longs trajets et que je recharge en DC, ça ne m’a jamais posé de soucis. Le temps de déjeuner, de prendre un café et de se détendre. Et le tout toutes les deux heures de route. C’est tout ce que je lui demande.

D’après l’AVERE, la Mégane électrique se vend très bien et rapidement en seconde main. Cela prouve que les français sont aussi préoccupés de faire des économies en achetant des modèles pertinents.

Hello ce document reprend ce qui a été dit, côté vendeur. De ton côté, il est effectivement recommandé d'effectuer une réinitialisation complète de la tablette dans le véhicule pour effectuer une nouvelle configuration "sortie de concession".

Vous les trouvez peut-être incroyable, mais quand on connaît le domaine de la maintenance logicielle, ils le sont beaucoup moins. La règle du "YAKA" ne s'applique pas comme dans la vie de tous les jours.

Et la complexité de gamme de Renault n'a rien à voir avec de Tesla qui en gros gère 4 modèles de véhicule, qui mobilisent toute leur équipes de maintenance, par rapport à Renault qui a une gamme beaucoup plus étendue, thermique, hybride et électrique qu'il faut tenir à jour, même s'ils mutualisent au maximum les plateformes. Des enjeux d'allocation de ressource de maintenance qui n'ont rien à voir. Renault avance à marche forcée sur le concept de SDV pour ses prochains modèles pour raccourcir le cycle de développement et faciliter effectivement la maintenance. Mais ça ne résoudra pas tout. En effet, ce n'est pas parce qu'un modèle est conçu selon ce concept que le constructeur gère tout de A à Z. Il limite juste le nombre de composants logiciels pour que la gestion moteur, la gestion de l'habitacle, etc... soient pris en charge par un unique noyau logiciel paramétrable selon chaque modèle de véhicule plutôt que par des logiciels séparés qui doivent interagir. Cela ne change rien au fait que Tesla comme les autres doit faire avec des sous-traitants qui mettent à jour régulièrement les composants qu'ils fournissent au constructeur, avec l'adaptation logicielle qui va avec. Mais on en revient au premier point, quand on a 4 véhicules dans sa gamme, c'est forcément plus simple.

Ce type d'argumentaire est typique, qui cherche à transférer à son interlocuteur sa propre vision extrémiste. Il n'est évidemment pas question de véhicule 100% français, mais de concevoir qu'entre un véhicule conçu et commercialisé par un constructeurs européen (si possible français), dont une part majoritaire de la valeur ajoutée vient de producteurs européens, et un véhicule conçu et commercialisé par une marque extra-européenne et dont la valeur ajouté de fabrication est quasi exclusivement extra-européenne, il y a une sacrée différence pour la sauvegarde de notre modèle social. Il y a de nombreux marchés malheureusement où une telle offre n'existe plus, ou est très rare (électronique grand public, vêtements, etc..., quoique quand on cherche, on trouve), mais ce n'est pas le cas en matière de véhicules.

Cela n'a pas grand chose à voir à mon sens avec le type de constructeurs, d'autant plus que sur une bonne part des composants, ce sont des sous-traitants qui sont à la manoeuvre tant pour le logiciel que le matériel, que le constructeur soit historique ou exotique. La complexité électronique et logicielle des véhicules a tellement progressé que simplement le SAV ne peut pas suivre. Parfois, le remplacement d'un composant identifié plus ou moins au pif résout le problème, parfois c'est plus compliqué que cela. Ajouté à cela un recul plus faible sur les problèmes spécifiques au VE par rapport à la combustion thermique (et encore...), on a un cocktail qui fait que la (mal)chance de tomber sur un problème difficilement diagnostiquable devient sensible. Les "Software designed Vehicle" devraient dans l'avenir réduire le nombre de composants logiciels en interaction dans un véhicule, au bénéfice du temps de conception et de la fiabilité. Renault a investi sur le sujet pour ses prochains modèles. L'herbe est toujours plus verte ailleurs... La probabilité de tomber sur une "voiture du lundi" est bien plus forte que de tomber sur un constructeur qui maîtrise parfaitement son SAV.

Je peux comprendre le geste d'humeur et le désagrément, mais accabler Renault mérite peut être un peu de recul. A commencer d'abord par distinguer le constructeur du concessionnaire. De ce que je comprends, c'est surtout ce dernier qui pose soucis dans le diagnostic. Et le constructeur n'a pas d'autre choix que de se reposer sur son réseau pour le traitement des dysfonctionnements, elle serait bien incapable, comme ses concurrents, de les traiter en direct. En tirer la conclusion que ce sera mieux chez un constructeur chinois qui déploie un réseau à la va-vite en propre ou par accord commercial avec un réseau multi-marques, avec des bureaux d'études à l'autre bout du monde, me paraît très optimiste. D'autant que les mêmes critiques pèsent sur d'autres constructeurs français ou européens. Et qu'on n'aille pas me dire que la durée de garantie change quelque chose; sous garantie ou pas, quand le constructeur de reconnait pas le dysfonctionnement, il ne fera rien. Tu indiques quand même en octobre dernier que "En terme de réparation remplacement de pièces on approche les 20000 euros". Pas mal pour un constructeur qui ne ferait rien pour traiter ton problème... On peut discuter du résultat, mais en termes de moyens, rien à redire... Enfin sur le fond, sur tout ce qui repose sur du logiciel aujourd'hui, les sources de dysfonctionnements sont tellement énormes aujourd'hui (d'un problème de capteur à l'installation d'une application non qualifiée par l'utilisateur) fait qu'aucun constructeur ne maîtrise réellement les dysfonctionnements. C'est un problème systémique, et certainement pas propre à Renault. Bref, "Renault pas beau", ça soulage certainement (voire sait-on jamais ça aide la concurrence?) mais ça ne fait pas avancer le shcmiblick. S'adresser à un autre concessionnaire ou agent peut-être par contre une piste à explorer...

Effectivement, et des références historiques un peu sérieuses !

Le sujet est la part réelle de la population qui utilise massivement les autoroutes et les bornes DC. Elle n'est certainement pas comparable au battage marketing sur le 800V, qui revient à augmenter le poids et le prix d'un véhicule pour aucun bénéfice pratique pour la plupart des clients. Cela s'appelle de la sur spécification en langage technique.