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Agathe_Chatou

Optimisation environnementale

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il y a 10 minutes, Esunisen a dit :

En achetant des crédits comme Fiat le fait avec Tesla.

C'est effectivement une optimisation tout à fait légale.

En tout état de cause, c'est un beau pied de nez aux députés européens.

Une Panda GNV alimentée au bioGNV pollue moins et émettra moins de CO2 en ACV qu'une TM3.

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Le 08/11/2019 à 17:30, Agathe_Chatou a dit :

C'est effectivement une optimisation tout à fait légale.

En tout état de cause, c'est un beau pied de nez aux députés européens.

Une Panda GNV alimentée au bioGNV pollue moins et émettra moins de CO2 en ACV qu'une TM3.

Mais ce n'est pas le même type de véhicule.

Et puis il va aussi y avoir la disparité de l'origine du carburant pour chaque véhicule.

Qu'est ce que ça donnerait si la comparaison portait sur :

une Panda GNV alimentée exclusivement bioGNV

une skoda citigo alimentée en électricité chez EDF , et une second chez ekwateur ?

comparaison sur une durée de vie de 200 000 km ?

et même pour le biogaz il peut y avoir des disparités, certaines unités de production sont alimentées par des matières agricoles pouvant provenir d'exploitations à 150 km ... d'autres sont sur des déchets issue d'une zone vraiment proche, c'est à dire une dizaine de km.

et une seconde comparaison, avec des berlines :

TM3  - électricité en Allemagne ? ou en France ?

Lexus IS 3 - à l'ethanol ?

Skoda Superb transformée GNV roulant biogaz

toujours sur 200 000 km, ou même plus ?

 

Cdlt

 

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Le 08/11/2019 à 17:30, Agathe_Chatou a dit :

C'est effectivement une optimisation tout à fait légale.

En tout état de cause, c'est un beau pied de nez aux députés européens.

Une Panda GNV alimentée au bioGNV pollue moins et émettra moins de CO2 en ACV qu'une TM3.

Intéressante comparaison entre une voiture trop chère et un carburant trop rare.

 

Concernant les transports de personnes, qu'elles sont les solutions optimales pour satisfaire les besoins de déplacement de 60 millions de Français?

 

La part des TM3 comme celle des Panda bioGNV n'y sera jamais que marginale.

 

Les vraies réponses sont donc ailleurs.

Part des TC et comment on les optimise

Part des circulations douces

Part des bio énergies, sur quelles superficies. Comment peuvent elles être compatibles avec l'évolution indispensable vers une agriculture non destructrice de l'environnement et conservatrice de la biodiversité tout en satisfaisant nos besoins alimentaires?

Part de l'auto partage

Part de l'électrique, avec quelle provenance des batteries et de l'énergie nécessaire

Moyens pour que les acteurs aillent vers l'objectif sans être trop tentés d'échapper aux obligations et pour rendre la transition supportable.

 

J'en oublie certainement tellement le sujet que tu ouvres est vaste.

 

Ne faisons pas dans l'anecdotique.

Modifié par hybridex

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La méthode est ici.

http://www.basecarbone.fr/fr/accueil/contenu/index/page/m%C3%A9thodes%2Bde%2Bcalcul/siGras/0

Le lien sur méthode générale : applicable à toute organisation permet d'obtenir la méthodologie.

 

Le 09/11/2019 à 23:10, ManuTaden a dit :

une skoda citigo alimentée en électricité chez EDF , et une second chez ekwateur ?

"8.8. Cas de l’électricité
L’évaluation de l’impact des consommations d’électricité dans le bilan d’émissions de GES  est  réalisée  sur  la  base  des  facteurs  d’émission  des  usages  :  chauffage, éclairage,  usage  en  base,  usage  intermittent  figurant  dans  la  Base  Carbone®.  La personne  morale  peut  en  l’absence  de  données  sur  les  usages  recourir  au  facteur moyen de production de l’électricité figurant dans la Base Carbone®. L’utilisation de tout autre facteur est prohibée. Il n’y a donc pas de discrimination par fournisseur à établir lors de la collecte des données. "

Donc que l'abonnement soit chez EDF ou chez un fournisseur "vert" ne change strictement rien au calcul.

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Dans les émissions d'un bilan carbone, il y a 3 catégories.

Catégorie 1 : émissions directes de GES

Catégorie 2 : émissions indirectes associées à l’énergie (dont émissions indirectes liées à la consommation d’électricité)

Catégorie 3 : autres émissions indirectes de GES* (* Catégories d’émissions non concernées par l’obligation réglementaire).

Une entreprise peut très bien éliminer les émissions directes (pas de combustion, pas de véhicules thermiques au bilan comptable).

Une entreprise peut très bien réduire les émissions indirectes associées à l’énergie en couvrant une partie de sa consommation électrique par des panneaux solaires. Le cycle de vie des panneaux rentrant dans la catégorie 3 que l'entreprise n'a aucunement l'obligation de publier (http://www.basecarbone.fr/fr/bilanenligne/bilans/index/siGras/0), une entreprise peut très facilement afficher un bilan réglementaire faible qui peut être neutralisé par la plantation d'arbres sur le site de l'entreprise.

 

En conclusion, il faut se méfier lorsqu'une entreprise affiche un bilan carbone neutre et se pencher sur le périmètre du bilan.

 

Nota : c'est bien ce que fait mon entreprise pour remporter les marchés d'élaboration des PCAET.

Modifié par Agathe_Chatou

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Il y a 3 heures, Agathe_Chatou a dit :

La méthode est ici.

http://www.basecarbone.fr/fr/accueil/contenu/index/page/m%C3%A9thodes%2Bde%2Bcalcul/siGras/0

Le lien sur méthode générale : applicable à toute organisation permet d'obtenir la méthodologie.

 

C'est limité au bilan GES et donc insuffisant.

Le bilan GES de production du coton est sans doute vertueux, tant pis s'il a asséché la mer d'Aral!

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il y a 27 minutes, hybridex a dit :

C'est limité au bilan GES et donc insuffisant.

Le bilan GES de production du coton est sans doute vertueux, tant pis s'il a asséché la mer d'Aral!

C'est mieux que rien.

Pourquoi tu ne parles pas des exploitations de lithium dans les salars en Amérique du Sud qui font baisser elles-aussi les nappes phréatiques ?

https://www.liberation.fr/planete/2019/06/07/chili-le-salar-s-alarme-du-boom-du-lithium_1732511

"Selon une étude menée par Corfo, les quantités d’eau extraites dans le salar d’Atacama dépassent de 21 % ce que les nappes phréatiques peuvent supporter durablement. Et dans le secteur, où les deux mines de lithium et les deux de cuivre puisent l’eau douce dont elles ont besoin, la Direction générale des eaux, un organisme public, a conclu l’an dernier que les droits d’extraction d’eau dont disposent les mines sont quatre à cinq fois plus importants que les quantités d’eau qui arrivent naturellement dans la nappe phréatique."

 

Ce qui confirme bien la nécessité du low, du low-tech. Les bilans carbone doivent permettre d'arriver à cette conclusion.

Modifié par Agathe_Chatou

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il y a une heure, Agathe_Chatou a dit :

C'est mieux que rien.

Pourquoi tu ne parles pas des exploitations de lithium dans les salars en Amérique du Sud qui font baisser elles-aussi les nappes phréatiques ?

https://www.liberation.fr/planete/2019/06/07/chili-le-salar-s-alarme-du-boom-du-lithium_1732511

"Selon une étude menée par Corfo, les quantités d’eau extraites dans le salar d’Atacama dépassent de 21 % ce que les nappes phréatiques peuvent supporter durablement. Et dans le secteur, où les deux mines de lithium et les deux de cuivre puisent l’eau douce dont elles ont besoin, la Direction générale des eaux, un organisme public, a conclu l’an dernier que les droits d’extraction d’eau dont disposent les mines sont quatre à cinq fois plus importants que les quantités d’eau qui arrivent naturellement dans la nappe phréatique."

 

Ce qui confirme bien la nécessité du low, du low-tech. Les bilans carbone doivent permettre d'arriver à cette conclusion.

Parce qu'il serait tout à fait possible de réinjecter l'eau dans les salars et même pas forcément plus cher. J'ai déja expliqué le principe d'une solution sur ce forum (évaporation par le soleil en milieu fermé et non ouvert, condensation de la vapeur d'eau dans des échangeurs et restitution de l'eau condensée. Faux problème pour qui cherche des solutions.

 

L e low-tech a de grand intérêts, le high-tech a les siens. Tout est question d'opportunités. Les opposer est une démarche idéaliste fainéante.

Modifié par hybridex

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il y a 37 minutes, hybridex a dit :

Parce qu'il serait tout à fait possible de réinjecter l'eau dans les salars et même pas forcément plus cher. J'ai déja expliqué le principe d'une solution sur ce forum (évaporation par le soleil en milieu fermé et non ouvert, condensation de la vapeur d'eau dans des échangeurs et restitution de l'eau condensée. Faux problème pour qui cherche des solutions.

 

L e low-tech a de grand intérêts, le high-tech a les siens. Tout est question d'opportunités. Les opposer est une démarche idéaliste fainéante.

N'est-il pas possible de cultiver du coton sans assécher les cours d'eau ?

Bien sûr que oui avec les dispositions adéquates.

Tu pointes le coton alors qu'il y a des solutions mais manifestement tu n'apprécies pas que l'on pointe la même problématique pour l'extraction du lithium.

Dans les deux cas, si les solutions ne sont pas mises en avant, c'est pour des questions purement économiques très loin des préoccupations environnementales.

Par contre autant je peux me passer d'une voiture autant si j'arrive nue au boulot, je vais me faire virer et plus particulièrement en clientèle.

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il y a 41 minutes, Agathe_Chatou a dit :

N'est-il pas possible de cultiver du coton sans assécher les cours d'eau ?

Bien sûr que oui avec les dispositions adéquates.

Tu pointes le coton alors qu'il y a des solutions mais manifestement tu n'apprécies pas que l'on pointe la même problématique pour l'extraction du lithium.

Dans les deux cas, si les solutions ne sont pas mises en avant, c'est pour des questions purement économiques très loin des préoccupations environnementales.

Par contre autant je peux me passer d'une voiture autant si j'arrive nue au boulot, je vais me faire virer et plus particulièrement en clientèle.

 

Je t'ai répondu sur le lithium avec une solution. Tu ne donnes pas de solution pour le coton parce qu'il n'en existe pas. Le coton est une plante. Les plantes n'obéissent pas aux caprices des hommes, quand elles ont besoin d'eau elles la pompent ou crèvent. Le coton en exige beaucoup, exige aussi beaucoup de surface et ne peut donc pas se cultiver en masse en vase clos avec possibilité de récupération de l'eau évaporée. Ce n'était d'ailleurs qu'un exemple, La réflexion est tout autant valable pour les agro-carburants.

 

Nous sommes face à un impératif absolu, c'est la préservation du vivant. de la richesse biologique des sols, des vers de terre, de myriades d'insectes et de toutes les  populations animales qui régulent les équilibres et recyclent les  matériaux organiques. Nous sommes du vivant complètement dépendants du vivant qui nous entoure.

 

Tout le vivant fonctionne à basse énergie. Il n'y a que des catastrophes comme les incendies actuels qui libèrent des quantités d'énergie énormes, au détriment d'ailleurs de la vie.

 

L'énergie du vivant repose pour l'essentiel de la synthèse chlorophyllienne au rendement nettement inférieur à 1%.

 

Depuis la révolution industrielle l'homme mobilise pour sa survie et les besoins d'un mode de vie très détaché des besoins naturels de base des quantités d'énergie incompatibles avec ce que la nature peut directement fournir. Jancovici explique que chaque humain dans notre société moderne utilise l'énergie que fourniraient 200 esclaves.

 

Nous ne reviendrons pas en arrière. Libre à tel ou tel de jouer les Robinson mais les bénéfices sont bien trop importants pour qu'on y renonce. Malgré les lamentations des pleureurs et pleureuses on vit beaucoup plus longtemps et en meilleure santé, avec un niveau moyen de culture incomparable avec celui d'il y a 200 ans (il ne faut pas se comparer aux plus favorisés de l'époque.

 

Si nous consommons beaucoup plus d'énergie,trop pour la nature, ce n'est pourtant qu'une ridicule partie de ce que nous apporte le soleil. En une heure le soleil nous apporte plus d'énergie que ce que nous consommons sur toute une année. A nous de savoir nous en servir, mais pas au détriment du reste du vivant dont nous avons tout autant besoin.

 

Le photovoltaïque, l'éolien et, malheureusement aussi pour moi car il me fait peur par les catastrophes qu'il peut provoquer, le nucléaire répondent à l'exigence de produire l'énergie qui nous est nécessaire sans sacrifier le vivant, pas la culture massive des betteraves sucrières ni l'utilisation du ois comme combustible.

 

Le contenu en CO2 des batteries et des panneaux photovoltaïque c'est de la foutaise parce que ce n'est pas comme le coton, il existe des solutions de production tout à fait accessibles et qui ne mobilisent aucun carbone.

 

Comme j'ai des éléments qui me permettent de faire les calculs (je te les donnerai si tu le réclames) je peux t'expliquer comment je vois la production non carbonée (ou de façon très limitée des batteries:

Une batterie de 40 kWh pour une voiture réclame au plus pour sa fabrication  au maximum 10 000 kWh. 40 kWh c'est une moyenne, on peut couvrir l'essentiel des besoins de déplacement automobile avec de telles batteries et des VE efficients, mais certains utilisateurs se satisferont de moins tandis qu'une minorité aura besoin de plus.

 

J'entends déjà les criailleries de ceux qui vont prétendre à l'énormité de la quantité d'électricité nécessaire, qu'ils se calment rapidement.

Supposons un remplacement complet des 2,5 millions de voitures produites chaque année par un modèle électrique, il faudra pour produire leurs batterie 2,5 millions x 10000 kWh = 25 milliards de kWh, énorme direz vous.

Eh bien pas tant que ça? C'est 25 TWh, moins de 5% de la production annuelle française (548 TWh en 2018) bien moins que nos exportations et ça peut probablement être produit pour l'essentiel en supplément par nos "merveilleuses" centrales nucléaires en heures creuses, en attendant que l'électricité renouvelable qu'on n'a pas su développer prenne le relais

 

 

 

 

 

 

Modifié par hybridex

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il y a 13 minutes, hybridex a dit :

 

Je t'ai répondu sur le lithium avec une solution. Tu ne donnes pas de solution pour le coton parce qu'il n'en existe pas. Le coton est une plante. Les plantes n'obéissent pas aux caprices des hommes, quand elles ont besoin d'eau elles la pompent ou crèvent. Le coton en exige beaucoup, exige aussi beaucoup de surface et ne peut donc pas se cultiver en masse en vase clos avec possibilité de récupération de l'eau évaporée. Ce n'était d'ailleurs qu'un exemple, La réflexion est tout autant valable pour les agro-carburants.

 

Nous sommes face à un impératif absolu, c'est la préservation du vivant. de la richesse biologique des sols, des vers de terre, de myriades d'insectes et de toutes les  populations animales qui régulent les équilibres et recyclent les  matériaux organiques.

 

Tout le vivant fonctionne à basse énergie. Il n'y a que des catastrophes comme les incendies actuels qui libèrent des quantités d'énergie énormes,

Les plantes sur mes fenêtres ou dans mon appartement, quand elles ont besoin d'eau je leur en apporte.

Si les cours d'eau sont à sec c'est parce que l'on a pompé dedans pour irriguer les plantes.

Il est tout à fait envisageable de stocker l'eau lors des saisons pluvieuses pour en avoir lors des saisons chaudes.

C'est bien comme cela que font mes beaux-parents pour leur potager sans jamais utiliser d'eau du robinet ou puiser dans leur puits.

Donc il y a bien aussi une solution pour la culture du coton.

Il ne faut pas plus d'eau pour produire un t-shirt en coton que pour produire 1 kg de boeuf.

 

Pour préserver la biodiversité, il est beaucoup plus adapté de regrouper l'habitat que de le disperser.

 

Modifié par Agathe_Chatou

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il y a 3 minutes, Agathe_Chatou a dit :

Il est tout à fait envisageable de stocker l'eau lors des saisons pluvieuses pour en avoir lors des saisons chaudes.

C'est bien comme cela que font mes beaux-parents pour leur potager sans jamais utiliser d'eau du robinet ou puiser dans leur puits.

Donc il y a bien aussi une solution pour la culture du coton.

Les agriculteurs font cela (retenues collinaires). 

Les gestionnaires de stations de ski font la même chose (pour alimenter les canons à neige).

Dans les deux cas c'est de l'eau qui tombe du ciel, donc on peut penser que cela n'a pas d'impact.

 

C'est hélas faux car l'eau stockée n'est plus disponible pour alimenter les cours d'eau et les nappes phréatiques associées en aval. (en plus une partie s'évapore)

C'est pour cela que c'est réglementé

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il y a 5 minutes, Lemont a dit :

Les agriculteurs font cela (retenues collinaires). 

Les gestionnaires de stations de ski font la même chose (pour alimenter les canons à neige).

Dans les deux cas c'est de l'eau qui tombe du ciel, donc on peut penser que cela n'a pas d'impact.

 

C'est hélas faux car l'eau stockée n'est plus disponible pour alimenter les cours d'eau et les nappes phréatiques associées en aval. (en plus une partie s'évapore)

C'est pour cela que c'est réglementé

Tout comme la réinjection d'eau dans la nappe phréatique est réglementée (propo. de hybridex).

Si on avait stocké une partie de l'eau tombée ces derniers temps quel pourcentage aurait manqué pour alimenter les cours d'eau et les nappes phréatiques ? Beaucoup de cours d'eau sont en crue, c'est bien qu'il y a trop d'eau pour ce qu'ils sont capables d'évacuer.

Une partie de cette eau finissant à la mer elle n'a pas eu le temps, non plus, de s'infiltrer dans les nappes.

Donc si on stocke une partie de cette eau pour arroser en été, une partie de l'eau d'arrosage repartira au milieu par ruissellement.

 

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il y a 9 minutes, Agathe_Chatou a dit :

Tout comme la réinjection d'eau dans la nappe phréatique est réglementée (propo. de hybridex).

Si on avait stocké une partie de l'eau tombée ces derniers temps quel pourcentage aurait manqué pour alimenter les cours d'eau et les nappes phréatiques ? Beaucoup de cours d'eau sont en crue, c'est bien qu'il y a trop d'eau pour ce qu'ils sont capables d'évacuer.

Une partie de cette eau finissant à la mer elle n'a pas eu le temps, non plus, de s'infiltrer dans les nappes.

Donc si on stocke une partie de cette eau pour arroser en été, une partie de l'eau d'arrosage repartira au milieu par ruissellement.

 

les crues sont nécessaires d'un point de vue écologique :

évacuation des granulats et apports de sédiments sur les milieux alluviaux (menacés donc généralement classés d'importance communautaire)

rôle morphogène pour recréation de milieux alluviaux nouveaux

infiltrations dans le sol (nappes phréatiques)

 

L'eau d'arrosage en période végétative est en partie "perdue" pour les rivières : évaporation directe, captation par la plante cible, evapotranspiration. Elle n'est pas perdue au sens strict, mais ne retourne pas intégralement dans les cours d'eaux et les milieux alluviaux.

 

Cela n'est pas neutre donc, mais je t'accorde volontiers que le régime de pluies abondantes des dernières semaines aurait pu être en partie capté et stocké sans incidence notable sur les points cités plus haut

 

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Le 12/11/2019 à 15:51, Agathe_Chatou a dit :

Tout comme la réinjection d'eau dans la nappe phréatique est réglementée (propo. de hybridex).

Si on avait stocké une partie de l'eau tombée ces derniers temps quel pourcentage aurait manqué pour alimenter les cours d'eau et les nappes phréatiques ? Beaucoup de cours d'eau sont en crue, c'est bien qu'il y a trop d'eau pour ce qu'ils sont capables d'évacuer.

Une partie de cette eau finissant à la mer elle n'a pas eu le temps, non plus, de s'infiltrer dans les nappes.

Donc si on stocke une partie de cette eau pour arroser en été, une partie de l'eau d'arrosage repartira au milieu par ruissellement.

 

Il faut aussi se rappeler que beaucoup de sols ont été artificialisés, et que même si le nombre d'agriculteurs utilisant des engrais verts augmente, il y a encore beaucoup de surface agricoles qui sont "terre nue", et ce n'est pas la meilleure solution pour bloquer l'eau de pluie et l'empêcher de finir dans les rivières locales.

 

Cdlt

 

Modifié par ManuTaden

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il y a 43 minutes, Agathe_Chatou a dit :

Les plantes sur mes fenêtres ou dans mon appartement, quand elles ont besoin d'eau je leur en apporte.

Si les cours d'eau sont à sec c'est parce que l'on a pompé dedans pour irriguer les plantes.

Il est tout à fait envisageable de stocker l'eau lors des saisons pluvieuses pour en avoir lors des saisons chaudes.

C'est bien comme cela que font mes beaux-parents pour leur potager sans jamais utiliser d'eau du robinet ou puiser dans leur puits.

Donc il y a bien aussi une solution pour la culture du coton.

Il ne faut pas plus d'eau pour produire un t-shirt en coton que pour produire 1 kg de boeuf.

 

Pour préserver la biodiversité, il est beaucoup plus adapté de regrouper l'habitat que de le disperser.

 

Tu t'enfonces, renseignes toi un peu avant de raconter de telles balivernes. Stockage ou pas, il ne tombe pas assez de pluie sur l'année  pour alimenter la production cotonnière.

Pour ta gouverne

http://www.lidd.fr/lidd/22284-lassechement-mer-daral-selon-professeur-feuillage

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il y a 48 minutes, Agathe_Chatou a dit :

Tout comme la réinjection d'eau dans la nappe phréatique est réglementée (propo. de hybridex).

 

Toujours à côté de la plaque, il ne s'agit pas d'injecter de l'eau venue d'ailleurs ou des pluies, il s'agit juste de restituer de l'eau préalablement prélevée dans un cas bien particulier. Tu es bien incapable de me contredire sans déformer mes propos où les sortir du contexte dans lequel ils sont valides.

Au reste mon propos concernant l'exemple du coton n'était pas d'interdire sa production, seulement qu'on ne peut pas demander n'importe quoi à l'agriculture sans préjudices énormes.

Quand au bœuf, toute personne se préoccupant réellement des GES sait que nous devons en limiter la onsommation qui est actuellement excessive.

Modifié par hybridex

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il y a 19 minutes, hybridex a dit :

Pour préserver la biodiversité, il est beaucoup plus adapté de regrouper l'habitat que de le disperser.

 

Pour le moment, il y a certainement beaucoup plus de biodiversité dans les 500 m² de terrain vierge de tout pesticide autour de mon pavillon, non tondu cette été pour laisser une petite chance aux insectes du coin de survivre et en partie laissé en friche que sur 1 km² de culture betteravière pesticidée au sol mort

Modifié par hybridex

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il y a 11 minutes, hybridex a dit :

Tu t'enfonces, renseignes toi un peu avant de raconter de telles balivernes. Stockage ou pas, il ne tombe pas assez de pluie sur l'année  pour alimenter la production cotonnière.

Pour ta gouverne

http://www.lidd.fr/lidd/22284-lassechement-mer-daral-selon-professeur-feuillage

Toujours aussi agréable je vois.

Bien sûr on produit du coton uniquement à côté de la mer d'Aral.

Non on en produit même en France : https://www.ladepeche.fr/article/2018/07/31/2844094-le-premier-coton-francais-dans-le-gers.html

Alors dis-nous :

- en 2017 sur 4 ha ils ont produit 100 kg de coton et 60 polos sans irrigation , combien ont-ils consommé d'eau ?

- sur les 4 ha combien auraient-ils produits de kg de maïs et pour quel consommation d'eau ? Besoin d'irrigation.

Tu prends bien l'exemple qui t'intéresse.

 

il y a 11 minutes, hybridex a dit :

Toujours à côté de la plaque, il ne s'agit pas d'injecter de l'eau venue d'ailleurs ou des pluies, il s'agit juste de restituer de l'eau préalablement prélevée dans un cas bien particulier. Tu es bien incapable de me contredire sans déformer mes propos où les sortir du contexte dans lequel ils sont valides

A partir du moment où tu as sorti l'eau, elle a pu se polluer donc il n'est pas possible de la réinjecter comme cela dans son milieu.

Je ne déforme pas tes propos, je te fais remarquer qu'il y a un manque dans ta démonstration.

Pour ma part, je suis regardant sur la provenance (toute la filière) des produits que je consomme aussi pour le coton.

Je sais acheter des vêtements en coton qui n’assèchent pas la mer d'Aral mais pour l'instant je ne sais pas acheter une batterie en étant certaine que je n'ai pas asséché les nappes sud américaines.

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il y a 5 minutes, hybridex a dit :

Pour le moment, il y a certainement beaucoup plus de biodiversité dans les 500 m² de terrain vierge de tout pesticide autour de mon pavillon, non tondu cette été pour laisser une petite chance aux insectes du coin de survivre et en partie laissé en friche que sur 1 km² de culture betteravière pesticidée au sol mort

Betteraves qui servent avant tout à produire du sucre.

Je suis sûre que tu vas être capable de me certifier que tu ne consommes pas un microgramme de ce sucre.

Modifié par Agathe_Chatou

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Il y a 1 heure, hybridex a dit :

Le contenu en CO2 des batteries et des panneaux photovoltaïque c'est de la foutaise parce que ce n'est pas comme le coton, il existe des solutions de production tout à fait accessibles et qui ne mobilisent aucun carbone.

Le contenu CO2 des batteries et des panneaux photovoltaïques le dérange alors gentiment il fait table rase d'un revers de la main en décrétant qu'il est possible de les produire sans émettre de CO2. Tu peux commencer par le faire via une optimisation environnementale en excluant de ton bilan ce qui ne te convient pas en le mettant en catégorie 3.

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il y a 2 minutes, Agathe_Chatou a dit :

Toujours aussi agréable je vois.

Bien sûr on produit du coton uniquement à côté de la mer d'Aral.

Non on en produit même en France : https://www.ladepeche.fr/article/2018/07/31/2844094-le-premier-coton-francais-dans-le-gers.html

Alors dis-nous :

- en 2017 sur 4 ha ils ont produit 100 kg de coton et 60 polos sans irrigation , combien ont-ils consommé d'eau ?

- sur les 4 ha combien auraient-ils produits de kg de maïs et pour quel consommation d'eau ? Besoin d'irrigation.

Tu prends bien l'exemple qui t'intéresse.

 

A partir du moment où tu as sorti l'eau, elle a pu se polluer donc il n'est pas possible de la réinjecter comme cela dans son milieu.

Je ne déforme pas tes propos, je te fais remarquer qu'il y a un manque dans ta démonstration.

Pour ma part, je suis regardant sur la provenance (toute la filière) des produits que je consomme aussi pour le coton.

Je sais acheter des vêtements en coton qui n’assèchent pas la mer d'Aral mais pour l'instant je ne sais pas acheter une batterie en étant certaine que je n'ai pas asséché les nappes sud américaines.

On ne discute pas de l'avenir et de la production du coton qui n'était qu'un exemple de ne ce qu'on ne doit pas faire et des conséquences comme la production intensive sur d'immenses surfaces d'agro carburants qu'il s'agisse d'alcool de betterave, d'huile de palme ou autres.

 

Mais sur les mêmes 4 hectares on aurait produit 6,4 tonnes de blé tendre, en bio, sans irrigation, les besoins annuels en farine de 100 personnes. Même tes exemples te trahissent

https://www.franceagrimer.fr/content/download/7147/41754/file/repart_var_bio062011.pdf

 

On ne pollue pas l'eau en lui faisant subir un cycle d'évaporation suivi d'une condensation, bien au contraire on la purifie, c'est même une méthode utilisée pour le faire.

 

 

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