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La fin du nucléaire, on y est enfin dans 10 ans! 2024?
[email protected] a répondu à un sujet de Jeanmanu dans Production et stockage électrique
En réalité, pointer les inconvénients des EnRs n'est pas quelque chose de nouveau... l'extractivisme, qui fait partie des défauts majeurs du système actuel et qui n'apparaît pas avec les EnRs, faut il le rappeler, est évoqué notamment dans des vidéos "d'osons causer" et du réveiller... avec l'idée d'un réduction globale de celui-ci grâce à la transition énergétique (toutes les énergies fossiles sont "extraites"... ). Ce sera encore plus vrai lorsqu'on aura effectué la transition d'une économie fondée sur la croissance vers une économie fondée sur l'équilibre entre production et besoin... -
La fin du nucléaire, on y est enfin dans 10 ans! 2024?
[email protected] a répondu à un sujet de Jeanmanu dans Production et stockage électrique
constats factuels qui vont dans le bon sens... un petit bémol : C'est moins l'acceptabilité de l'augmentation du futur prix de l'électricité que le refus d'un système de facturation inique qui pénalise les plus modestes qui cristallise les tensions! -
La fin du nucléaire, on y est enfin dans 10 ans! 2024?
[email protected] a répondu à un sujet de Jeanmanu dans Production et stockage électrique
a part les commentaires de la cours des comptes du 14 janvier 2025 qui évoquent un chiffrage "inabouti".... rien trouvé d'autre! https://www.google.com/url?sa=t&source=web&rct=j&opi=89978449&url=https://www.ccomptes.fr/sites/default/files/2025-01/20250114-La-filiere-EPR%20-une-dynamique-nouvelle-des-risques-persistants.pdf&ved=2ahUKEwiVleTEkpqLAxUPVKQEHaWWPAsQFnoECBIQAQ&usg=AOvVaw2icUsxT8t4aFmRIn2XQ8IO -
La fin du nucléaire, on y est enfin dans 10 ans! 2024?
[email protected] a répondu à un sujet de Jeanmanu dans Production et stockage électrique
Peut être que le soucis de complexité règlementaire est effectivement celui à corriger pour devenir efficace dans le développement des EnRs... Cependant, j'entrevoie là un biais qui marque beaucoup les pays avec un faible volet de règlementation : ce sont moins les populations que les grands groupes qui tirent profit de l'absence de règles... pourquoi ? Il semble que c'est alors la loi du plus fort qui s'applique et en général elle confirme celle du plus gros portefeuille! Pour ma part, je pense que le point "dur" provient de la gouvernance de la production énergétique en France, il faut qu'elle évolue rapidement pour associer aux différents échelons possible du territoire : - régulateurs, - opérateurs energetiques, - salariés du domaine énergétique, - usagers et associations d'usagers-producteurs. Des décisions plus démocratiques engageant la population et les salariés du secteur pourraient huiler les rouages de la mécanique de développement des EnRs plus efficacement que toute autre... -
La fin du nucléaire, on y est enfin dans 10 ans! 2024?
[email protected] a répondu à un sujet de Jeanmanu dans Production et stockage électrique
Aujourd'hui, c'est le status-quo nucléaire qui continue à régner en France.. ce qui compte dans cette phrase c'est le verbe "continuer" : nous ne sommes pas à la hauteur sur les engagements pris auparavant sur les EnRs... ce n'est pas une étude mais l'UE qui nous l'a rappelé il y a peu... tellement pas qu'on a décidé de ne plus s'engager dessus. Ça c'est factuel. Mais si vous voulez, on peut faire une étude pour valider que l'eau mouille. . La problématique économique de la filière nucléaire n'est pas le coeur du sujet... ni spécifiquement les "besoins" français en réalité... il s'agit plutôt de les mettre (les besoins) en adéquation avec des moyens "partagés" avec tous nos partenaires, et au-delà, de les satisfaire au mieux : je vous rappelle que l'on parle de développer une solution de production d'électricité bas-carbone efficace pour lutter contre la problématique GLOBALE du réchauffement climatique - vous pouvez bien développer une technologie onéreuse, complexe et exigeante qui ne servira qu'à une poignée de pays, il faudra alors assumer de ne pas avoir "mutualiser" les moyens alors que c'est bien là exactement ce qu'il faut faire au vu du bilan inquiétant dressé par l'agence de l'ONU en charge des objectifs de développement durable... Nos frontières ne nous protègeront pas des effets délétères du réchauffement climatique généré par les émissions massives de GES, faut il vraiment le répéter ! Et c'est pour cela qu'il faut donner plus de garanties encore aux EnRs... et que de "grands" pays investissent de l'intelligence et de l'argent (car on peut être "grand", c'est le cas de la France, sans être un "géant") avec un effort sans précédent pour atténuer sensiblement les désagréments qu'elles portent dans leurs modèles respectifs d'intégration! On peut aussi, selon la même logique que vous évoquez considérer que les capacités de financement de la France étant, du moins les qualifiez vous ainsi, je cite : "ridicules", sous entendant que leur impact le serait tout autant, en déduire par le fait qu'il est inutile de faire un quelconque effort et de s'en tenir donc aux énergies fossiles pour assurer notre confort de vie... Pour ma part, je considère que la France, malgré le travail de sappe de notre médiocre président-monarque, est encore en mesure d'animer un réseau de travail de coopération internationale important pouvant conduire à des avancées majeures sur des sujets spécifiques qu'on aurait priorisé comme par exemple les réseaux d'électricité intelligents et résilients ou de solutions de production d'EnR "hybrides" intégrées, etc... Le tout étant de mutualiser des cerveaux et des financements conséquents à la hauteur des attentes: ce dont on est loin aujourd'hui! Précisons que l'idée n'est pas "d'arrêter" le nucléaire mais d'orienter les budgets là où il est urgent de le faire : on ne construit pas + de réacteurs, mais on travaille a + de polyvalence des EnRs, on ne ferme pas des réacteurs nucléaires qui fonctionnent mais on ne gâche pas 100 milliards pour un grand carénage ! Bref, il sera bien temps de relancer la filière nucléaire si l'on souhaite encore le faire une fois l'urgence passée... Quand vous indiquez que la compétitivité des énergies renouvelables est suffisamment importante pour garantir leur essor, vous oubliez que dans les faits, elles ne le sont pas assez pour la majorité des pays du globe qui ne peuvent se passer de l'aide effective des pays riches pour initier des programmes d'installation et d'exploitation de production d'électricité bas-carbone ! C'est au point qu'il manque 6000 milliards de dollars pour développer les EnR de manière efficace a horizon 2030 (chiffres ONU)! C'est aussi au point que le dossier des aides au financement est systématiquement remis sur la table par les pays en voie de développement à chaque COP... avec la même fin de non recevoir des pays riches dont nous faisons partie! Et les mêmes résultats provoquant les mêmes effets, nous filons tout droit vers les 4 degrés de réchauffement alors qu'on visait les 1,5 degrés maximum... En réalité, pour qu'il n'y ait aucune partie de léser dans cette histoire, il faut s'atteler à renforcer les EnRs de manière à ce qu'elles nous profitent autant qu'à eux! c'est à ce titre que chaque euro compte ici! En France y compris! Et c'est parce que notre budget n'est pas extensible qu'il faut savoir faire un choix et éviter le catastrophique "en même temps" dont le spécialiste, chef de l'exécutif français, a pu conduire notre pays à la ruine... -
La fin du nucléaire, on y est enfin dans 10 ans! 2024?
[email protected] a répondu à un sujet de Jeanmanu dans Production et stockage électrique
Les deux? oui... avec un budget doublé donc? Parce que sinon, dans l'absolu, on a surtout besoin que 6000 milliards de dollars soient investis dans le monde sur les EnRs d'ici à 2030 si l'on veut que la lutte contre les émissions de GES soit efficace et en mesure d'en réduire l'impact notamment a l'intérieur de nos frontières! C'est a ce titre que perdre encore plus de temps avec le nucléaire en France est contreproductif sachant que chaque euro qui fait défaut du fait de l'incapacité d'un pays à raisonner de manière systémique nous éloigne de l'objectif réel.... ...Et il est bien heureux que nous ayons pu décarboner pour une part notre électricité grâce au nucléaire. Merci donc au nucléaire. Maintenant, avec 50 ans de recul sur cette énergie qui se voulait inépuisable (et en même temps onéreuse, complexe et exigeante) et une vision claire de ce qui doit être entrepris pour lutter "collectivement" efficacement contre les émissions de GES et du délai imparti qui nous reste pour arriver à un résultat (la survie de l'humanité pour résumer), nous SAVONS qu'il faut massivement investir dans les EnRs et non dans le nucléaire. Il sera bien temps de revenir au nucléaire quand l'urgence aura été réglé! Absolument! que ne voit on pas a quel point c'est une question de "moyens"???!!! Là où les énergies fossiles concentrent les financements, il en reste encore pour justifier qu'on nourrisse la division avec une filière énergétique inaccessible pour la majeure partie des pays du globe, le nucléaire, alors que la seule identifiée en mesure d'etre intégrée par TOUS ce sont les EnRs... De fait, chaque euro qui est investi dans ces dernières participe FACTUELLEMENT à armer sa force de frappe contre les fossiles et à participer activement à la lutte... là où le nucléaire, faible part de l'électricité mondiale produite, ne fait que réduire sensiblement les émissions de la France, ce qui ne rassurera que ceux qui sont persuadés que ses frontières forment un barrage infranchissable contre les effets du réchauffement climatique... Et pour cause.... Il ne nous reste plus qu'à vendre des centrales nucléaires a tout le monde pour mutualiser les moyens ! A moins qu'on reste dans le status quo nucléaire actuel avec un rythme de développement encore trop faible pour les EnRs sachant que chacun raisonne uniquement pour son propre compte (ce qui au vu des résultats est contre-productif... aura t'on fait dire tout et son contraire à cet adjectif, puisque quand bien même les EnRs se développent rapidement, ce n'est manifestement pas assez rapide encore!) Aux grand maux les grands remèdes donc ! Aller au bout de la logique devrait être alors un devoir : Financer les EnRs plutôt que rester dans le status-quo nucléaire est un impératif pour aborder efficacement l'effort a produire et réussir le défi de l'urgence climatique ! -
La fin du nucléaire, on y est enfin dans 10 ans! 2024?
[email protected] a répondu à un sujet de Jeanmanu dans Production et stockage électrique
Tout ceci est tellement désespérant... vivement les +4 degrés qu'on en finisse. Remarquez, on peut voir les choses de manière positive! Après tout, j'ai la clim dans ma bagnole électrique qui roulera au nucléaire encore jusqu'à ce que les réacteurs finissent a l'arrêt faute d'étiage suffisant des cours d'eau français ou a cause des submersions récurrentes pour celles sur la côte. D'ici là j'aurai mon petit confort au moins... Oups, le début était bien... non faut être plus positif donc, je pourrai aussi me dire que quelques milliards supplémentaires dans le nucléaire c'est rien puisqu'on ne sait plus quoi faire de notre argent, non? De fait, à quoi servirait de l'investir plutôt dans le développement des EnRs, puisque d'une part, ce sont bien les seules energies accessibles à la majorité des pays de la planète, et que d'autres part, elles ont l'avantage de pouvoir être déployées rapidement... alors que le nucléaire lui... ben euh.... Ok non je reprend... le nucléaire c'est chouette parce qu'une fois qu'on aura fait baisser toutes les émissions carbone générées par la France grâce au 6 puis 16 puis 32 puis 64 puis 120 nouveaux réacteurs nucléaires (je m'arrête là mais peut être qu'on finira par être encore plus ambitieux pourquoi pas après tout... certains ici pensent que les délais et les coûts de construction des centrales nucléaires, envisagés a la baisse par les "spécialistes", seront respectés) et a un peu de sobriété (ben oui... quand même), les effets du réchauffement climatique s'arrêteront gentillement a nos frontières! si si... Que nous consommions des produits fabriqués dans les nouvelles usines du monde que sont les pays "moins disants" dont la caractéristique reste d'être incapables de s'offrir autre chose que les très accessibles énergies fossiles pour les produire n'aura alors que peu d'importance! Qu'il manque pour l'heure 6000 milliards de dollars pour rattraper le retard de développement des EnRs jusqu'en 2030 ne nous concernera plus à partir du moment où l'on considère que la France est à elle seule devenue notre planète "B"... a défaut d'être notre nombril bien entendu. -
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[email protected] a répondu à un sujet de Jeanmanu dans Production et stockage électrique
Bonne année 2025! La France est toujours dans une status quo vis a vis du nucléaire, énergie décarbonée qui restera inéluctablement inaccessible à la majorité des pays du globe et les émissions mondiales de GES continuent d'augmenter alors que les investissements notamment dans les énergies renouvelables manquent cruellement (6000 milliards de dollars à sortir pour 2030)... le sujet par lequel il faudra remplacer celui ci c'est plutôt : "la fin de la civilisation de la bagnole pour dans 20 ans?" ou encore "La fin d'une civilisation productiviste, consumériste et extractiviste et de son objet fétiche la bagnole est actée... la question est de savoir combien de temps il lui reste vraiment..." Et vive les +4° vers lesquels on s'achemine à vitesse grand V!! Pas de limitation sur l'autoroute de la destruction !! Gageons qu'on fasse même peut être encore pire !!! Après tout on peut être optimiste sur la capacité de nuisance de la bêtise humaine! 😁 -
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[email protected] a répondu à un sujet de Jeanmanu dans Production et stockage électrique
"dystopique" eut été plus approprié qu'"utopique" s'agissant de relancer un programme nucléaire dont on sait déjà que, participant de manière marginale à la production électrique mondiale car onéreux, complexe, exigeant et en bout de course, il ne participera pas activement à faire mûrir les seules énergies bas carbone susceptibles de faire baisser massivement les émissions carbone sur la planète entière à savoir les Énergies renouvelables... Puisque manifestement, il est bon semble t'il de rappeler de temps en temps dans ce forum, qu'il est bien là l'objectif final de la stratégie des COP visant à imposer les efforts de décarbonation dans une majorité de pays dont le notre: faire baisser les émissions mondiales! -
La fin du nucléaire, on y est enfin dans 10 ans! 2024?
[email protected] a répondu à un sujet de Jeanmanu dans Production et stockage électrique
Certes, ne pas avoir une position de pouvoir est un handicap pour faire changer les choses... Reste alors notamment les 2 leviers "activables" les plus simples: - changer ce qui peut l'être dans sa propre vie (le plus difficile en réalité puisque comme vous l'avez si bien rappelé, l'effort se traduit bien souvent alors dans les mêmes proportions par un coût financier... ) - user de son bulletin de vote dans l'urne pour aller dans le sens de "l'intérêt général", car si le "cadre" évolue pour répartir plus justement les efforts, alors les perspectives de réussite s'améliorent pour tout le monde, soi compris! Tout le travail du GIEC se cristallise dans l'ambition de donner à tout le monde les clés de compréhension de ce qui se passe afin de laisser à tout un chacun le temps de réagir... A défaut d'avoir contribué à dépioter quelques une des 60.000 parutions scientifiques qui ont constitué l'assise des rapport du GIEC, il est bon qu'on n'hésite pas à Informer ou rappeler l'urgence, lorsque l'occasion s'y prête, à ceux qui l'auraient raté ou pas compris afin notamment d'aller un peu plus loin et qu'ils puissent justement prendre la juste mesure des choses... la convention citoyenne pour le climat a montré à quel point "la connaissance" pouvait être porteuse de changement ! Les plus "méritants" au sens où nous serions les seuls à faire des efforts pour réduire notre impact... ce qui est en réalité faux. j'en prends note. c'est plein de bon sens et je vous suis là dessus. J'ai de gros doutes aujourd'hui sur le fait que ce qui motive réellement la décision politique soit foncièrement distinct des intérêts purement économiques... ça me semble justement un problème. La relation "commerciale" impose un cadre précis fondé sur le "gain" respectif... on peut aimer son travail, mais on doit en vivre... on peut être prêt à consentir à des efforts, mais à minima sans se ruiner... Je ne suis pas étonné dans ses conditions que le "pognon" reste au coeur des bilans énergie. -
La fin du nucléaire, on y est enfin dans 10 ans! 2024?
[email protected] a répondu à un sujet de Jeanmanu dans Production et stockage électrique
En l'occurrence, c'est à la partie des populations "qui a saisi l'enjeu" de faire pression sur les politiques... attendre que les autres se réveillent n'est plus une option. Le sucre est un très bon exemple du fait que si l'on n'oblige pas les industriels a le retirer de leurs produits, on continuera effectivement à en consommer "à foison". Il y a finalement moins de comportement individuel là-dedans que le résultat, en terme d'addiction d'une population, d'une avidité économique notoire des acteurs de l'agro-alimentaire.. Tout ne relève pas du libre-arbitre, c'est un peu pour cela que l'être humain s'est fixé des limites, des règles édictées socialement pour empêcher les "excès"... typiquement, la règle "tu ne tueras point" est "globalement" respectée jusqu'ici par exemple, comme en témoigne le nombre croissant d'individus sur la planète (et la bonne humeur inconsciente de mon voisin qui a bien de la chance que je m'astreigne à respecter cette règle malgré l'envie de l'étrangler qui m'envahit parfois ;-)), ce qui n'empêche pas les exceptions bien entendu... fussent elles nombreuses, elles ne l'ont pas été suffisamment en tous cas pour nous empêcher de "croître et multiplier"! En réalité, le "on" semble bien mal adapté à la situation: - pour beaucoup sur la planète, ça va déjà très mal: si nombre d'entre eux s'en sont déjà aperçu, d'autres, moins impactés, en sont tout aussi conscients! - l'équilibre vacillant, à partir du moment où il est obtenu en poussant "sciemment" les autres pour s'empêcher de tomber soi-même, n'apparait pas comme "inconscient"... Car enfin, considérant l'accessibilité de l'information aujourd'hui, tout le monde a clairement entendu les avertissements, vu les dégâts de cette aventure et donc le caractère "volontairement" nuisible dans ses conséquences de "certains" (plus adapté que le "on") dont l'obstination qui confine au "déni" criminel (quelqu'en fut l'origine) ne peut plus être qualifié "d'aveuglement"... A chacun sa croix et si nous avons déjà ici fort à faire avec nos propres politiques, on en trouvera ailleurs pour mener le même combat en usant de moyens similaires mais au prix de sacrifices encore plus couteux... Se considérer comme les plus méritants n'aide pas à faire avancer la lutte contre le réchauffement climatique .... (https://www.elle.fr/Societe/News/Howey-Ou-l-activiste-ecolo-qui-defie-la-Chine-3927440#:~:text=On l'appelle déjà la,son combat pour la planète. https://www.radiofrance.fr/franceinter/podcasts/camille-passe-au-vert/camille-passe-au-vert-du-lundi-08-avril-2024-5488584) "On" sera bien en peine de faire la leçon aux autres après avoir piller les ressources partout sur la planète... Malheureusement, le fait d'être "atteint" ne protège pas des "pulsions d'autodestruction" de certains! Ainsi en Espagne notamment, si beaucoup des sinistrés ont compris la "Root-cause" de l'événement catastrophique qui les toucha il y a peu et dont ils peinent encore à se relever, appellant de leur voeux un changement de nos modes de vie, d'autres aspirent à trouver "un responsable" et à reprendre "comme si de rien était" et l'explication est loin d'être uniquement psychologique: le propre d'un système c'est de tenter d'activer tous les mécanismes dont il dispose pour retourner à son état optimal de fonctionnement (ici, ce sont des mécanismes notamment psycho-sociaux parfois de stigmatisation qui sont a l'œuvre)! A Mayotte, département français, on sait déjà qu'il n'en sera pas autrement : ainsi, alors que beaucoup ont tout perdu, avec un bilan humain probablement apocalyptique après le passage d'un cyclone dévastateur qui marque les effets du réchauffement planétaire, on en trouvera pour considérer que le "problème urgent à régler", ce sont ceux, les plus fragiles, qui tentent de survivre après le chaos dans une indifférence quasi ahurissante... Mais une fois qu'on a dit ça? Car enfin, Nous, les êtres humains, "sensibles" de surcroit, connaissons la complexité du monde que nous avons bâti d'autant plus que nous l'appréhendons concrètement au jour le jour. Ainsi, nous avons inventé des modes de vie différents, les mathématiques, plus globalement les sciences, la philosophie, la religion... l'économie... Comment pourrait-on dès lors croire que réduire notre relation au monde au "pognon" ne serait pas une énorme erreur ? En l'espèce, ne serait ce pas la pire d'ailleurs compte tenus des "choix" cornéliens face à un destin inéluctablement fatal que cette vision pseudo-rationnelle de nos congénères nous imposerait? C'est d'autant plus absurde qu'il n'y a dans cette approche aucune "malédiction divine", aucune soumission à une force de la nature ou à une loi de la physique ... juste des gens "convaincus" que ce qui a pourtant été créé par les Hommes (comme une relation perverse à "l'argent"), ces êtres au combien fragiles par nature, s'avère indépassable! Quelle ironie lorsqu'on connaît la longue Histoire de notre espèce... ce qu'elle a déjà fait... comme ce qu'elle a déjà défait... -
La fin du nucléaire, on y est enfin dans 10 ans! 2024?
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On peut effectivement ne pas s'en émouvoir et considérer que la lutte pour conserver une planète vivable pour les générations futures n'est pas un impératif... Pour ma part, je ne considère pas que ne pas tenir ses objectifs ne prête pas à commentaire puisque cela engage à un impact bien plus conséquent que simplement le fait de s'y tenir ou non! A ce titre, que d'autres pays ne fassent rien n'excuse en rien celui qui n'a pas fait... Aux populations de rappeler qu'elles ont parfaitement saisi l'enjeu. Non, c'est loin d'être une question annexe car ce sont les moyens qui vont conditionner la fin: la lutte climatique est un enjeu mondial et a ce titre, il vaut mieux investir dans les énergies susceptibles de NOUS profiter autant qu'elles peuvent profiter à TOUS en participant à les rendre plus "mûres" plutôt que de nourrir une filière qui est déjà en bout de course et qui n'intéresse que les pays "riches"! Oui, il y a des raisons... Il manque cruellement 6000 milliards de dollars pour leur développement parce que et j'en citerai à minima 2 : 1. on ne se passe pas des énergies fossiles comme ça, ce sont les énergie les moins chères et les plus polyvalentes en ce bas monde, 2. On disperse l'effort en France du moins au lieu de le concentrer sur les seules énergies en mesure un jour de les concurrencer PARTOUT sur la planète... C'est exactement ce qu'il faut éviter de faire .. attendre... il faut planifier pour éviter que les pans de notre système économique et social s'effondrent totalement au prix de souffrances extrêmes de la population. absolument, tout est une question de volonté politique.... Oui... le pognon... celui qu'on emportera tous dans la tombe? Ah ben non, c'est vrai... Celui-là la ne nous servira pas à grand chose là où l'on va.... je rappelle qu'un billet ne se mange pas et ne se boit pas or ce qui nous prend au nez ce sont bien des pénuries en cascades et la rupture des chaînes d'approvisionnement les plus basiques du fait d'un habitat devenu invivable. Mais bon, c'est pas comme si on n'était pas déjà prévenus. -
La fin du nucléaire, on y est enfin dans 10 ans! 2024?
[email protected] a répondu à un sujet de Jeanmanu dans Production et stockage électrique
Tout n'étant qu'une question de budget, on a déjà pu remarquer que la France n'avait pas tenu ses objectifs initiaux en matière de renouvelables... Avec un budget partagé entre nucléaire et EnRs, dans un contexte qui implique le financement d'un "grand carénage", la construction de nouveaux EPRs, le tout avec une urgence à réagir pour contenir à l'échelle mondiale nos émissions de GES... quelle chance avons nous COLLECTIVEMENT de développer les secondes à la hauteur attendue pour se donner une chance de réussir à impacter notoirement cette transition énergétique vers le bas carbone et l'abandon des fossiles pour les activités les plus "carbonées" ? Les 3 degrés s'annoncent.... -
La fin du nucléaire, on y est enfin dans 10 ans! 2024?
[email protected] a répondu à un sujet de Jeanmanu dans Production et stockage électrique
La conclusion que j'en tire de mon côté c'est plutôt de modifier la gouvernance de l'énergie pour y introduire plus de démocratie... plutot que de déréglementer: en effet, la dérèglementation est synonyme d'abus de toute sorte moins en faveur des citoyens que des intérêts particuliers suffisamment puissants pour s'imposer à tous! Les exemples sont pléthores dans tous les domaines et dans tous les pays qui disposent d'une réglementation aussi fine que la tranche d'une feuille de papier... Là où la règlementation disparaît, c'est la loi des multinationales qui s'applique... -
La fin du nucléaire, on y est enfin dans 10 ans! 2024?
[email protected] a répondu à un sujet de Jeanmanu dans Production et stockage électrique
Eh bien, 28% des ménages "souscripteurs" ont pu bénéficier "d'aides" publics pour pouvoir s'équiper en materiels "solaires"... ce qui laisse penser que pour l'heure, seuls les ménages susceptibles de financer par eux-mêmes leurs installations en France "poussent" reellement, d'ailleurs fortement ces derniers temps puisque convaincus par les "économies" à long terme qu'ils pourraient en tirer, le développement de cette énergie renouvelable (ce qui explique l'âge moyen avancé des "clients")...' C'est déjà bien, mais quid de tous les autres? Sans le soutien financier de l'Etat (direct ou indirect à travers la latitude budgétaire offerte aux "territoires") et sans une approche cohérente de la gestion des communs (qui est le contraire d'une dérégulation sauvage du secteur mais plutôt une vision plus démocratique de la gouvernance et des interactions entre réglementeurs, usagers et énergéticiens au sens large), on peut s'attendre à atteindre les limites de l'autoconsommation "individuelle" solaire (au sens large) relativement rapidement (compte tenues des inégalités latentes en France). Or, l'autoconsommation "collective", autre ressort de croissance du secteur "solaire", ne peut se développer sans le volontarisme de l'Etat... De même que faire émerger une filière "solaire" française "forte" et plus efficace à créer de la valeur sociétale que de la valeur actionnariale, ne se fera pas sans lui non plus! C'est du moins ce qu'on peut déduire de la situation actuelle à mon sens!