Aller au contenu
rv45

Pollution de l’air UE menace de mettre la France en justice

Messages recommandés

Pollution de l’air: l’UE menace de poursuivre la France en justice -

 

La Commission européenne a menacé mercredi la France d’un renvoi en justice si elle ne prend pas des « mesures ambitieuses, rapides et efficaces » pour limiter la pollution aux particules fines dans dix agglomérations, dont Paris, Lyon et Grenoble

 

http://www.goodplanet.info/actualite/2015/04/29/pollution-de-lair-lue-menace-de-poursuivre-la-france-en-justice/#sthash.YsbPZj18.dpuf

 

Enfin une très Bonne Nouvelle

 

Vont-ils comprendre qu'un VE pollue moins qu'un véhicule diesel

 

Solution simple:Abondons du bonus et mise en place d'une TVA a 22% pour les véhicules thermiques et d'une TVA à zéro pour les véhicules l'électriques. Avec adaptation du taux de TVA progressivement pour garder l'équilibre économique de la TVA.

 

Deuxième solution: crée un vrai réseau de borne de recharge rapide. Nous sommes actuellement en Europe 10 eme au niveau du nombre de bornes de recharge rapide au standard européen. serons-nous la 10 eme économie de l'Europe. pour un pays qui ce dit champion du VE, quelle honte

 

Bruxelles (AFP) – La Commission européenne a menacé mercredi la France d’un renvoi en justice si elle ne prend pas des « mesures ambitieuses, rapides et efficaces » pour limiter la pollution aux particules fines dans dix agglomérations, dont Paris, Lyon et Grenoble.

 

« La Commission européenne a demandé à la France de respecter la législation de l’UE exigeant que les États membres limitent l’exposition de leurs citoyens aux particules fines (PM10) », a-t-elle indiqué dans un communiqué.

 

Cet « avis motivé » peut être suivi d’un renvoi de la France devant la Cour de justice de l’Union européenne si le pays « ne réagit pas dans un délai de deux mois », a précisé Bruxelles.

 

« Les chiffres des autorités françaises les plus récents montrent que le problème de pollution de l’air persiste et que les limites maximales journalières pour ces particules sont dépassées dans 10 zones: Paris, Lyon, Grenoble, Marseille, Martinique, Rhône-Alpes (Vallée de l’Arve), PACA–ZUR (Zone urbaine régionale), Nice, Toulon, Douai-Béthune-Valenciennes », selon la Commission.

 

L’exécutif européen « considère que la France n’a pas adopté les mesures qui auraient dû être appliquées depuis 2005 pour protéger la santé de ses citoyens et elle lui demande de prendre des mesures ambitieuses, rapides et efficaces », poursuit Bruxelles.

 

« Ces minuscules particules proviennent des émissions imputables à l’industrie, à la circulation routière et au chauffage domestique et peuvent provoquer de l’asthme, des problèmes cardiovasculaires, des cancers du poumon et entraîner une mort prématurée », rappelle la Commission européenne.

 

Un épisode de pollution accrue à Paris et en Ile-de-France début avril avait donné lieu à une nouvelle polémique en France, les élus de la région réclamant, en vain, une mise en oeuvre rapide de la circulation alternée des véhicules.

 

© AFP

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Petit complément d'information succulent dans direct matin du 30 avril

 

http://kiosque.directmatin.fr/Kiosque.aspx?edition=NEP&date=20150430

 

La France " n'a pas adopter de mesures qui auraient du être appliquer depuis 2005 pour protéger la santé de ces citoyens"

Selon une étude récente, la pollution de l'air et les maladies respiratoires qu'elle entraîne coûte entre un et deux milliard d'€ par an à la France.

 

Une honte cette France qui tue ses concitoyens.

 

Avec plus de 1 milliard d'€ par an on pourrait en mettre des bornes de recharge rapide, interdire les bus thermiques rendre obligatoire les taxis électriques comme a Londres...

Modifié par Invité

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Euh, je ne voudrais pas être désagréable, mais l'UE s'occupe-t-elle des centrales électriques allemandes qui tournent à la lignite ?

Parceque le premier pic de pollution sur le nord et l'est de la France était manifestement en provenance directe d'Allemagne...

Bien sûr, la concentration en particules est encore plus importante dans les grandes agglomérations, mais la base de la pollution était ailleurs.

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Oui mais notre ami rv45 aime particulièrement stigmatiser notre pays, en fait il omet simplement de dire que cette cette new concerne tous les pays européens et que même s'il reste beaucoup à faire, l’Europe est plutôt un exemple pour le reste du monde, et la France est loin d'être le pire exemple en europe.

 

L’impact sanitaire de la pollution de l’air coûte chaque année 1 400 milliards d’euros à l’Europe

 

Dans nombre des 44 pays européens où l’OMS et l’OCDE ont pu recueillir les données nécessaires, ce coût représente entre 1 % et 10 % du produit intérieur brut (PIB) national. En France, ce montant, évalué à 53 295 millions de dollars (48 378 millions d’euros), s’élève à 2,3 % du PIB national ; au Royaume-Uni, à 3,7 %, et en Allemagne, à 4,5 %.

...La Suède, la Norvège, l’Islande et la Finlande sont les seuls pays où le coût des décès et maladies dus à la pollution de l’air pèse moins de 1 % du PIB national.

http://www.lemonde.fr/planete/article/2015/04/30/l-impact-sanitaire-de-la-pollution-de-l-air-coute-chaque-annee-1-400-milliards-d-euros-a-l-europe_4625564_3244.html

 

Top 10 : Les pays les plus polluants au monde: http://amytop.fr/actualites-1/les-pays-les-plus-polluants-au-monde-138/les-etats-unis-10/#topH2

Maintenant ce qu'il y a de bien, c'est qu'on a un super argument pour répondre a tous ceux qui pensent que passer à la voiture électrique coûterait trop cher en investisment.

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Mario, c'est ce qu'on appelle la politique de l'autruche que de dire il y a plus mauvais que nous et donc c'est normale que l'on est rien fait pendant 5 ans. Tu n'es pas sérieux j'espère. A minima est un peu de respect pour les dizaine de milliers de morts chaque années en France 60 000 du directement à la pollution par microparticules cf les informations de l'OMS si l'on se fait condamner par la CEE ce n'est pas par hasard ni de ne pas avoir été prévenu plusieurs fois ses dernières années.

 

C'est un scandale sanitaire au moins 10 fois supérieur a l'amiante qui va tuer et faire souffrir plusieurs centaines de milliers de personnes dans les prochaines années du nourrisson avec des bronchiolites aiguës maladie qui n'existait même pas dans les années 60 en France jusqu'aux insuffisances respiratoires grave des personnes âgées qui en meurent directement pendant les épisodes aiguë de pollution, sans parler de la litanies de cancers avec ces particules classes comme cancérigènes CERTAINS par l'OMS.

 

Alors un peu de respect STP Mario.

 

Avec cette sommes de coût de santé estimer entre un a deux milliards d'€ par an il y a bien évidement mieux a faire que de rester croiser les bras croiser et de ce dire il y a pire ailleurs et on est pas si mauvais que cela.

Puisque nous ne sommes pas capable de nous réformer nous même l'OMS nous a déjà prévenu et la CEE nous sommes sous deux mois d'agir où nous condamnera tout simplement. Et tant mieux si c'est le seule moyen de punir les mal faisant devant la place publique. Que tout le monde le sache

 

Oui des mesures ambitieuses rapides et efficaces ils ont parfaitement raisons de nous y contraidre. on a bien été incapable de le faire nous même Mario il faut bien le reconnaître le monde entier le sais maintenant. Même les chinois ont pris les mesures extrêmes, fortes, ambitieuses, rapides, et efficaces.

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Euh, je ne voudrais pas être désagréable, mais l'UE s'occupe-t-elle des centrales électriques allemandes qui tournent à la lignite ?

Parceque le premier pic de pollution sur le nord et l'est de la France était manifestement en provenance directe d'Allemagne...

 

Entièrement d'accord avec toi.

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Oui l'Allemagne est aussi montrer du doigt pour la pollution de l'air.

 

http://www.euractiv.fr/sections/developpement-durable/les-villes-allemandes-affichent-des-niveaux-de-pollution-de-lair

 

Mais la production d'électricité par la lignite a été dépasser par celle du renouvelable et est maintenant en baisse comme celle du charbon.

 

http://www.euractiv.fr/sections/energie/les-energies-renouvelables-ont-quadruple-en-allemagne-depuis-2000-312446

 

Alors comment vont réagir les deux pays. Parceque si j'ai bien compris la baisse de la consommation de lignite et de charbon a commencer de baisser en Allemagne et va se poursuivre. Mais en France c'est ni la lignite ni le charbon qui est responsable de la pollution.

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites

L'OMS nous le redit encore les particules tuent

 

Pollution aux particules fines en Europe : un coût faramineux, la France épinglée

 

https://wehicles.com/news/pollution-aux-particules-fines-en-europe-un-cout-faramineux-la-france-epinglee-1505077722.html

 

Alors que les épisodes de pollution aux particules fines se multiplient et pas seulement en Île-de-France, un nouveau rapport publié le 28 avril dernier fait état des conséquences, s’il en était encore nécessaire, de la pollution de l’air en Europe.

 

662 769 MORTS, 1 450 MILLIARDS D’EUROS

 

Cette fois-ci, c’est directement l’OMS qui tire la sonnette d’alarme face à la pollution de l’air en Europe. Et le constat est sans appel : la pollution coûte extrêmement cher et tue ! C’est la conclusion d’une première étude réalisée en partenariat avec l’OCDE. Cette étude a pris en compte la mauvaise qualité de l’air des 53 pays classés dans la zone Europe par l’OMS.

 

Ce rapport portant sur les coûts économiques de la pollution est basé sur le nombre de décès prématurés en Europe et l’OMS estime que face à cet aspect, le Vieux Continent perd 1 600 milliards de dollars par an, soit 1 450 milliards d’euros. Dans pas moins de 10 des 53 pays de la Région, ce coût est égal ou supérieur à 20 % du PIB national.

 

Pour en déduire ce montant faramineux, l’Organisation mondiale de la santé a constaté qu’il y avait eu 662 769 morts directement liées à la pollution de l’air en 2010 (année choisie, car c’est la seule où les coûts dans chaque pays étaient disponibles).

 

« Il est rentable d'atténuer les effets de la pollution de l'air sur la santé. Les bases factuelles dont nous disposons donnent aux décideurs de l'ensemble des pouvoirs publics une raison impérieuse d'agir. Si différents secteurs s'unissent dans cette lutte, nous sauverons plus de vies, mais nous obtiendrons aussi des résultats qui vaudront des sommes d'argent exorbitantes », déclare le docteur Zsuzsanna Jakab, directrice régionale de l'OMS pour l'Europe, suite à la publication de ce rapport.

 

Se sont les pays de l’est de l’Europe qui sont particulièrement frappés par cette mauvaise qualité de l’air. Ce rapport révèle sur la période étudiée que près de 120 000 morts prématurés liées à la pollution ont été comptabilisés en Russie, 66 000 en Ukraine et 48 000 en Pologne. En Allemagne, et malgré la politique de soutien aux énergies vertes, la vie de 41 500 personnes a été ainsi écourtée. La France se situe loin derrière mais tout de même 18 000 décès prématurés ont été comptabilisés dans l’Hexagone.

 

En plein air, plus de 90 % des citoyens de la Région européenne sont exposés à des niveaux annuels de particules fines supérieurs aux recommandations de l'OMS sur la qualité de l'air. En 2012, cela représentait 482 000 décès prématurés dus à des maladies cardiaques et respiratoires, à des maladies coronariennes et à des accidents vasculaires cérébraux, ainsi qu'à des cancers du poumon. La même année, la pollution de l'air intérieur a encore entraîné 117 200 décès prématurés.

 

LA FRANCE MENACÉE DE SANCTION

 

Et la France dans tout cela ? Et bien, la Commission Européen a publié un communiqué au lendemain de cette publication de l’OMS exigeant de plus gros efforts de la France pour réduire sa pollution de particules fines. L’instance européenne a menacé les autorités d'un renvoi en justice, si celles-ci ne prennent pas de mesures « ambitieuses, rapides et efficaces » pour limiter l'exposition de la population aux particules fines. La Commission européenne estime que la France « n'a pas adopté les mesures qui auraient dû être appliquées depuis 2005 pour protéger la santé de ses citoyens ».

 

Au total, dix zones françaises sont dans le viseur de la Commission : Paris, Lyon, Grenoble, Marseille, en Martinique, dans le Rhône-Alpes, en PACA-ZUR, à Nice, Toulon et Douai-Béthune-Valenciennes. La qualité de l’air serait jugée très préoccupante par l’Europe sur ces territoires avec des seuils maximums de pollution aux particules fines « dépassés quotidiennement ».

 

La Commission européenne laisse deux mois à la France pour réagir. Sans réponse appropriée de l’Hexagone dans ce délai, la France devra en répondre devant la Cour de justice de l’Union européenne.

 

A ce jour toujours pas de réponse connu

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Bonjour

(a lire au second degré)

Si tous ces gens la ne mourrais pas prématurément , qu'en ferions nous?? des chômeurs en plus

les pompes funèbres serais au chômage

le manque de logements serais encore bien pire

si ils n'y a plus de malades, les service médicaux se tournent les pouces a ne rien faire

vive la pollution

Patrick

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites

[mode trol/on]

et avec tout ça ils vont nous limiter les routes à 80 km/h histoire d'économiser 400 vies par ans.

Mais à 80, une voiture va plus consommer qu'a 90, les gens ne mettrons plus la 5 ou la 6 et donc le moteur tournera plus vite et donc le pollution augmentera.

Tout ça pour faire plaisir à une hystérique dont la haine transpire dès qu'elle parle de voiture..................

[mode trol/off]

 

Désolé c'était mon coup de gueule...............

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites

De l'eau tiède comme réponse a une injonction

 

"Paris (AFP) – Des vignettes de couleur pour signaler le taux de pollution de chaque véhicule, et des mesures « radicales » demandées aux villes: Ségolène Royal a présenté mardi son plan pour la qualité de l’air, première préoccupation environnementale des Français.

 

Mis en place à partir de janvier, ces certificats, apposés sur le pare-brise, seront destinés à « favoriser les véhicules moins polluants » en permettant à leurs utilisateurs d’avoir des avantages pour l’accès ou la circulation en centre-ville. Ces facilités seront décidées par les maires.

 

L’acquisition de ces pastilles, auprès du service d’immatriculation des véhicules et gratuite les six premiers mois (5 euros ensuite), se fera sur la base du volontariat, a insisté la ministre de l’Ecologie, fidèle à son principe de l' »écologie positive ».

 

« C’est une dynamique positive: c’est efficace parce que les gens vont faire leurs calculs et voir que c’est gagnant » d’opter pour un véhicule moins polluant, dit-elle: parce que « vous faites des économies d’entretien et d’essence, et que vous avez le stationnement gratuit, vous allez pouvoir circuler dans les zones à circulation réduite, ou en cas de pic de pollution, etc ».

 

Les véhicules seront classés de un à six, des moins aux plus polluants (oxydes d’azote, particules). Les vignettes seront de couleurs différentes selon leur statut, par exemple vert en catégorie 1 (normes Euro 5 et 6 pour les véhicules à essence à partir du 1er janvier 2011) ou gris en catégorie 6 (véhicules diesel ou essence avant décembre 1996). Les véhicules électriques sont « hors concours », en bleu. De fait, les véhicules sans pastille ne pourront bénéficier des accès réduits.

 

Elaboré avec le ministère de l’Intérieur, ce dispositif, lointain héritier de la « pastille verte » des années 90, avait été annoncé en février dans la « feuille de route écologique » du gouvernement.

 

Il permettra notamment aux collectivités de gérer la circulation dans leurs centres urbains, grâce aux « zones à circulation restreinte » que la loi sur la transition énergétique leur permet désormais de créer.

 

Des zones à accès limité existent déjà dans quelque 200 villes d’Europe, depuis de nombreuses années.

 

Le principe de la pastille est d’ailleurs utilisé en Allemagne, au Danemark ou en Italie, souligne le ministère qui rappelle qu’en ville la pollution atmosphérique, et notamment celle liée aux particules fines, provient largement du trafic routier.

 

Cette situation entraîne chaque année une augmentation des maladies respiratoires et cardio-vasculaires. L’OMS a classé le diesel comme cancérogène certain, les émissions des moteurs essence comme cancérogènes probables.

 

La ministre a aussi annoncé mardi le lancement d’un appel à projets pour « faire émerger des villes laboratoires » dans la lutte pour la qualité de l’air.

 

L’idée est de soutenir des villes volontaires mettant en oeuvre des mesures « exemplaires », « afin de garantir, dans un délai de cinq ans, un air sain aux populations ».

 

Les collectivités devront envoyer leur candidature avant le 5 septembre. La liste des lauréats, qui recevront un premier apport d’un million d’euros, sera annoncée fin septembre.

 

Ils devront s’engager « à mettre en oeuvre des mesures radicales dans le domaine de la mobilité » mais également résidentiel, industriel et agricole. Ils devront notamment créer ou préfigurer une zone à circulation restreinte, et « faciliter le développement de la mobilité électrique », le programme visant aussi à « éliminer en cinq ans le diesel ».

 

« L’idée est de changer la civilisation de la ville, et de donner aux municipalités, dont je salue le travail, la possibilité de prendre à bras le corps ce problème majeur de santé publique », a expliqué Mme Royal.

 

Pendant cinq ans, les collectivités bénéficieront d’un appui, notamment financier.

 

« Elles sont obligées de s’engager » car plusieurs agglomérations comme Paris et Marseille sont concernées par une injonction européenne pour dépassement des valeurs limites sur les particules, a prévenu Mme Royal. « Les habitants sont de plus en plus sensibles à ce problème », a-t-elle noté.

 

A Paris, la maire Anne Hidalgo (PS) avait dévoilé en janvier un plan prévoyant une zone interdite en journée, dès l’été, aux cars et aux poids lourds de plus de 14 ans.

 

Une polémique l’avait opposée en mars à Mme Royal, réticente à instaurer la circulation alternée. Un nouvel arrêté sur la gestion des pics sera pris prochainement, a indiqué mardi la ministre.

 

- See more at: http://www.goodplanet.info/actualite/2015/06/02/plan-anti-pollution-des-pastilles-pour-les-voitures-les-villes-appelees-a-agir/#sthash.0xu82os8.dpuf "

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Où en sommes nous avant l'échéance de fin juin?

 

La pollution de l’air : des progrès mais une situation encore préoccupante

 

Après plusieurs épisodes majeurs de pollution à Paris, des mises en demeure de la Cour européenne de justice, divers plans d’urgence,… où en est-on sur la pollution de l’air ? Sebastien Vray, fondateur et porte-parole de l’association Respire, fait le point.

 

Pollution de l’air en France : où en est-on ?

 

D’une manière générale, la pollution de l’air baisse parce que les émissions industrielles reculent et parce que les motorisations s’améliorent, avec les essences sans plomb, les pots catalytiques et les filtres à particules pour les véhicules, avec les carburants sans soufre pour les avions…

 

Mais dire que c’est mieux, ce n’est pas dire que c’est bien. Et surtout, on ne peut pas s’arrêter à ces considérations générales, car ce qui importe, ce ne sont pas les niveaux absolus, mais l’exposition des personnes au quotidien.

 

Or, les associations agrées de surveillance de qualité de l’air (AASQA) nous alertent sur le nombre élevé de personnes qui respirent un air non conforme à la réglementation. Selon AIRPARIF, il y en aurait 3 millions sur la seule région parisienne ! Et selon un rapport récent, il y aurait 14 agglomérations françaises qui n’auraient pas pris les mesures nécessaires pour lutter contre la pollution de l’air.

 

La situation reste préoccupante pour ceux qui habitent près des sources de pollution ou dans des cuvettes, ceux qui résident près des zones industrielles, près des aéroports, dans les villes de manière générale (pollution liés aux transports, à la combustion de bois ou au chauffage au fioul) ou près des voies de circulation automobile. Dans certains petits villages situés sur des axes routiers, il y des bouchons en permanence.

 

La France a justement été mise à l’index par l’Union européenne.

 

En effet, dès 2009, la Commission Européenne a poursuivi la France devant la Cour de justice de l’Union européenne (CJUE) pour non-respect des valeurs limites de la qualité de l’air applicables aux particules fines (la France poursuivie pour pollution de l’air), avec une première injonction en 2011. Quelques plans d’urgences peu ambitieux plus tard, la France a été à nouveau rappelée à l’ordre en novembre 2014. La CJUE a rappelé une obligation de résultat concernant la qualité de l’air : peu importe les moyens, il faut des résultats. En l’occurrence, la commission estime que les mesures prises par la France ne sont pas du tout à la hauteur de l’enjeu et ne permettront pas de se conformer à la réglementation sur les particules fines.

 

Par ailleurs, une injonction similaire sur le NO2 (dioxyde d’azote) pend au nez de la France. Quant à l’ozone, s’il n’est pour l’instant que surveillé et non réglementé, cela ne saurait tarder…

 

Pourquoi cette action récente ? La situation s’est-elle dégradée ?

 

Non, par particulièrement. Mais un ensemble de facteur se sont additionnés en quelques années.

 

Tout d’abord, les poursuites européennes que je viens d’évoquer. Ensuite, un changement dans les normes françaises. En effet, la mission des associations de surveillance (ASQA) a été revisitée. Elles transmettent aux préfectures leurs mesures de la pollution de l’air. Auparavant, elles devaient informer la préfecture à partir de 80 ug de particules fines et alerter à partir de 125 ug. Les seuils d’information ont été ramenés à 50 et d’alerte à 80. Cela participe à une meilleure prise en compte du sujet par les médias.

 

Mais le véritable coup de tonnerre, ce fut quand l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a déclaré en 2012 que les fumées de diesel sont cancérigène, puis, en 2013, que la pollution de l’air en général est cancérigène.

 

Finalement, en 2014 un énorme pic du pollution a frappé la France – et en particulier l’Île-de-France. Et cela a incité Respire et Ecologie sans frontière (ESF) à porter plainte contre X pour mise en danger d’autrui…

 

Quel est le rôle du diesel dans cette pollution ?

 

Les moteurs diesel émettent davantage de molécules toxiques. Et notamment des particules fines.

 

Pour les particules fines (le nuage noir que l’on voit derrière certains pots d’échappements), plus elles sont fines plus elles rentrent dans les poumons et plus elles sont dangereuses. Car elles pénètrent plus profondément. De plus, elles agrègent les polluants qu’elles emmènent donc jusque dans nos poumons

 

Déjà en 1984, un rapport parlementaire commandité par les ministères de la santé et de l’environnement avait alerté sur les dangers du diesel. Le problème n’a rien de nouveau et les constructeurs (et Peugeot en particulier) ont mis au point technique pour y remédier, les filtres à particules (FAP). Mais il y a deux problèmes.

 

Le premier est que nous doutons de leur efficacité. En effet, les FAP éliminent effectivement l’essentiel de la masse des particules. Mais ils ciblent davantage les grosses particules que les petites : celles qui font moins de 1 um, qu’on appelle parfois ultrafines. Or ce sont ces dernières qui sont les plus dangereuses. Donc l’efficacité sanitaire des filtres est douteuse.

 

Le second est que les FAP rejettent d’avantage d’une autre molécule toxique : les NO2. C’est donc une fuite en avant, puisque s’agit désormais d’atténuer les émissions de NO2. Pour nous, au final, le diesel est donc une impasse technologique.

 

A cela s’ajoute que ces filtres à particules ne sont obligatoires pour les diesels que depuis 2011.ainsi, l’âge moyen du parc automobile et sa vitesse de renouvellement sont deux paramètres fondamentaux de santé publique. Et on sait qu’avec la crise, les automobilistes renouvellent moins leurs véhicules.

 

Quelles solutions préconisez-vous ?

 

Il y a de multiples moyens d’action. Mettre en place des ZAPA Zones d’Actions Prioritaires sur l’Air, faire appliquer la réglementation avec plus de contrôle sur les rejets automobiles, réduire le différentiel de taxe entre l’essence et le diesel, lancer une grande campagne pour l’incitation au vélo, ou de manière radicale interdire les diesels.

 

Mais il ne faut pas oublier qu’il existe de nombreuses autres sources d’émission : il y a encore trop d’usines qui ne sont pas conformes – et il n’y a pas assez de moyens pour la police de l’environnement.

 

Le problème des feux de cheminées est réel, mais le chauffage résidentiel et tertiaire avec les chaudières collectives au fioul) sont tout encorre plus ocif. Il faut isoler les logements pour réduire les émissions ; bref, pour citer Jeremy Rifkin : il faut réapprendre à faire du feu

 

Globalement, on va dans la bonne direction mais la transition se fait au niveau des villes plus qu’aux niveau des États

 

Et sur ce point, il existe une innovation non seulement technique mais aussi politique. Les collectivités tout autour de la planète portent des solutions qui bénéficient à tous et les échangent leurs bonnes pratiques en matière de développement durable.

 

Propos recueillis par Olivier Blond

 

(Olivier Blond est également membre du CA de Respire)

 

- See more at: http://www.goodplanet.info/debat/2015/06/10/la-pollution-de-lair-des-progres-mais-une-situation-encore-preoccupante/#sthash.2Bn9oOew.dpuf

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Enfin une petite réaction maintenant que l'on peut se faire condamné par la cour de justice Européenne.

 

C'était avant fin juin qu'il fallait réagir. Utiliserait-on la méthode grec?

 

La ministre de l'Écologie, Ségolène Royal, annoncera "la semaine prochaine" des "mesures extrêmement fermes" de lutte contre la pollution de l'air, après la publication d'un rapport parlementaire évaluant son coût à 100 milliards d'euros par an en France.

"La semaine prochaine, je vais rendre publiques les décisions que l'Etat va prendre. Il ne faut plus que les gens rouspètent, que les gens disent que ce n'est pas le moment, on verra demain. Il faut aussi que les maires des grandes villes prennent leurs responsabilités dès lors que la loi de transition énergétique va leur donner des moyens d'agir, notamment pour créer des zones de restriction de circulation", a déclaré Mme Royal dans la cour de l'Elysée, au sortir du Conseil des ministres.

 

Un rapport du Sénat, publié ce matin, estime à 100 milliards d’euros par an le coût de la pollution de l’air en dépense de santé, absentéisme et baisse de la production agricole. La chambre haute du Parlement préconise notamment une hausse de la fiscalité sur les diesel.

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites





×
×
  • Créer...
Automobile Propre

Automobile Propre est un site d'information communautaire qui est dédié à tout ce qui concerne l'automobile et l'environnement. Les thématiques les plus populaires de notre blog auto sont la voiture électrique et les hybrides, mais nous abordons également la voiture GNV / GPL, les auto à l'hydrogène, les apects politiques et environnementaux liés à l'automobile. Les internautes sont invités à réagir aux articles du blog dans les commentaires, mais également dans les différents forums qui sont mis à leur dispositon. Le plus populaire d'entre eux est certainement le forum voiture électrique qui centralise les discussions relatives à l'arrivée de ces nouveaux véhicules. Un lexique centralise les définitions des principaux mots techniques utilisés sur le blog, tandis qu'une base de données des voitures (commercialisées ou non) recense les voitures électriques et hybrides.