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Freddy

L’hydrogène, un des piliers de la transition énergétique

Messages recommandés

Faut peut-être pas exagérer non plus dans le sens anti-H2.

Changer une bonbonne d'hydrogène, quelques tuyaux, quelques vannes et accessoires divers c'est pas la mer à boire si la voiture a été prévue pour.

Et tout cela est recyclable.

 

La vraie question est de trouver comment produire de l'hydrogène à un coût raisonnable sans puiser encore dans l'énergie fossile. Je n'ai pas encore entendu parler d'une hypothèse crédible pour y parvenir.

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Faut peut-être pas exagérer non plus dans le sens anti-H2.

Changer une bonbonne d'hydrogène, quelques tuyaux, quelques vannes et accessoires divers c'est pas la mer à boire si la voiture a été prévue pour.

Et tout cela est recyclable.

 

La vraie question est de trouver comment produire de l'hydrogène à un coût raisonnable sans puiser encore dans l'énergie fossile. Je n'ai pas encore entendu parler d'une hypothèse crédible pour y parvenir.

 

Oui pour l'aspect recyclable.

 

Produire de l'hydrogène "vert" est facile (electrolyse, biomasse) et d'autant moins cher que le prix du kWh des EnR est bas. L'erreur c'est de chercher à le transporter alors qu'il peut être produit localement (dans la station service par exemple...).

 

Certes, les rendements sont moins bon que l'extraction à partir du méthane... mais c'est plus écologique. Une fois l'installation amortie, le prix du kg de H2 décroît logiquement (et c'est déjà le cas en Californie : -20% en 2 ans avec seulement 3000 véhicules en circulation).

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@Gégé, hors sujet ici....

Tu bottes en touche : sur l'autre fil, tu n'apportes aucune réponse à la problématique que je soulève.

Le sujet c'est l'obsolescence programée des véhicules hydrogène de la géneration Mirai et le bilan "écologique" qui va avec.

Tu noteras que tes allégations concernant le recyclage des batteries, sur l'autre fil, sont démenties par le lien que j'ai posté sur Toyota.

Ne te fais aucun souci, tôt ou tard, naturellement ou sous la contrainte, TOUS les constructeurs recycleront TOUTES les batteries.

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Le sujet c'est l'obsolescence programée des véhicules hydrogène de la géneration Mirai et le bilan "écologique" qui va avec.

 

Il n'y a aucune obsolescence programmée, juste quelques pièces à changer et elles sont toutes recyclables, c'est de la bête mécanique ou de la fibre de carbone pour les réservoirs.

 

Et en outre, c'est le fait des règles de sécurité sur la chaîne l'hydrogène qui sont aujourd'hui beaucoup plus contraignantes que nécessaire puisque c'est tout nouveau.

 

Ainsi, il est demandé aux constructeurs de démontrer que leur réservoir d'hydrogène résiste à 2,5 fois la pression utilisée. Dans l'aéronautique, on se contente d'un facteur de 1,5 et c'est déjà largement suffisant. A l'usage, les coefficients de sécurité seront ajustés et le changement des pièces pourra être mécaniquement espacé dans le temps.

 

C'est toujours comme ça dans l'industrie lorsqu'une nouvelle techno apparaît. Et mieux vaut ça que l'inverse, non ?

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Lu dans Wikipedia : "L'hydrogène corrode de nombreux systèmes d'alliages, en les fragilisant.

 

Ceci peut conduire à des défaillances catastrophiques, par exemple de piles à combustible ou de certains processus catalytiques. C'est un problème grave pour les industries qui produisent ou utilisent de l'hydrogène. C'est encore un frein à la production, au transport, au stockage et à un large usage de ce produit.

 

La science des matériaux recherche des matériaux plus résistants à la fragilisation par l'hydrogène, et elle progresse, mais ce travail est rendu difficile par la difficulté de mesurer ou d'observer l'hydrogène de manière expérimentale et à l'échelle atomique"

 

Evidemment ce n'est que du Wiki...

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Lu dans Wikipedia : "L'hydrogène corrode de nombreux systèmes d'alliages, en les fragilisant.

 

Ceci peut conduire à des défaillances catastrophiques, par exemple de piles à combustible ou de certains processus catalytiques. C'est un problème grave pour les industries qui produisent ou utilisent de l'hydrogène. C'est encore un frein à la production, au transport, au stockage et à un large usage de ce produit.

 

La science des matériaux recherche des matériaux plus résistants à la fragilisation par l'hydrogène, et elle progresse, mais ce travail est rendu difficile par la difficulté de mesurer ou d'observer l'hydrogène de manière expérimentale et à l'échelle atomique"

 

Evidemment ce n'est que du Wiki...

 

Oui, l'hydrogène est un gaz "énergétique" d'où son intérêt. L'industrie a contourné ces problèmes depuis longtemps.

 

Pour le stockage, pas d'alliage : fibres de carbone, et en plus le réservoir pèse beaucoup moins (c'est ce qu'il y a sur les Toyota Mirai et autre Hyundai Nexo). Voir cet intéressant article de 2008 sur la question : https://www.usinenouvelle.com/article/stockage-de-l-hydrogene-le-cea-carbure-sur-son-reservoir.N27136

 

Pour les piles à combustibles, il s'en vend des dizaines de milliers chaque année dans le monde (ça ne sert pas que pour les VE) et une des principales contraintes, c'est l'usure de la membrane qui assure le transit des ions H+. La durée de vie permet néanmoins de faire 250-320.000 km pour un VE. Sinon, les PAC ont beaucoup plus d'avantages que d'inconvénients, notamment du point de vue écologique (http://pileacombustible.free.fr/avantages.htm)

 

"Les qualités environnementales des piles à combustible et leur excellent rendement contribueraient, là où elles sont utilisées en remplacement de systèmes traditionnels, à l'amélioration de la qualité de l'air et à la réduction des émissions de gaz à effet de serre (CO2). C'est pourquoi, qu'il s'agisse de propulsion automobile ou d'installations fixes, le recours à la pile à combustible pourrait être une contribution essentielle au respect des engagements de Kyoto mais aussi une preuve que ces objectifs de réduction des émissions de gaz à effet de serre peuvent être une source de développement de nouvelles activités industrielles et de service, génératrices d'emplois de qualifications très diverses."

 

Les autres pièces du circuit hydrogène ont en général une durée de vie de l'ordre de 10 ans (alliages particuliers), recyclables à 100% sans difficultés particulières (comme tous les alliages).

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Bonjour

à moins d'avoir mal cherché, je n'ai pas trouvé comment on recycle , si c'est possible, la fibre de carbone!

a part des "annonce" que des technologies sont en cours d'expérimentation

donc , pour le moment, les réservoir ne serais pas recyclable

Patrick

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Bonjour

à moins d'avoir mal cherché, je n'ai pas trouvé comment on recycle , si c'est possible, la fibre de carbone!

a part des "annonces" que des technologies sont en cours d'expérimentation

donc , pour le moment, les réservoirs ne seraient pas recyclables

Patrick

OK, la bonbonne d'hydrogène n'est pas recyclable.

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Bonjour

à moins d'avoir mal cherché, je n'ai pas trouvé comment on recycle , si c'est possible, la fibre de carbone!

a part des "annonce" que des technologies sont en cours d'expérimentation

donc , pour le moment, les réservoir ne serais pas recyclable

Patrick

 

Effectivement tu n'as pas du beaucoup chercher.

 

https://www.journalducomposite.com/liens/recyclage-composites-carbone/

 

http://www.arcomposites.com/

 

Le plus simple est le broyage mais ce n'est pas la solution la plus écologique, comme bien souvent (cf liens et wikipedia également)

 

A noter que la fibre de carbone est surtout présente dans l'aéronautique (et de plus en plus dans les automobiles mais plutôt en sport de compétition, pour gagner du poids).

 

Il faut aussi chercher avec les mots clés anglais : recycled carbon fiber

 

https://www.compositesworld.com/articles/recycled-carbon-fiber-update-closing-the-cfrp-lifecycle-loop

Modifié par Invité

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Bonjour

justement , ce sont bien les articles que j'ai lu

ils ne parle que de "projets" en cours d'étude en laboratoire

mais en aucune manière de réalisations "réelles" industrielles

donc , pour le moment

la fibre de carbone des réservoir H2 n'est pas recyclable

Patrick

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Bonjour

justement , ce sont bien les articles que j'ai lu

ils ne parle que de "projets" en cours d'étude en laboratoire

mais en aucune manière de réalisations "réelles" industrielles

donc , pour le moment

la fibre de carbone des réservoir H2 n'est pas recyclable

Patrick

 

Alors il faut lire jusqu'au bout lol puisqu'il y a déjà des pièces recyclées qui circulent.

 

"Des fibres de carbone recyclées non tissées cousues comme celles-ci ont été moulées dans la structure de siège arrière et les sections de toit de la i3 pour les BMW i3 et i8"

 

Tu vois, tout est déjà prévu... et en plus ça n'a rien à voir avec l'hydrogène

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Merci pour le lien, je tombe sur :

 

Document non trouvé

Le document que vous cherchez n'existe pas

bonjour

je vois bien que le "è" d'hydrogène ne passe pas dans le lien , mais je n'arrive pas à le rétablir

Patrick

sinon voila ce qui dis l'article (copie intégrale)

 

L'hydrogène est souvent présenté comme potentiel candidat pour des systèmes de stockage de l'énergie. L'idée est de produire de l'hydrogène par électrolyse à l'aide d'électricité «excédentaire» et de stocker ce gaz pour s'en servir pour le chauffage — par combustion directe —, pour servir de carburant dans des automobiles — en général, via des piles à combustible — ou encore pour produire de nouveau de l'électricité. Tous les projets sont toutefois restés à l'état de prototype jusqu'à présent.

J'avais abordé suite au rapport de l'OPECST de 2012 sur l'avenir de la filière nucléaire — et plus généralement sur l'avenir de la production d'électricité — les problèmes que posaient la transformation d'électricité en stock d'énergie utilisable plus tard. Au delà des problèmes techniques encore à résoudre, se pose un problème de rentabilité économique: pour que le stockage soit rentable, il faut l'installation ne soit pas trop chère à construire et à faire fonctionner et que la durée de fonctionnement soit élevée. Une note récente du Commissariat à la prospective vient de paraître et fournit quelques données qui vont dans le sens de l'extrême difficulté pour atteindre le seuil de rentabilité. À la lecture de la note, on se dit que l'utilisation de l'hydrogène comme vecteur énergétique relève du mirage: toujours visible à l'horizon, mais dont on ne se rapproche jamais malgré une longue marche dans sa direction.

Le dihydrogène est la molécule qui permet de récupérer le plus d'énergie par combustion rapporté à sa masse. C'est ce qui lui vaut une bonne image quand on parle de stockage de l'énergie. Mais il souffre en fait de graves tares:

Pour un gaz, ce n'est pas tant l'énergie par unité de masse qui compte, mais la quantité d'énergie par unité de volume. En effet, c'est plutôt le volume du réservoir qui est limitant. Or la formule des gaz parfaits nous dit que le volume est proportionnel au nombre de molécules. Ce qui fait qu'au total, le contenu énergétique du dihydrogène est d'environ 3.5 kWh/Nm³ contre environ 11 kWh/Nm³ pour le méthane, principal constituant du gaz naturel. Le dihydrogène est donc un vecteur moins concentré en énergie que ce dont on a l'habitude aujourd'hui

Il n'est pas envisageable de le liquéfier à grande échelle du fait de la température très basse de liquéfaction (-253°C) et aussi d'un gag dû à un phénomène de mécanique quantique

Même s'il est plutôt moins détonnant que le méthane (contrairement à ce qui est dit dans la note), le dihydrogène fuit nettement plus facilement de son contenant. Cela le rend nettement plus dangereux que le méthane. Ce dernier est accompagné d'un gaz odorant dont les propriétés sont proches et qui fuit en même temps que le méthane. C'est impossible pour le dihydrogène qui peut fuir par des micro-fissures. Détecter toutes les fuites est donc nettement plus difficile.

Bien sûr, le dihydrogène n'existe pas — ou quasiment — à l'état naturel, il faut donc le produire. Actuellement, il est principalement fabriqué par vaporeformage. Le but étant aussi d'éviter d'émettre du CO₂, il faut se reporter sur l'électrolyse, nettement plus gourmande en énergie. Cela nécessite donc de construire des usines et de payer l'énergie. Le coût va donc dépendre aussi du taux d'utilisation de l'usine et du rendement du procédé. Il se pose aussi des difficultés pour se procurer du platine en grande quantité pour servir de catalyseur.

La plupart de ces critiques peuvent trouver des réponses techniques, mais elles ont pour la plupart toutes un coût. Si on parle de plus en plus de remplacer le platine par des matériaux plus communs (exemple), les autres solutions sont de compresser l'hydrogène — on estime que compresser à 700 bars coûte 20% du contenu énergétique —, de construire des réservoirs en matériaux composites — donc des coûts de développement — etc. La critique la plus difficilement contournable est donc celle du coût de production. La note fournit des données chiffrées qui laissent peu d'espoir. couts_H2.jpg

Comme on peut le voir ci-dessus, dans tous les cas, l'hydrogène produit est très cher. Les 2 colonnes de gauche représentent à peut près les conditions actuelles de production, la colonne 6, le meilleur cas espéré à l'avenir: un électrolyseur qui coûte à l'achat 800€/kW installé qui tourne presqu'en permanence (7000h par an) et qui paie son électricité 60€/MWh. Dans ce cas, l'hydrogène coûte 94€/MWh thermiques, à comparer à un prix du gaz d'environ 20€/MWh en Europe.

La colonne 5 donne le coût pour un électrolyseur qui serait utilisé pour éponger d'éventuels excédents d'électricité, provenant de sources d'électricité intermittentes comme l'éolien ou le solaire. Dans ce cas, l'électricité serait gratuite, mais on ne peut pas imaginer que ce soit un phénomène courant durant l'année à cause du faible facteur de charge des éoliennes et des panneaux solaire et parce que les producteurs auraient du mal à vivre avec une large part de leur production payée 0€. Mais dans ce cas, on constate que le coût de production est de presque 270€/MWh: le coût est alors déterminé par les frais fixes de l'électrolyseur qu'il faut amortir sur une faible durée d'utilisation.

On voit aussi que la production d'électricité par ce biais est reservée aux cas d'urgence du fait d'un coût qui devient totalement prohibitif, un MWh électrique coûterait de l'ordre de 2 à 3 fois le MWh thermique.

Comme on le voit, pour que l'hydrogène devienne un vecteur énergétique crédible, il faut à la fois que les obstacles technologiques soient surmontés et que les prix baissent énormément. Si les électrolyseurs coûtent actuellement 2000€/kW, il faudrait qu'ils coûtent entre 100 et 200€/kW pour que les coûts deviennent à peu près raisonnables. Comme on voit qu'en plus l'hydrogène est loin d'être le vecteur énergétique le plus pratique, cela veut dire qu'il ne sera utilisé que si on ne peut faire autrement. On peut donc se dire que la situation qui a prévalu jusqu'ici se perpétuera: l'hydrogène continuera d'être évoqué comme prometteur pour quelques dizaines d'années encore.

Commentaires

 

1. Le 2 septembre 2014, 19:24 par JMU

Un autre point important dans ces questions de coût du stockage est le mirage des "économies d'échelle" souvent présenté par certains défenseurs d'une solution coûteuse aujourd'hui.

Il est vrai que produire N piles à hydrogène/batteries/etc. coûte moins que N fois le prix d'une, une fois que la chaîne de fabrication est en place, et les coûts d'investissements/R&D sont amortis sur un plus grand nombre de produits. Mais dans le cas où N est grand et consomme une part non négligeable d'une ressource fossile (platine/terres rares/...), cela fait un coût sur-linéaire et non sous-linéaire en le nombre de produits à fabriquer. (Cas extrême, le coût marginal d'une unité devient infini après épuisement de la ressource du seul fait de cette ressource.)

C'est loin d'être une considération théorique pour recouvrir le monde de panneaux solaires, d'éoliennes, de voitures électriques, ou de gros dispositifs de stockage d'électricité sous forme chimique, en tout cas avec la technologie existante.

2. Le 5 septembre 2014, 09:23 par Dr. Goulu

Il manque un point de repère : le prix de l'hydrogène produit par reformage du méthane. je n'ai pas trouvé le cours du jour, mais sur le web je trouve des prix entre $2/kg et $9/kg à la pompe des rares stations services fournissant ce gaz.

La production par électrolyse est donc 3 à 4 fois plus chère... On continuera donc à utiliser du méthane, y compris celui des hydrates au fond des océans, éventuellement en capturant le CO2 lors du reformage. Encore que...

Ca signifie transformer chaque kg de CH4 contenant 50'000 kJ thermique en 250g d'un gaz occupant un volume double pour 30'000 kJ thermiques seulement. Alors autant faire des piles à combustible au méthane, non ?

3. Le 5 septembre 2014, 20:14 par Proteos

Goulu,

la note donne un prix de 2€/kg pour H2 avec le reformage du méthane.

Pour le reste, c'est clair, passer par l'hydrogène ne sert à rien pour produire de l'énergie. Le seul avantage que je vois c'est qu'on n'a pas besoin d'atome de carbone pour véhiculer l'énergie. Franchement, H2 a plutôt de très mauvaises propriétés du point de vue d'un éventuel utilisateur.

4. Le 16 septembre 2014, 18:34 par jmdesp

Rien de surprenant dans les résultats ici, dès qu'on creuse un peu le dossier de l'hydrogène on en arrive à ce type de conclusion, impossible que le coût économique soit raisonnable sans qu'il y ait une révolution au niveau des coûts.

Une remarque quand même pour le cas 5 : Le chiffre de 500 heure est plutôt arbitraire, en fait le premier électrolyseur qu'on installe est utilisable à chaque fois que la production éolienne dépasse la demande, mais le deuxième juste à chaque fois que le dépassement est supérieur à la capacité du premier, etc. Plus on essaie de capturer une part importante des dépassement, moins le taux d'utilisation est élevé. Il faudrait une modélisation détaillée pour vérifier quelle part des dépassements il est possible de récupérer en fonction du taux cible d'utilisation, mais vu les caractéristiques de la production éolienne, la courbe risque d'être assez peu favorable.

Une piste pour résoudre une partie des problèmes évoqués ici est de méthaniser l'hydrogène produit, mais dans ce cas il faut une source de carbone concentré. La méthanisation peut alors être vue comme une option de capture carbone pour les gros émetteurs, sauf qu'en fait le méthane est ensuite brulé, le libérant à nouveau. Sans stockage définitif du carbone, on remplace en fait juste une utilisation simple par une double, donc on ne réduit les émissions que de 50% au maximum ce qui est insuffisant.

un lien vers le tableau

http://epi.proteos.info/public/Energie/couts_H2.jpg

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C'est un site "personnel" dont l'avis n'engage que son auteur (un certain Proteos).

 

Beaucoup de raccourcis et d'approximations.

 

Les faits contredisent ce qu'il écrit donc ce lien n'a pas vraiment d'importance.

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Bonjour

comme la grande majorité de ceux de tes liens

toujours très orientés

donc cet avis, à tout autant de valeur que les écris de tes liens

 

Patrick

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Bonjour

comme la grande majorité de ceux de tes liens

toujours très orientés

donc cet avis, à tout autant de valeur que les écris de tes liens

 

Patrick

 

Non.

 

Tu ne peux pas mettre sur le même plan des annonces factuelles de déploiements de stations H2 ou de nouveaux véhicules (avec une croissance à 3 chiffres d'une année sur l'autre) qui datent de 2018 (sur des sites respectables tels que l'AVEM ou l'AVERE et assimilés) avec la publication de quelqu'un (dont on ne sait rien et qui ne cite pas ses sources) qui utilise un titre racoleur (Le mirage de l'hydrogène) façon presse people... et qui date de 2014.

 

Comme je le dis souvent, les faits sont têtus

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Bonjour

"croissance à 3 chiffres ! laisse moi rire

petit exemple de manipulation des chiffres

 

Imaginez que vous soyez fabricant de ceintures de sécurité.

 

Vous avez mis au point un nouveau modèle de super-ceinture que vous avez installé dans des milliers de voitures.

 

Pour démontrer son efficacité, vous suivez le nombre de morts avec votre ceinture, par rapport au nombre de morts avec une ceinture normale :

 

• sur 10 000 personnes roulant avec votre ceinture, 2 sont mortes dans un accident de voiture, soit 0,02 % ;

• sur 10 000 personnes roulant avec une ceinture de sécurité classique, 3 sont mortes dans un accident de voiture, soit 0,03 %.

Si vous expliquez dans vos publicités que, moyennant un surcoût de 600 euros pour s’équiper de votre super-ceinture, le risque de décès diminue de 0,01 %, pensez-vous que cela va intéresser beaucoup de clients ?

 

Certainement pas !

 

C’est alors que vous avez une « révélation » mathématique. Plutôt que de comparer les chiffres globaux, vous prenez uniquement le nombre d’accidents dans chaque groupe.

 

Dans un cas, il y a deux accidents. Dans l’autre, il y en a trois.

 

Or deux accidents représentent une baisse de 33 % par rapport à trois !

 

Vous pouvez en toute tranquillité, et en regardant vos clients dans les yeux, leur affirmer qu’en cas d’accident de voiture, votre ceinture diminue le risque de mortalité de… 33 % !!

 

Pour le cerveau humain, cela signifie que votre ceinture de sécurité sauve 33 vies pour cent accidents de voiture, par rapport aux ceintures normales.

 

Mais ce n’est pas du tout la vérité.

 

Vous le savez, votre ceinture n’a réduit le risque que de 0,01 %, et non de 33 %, ce qui représente une « exagération » de 3 300 !!

 

Patrick

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@Patrick, ton exemple n'a rien à voir avec l'hydrogène.

 

Concernant la croissance à 3 chiffres, il s'agit par exemple des ventes de Toyota Mirail entre 2016 et 2017.

 

Et vu le rythme de production de décembre 2017, l'année 2018 devrait également être une année de croissance à 3 chiffres.

 

Je pourrais citer d'autres sociétés, comme McPhy, SymbioFcell, Ataway, Pragma Industries (les vélos H2) qui ont toutes des croissance à 2 gros chiffres ou 3 chiffres en 2017 mais c'est en réalité toutes les sociétés du secteur qui sont concernés.

 

Et les annonces de gros équipementiers comme MICHELIN, FAURECIA et PLASTIC OMNIUM en 2017 laissent présager des années extrêmement florissantes pour la filière.

 

Et il s'agit là d'emplois en France.

 

Bref, que du bonheur

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Bonjour

c'est un exemple de manipulation des chiffres

un autre

 

année 1 : vente 1 article

année 2 : vente 2 articles

 

100% de ventes en plus entre l'année 1 et l'année 2

 

c'est bien une progression à 3 chiffres

 

mais en réalité, cela reste ridicule

 

Patrick

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Sur 2 jours, oui ce serait de la manipulation.

 

Sur 2 ans consécutifs pour un produit qui existe depuis 4 ans et qui n'est visiblement pas prêt de disparaître ça s'appelle juste un fait, relayé par Inside EVs d'ailleurs :

 

https://insideevs.com/toyota-mirai-sales-eclipse-3000-in-california/

 

Quant à la notion de ridicule, elle est est subjective et n'a rien à voir non plus avec l'hydrogène.

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Bonjour

"croissance à 3 chiffres ! laisse moi rire

petit exemple de manipulation des chiffres

 

Imaginez que vous soyez fabricant de ceintures de sécurité.

 

Vous avez mis au point un nouveau modèle de super-ceinture que vous avez installé dans des milliers de voitures.

 

Pour démontrer son efficacité, vous suivez le nombre de morts avec votre ceinture, par rapport au nombre de morts avec une ceinture normale :

 

• sur 10 000 personnes roulant avec votre ceinture, 2 sont mortes dans un accident de voiture, soit 0,02 % ;

• sur 10 000 personnes roulant avec une ceinture de sécurité classique, 3 sont mortes dans un accident de voiture, soit 0,03 %.

Si vous expliquez dans vos publicités que, moyennant un surcoût de 600 euros pour s’équiper de votre super-ceinture, le risque de décès diminue de 0,01 %, pensez-vous que cela va intéresser beaucoup de clients ?

 

Certainement pas !

 

C’est alors que vous avez une « révélation » mathématique. Plutôt que de comparer les chiffres globaux, vous prenez uniquement le nombre d’accidents dans chaque groupe.

 

Dans un cas, il y a deux accidents. Dans l’autre, il y en a trois.

 

Or deux accidents représentent une baisse de 33 % par rapport à trois !

 

Vous pouvez en toute tranquillité, et en regardant vos clients dans les yeux, leur affirmer qu’en cas d’accident de voiture, votre ceinture diminue le risque de mortalité de… 33 % !!

 

Pour le cerveau humain, cela signifie que votre ceinture de sécurité sauve 33 vies pour cent accidents de voiture, par rapport aux ceintures normales.

 

Mais ce n’est pas du tout la vérité.

 

Vous le savez, votre ceinture n’a réduit le risque que de 0,01 %, et non de 33 %, ce qui représente une « exagération » de 3 300 !!

 

Patrick

 

 

 

On pourrait même dire: "avec la ceinture normale, il y a 50% de mortalité en plus comparé à notre super-ceinture"

 

Mais en effet, passer de 50 ventes à 300 ventes d'une année à l'autre, c'est bien une croissance à 3 chiffres, dans les faits c'est exact, mais utiliser ces chiffres comme étendard, c'est intellectuellement malhonnête.

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Mais en effet, passer de 50 ventes à 300 ventes d'une année à l'autre, c'est bien une croissance à 3 chiffres, dans les faits c'est exact, mais utiliser ces chiffres comme étendard, c'est intellectuellement malhonnête.

 

Les chiffres que tu donnes sont faux.

 

C'est ça qui est malhonnête

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Bonjour

que ces chiffres soit les bon ou pas ; ça n'a aucune importance

que les miens soit juste "abstrait" c'est ce qui permet de les transposer à n'importe quel sujet

on te démontre simplement que annoncer une croissance à X chiffres , c'est juste de l'esbroufe

comme beaucoup de gens, tu à une vision étroite sans interprétation personnelle des chiffres qui te sont jeté à a la figure par des manipulateurs

dommage pour toi lorsque tu redescendra sur terre

 

Patrick

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Automobile Propre

Automobile Propre est un site d'information communautaire qui est dédié à tout ce qui concerne l'automobile et l'environnement. Les thématiques les plus populaires de notre blog auto sont la voiture électrique et les hybrides, mais nous abordons également la voiture GNV / GPL, les auto à l'hydrogène, les apects politiques et environnementaux liés à l'automobile. Les internautes sont invités à réagir aux articles du blog dans les commentaires, mais également dans les différents forums qui sont mis à leur dispositon. Le plus populaire d'entre eux est certainement le forum voiture électrique qui centralise les discussions relatives à l'arrivée de ces nouveaux véhicules. Un lexique centralise les définitions des principaux mots techniques utilisés sur le blog, tandis qu'une base de données des voitures (commercialisées ou non) recense les voitures électriques et hybrides.