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mouton83

Charger les VE avec les énergies renouvelables

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Installation photovoltaïque depuis 2011 avec un contrat vente surplus. C’est la même chose que le contrat vente Total le prix d’achat du kWh est identique. tu vends donc le surplus et tu auto consommes. Contrat sur 20 ans. La difficulté c’est d’extrapoler le prix de l’electricité sur 20 ans voir plus pour enclencher les investissements. J’ai déjà fait une extension de mon installation. Je suis en réflexion sur le stockage dans le future. Mais le meilleur stockage c’est sur les batteries de la voiture avant même celui sur des batteries stationnaires.

 

Tu as eu toutes les bonnes informations: attention aux installateurs véreux, bien utilisé le forum photovoltaïque, Alma Solar pour le matériel si tu auto installes. En France le stockage n’est pas encore bien développé voir autorisé. Mais il faut avancer.

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Installation photovoltaïque depuis 2011 avec un contrat vente surplus. C’est la même chose que le contrat vente Total le prix d’achat du kWh est identique

 

Les contrats de rachat d'EDF OA (Obligation d'achat) sont différents suivant les différents Formats vente totale ou injection du Surplus, la prime alléchante pour l'autoconsommation est avantageuse au début puis disparait rapidement alors qu'en comparaison les Tarifs de rachat sur la revente totale restent constant sur 20 ans.

Les différences sont bien expliquées sur ce site spécialisé

https://www.les-energies-renouvelables.eu/conseils/photovoltaique/tarif-rachat-electricite-photovoltaique/

 

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Merci pour ses précisions Hubi, étant dans ma 8 ème année, les conditions tarifaires ont effectivement évolué. A l’époque le prix d’achat était identique entre vente total où vente surplus.

 

Maintenant je note surtout que pour la vente surplus le prix est identique quelques soit l’imposition plus besoin de faire cette intégration débile.

 

Pour les grosses installations plus moyen de faire une installation en vente total. Il y a l’obligation de faire de l’autoconsoma au dessus de 100 kWc et de passer par le système d’appel d’offre ce qui n’est pas une mince affaire pour être élu!

 

Tout cela semble s’accelerer dans le future.

Dans cette article le monde de l’electricité centraliser semble être proche de l’écroulement entre 2020 et 2025 avec le couple autoconsommation et mobilité électrique.

 

C’est de nous dont on parle avec une dimension fois x

 

http://tecsol.blogs.com/mon_weblog/2017/12/thierry-lepercq-lautoconsommation-base-du-futur-système-électrique-.html

 

Thierry Lepercq : « L’autoconsommation, base du futur système électrique »

 

Lepercq_Paris_061217Thierry Lepercq nous a fait l’amitié de venir conclure la conférence que Tecsol a consacré hier à l’autoconsommation collective et nous reviendrons prochainement en détail sur les différentes interventions. Nous reproduisons aujourd’hui un article de Jean-Louis Busquet à paraitre dans le prochain numéro de Plein Soleil qui reprend l’intervention de Thierry Lepercq.

 

Fondateur de la société Solairedirect acquise par Engie, Thierry Lepercq est aujourd’hui directeur de l’innovation du grand groupe énergétique français et en bonne place à son comité exécutif. Pour Plein Soleil, il se lance dans un exercice de prospective sur le devenir du monde de l’énergie. Des conjectures étayées par quelques certitudes à faire trembler les modèles anciens centralisés, basées sur une verticalité en péril. Le tsunami renouvelable et digital déferle sur fond d’autoconsommation individuelle et collective…

 

Ces derniers mois, il a été beaucoup question de monde ancien et de nouveau monde en politique. Le monde de l’énergie bousculé par les innovations technologiques et les envies sociétales est actuellement soumis à cette même temporalité. De profondes mutations sont en cours et elles s’opèrent avec une célérité jamais vue dans un secteur marqué par une très forte inertie. Les actifs centralisés construits pour des décennies à grands renforts d’investissements somptuaires ont du plomb dans l’aile. Le modèle est ébranlé et cela n’a rien d’un feu de paille.

 

Vers une approche systémique du monde de l’énergie

 

Thierry Lepercq, fondateur de la PME Solairedirect tombée depuis dans le giron d’Engie est l’un des acteurs remarqués de cette transition énergétique et numérique. Il est directeur de l’innovation du grand groupe énergéticien français qui a pris très tôt le virage du renouvelable et du digital. Il a lancé mi-2016 Engie Fab, qui incube les « game changers » du Groupe, business modèles à très fort potentiel, non loin des bureaux de Google à Paris… Pour Thierry Lepercq, dans ce nouveau contexte énergétique, l’autoconsommation solaire individuelle et collective est tout sauf un phénomène anecdotique. « L’autoconsommation n’est pas un gadget ou la nouvelle lubie d’écolos un brin élitistes. Elle n’est pas non plus dangereuse comme certains tenants d’un modèle jacobin le laissent penser, en évoquant un risque de communautarisme énergétique. Elle va devenir la base du futur système électrique, n’en déplaise à ceux qui n’imaginent pas que le système puisse réellement changer » assure Thierry Lepercq, exemple concretà l’appui.

 

Aujourd’hui, dans le Sud de l’Allemagne, il existe déjà un modèle de communauté énergétique en autoconsommation collective mise au point par la société Sonnen où il est possible d’échanger l’énergie que l’on produit chez soi avec d’autres consommateurs. Le business model s’appuie sur un service réseau doté de systèmes de stockage et une vision pilotée digitale. Les participants à cette communauté, qui ne sont pas nécessairement voisins, peuvent s’ils le souhaitent s’affranchir de production d’énergie centralisée – mais pas du réseau ... Pour beaucoup d’acteurs traditionnels, ce phénomène est annonciateur de chaos, sur fond de production locale décentralisée et de développement de la mobilité électrique susceptible de menacer la stabilité du réseau. « Ce que craignent les opérateurs de réseau et les régulateurs, c’est la nature incontrôlée de la production locale.

 

Conf_Paris_2017Certains principes paraissent intangibles, comme la péréquation tarifaire ou le timbre poste (coût forfaitaire d’accès au réseau quelle que soit la distance), alors même qu’ils encouragent le transport dispendieux d’électricité sur longue distance. L’absence de marché de gros local nuit aussi à l’efficacité du système en pénalisant l’utilisation de ressources locales. De fait le modèle économique des réseaux de transport et de distribution d’électricité est sous pression. Alors que les volumes sont stables depuis une dizaine d’années, les coûts de transport et de distribution augmentent inexorablement, ce qui se traduit par une hausse interrompue du TURPE. Le modèle a tenu dès lors qu’il s’agissait d’acheminer une production centralisée bon marché, mais perd sa légitimité dès lors que la production locale renouvelable (solaire et éolienne), qui n’a plus besoin aujourd’hui d’aucune subvention, devient moins onéreuse.

 

Le consommateur est aujourd’hui soumis à une triple peine : des coûts de production centralisée toujours plus élevés (et ce n’est que le début…), des coûts de réseau qui suivent la même tendance, et des charges de subvention d’énergies renouvelables (via la CSPE) qui n’ont plus lieu d’être pour les nouvelles installations. Ce consommateur est en quelque sorte pris au piège – et aspire à un autre modèle. En fait, le développement des communautés électriques montre que le moment est venu de se projeter dans une nouvelle approche systémique du monde de l’énergie » poursuit Thierry Lepercq.

 

Une inertie synthétique en temps réel

 

Pour sortir de cette situation d’aporie et dépasser ce combat actuel entre anciens et modernes, une vision systémique s’impose donc, avec comme principes essentiels la sécurité et la stabilité du réseau. La Californie est déjà très active dans cette réflexion. « Il faut sortir de ce débat et imaginer un système basé à 100% sur les EnR couplé à une forte mobilité électrique. Comment tout cela tient ?

 

L’enjeu essentiel du système zéro carbone local est celui de la sécurité ou comment pallier le risque de black-out. Le système centralisé est fondé sur l’inertie à la demi-heure des machines tournantes – nucléaire, gaz, charbon -, qui garantissent le maintien de la fréquence. Si l’on se projette dans un monde où ces machines auront disparu, la gestion s’opérera en temps réel au niveau du poste source. Il va donc falloir revoir totalement l’architecture du système électrique pour répondre à la variabilité du solaire et de l’éolien.

 

Le véhicule électrique et le stockage sont un début de réponse. Le numérique permettra également de créer une inertie synthétique en temps réel via une infrastructure d’électronique de puissance. L’IoT - Internet des objets - servira au contrôle-commande pour l’asservissement des objets électriques. La cybersécurité et l’intelligence artificielle seront aussi des clés du dispositif. Des groupes chinois sont déjà très bien positionnés sur ces thématiques » souligne Thierry Lepercq. La société chinoise Envision, d’ailleurs actionnaire de Sonnen, travaille activement au développement d’une plateforme mondiale, une sorte d’Internet électrique, capable d’assurer l’équilibrage des réseaux. « Le sujet mobilise partout dans le monde les opérateurs de réseau et les régulateurs.

 

State Grid, l’opérateur de réseau chinois, y travaille activement avec Envision et d’autres acteurs, et déploie 20 millions de compteurs intelligents par mois ( !) sans mener le combat d’arrière-garde que l’on constate dans d’autres pays. Au niveau local, cette nouvelle architecture électrique pourrait être pilotée par les territoires et les Entreprises Locales de Distribution, comme à la genèse de l’électrification. Je lance d’ailleurs un appel aux collectivités qui vont devenir les chevilles ouvrières de cette autoconsommation généralisée » ajoute Thierry Lepercq.

 

Un nouveau paradigme : le « tipping point »

 

A quel horizon de temps le basculement vers la nouvelle architecture aura-t-il lieu ? Il faut introduire une nouvelle notion en vogue depuis peu sur les marchés financiers, celle du « tipping point » ou point de bascule. Aujourd’hui, l’éolien et le solaire pèsent un peu plus de 3% de la production d’énergie mondiale (y compris chaleur et transport). A première vue ces 3% ne vont pas chambouler les 97% subitement, sauf si… « Ce qui compte ce n’est pas le rapport instantané entre les deux mais la vitesse avec laquelle il évolue et l’effet différentiel. Ce que dit la théorie du « tipping point » c’est que, avec une croissance annuelle de la production solaire et éolienne supérieure à 20% on peut aujourd’hui prévoir avec une quasi-certitude que la consommation d’énergies non renouvelables va commencer à baisser entre 2020 et 2025.

 

A partir de ce point la chute va s’accélérer progressivement. Là où cette théorie est puissante, c’est que le tipping point est un signal infaillible envoyé aux marchés financiers, qui fonctionnent sur la base d’anticipations, et qui peuvent alors réagir violemment et déstabiliser le système énergétique (et fianciers…) Dans ce contexte le développement accéléré de l’autoconsommation collective, de la mobilité électrique, des infrastructures d’Internet électrique (et aussi de l’hydrogène…) peut être considéré comme une assurance-vie pour le système énergétique. C’est tout l’enjeu des initiatives que nous développons chez Engie Fab » confie le directeur de l’innovation d’Engie. L’autoconsommation qui sauve le système, ça c’est une révolution !

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