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Bonjour, J'ai du mal à comprendre le menu des paramètres de charge et surtout des conséquences exactes sur la charge. Tout d'abord quelle est la différence entre "station" et "mobile" ? Ensuite savez-vous quelle restriction est appliquée à chacun des 3 modes de ces deux catégories ? En fait je vais régulièrement chez costco près de chez moi. Ils ont des bornes type 2 sur lesquelles il est précisé que l'on doit vérifier les paramètres de notre véhicule car la puissance délivrée est limitée (je ne retrouve pas le message exact) La charge ne se lançant à priori pas avec les paramètres sur maximum je bidouille un peu et ça semble passer sur tout au minimum. Par contre c'est un peu galère de modifier ses réglages qui conviennent pourtant à peu près partout. Il faut penser à modifier ensuite pour profiter de la puissance maximale des autres bornes. Enfin peut être qu'il y aurait un paramètres qui permettrait de charger un peu plus vite. Voici le borne Costco : Merci d'avance pour vos lumières.
- 25 réponses
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- paramètres
- charge
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(et 2 en plus)
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Bonjour, Je me présente, JJ, je viens d’acquérir une Alcane II flambant neuve ! Sans mauvais jeu de mots 🙂 Ça fait un moment que je parcours en simple lecteur les nombreuses discussions de ce forum. J’y ai trouvé foule d’informations qui m’ont aidé à franchir le pas vers le thermique. Pour mon premier message posté, je vais vous raconter mon expérience à une station-service (et même plusieurs stations…) lors de mon premier "road-trip". Toute une histoire ! /édit : Désolé je me rends compte que j’ai été un peu long et digressif. Mais ça m’a défoulé d’en parler sur ce forum que je sais compréhensif ; ouvert et au fait des problèmes que l’on peut rencontrer en VT. C’est une forme d’exutoire. / Le périple commence un vendredi après-midi, juste après le boulot. J’avais prévu de rejoindre pour le WE un pote qui a acquis une maison à rénover en Bretagne, vers Lorient. De la Haute-Marne à la Bretagne ça va être chaud ! Pour une première en VT je ne fais pas mine 😉 On est fin janvier, le moment idéal pour profiter de l’efficience de la thermique en matière de chauffage et d’autonomie par temps froid. Le soir arrive vite mais j’aime bien rouler de nuit. Go. Du départ jusqu’à Rennes, du pur bonheur. Parcouru d’une traite. Ça, c’est confortable. Thermostat réglé à 23° ! Le confort. C’est après que les choses se sont gâtées. Acte I – premières difficultés 600 km. Le voyant de jauge s’allume pour m’avertir que la voiture atteint la réserve – dix minutes après avoir passé Rennes, forcément 🙁 Bien, je décide de m’arrêter à la station-service la plus proche indiquée sur le GPS, à Plélan-le-Grand. Arrivée sur place un avertissement affiché sur la pompe me signale que passé 22h00 il faut déposer sa carte bancaire au guichet. Soit, j’y vais. Étonnamment je n’y trouve personne… Peut-être s’est-il absenté quelques minutes. J’attends. Au bout de cinq minutes je me rends à l’évidence. Il n’y aura personne. En voiture, direction Ploërmel où se trouve la prochaine station indiquée par le GPS. Il n’y a que 35 km, ça devrait le faire. Là, rebelotte : station isolée, passé 22h00 faut déposer sa CB, et personne au guichet. P!@# Je décide alors de reprendre l’autoroute pour rejoindre l’aire suivante à plus de 40 km. Il y a bien une station à l’aire de Brocéliande à quelques kilomètres de Ploërmel mais StationMap m’indique « CUVES VIDES » Super ! À quoi ça sert d’installer des pompes si c’est pour ne pas les avitailler ?! Pendant un instant, j’envisage même de revenir sur mes pas jusqu’à Rennes. Mais maintenant c’est à plus de 60km… Bref je me rabats sur l’aire de Locminé. Je roule à 110, un peu stressé et arrive à la station avec seulement quelques litres d’essence dans le réservoir. Une station automatique au moins. Je note que les deux pompes sont idéalement placées, juste devant la boutique, un bon point (enfin, pas toujours, vous aller voir après). Devant l’écran du terminal, aucun badge n’est accepté, faut que je sorte ma carte bancaire et que je fasse mon code. Je vous mets le dialogue entre moi et la machine. C’est pas de l’IA de haut niveau. (Ça doit être l’administration française qui a conçu l'interface, je vois pas autrement – désolé pour le cliché) Je vous la fais courte (sic) : « Bonjour (c’est la machine qui parle, c’est pas moi, hein ! Une voix nasillarde sortie d’un haut-parleur à bout de souffle) Veuillez sélectionner votre carburant » Ça commence bien, j’en sais foutrement rien. Je me souviens juste que le concessionnaire m’a dit de ne pas mettre de gasoil. Devant mon hésitation, un choix binaire apparait : « Gasoil ou essence ? » Essence ! Je suis presque fier de connaitre la réponse 🙂 « Super ou ordinaire ? » Heu… Super. C’est bien, non ? « Plomb : SANS / AVEC » Aie ! Je sèche. Je vais péter les plombs (!). Le plomb c’est pas bon pour les humains. Saturnisme, tout ça… Je sélectionne « sans » en m’interrogeant quand même sur la pertinence de la question. « Selon les critères que vous avez sélectionnés, vous avez le choix entre (E5) (E10) (E85) » Je garde mon calme. Je sors mon portable pour voir si je trouve des infos sur les types de carburant. Bingo. Super sans plomb 95… Ça me revient, c’est ça ! E5 ou E10 ? Et puis zut ! Hop, sélection <E85>. Y en a marre. « Veuillez renseigner le numéro de la pompe devant laquelle vous êtes stationné. » Le numéro ? c’est écrit quelque part ? Je cherche un peu, sans conviction. 1 ou 2 ? Énervé, je tape <2> au pif. « Vous pouvez maintenant aller vous servir en super sans plomb 95 à la pompe numéro 2 » Enfin. Vous pensez que ça s’arrête là ? C’est mal me connaitre et la guigne qui m’accompagne ! Acte II – ça continue Pas de bol, j’étais devant la pompe n°1 (pourtant située à droite en arrivant, m’enfin). Je remonte. Re-manœuvre, re-stationnement devant la pompe 2. Au passage je vois les numéros écrits en gros en haut du pilier entre les pompes. (Seulement, faut lever la tête.) Enfin, ça ne s’est pas fait tout de suite parce que la place était prise par un VE (place idéalement située devant la boutique, vous l’avais-je dit ?). Le type arrive dans la foulée, heureusement. Il s’excuse en prétextant s’être arrêter à peine cinq minutes, le temps de faire une course à la superette. Pas le temps de m’énerver et de lui faire un laïus sur « LES PLACES DEVANT LES POMPES NE SONT PAS DES PLACES DE STATIONNEMENT ». Bon. Ça m’a pris trois minutes et la pompe n°2 s’est remise en veille . Je retourne au terminal de paiement et recommence toute la procédure. Quitte à refaire ça j’aurai mieux fait de rester devant la 1 tiens. Carte bancaire, choix carburant, choix pompe, … Chouette je connais les réponses au QCM, j’ai l’impression d’avoir redoublé mon année. Je fais de l’humour là mais sur le coup je n’en avais plus vraiment. Acte III – c’est pas fini Décrochage du pistolet. Le tuyau est un peu court je trouve, et difficile à tirer. Ouf ! la trappe est du bon côté 🙂. La poisse m’aurait-elle quittée ? Non. Un dernier déboire : le remplissage proprement dit. Sans jeu de mots là encore. L’essence ça pue, contrairement aux avis de certains que j’ai pu lire ici ou là. Et j’ai réussi à m’en mettre sur les mains, j’suis sûr que ça doit pas être très bon pour la peau ! (Je comprends mieux pourquoi il y a des gants jetables à dispo. à côté. Trop tard, LOL). Le remplissage je disais. Le pistolet n’arrêtait pas de se bloquer. J’appuie, deux secondes, la gâchette saute. Je relâche. Je rappuie, deux secondes et clac la gâchette. Ainsi de suite 3 ou 4 fois. J’essaie de comprendre ce qui se passe. Pas d’humeur à réfléchir. Je prends deux minutes pour chercher sur un forum (Merci forum.VT.com – pour ceux qui connaissent 😉) et je trouve l’explication : c’est tout bête, il y faut enfoncer le canon du pistolet complètement dans le col du réservoir sinon il se met en sécurité et arrête de débiter. Au final je ne mets que 35 litres parce que je ne suis pas certain de la capacité exacte du réservoir. Je ne voulais pas que ça déborde et en mette partout. Au prix où ça coûte en plus ! Il faisait froid (on est en hiver, dois-je le rappeler), du vent, de la neige. J’avais les doigts engourdis par le froid et tétanisés par la pression maintenue sur la gâchette – un simple dispositif mécanique pour la maintenir, c’est trop demander ? Là c’est galère, obligé de rester et ne pas pouvoir se mette à l’abri dans la voiture… J’ai compter 6 minutes juste pour transvaser les 35 litres (6 litres à la minute contre les 15l/m de débit annoncé !) Six longues minutes à me geler les c… comme un con sous le vent et la neige ! Je n’ose imaginer comment cela se serait passé si j’étais parti à quatre avec toute la petite famille 😲 Plus jamais ça ! Voilà. Pour dire qu’il y a un plein de petit truc à connaitre pour les nouveaux venus en VT. Des questions que l’on ne se poserait même pas en VE. Des désagréments qui n’auraient pas lieu d’être. Et je n’ai pas parlé des tarifs qui changent d’une station à l’autre et que l’on découvre au pied du mur (enfin, de la pompe en l’occurrence) ! On m’avait dit que c’était plus rapide que de se brancher – au détriment du coût – mais avec tout ça, ça m’a pris près d’une heure ! En rentrant, j’étais à deux doigts de revendre le VT pour racheter une électrique ! Bon je ne vais pas abandonner à la première difficulté mais on ne facilite pas la transition aux thermiques. Pour mon prochain "road trip" en famille j’aurai bien besoin de conseils et de vos lumières pour éviter toutes ces vicissitudes (c’est un euphémisme 😀). [Signature : JJ / Alcane II / 50 litres / 760km d’autonomie] Faites-vous l’avocat du 😈 si le cœur vous en dit !