alinou

Concernant le stockage de l’électricité photovoltaïque, si l’on s’inscrit dans une perspective où il y aurait 4 millions de véhicules (soit 10% du parc français) disposant d’une capacité de stockage de 50 kWh/véhicule soit 200 GWh répartis sur tout le territoire, en prélevant 10 % maximum de cette capacité pour des besoins domestiques, il y a là un stockage quotidien de 20 GWh qui peut être utilisé pour effacer la pointe de consommation du soir. Comme je l’explique depuis plus de dix ans [1], le difficile problème du stockage de l’électricité renouvelable peut être résolu en même temps que l’éradication des émissions de GES des transports par les moteurs à combustion, en stockant l’énergie solaire de la journée dans les batteries des véhicules électriques en stationnement. Chargés au travail et déchargés en différé, les véhicules « transportent » l’énergie solaire du midi vers le soir, rendant ainsi à la collectivité un service d’usage autre que le seul transport. C'est juste une manière totalement différente de penser la bagnole. [1] Voir la proposition contenue dans « Construire une maison à énergie positive » d’Alain Ricaud et Ismaël Lokhat, Dunod, Sept 2010. Je précise pour les sceptiques qu’une place de parking solaire photovoltaïque de 20 m² au travail peut générer en France une moyenne de 10 kWh par jour, très largement supérieure au besoin de commutation domicile-travail.

Merci beaucoup Armand Votre explication pourrait bien être la bonne, car j'use et j'abuse de la régénération partout où il faut ralentir et spécialement dans les descentes comme expliqué dans ma présentation initiale. L'avantage de la non usure des plaquettes serait donc compensé par l'usure prématurée des pneus avant ... Effectivement, seuls les pneus avant sont sollicités pour ralentir les 1 800 kg du véhicule et non pas les quatre dans les véhicules traditionnels. Mais alors, il faudrait que je compare cette usure à celle d'un collègue ayant une KIA e-niro et habitant à la montagne.

Bonjour Les témoins d'usure sont à 1 mm de la surface et bien sûr le concessionnaire insiste... Avant de changer pour un même type de pneu, j'ai besoin de comprendre.

Merci à tous pour vos commentaires. Je pourrais en convenir si je ne conduisais on ne peut plus délicatement et toujours en mode ECO. Pas d'accélérations brusques, freinage toujours en mode dynamo, plaquettes quasi-neuves ... Serait-ce alors le fait que j’habite en montagne ? Mais dans ce cas, le phénomène se serait produit pour mon précédent véhicule diesel dont les pneus faisaient au moins 35 000 km. Cette usure étant homogène, elle n'est apparemment pas liée à un défaut de parallélisme. Donc, mystère !

Bonjour Au bout de 16 000 km mes pneus avant doivent déjà être changés. Il s'agit de Michelin Primacy 3 (215/55R17). Je suis très surpris de leur faible durée de vie. Quelqu'un aurait-il une expérience similaire en véhicule électrique ?

Merci Rozlou Ce raisonnement me paraît frappé au coin du bon sens. Et pourtant, je continue de constater à la fois plus de consommation et par conséquent, moins d'autonomie, toutes choses égales d'ailleurs. Le seul effet nouveau est la mise en route automatique du chauffage sans que je ne l'ai demandé, mais comme je l'éteins aussitôt ça ne peut pas être ça la cause de la plus grande conso. Je préfère le volant chauffant, beaucoup plus économique. Au fait comment empêche-t-on la mise en route automatique du chauffage sur la KIA e-niro ?

Désolé, je n'ai pas compris votre explication. Comme je n'ai pas perçu ces changements ni à l'automne ni lors de l'hiver dernier, j'attribue cette perte de capacité et d'efficacité à la seule chose qui ait vraiment changé depuis 18 mois que je roule: les charges rapides à très fort courant.! Concernant les consommations accessoires, j'ai une PAC sur ma e-niro pour le rafraîchissement d'été qui bouffe environ 10% de la capacité et que j'utilise peu, ainsi que le chauffage en hiver qui consomme environ 7%..En comparaison, le volant chauffant ne consomme presque rien, et il est très utile.

Depuis mon tour de France, il me semble que j'ai perdu en autonomie et augmenté ma consommation inter-urbaine de 15%. Avez-vous connaissance d'informations connues et documentées de dégradation soudaine mais peu perceptible de la batterie Li-ion 64 kWh de la KIA e-niro ?

Merci Rozlou, c'est probablement la bonne réponse. N'empêche que après désembuage et arrêt du chauffage l'autonomie s'est maintenue à la valeur basse indiquée. J'ai donc du mal à croire que seulement 85% de l'énergie délivrée par la borne se transforme en énergie stockée, même à fort débit (cf un article d'EdF sur ce sujet). Il n'en reste pas moins que depuis que j'ai fait plusieurs charges rapides dans un tour de France cet été, mes moyennes de consommations quotidiennes en parcours interurbain qui tournaient atour de 12-13 kWh/100 km sont passées à 14-15 kWh/100 km, et cela m'inquiète ...

Merci beaucoup.

Bonjour Pendant un an, j'ai rechargé ma KIA e-niro à la maison, faisant des moyennes de 13 kWh/100 km. Lors d'un long voyage nécessitant une recharge intermédiaire, j'ai chargé sur ma KIA e-niro, 24 kWh affichés chez Ionity Aire de Mâcon St Albain, sous une pluie battante et sans abri au niveau des chargeurs ! La charge rapide chez Ionity à 0,79 € /mn, soit 0,93 € /kWh, c’est tout simplement du vol ! En outre, le compteur de ma KIA indiquait 160 km restant avant charge et 300 km après charge à l’arrêt (soit environ calculé 20 kWh ingurgités en 25 mn). Sauf qu’au démarrage, l’indicateur de jauge restante n’indiquait plus que 260 km au lieu des 300 attendus. Je n’ai donc rentré effectivement que 17 kWh dans mes batteries et en ai payé 24. Cela porte le coût de la recharge à 1,33 € /kWh ! Privé d’une réserve de 40 km, je suis donc rentré chez moi in extremis en réduisant ma vitesse au minimum. Auriez-vous une explication ? Les charges rapides auraient-elles des effets délétères sur les batteries ?

Bonjour Mon, surnom est Alinou. Ingénieur Supélec à la retraite, j'ai passé 40 ans de ma vie professionnelle dans le solaire et les renouvelables. Je me suis converti aux mérites des déplacements inter-urbains en voiture électrique dès 2008 avec une "Kangoo Renault Elect’road" de la génération des flottes électriques des années 2000 rechargée au solaire de la Maison ZEN à Montagnole (Savoie). Après une recherche approfondie lors du premier confinement, pour n'avoir plus qu'un seul véhicule, j’ai acquis une KIA e-niro électrique en Mai 2020 dont je suis ravi. J’y ai trouvé deux avantages assez méconnus. Le premier est une très bonne nouvelle pour ceux qui, comme nous, habitent à la montagne : le moteur, en mode dynamo, récupère dans les descentes l’équivalent de l’énergie qu’il consomme sur du plat pour une même distance. Comme à la montée, il consomme environ trois fois plus que sur du plat, au total un aller-retour en montagne ne consomme pas plus que la même distance parcourue en vallée. Le deuxième avantage est une autonomie mesurée de 500 km avec une batterie de 64 kWh en ne roulant qu’en montagne. Je m’amuse désormais à établir des records de sobriété, créant ainsi une nouvelle tendance pour les hommes toujours en quête de compétition ; après les maisons ZEN, c’est un nouveau challenge ! En tous cas, c’est un vrai bonheur que de rouler dans un silence absolu, sans pollution, et de recharger son véhicule le jour au solaire de la Maison ZEN, ou la nuit en éclusant l’électricité nucléaire excédentaire au tarif de nuit. Quant aux bornes de recharge pour les longs parcours, leur implantation ne cesse d’augmenter avec trois niveaux de puissance : les 7 kW le plus souvent mises à disposition gracieuse dans les supermarchés, les 22 kW et les 50 kW pour des recharges rapides de moins de 2 h qui s’implantent dans le désordre le plus total, allant de la tarification gratuite comme sur les bornes du Syndicat Départemental d’Electrification de l’Yonne, aux prix extravagants des bornes comme Ionity, largement réparties sur l’autoroute A7, à 0,80 €/mn soit près de 1€/kWh ! Je raconterai mes mésaventures chez Ionity Aire de Mâcon St Albain dans une prochaine lettre.

J’ai chargé sur ma KIA e-niro, soi-disant 24 kWh chez Ionity Aire de Mâcon St Albain, sous une pluie battante et sans abri au niveau des chargeurs ! La charge rapide chez Ionity à 0,79 € /mn, soit 0,93 € /kWh, c’est tout simplement du vol ! En outre, le compteur de ma KIA indiquait 160 km restant avant charge et 300 km après charge à l’arrêt (soit environ 20 kWh ingurgités en 25 mn). Sauf qu’au démarrage, l’indicateur de jauge restante n’indiquait plus que 260 km au lieu des 300 attendus. Je n’ai donc rentré effectivement que 17 kWh dans mes batteries et en ai payé 24. Cela porte le coût de la recharge à 1,33 € /kWh ! Privé d’une réserve de 40 km, je suis donc rentré chez moi in extremis en réduisant ma vitesse au minimum. Auriez-vous une explication ? Les charges rapides auraient-elles des effets délétères sur les batteries ?