Notre famille a acheté une voiture électrique RENAULT ZOE et nous sommes extrêmement déçus par RENAULT. Et il n’y a pas que le problème de l’autonomie sur autoroute qui chute de +/- 120 km en été à +/- 70 km en hiver.
Il y a les très gros problèmes des conditions générales de location de la batterie de traction. En effet, trois mois après l’achat de la ZOE, nous recevons enfin le projet de contrat de location de la batterie de traction. A la lecture des conditions générales que la marque RENAULT (via sa filiale RCI) nous demande de signer, nous allons de surprise en surprise. En plus du loyer mensuel pour la batterie (annoncé dans la brochure), RENAULT veut nous faire payer toutes sortes de suppléments cachés, tantôt à l’occasion de l’achat ou le jour où on arrête d’utiliser la voiture, tantôt tous les mois. Entre autres suppléments, la marque RENAULT impose au consommateur de prendre une assurance Omnium (nom de la couverture en Belgique) ou Tous risques (nom de la couverture en France) couvrant le véhicule et la batterie, et cela pendant toute la durée de vie du véhicule ! (ou encore de payer un supplément de loyer pour couvrir ce risque). Vous imaginez le surcoût chaque année à l’usage de la RENAULT ZOE ? Il s’élève à plus de 900 EUR si vous êtes un conducteur sans accident ! Et ne parlons pas du surcoût si vous avez déjà eu des accidents en tort…
Assez bizarrement, ni la brochure remise par le garage RENAULT ni le vendeur formé spécialement par RENAULT pour vendre les véhicules électriques n’avaient mentionné l’existence de ces multiples suppléments. Nous avons refusé de signer ces conditions générales dont notre avocat nous dit qu’elles sont contraires au droit européen de la consommation. L’affaire vient à l’audience en février. Si le jugement confirme que les droits du consommateur ont été bafoués, nous en ferons la publicité dans les médias car de telles pratiques de la part d’une grande marque comme RENAULT sont trop scandaleuses. Un tel jugement pourrait fort intéresser les réalisateurs d’émissions de défense des consommateurs comme « On n’est pas des pigeons » (émission belge accessible partout via internet). Nous vous tiendrons informés de la suite de cette affaire.
Mme Vervaeke, Bruxelles