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Chloroquine : pourquoi la France n'y va pas ? Quelles sont les autres solutions pour combattre le coronavirus ?

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il y a 5 minutes, LouisF a dit :

Tout à fait, ce sont des choix personnels. Mais imagine toi à la place d'un responsable politique pourrais tu faire ce même choix pour des millions de concitoyens, sans preuve scientifique (reproductibilité de l'étude = preuve scientifique expérimentale) .

en temps de guerre, il faut des gens avec des couilles, pas des gens qui ne pensent qu'a ouvrir le parapluie

 

en apprenant que mon ex gendre étais atteint et par ricochet ma fille et ses enfants, j'étais prêt a me rendre près de Besançon, si ma fille devais être hospitalisé, malgré tous les risque pour moi même (je suis à Dieppe en ce moment)

 

 

 

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il y a 3 minutes, gepeliste62 a dit :

en temps de guerre, il faut des gens avec des couilles, pas des gens qui ne pensent qu'a ouvrir le parapluie

Du genre qui disent: montez au front et battez vous pour votre pays?

il y a 5 minutes, gepeliste62 a dit :

malgré tous les risque pour moi même (je suis à Dieppe en ce moment)

Mais aussi les risques pour les autres: Attention à ce que l'on écrit, surtout en ce moment...

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il y a 1 minute, MiBou a dit :

Mais aussi les risques pour les autres: Attention à ce que l'on écrit, surtout en ce moment...

je crois que tu a mal compris

si je vais chez ma fille malade, au lieu de rester confiné à l'abris chez moi, je vais direct au contact de la maladie , je prend de gros risque pour moi même , ayant dépasser l'âge critique.

 

 

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Comprends pas ce que tu veux dire...

Je voulais dire par là et je l’ai écrit d’ailleurs juste au dessus que si seul 30% des covid + sont contre indiqués pour la prise de Plaquenil à cause de problèmes cardiaques on peut quand même traiter les autres 70%.
Je me suis simplement servi de ton post pour rebondir, rien à voir avec toi personnellement qui importait à juste titre une source fiable.
Désolé pour la confusion.

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il y a une heure, Agfa a dit :

 


Tu mens. L'Italie le prescrit hors milieu hospitalier.

http://www.salute.gov.it/portale/news/p3_2_1_1_1.jsp?lingua=italiano&menu=notizie&p=dalministero&id=4395
hydroxychloroquine

L'utilisation hors AMM de l'hydroxychloroquine dans le traitement des patients adultes atteints de COVID-19 n'est autorisée que dans le cadre du plan national de gestion des urgences. Dans cette phase, l'utilisation thérapeutique de l'hydroxychloroquine peut être envisagée aussi bien chez les patients COVID-19 de moindre gravité pris en charge à domicile que chez les patients hospitalisés. Le prescripteur devra évaluer le rapport bénéfice / risque au cas par cas. Informe actuellement Aifa dans la fiche technique de notre pays l'hydroxychloroquine est utilisée dans le domaine de la rhumatologie.

 

Non, je ne "mens" pas.

 

En Italie le médicament est prescrit par les médecins hospitaliers ou libéraux (donc "de ville") mais délivré exclusivement par les pharmacies hospitalières, sous contrôle des hôpitaux, avec suivi du patient par l'hôpital qui délivre, avec un retour des données dans ce même hôpital. Il y a donc prescription par un médecin puis consultation en milieu hospitalier et éventuellement délivrance du médicament par l’hôpital.

 

Et comme en France les patients qui ne présentent pas de risques ou d'effets secondaires sont renvoyés chez eux.

 

Malheureusement et contrairement à toute attente le fait que ce médicament soit prescrit depuis le 17 mars en Italie n'a pas vraiment donné les résultats escomptés.

 

Par ailleurs il faut préciser qu'en pharmacie "de ville" le médicament est délivré sous sa forme habituelle aux personnes atteintes de Lupus, pas aux autres pour des raisons évidentes, le médicament étant en rupture de stock depuis quelques jours.

 


 
Modifié par Invité
ajouts de précisions sur la délivrance de la potion magique

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il y a 17 minutes, gepeliste62 a dit :

je prend de gros risque pour moi même

Bien sûr, et donc de consommer des ressources médicales lourdes en allant en réa, dans un endroit qui est déjà en surchauffe, et de contaminer d'autres gens à ton tour.

 

Donc le risque n'est pas uniquement pour toi, mais bien aussi pour les autres.

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il y a 20 minutes, Erlkönig a dit :

Bien sûr, et donc de consommer des ressources médicales lourdes en allant en réa, dans un endroit qui est déjà en surchauffe, et de contaminer d'autres gens à ton tour.

 

Donc le risque n'est pas uniquement pour toi, mais bien aussi pour les autres.

sauf que je refuse tout soins pour moi même

je n'appellerais donc pas au secours et laisserais les places pour les autres

c'est mon choix depuis toujours

 

 

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Si vous vous êtes fait une idée positive malgré les doutes, vous pouvez toujours signer l'une de deux pétitions (ou les deux) :

- celle de la base (250 000)

collectif de médecins : Dr Eric Ménat, Dr Anne Maynadié, Dr Marc Arer, Dr Michel Pontis, Dr Claire Gallon, Dr Isabelle Autonne, Dr Marie Gaujat, Dr Jean-Luc Boesch, Dr Jean-Bernard Morez, Dr Alexis Lacout, Dr Didier Chadefaux, Dr Gérard Piault, Dr Bernard Lequin, Dr Christian Latriche, Dr André Merllié, Dr Nathalie Boulenger, Dr Nicole Sicard, Dr Marie-Carol Fleury-Munier, Dr Christophe Joubert, Dr Monique Riquet, Dr Pierre Branquart, Dr Sophie Raybaud, Dr Claire Delval, Dr Stéphanie Deguisne, Dr Charles Pellissier, Dr Michel Angles, Dr Véronique Ahari, Dr Dominique Eraud, Dr Nathalie Caradot, Dr Alain Dumas...

https://www.petition-chloroquine.fr/signature

- celle des élites (192 000):

Pr. Philippe Douste-Blazy, Professeur de santé publique et d’épidémiologie, ancien Ministre de la Santé, 

Pr. Christian Perronne, Chef du service des maladies infectieuses de l’hôpital Raymond Poincaré de Garches, 

Dr. Michèle Barzach, ancienne Ministre de la Santé, 

Pr. Isabelle Bourgault Villada, Professeur de dermatologie à l’hôpital Ambroise Paré, 

Pr. François Bricaire, ancien Chef du service de maladies infectieuses à l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière, Membre de l’Académie de Médecine, 

Pr. Marc Gentilini, Professeur de parasitologie, de santé publique et de clinique des maladies infectieuses, Membre de l’Académie de Médecine,

Pr. Olivier Goulet, Professeur de pédiatrie de l’hôpital Necker,

Pr. Jacques Marescaux, Président Fondateur de l’IRCAD, Membre de l’Académie de Médecine, 

Pr. Catherine Neuwirth, Professeur de microbiologie au CHU de Dijon,

Dr. Patrick Pelloux, Président de l’Association des médecins urgentistes de France,

Pr. Paul Trouillas, Professeur de neurologie au CHU de Lyon,

Dr. Martine Wonner, psychiatre, députée LREM du Bas Rhin.

https://www.change.org/p/ephilippepm-traitement-covid19-ne-perdons-plus-de-temps-neperdonsplusdetemps

 

Modifié par Samsaggace

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il y a 24 minutes, laprise a dit :

A marseille il s'occupe des citoyens, il faut dire qu'ils ont besoin de se racheter en cette période électorale

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Il y a 6 heures, N3W0NE a dit :

C’est une nouvelle vidéo.

Oui mais elle reprend en grande partie les arguments de la précédente avec autant de verbiage. Comment faire de nouveau 1/2 h d'argumentation avec AUCUNE nouveauté... Dans les vidéos YouTube, il y a aussi un effet "publication" comme celui reproché à Raoult.

Je suis bien persuadé que si l'on faisait les mêmes enquêtes sur chacun des "experts" qui défendent le statu quo dans cette affaire on trouverait un taux analogue de co-signature de publications des études de leurs équipes.

C'est d'ailleurs une plaie de cette façon de faire le buzz dans le monde de la recherche et c'est valable quelque soit le domaine.

Ce qui me parait aussi étonnant, c'est que la masse de "commentateurs spécialisés" qui se pressent sur tous les plateaux des télévisions ne soient pas plutôt sur le terrain.

Je vois bien l'Empereur donner de longues interviews en direct au matin d'Austerlitz. Il avait sa cohorte de chroniqueurs et de peintres officiels me direz-vous... autre temps, autres mœurs ...

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59% des français favorables à un traitement sur la base de l'Hudroxychloroquine.

" 59% d’entre eux répondent “oui” à la question “pensez-vous que ce protocole est un traitement efficace contre le coronavirus”. 

 

https://www.huffingtonpost.fr/entry/traiter-le-coronavirus-grace-a-la-chloroquine-seduit-une-majorite-de-francais_fr_5e8a66aec5b6cc1e47778b3d?utm_hp_ref=fr-homepage

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Il y a 14 heures, Samsaggace a dit :

Les chiffres du jour confirment que le pic se rapproche en espérant que ce n'est pas l'effet WE comme les 2 précédents

image.thumb.png.a8f3c77b33e74ccd8249c98d4fecb9f5.png

 

Graphique intéressant. Il faut prendre le temps de le comprendre.

D'après la projection linéaire, à cette date, le 7 avril on aurait le pic des cas critiques et le 14 avril celui des décès.

Autrement dit les décès augmenteraient jusqu'au mardi 14 de la semaine prochaine pour ensuite décroître.

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il y a 5 minutes, LouisF a dit :

Graphique intéressant. Il faut prendre le temps de le comprendre.

D'après la projection linéaire, à cette date, le 7 avril on aurait le pic des cas critiques et le 14 avril celui des décès.

Autrement dit les décès augmenteraient jusqu'au mardi 14 de la semaine prochaine pour ensuite décroître.

C'est tout à fait cela.

Je prends les chiffres du site officiel : https://dashboard.covid19.data.gouv.fr/

Sur chaque série je calcule le taux d'accroissement journalier en % et ensuite la moyenne mobile à 3 jours de ce taux.

Cela permet de tracer les deux courbes du graphique ainsi que les droites de régression linéaire qui permettent l'extrapolation.

Pour être précis, lorsque ces courbes arriveront vers 0% :

  • Pour les cas critiques, l'accroissement devrait ensuite devenir négatif : baisse de nombre de malades en réanimation après le 7 avril (demain, théoriquement)
  • Pour la mortalité, l'accroissement devrait arriver asymptotiquement vers 0 : nombre de morts constant à l'arrêt de l'épidémie.(surement bien après le 14 avril - la Chine n'en a toujours pas fini à ce jour, encore 2 morts aujourd'hui)

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Je pense que vous avez tous vu l'appel de grands noms (j'ose plus dire experts puisque ce terme semble réservé aux opposants) en faveur du traitement du Pr. Raoult dans le Figaro de ce jour :

 

La chloroquine contre le Covid-19 : oui, le Pr Raoult nous a convaincus

L’ancien directeur scientifique de l’Institut national du cancer, l’ancien président de la Haute Autorité de santé et l’ancien directeur général de l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé* recommandent d’appliquer le traitement élaboré par le Pr Didier Raoult dès l’apparition des premiers symptômes du coronavirus.

Une controverse passionnée s’est développée en France et dans le monde sur l’utilisation d’un traitement médical précoce du Covid-19, associant hydroxychloroquine et azithromicyne, suivant les travaux du Pr Didier Raoult.

Scientifiques et médecins s’affrontent à la fois sur la réalité de la diminution précoce de la charge virale qui préviendrait les complications les plus graves mais surtout sur l’absence de démonstration du bénéfice dans un essai « randomisé » (qui applique les règles ayant pour but d’évaluer l’efficacité d’un traitement, notamment le recours au tirage au sort, pour déterminer quels patients feront partie du groupe qui va essayer le traitement, NDLR). L’essai européen en cours risque de ne pas répondre au concept du traitement précoce, puisque les médicaments ne seront utilisables que dans les cas graves, soit plus de sept jours après les premiers signes cliniques d’infection. Dans son approche, Didier Raoult propose de traiter dès les premiers signes d’infection documentée pour prévenir cette évolution.

Le débat médical posé, nous souhaitons apporter notre perception à la controverse : nous avons tous trois été cliniciens ou pharmacologues, et investigateurs d’essais cliniques « randomisés », et deux d’entre nous ont dirigé ou présidé l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et la Haute Autorité de santé (HAS). Ce texte n’est qu’une opinion engagée, que nous voulons contributive à la discussion. Nous savons que les « experts » ont déjà montré qu’ils peuvent se tromper ; la réflexion médicale se doit cependant d’être partagée pour éclairer une décision qui au final sera issue du dialogue médecin-patient.

La chloroquine (CQ) et l’hydroxy­chloro­quine (HCQ) sont de vieux médicaments, utilisés depuis maintenant soixante ans dans le traitement du paludisme puis le traitement de maladies auto-immunes comme le lupus érythémateux disséminé ou la polyarthrite rhumatoïde, à la dose de 400 mg par jour. Leurs effets secondaires en respectant les contre-indications sont connus et limités. Ils sont observés en cas de surdosage, de traitement prolongé et d’interactions avec d’autres médicaments. Parmi ces effets : des rétinites et des cardiomyopathies qui justifient une surveillance régulière. En dehors de leur action anti-inflammatoire, ces molécules ont une activité antivirale et il a été montré que, dans les conditions de laboratoire, elles bloquent la prolifération du coronavirus (Cell Discovery - 2020- 6:16).

Ces observations de laboratoire ne préjugent pas de leur effet chez l’homme. L’essai clinique du professeur Raoult publié il y a quinze jours montrait chez un nombre limité de patients que la charge virale diminuait de façon rapide après le début d’un traitement par HCQ, surtout en combinaison avec un antibiotique, l’azithromycine, une molécule largement utilisée dans les pneumopathies. Des travaux récents en Chine ont montré un bénéfice clinique dans l’évolution des patients traités dans une étude « randomisée » conduite chez 62 patients ayant des lésions pulmonaires ne nécessitant pas de recours à la réanimation. Même si d’autres études sont moins concluantes, une conférence de consensus chinoise a émis en mars un avis positif sur l’utilisation de la chloroquine.

La communauté scientifique française et internationale s’est émue que la conception des essais du Pr  Raoult ne corresponde pas aux critères classiques de la médecine moderne basée sur les preuves, puisque cette étude n’était pas strictement comparative. Cependant, devant ces premiers résultats « encourageants », et en l’absence de toute autre possibilité dans une crise sanitaire sans précédent depuis un siècle, les autorités françaises ont autorisé l’utilisation de ce traitement chez des malades hospitalisés, donc essentiellement dans les formes graves. La Food and Drug Administration américaine vient de suivre cet exemple pour les patients hospitalisés qui ne participent pas à un essai clinique.

Cependant, l’équipe de Didier Raoult dans une nouvelle étude d’une cohorte de 80 patients traités au diagnostic rapporte des disparitions rapides de la charge virale chez 78 d’entre eux, un patient étant décédé et un autre dans un état grave, âgés respectivement de 86 et 74 ans. En l’absence de « randomisation », cette nouvelle étude ne permet pas non plus de conclure définitivement sur l’amélioration du pronostic par rapport à un traitement symptomatique.

Toutefois, plusieurs aspects nous semblent mériter d’être soulignés. Avant tout, dans toutes les maladies virales qui entraînent des détresses respiratoires, la persistance du virus devient peu importante dans l’évolution de la détresse respiratoire lorsque la barrière pulmonaire est atteinte, en raison de complications inflammatoires majeures. À ce stade, seule la réanimation permet de passer le cap de la reconstitution des tissus lésés. Le point fort des essais du Pr Raoult est, de notre point de vue, une diminution très rapide de la charge virale avec négativation des recherches virologiques dans plus de 90 % des cas en moins de huit jours, ce qui pourrait permettre d’éviter l’aggravation et en particulier le transfert en réanimation.

Sur cette base, la stratégie serait plutôt donc de proposer un traitement précoce avant la survenue de complications respiratoires sévères. En effet, à l’inverse, d’autres travaux montrent qu’en l’absence de traitement spécifique le virus persiste chez au moins la moitié des patients huit jours après la fin des symptômes. De fait, la diminution de la durée du portage viral suggérée par les travaux du Pr Raoult peut permettre d’espérer une diminution de la période de contagiosité et pourrait donc, avec le confinement, participer à l’éradication de l’épidémie.

Enfin, les cohortes marseillaises rapportées ne montrent pas à l’évidence de survenue d’effets secondaires majeurs liés au traitement, lorsque les règles de prescription et contre-indications sont respectées, après un électrocardiogramme (ECG) et dosage du potassium, ce qui faisait partie des réserves de beaucoup de cliniciens.

En l’absence d’autre traitement disponible avéré efficace à ce jour (plus de deux cents essais thérapeutiques enregistrés dans le monde), nous pensons légitime, au vu des résultats préliminaires, de mettre en place une nouvelle stratégie avec, avant tout, un accès élargi aux tests diagnostiques des patients suspects parce que symptomatiques ou ayant été au contact d’un patient infecté.

Le deuxième maillon de la chaîne de soins serait la mise en place de structures de soins associant les personnels hospitaliers et la médecine de ville pour effectuer le diagnostic, la prescription et la surveillance d’hydroxychloroquine et d’azithromycine chez tous les malades positifs non inclus dans un essai clinique : il est nécessaire d’initier une prise en charge rationalisée et non pas à l’aveugle, en fonction de l’état physiologique, et de respecter d’éventuelles contre-indications à l’addition de l’azithromycine, en particulier chez les patients polymédicamentés. Cette prescription pourrait être réalisée, en l’absence de contre-indication et avec l’accord du patient, dès le diagnostic confirmé, pendant une durée limitée, et accompagnée de la collecte de données simplifiées.

De simples modifications des conditions de prescription et de délivrance peuvent rapidement le permettre. Lors de l’arrivée annoncée de tests en plus grand nombre, la surveillance virologique des patients pourra être mieux documentée pendant et à l’arrêt du traitement.

Les patients, légitimement, ne tolèrent pas que le diagnostic sur leur état de santé soit simplement présumé et qu’il leur soit alors seulement recommandé de rester chez eux avec la crainte de complications, alors même qu’une option thérapeutique simple, sous surveillance médicale, peu onéreuse et possiblement efficace pourrait leur être proposée. Une proposition de soins élargie doit être avancée alors que les services de réanimation sont surchargés et que des tensions sont présentes sur les approvisionnements en médicaments et appareils qui leur sont indispensables. L’accès à l’hydroxychloroquine limité aux seuls malades hospitalisés marque aussi une inégalité dans l’accès aux soins. Le choix de la précaution est aussi un pari politique.

* Respectivement professeur émérite de pharmacologie à l’université de Paris-Diderot, ancien professeur d’hématologie à l’université de Nantes et professeur émérite de cancérologie à Aix-Marseille Université.

FABIEN CALVO, JEAN-LUC HAROUSSEAU ET DOMINIQUE MARANINCHI

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Ce qui est intéressant dans l'appel de ces "grands noms" c'est qu'il dresse une sortie pratique, psychologiquement supportable pour la sortie du confinement.

Même si l'on dispose des test suffisants, que faire avec ceux qui sont positifs sans symptômes graves, on leur dit de rester confinés chez eux en attendant que cela se passe ? Pourquoi ne pas leur proposer un traitement qui pourrait augmenter leurs chances en l'encadrant de toutes les contrôles nécessaires ?

J'aime aussi l'action complémentaire entre médecins de ville et personnels hospitaliers. Il n'est pas possible de sortir du confinement sans démultiplier les actions (enfin !).

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